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Vous habitez en Turquie, vous prévoyez de vous y installer ou bien vous ne faites qu’y passer… Lepetitjournal.com Istanbul vous propose un top 15 des choses (non exhaustives) à savoir pour que le pays ait un peu moins de secrets pour vous ! 
 
 
Le çay (thé) se prend à toute heure du jour ou de la nuit en Turquie. Au petit-déjeuner, tout au long de la journée, et même le soir après le repas. C’est un moment essentiel de la vie sociale.
Par exemple, il est possible qu’un commerçant vous propose un thé turc lors de votre passage dans son magasin (même si vous n’achetez pas chez lui). 
Vous pouvez boire votre “çay” demli (fort), ou açık (léger). 
 
> Pour aller plus loin : Çay et simit, un duo incontournable en Turquie
 
Et le kahve (café) turc ? Il n’est pas en reste… mais il se prendra plutôt après le kahvaltı (petit-déjeuner). On le commande sade (sans sucre), az şekerli (peu sucré), orta şekerli (moyennement sucré) ou şekerli (sucré).
 
 
“Kahve altı” signifie “sous le café”, ainsi, le kahvaltı se prend “avant le café”. 
C’est le petit-déjeuner turc, ou plutôt ce qui équivaut au brunch pour les Français. Le kahvaltı est souvent le repas le plus copieux de la journée, il est à la fois salé et sucré, et très complet. On y trouve des tomates, des concombres, des olives, des œufs (sous plusieurs formes), du miel, de la confiture, du pain et/ou du simit, bien sûr. 
Vous trouverez de nombreux kahvaltıcı à travers la Turquie.
 
> Pour aller plus loin : Cuisine turque : le petit-déjeuner ou “kahvaltı”
 
 
Les Turcs sont très friands de la culture du “meyhane”, sorte de taverne turque où l’on se rend un peu avant le coucher du soleil si possible, et où le rakı (boisson nationale à l’anis – qui se boit fraîche et lentement) est roi. On y mange de nombreux meze (entrées) de toutes sortes.
C’est aussi un lieu où l’on écoute et chante de vieux airs turcs, pouvant rendre la fin de soirée un brin nostalgique.
Un conseil : laissez-vous guider pour la commande, cela vous évitera de vous perdre dans la longue liste de meze… 
 
 
Comme pour chaque pays où l’on habite, ou bien que l’on visite, il est toujours utile de connaître quelques mots (ou plus !) de la langue locale. 
La Turquie n’est pas une exception, d’autant plus que dans certains coins du pays, les Turcs parlent peu anglais. 
Connaître quelques mots vous évitera de “fransız kalmak”, c’est-à-dire “rester français”, ce qui signifie en Turquie que l’on n’a “pas compris”.
 
> Pour aller plus loin : LANGUE TURQUE – 10 expressions courantes… intraduisibles en français! #3
 
 
Mustafa Kemal Atatürk (1881-1938) est le fondateur de la république de Turquie. Son portrait est dans toutes les administrations (écoles, institutions…), mais aussi dans de nombreux commerces et foyers. 
Atatürk est adulé en Turquie, et sa phrase Ne mutlu Türküm diyene, “Heureux celui qui se dit Turc”, se retrouve dans de nombreux lieux.
 
 
En Turquie, “l’insulte à la mémoire d’Atatürk” est passible d’une peine de prison. Le 10 novembre à 9h05, la Turquie commémore le décès de son fondateur (qui s’est éteint le 10 novembre 1938 à 9h05). On rencontre fréquemment sa date de décès écrite ainsi : 193∞ (pour symboliser l’éternité du “Père des Turcs”).
 
> Pour aller plus loin : 10 novembre : à 9h05, la Turquie commémore Atatürk 
 
 
Ces “codes” s’apprennent avec le temps. 
Par exemple, on enlève les chaussures lorsqu’on entre dans une maison turque.
Il ne faut pas forcément faire la bise à tout le monde. On fait la bise à un bon ami, mais pas forcément à quelqu’un que l’on rencontre pour la première fois (c’est un problème que la pandémie de Covid-19 a réglé). Ainsi, serrer la main suffira.
Si vous voyez des plus jeunes faire le “baise-main” à une personne plus âgée, ne soyez pas étonnés, c’est une pratique respectueuse très répandue.
Quand vous entrez dans une boutique, que vous sortez d’un restaurant ou d’un taxi, vous pouvez dire “kolay gelsin” (une expression intraduisible mais essentielle en turc), ce qui serait un peu l’équivalent de “bon courage”.
 
> Pour aller plus loin : LANGUE TURQUE – 10 expressions courantes… intraduisibles en français ! #1
 
 
De manière générale, les étrangers s’accordent pour souligner le fait que les Turcs sont “hospitaliers”. Il est bien connu que les Turcs aiment recevoir et sont plutôt généreux. Ainsi, il peut être considéré comme ayıp (honteux) de ne pas accepter une invitation.
Ne soyez par ailleurs pas choqués (dans certains quartiers plus traditionnels) si vos voisins vous apportent une assiette avec une douceur (ou autre) pour vous souhaiter la bienvenue lors de votre emménagement. Il ne faudra pas oublier de “renvoyer” l’assiette, pleine bien sûr, dans les jours qui suivent… 
 
 
Si vous parlez un peu turc, vous pourrez régulièrement entendre le mot kısmet (destin), que les Turcs emploient pour justifier une situation qu’ils ne peuvent pas maîtriser.
Ils ponctuent aussi souvent leurs phrases de l’expression “yapacak bir şey yok”, ce qui signifie, “il n’y a rien à faire”.
 
 
Cela peut paraître étrange et quelque peu stressant pour des Français (qui anticipent souvent leur emploi du temps) ; les Turcs, eux, sont généralement très souples et capables de s’organiser au dernier moment et cela, sans précipitation. On peut le constater dans différentes situations, où des surprises de dernière minute sont toujours à prévoir… 
En Turquie, il n’est pas rare de se lever le matin sans trop savoir comment la journée se terminera ! Il faut accepter l’idée que tout se fait, se décide… et peut changer à la dernière minute !
 
La Turquie a une activité sismique très élevée (faille nord anatolienne). Ces dernières années, nombreux sont les séismes qui ont frappé l’est comme l’ouest du pays.
 
 
Le dernier grand tremblement de terre a lieu en 1999 dans la région d’Istanbul ; un “Big one” est attendu dans les prochaines années et il risque de frapper très fort dans la mégalopole turque. Selon les experts de la mairie d’Istanbul, un tiers des habitations stambouliotes seraient menacées en cas de séisme.
 
> Pour aller plus loin : Comment se préparer à un séisme ?
 
 
Si toutes les grandes villes en sont victimes, Istanbul serait la deuxième ville la plus embouteillée au monde. (Ankara et Izmir n’échappent pas non plus à ce fléau). En voiture, il faut donc s’armer de patience. Par ailleurs, soyez sur vos gardes, il est fréquent que les conducteurs turcs “se dispensent” du clignotant. Aussi, ne vous étonnez pas si les klaxons retentissent à la seconde où le feu devient vert, car il n’y a pas de temps à perdre ! 
Même si le trafic n’est jamais vraiment ni là ni au moment où on l’attend, il convient d’éviter les grands axes le matin entre 7h et 9h, et le soir entre 16h et 20h. 
Il est ainsi toujours conseillé de prévoir une marge dans ses déplacements.
 
 
On entend toutes sortes d’histoires sur les taksici (les chauffeurs de taxis). De nombreuses plaintes sont enregistrées chaque année au numéro Alo153.
Réputé grincheux, le taksici turc conteste souvent l’itinéraire que vous leur proposez : “O yoldan çok trafic var abi/abla” (“cette route-là est embouteillée”).
Par ailleurs, assurez-vous qu’ils mettent bien le taximètre (taksimetre) au départ. Cela vous évitera des problèmes en fin de course ! 
Il est néanmoins fréquent que les Turcs laissent un pourboire (ou arrondissent).
 
 
C’est un sport national pour certains Turcs. Beaucoup de produits sont négociables (à l’exception des grandes enseignes), même les loyers peuvent faire l’objet de négociations ! 
Aussi, il ne faut pas hésiter à proposer de payer en espèces, vous rendrez le commerçant heureux.
Ne soyez pas étonnés que les prix annoncés soient différents selon que vous êtes touristes ou locaux, cette pratique est monnaie courante dans de nombreux commerces.
 
 
Si un Turc vous demande quelle équipe de football vous soutenez (le choix se faisant principalement entre les trois grandes équipes stambouliotes : Beşiktaş, Fenerbahçe et Galatasaray), répondez-lui par la même question ! … car l’interlocuteur pourrait se vexer si vous faites une “mauvaise réponse” !
Passionnés par ce sport, les Turcs ont tous une équipe de prédilection.
 
 
Les Turcs sont très ouverts et curieux, ils posent facilement des questions qui pourraient paraître indiscrètes à une oreille étrangère ! “Nerelisin/Nerelisiniz?” : “D’où viens-tu ?”/D’où venez-vous ? (ils tutoient facilement), “Memleket neresi?” : “De quelle pays/région ?”. La région d’origine est très importante pour les Turcs qui essaient toujours de trouver un lien entre votre réponse et leur propres connaissances (par exemple, un membre de leur famille qui habite en France). 
Prenez simplement ces petites intrusions pour de l’intérêt pour votre personne ! Et vous-même, essayez d’engager la conversation !
 
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