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FIGAROVOX/ENTRETIEN – En adoptant le bitcoin comme monnaie légale, le Salvador perd un peu plus sa souveraineté économique, estime Christian de Boissieu. Selon le professeur émérite à l’Université Paris I, il se dessine un monde marqué par une concurrence accrue entre monnaies privées et monnaies publiques.
Christian de Boissieu est professeur émérite à l’Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne), vice-Président du Cercle des économistes, et ancien président du Conseil d’analyse économique auprès du premier ministre.
LE FIGARO. – Le Salvador a adopté le bitcoin comme monnaie officielle. Une première pour un État. Quel regard portez-vous sur ce choix ? Est-ce une façon de prendre ses distances avec le dollar ?
Christian DE BOISSIEU. – C’est bien la première fois qu’un État donne cours légal à une cryptomonnaie, en l’espèce la première d’entre elles par sa date de création et par sa part de marché, à savoir le bitcoin. Autrement dit, au Salvador, un créancier ne peut pas depuis le 7 septembre refuser d’être payé en bitcoins par son débiteur. Dans ce petit pays de moins de sept millions d’habitants, deux devises ont désormais cours légal: le dollar américain qui a remplacé il y a vingt ans la monnaie salvadorienne (le colon), et le bitcoin. Je vois dans cette reconnaissance officielle…
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Karl Liebknecht
le 14/09/2021 à 12:56
Rien n’empêche l’humanité d’accélérer la course à sa perte…
diocletien34
le 10/09/2021 à 17:06
Il semble oublier deux points importants. La blockchain, ce n’est pas que le bitcoin, mais tout un écosystème prompt à bouleverser la manière de faire des échanges, passer des contrats, financer des projets grâce à une infrastructure autonome et figée. Deuxièmement, les banques centrales émettent de plus en plus de monnaie, les cryptomonnaies jouent alors le rôle de valeur refuge contre le risque d’inflation.
CHRONIQUE – Fessenheim est un symbole. Et le problème des symboles, c’est qu’ils vampirisent les débats.
CHRONIQUE – Comme toute grande crise, le choc énergétique peut être une chance. À condition de cesser de naviguer à vue.
L’éditorial du Figaro, par Gaëtan de Capèle.
«Bitcoin: la guerre des monnaies aura bien lieu»
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