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EN UN GRAPHIQUE – Cette parité monétaire pourrait marquer le début d’une longue descente aux enfers pour la livre sterling.
Temps de Lecture 2 min.
La plus jeune monnaie d’Europe pourrait passer, pour la première fois de son histoire, au-dessus de la plus ancienne, la livre sterling britannique, alors que se profile la perspective d’une sortie sans condition de la Grande-Bretagne de l’Union européenne. Les brexiters permettraient ainsi à la monnaie britannique de rejoindre l’euro… du moins en termes de valeur sur les marchés financiers.
Tombée, en début de semaine, à des niveaux inédits depuis 2017 face à l’euro et au dollar, la devise britannique est mise à rude épreuve avec l’arrivée au pouvoir de Boris Johnson, qui a promis de quitter l’Union fin octobre, quoi qu’il arrive. Mardi 30 août, la livre est descendue à 1,08 euro.
Plusieurs fois annoncée, jamais encore atteinte, la parité entre la livre et l’euro est un symbole qui pourrait, en effrayant les marchés, marquer le début d’une longue descente aux enfers de la monnaie britannique, qui a déjà connu bien des soubresauts en vingt ans.
Cours de clôture de la livre sterling depuis le lancement de la monnaie unique en 1999.
La livre est une monnaie dite « forte », car elle incarne aux yeux des investisseurs la stabilité de l’économie britannique. Elle n’a pourtant pas été épargnée par les turbulences des marchés. Déjà, en septembre 1992, assaillie par le financier américain George Soros, qui la juge surévaluée, elle doit sortir avec fracas du système monétaire européen (SME), à l’issue d’une journée qualifiée de « black wednesday » (« mercredi noir »).
Après l’arrivée de l’euro, la livre tutoie les sommets avec un record de 1,76 euro, niveau atteint le 4 mai 2000. La question est alors : à quand la livre à 2 euros ? Une santé de fer qui constitue le meilleur argument, pour les politiques de l’époque, contre l’adoption de la monnaie unique, qui n’est alors utilisée que pour des opérations bancaires dématérialisées et des paiements par chèque.
Mais, quand l’euro entre physiquement en circulation dans douze pays de l’Union européenne, la livre sterling perd de sa superbe : en 2003, elle passe sous 1,40 euro. Le ministre des finances d’alors, Gordon Brown, continue de proclamer son opposition à une adhésion à la monnaie unique : pas question de toucher au pound.
Fin 2007, dans le sillage des « subprimes », la crise financière mondiale frappe le Royaume-Uni bien plus fort que le continent, en raison du poids des services financiers dans son économie. Après une longue glissade et dans un contexte de baisses ininterrompues des taux directeurs de la Banque d’Angleterre, qui tente de relancer l’investissement, la devise britannique menace de passer sous la parité. La livre atteint son niveau le plus bas face à la monnaie unique : 1,02 euro, le 30 décembre 2008. Elle remonte la pente jusqu’en 2015, où la campagne sur la sortie du pays de l’UE débute.
Nombre d’économistes prédisaient que la victoire du « oui » au référendum sur le Brexit, le 23 juin 2016, se traduirait par un effondrement brutal de l’économie du Royaume-Uni. Mais c’est plutôt une lente dégradation qui s’observe.
Depuis janvier 2016, la livre sterling a perdu 20 % de sa valeur face à l’euro – et 15 % face au dollar, ce qui renchérit les importations. Théoriquement, cela aurait dû aussi profiter aux exportateurs britanniques et soutenir la croissance. Mais la balance commerciale du Royaume-Uni reste obstinément déficitaire, le pays important davantage qu’il n’exporte.
Le ralentissement économique observé en début d’année dans le pays n’a pas encore eu d’impact majeur sur le marché de l’emploi, mais les grandes entreprises ont entamé d’intenses préparatifs pour faire face au Brexit. Leur facture se compte désormais en milliards d’euros.
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