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Epinal – La Plaine
sam. 07/01/2023
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Des courbes, des arabesques, des motifs floraux… Pas de doute, vous êtes bien en plein dans l’architecture Art nouveau. Décoration, maison, vêtements…
Ce courant artistique du début du XXe siècle avait pour ambition d’intégrer tous les aspects du quotidien. À la fin du XIXe siècle, Nancy devient la capitale de l’Est de la France et la ville s’impose comme un laboratoire du mouvement Art nouveau.
En 1901, Emile Gallé crée l’École de Nancy, Alliance provinciale des industries d’art, dont l’objectif est de développer l’enseignement artistique dans tous les domaines.
Une déambulation citadine permet d’admirer de nombreux immeubles et hôtels particuliers. Exemple dans le quartier de la gare.
Première maison Art nouveau à Nancy – et première étape de cette balade – la villa Majorelle occupe une place à part.
Cette demeure classée monument historique a été réalisée par l’architecte Henri Sauvage pour l’artiste Louis Majorelle.
La villa se visite ; elle a rouvert en début d’année après des travaux de rénovation. On peut y visiter la salle à manger, le salon, la terrasse, la chambre à coucher et l’escalier et les vitraux de Jacques Gruber, maître verrier et ébéniste.
Une centaine de pièces (mobilier, peinture, objets d’art…) sont également visibles, issus de la maison ou du musée de l’École de Nancy (au 36-38 rue Sergent Blandan).
En sortant de la villa Majorelle, tout près, au 3, rue de l’Abbé-Gridel, on peut observer l’immeuble Mangon de 1902 et ses beaux balcons.
Reprendre l’avenue de Laxou, puis l’avenue Foch, après la place de la Commanderie. Sur l’avenue Foch, plusieurs bâtiments Art nouveau sont visibles.
S’arrêter aux 71 et 69 avenue Foch pour observer les immeubles France Lanord et Lombard (1902), réalisés par l’architecte Emile André. Puis, au 45, devant l’immeuble Loppinet (1902), réalisé par l’architecte Charles Désiré Bourgon.
Tout près, s’arrêter au 41 de l’avenue Foch, devant la Maison du Dr Jacques. Ce bel hôtel particulier construit en 1905 a été réalisé par l’architecte Paul Charbonnier.
On y retrouve des ferronneries de Louis Majorelle et des vitraux de Jacques Gruber, ainsi que des sculptures de Léopold Wolff.
Prendre la rue Jeanne d’Arc, puis la rue de la Commanderie. Au numéro 33, s’arrêter devant la pharmacie Jacques (de l’architecte Lucien Bentz), puis devant l’immeuble Biet (au numéro 22), exemple typique du style Art nouveau : style, formes, couleurs… Les vitraux sont signés Jacques Gruber et la structure métallique Jean Prouvé.
Depuis le 22 rue de la commanderie, traverser la gare, continuer sur l’avenue Foch puis prendre à gauche rue Mazagran.
Continuer rue de Serre, place Carnot et rue Gustave Simon avant de s’arrêter au 3, place Stanislas.
Ici se trouve le musée des Beaux-arts de Nancy, qui abrite notamment la collection DAUM (300 pièces exposées) de verrerie et des peintres des acteurs de l’Art nouveau.