Bitcoin : plus de 50% des transactions seraient fausses
Une enquête du magazine Forbes affirme que 51% de toutes les transactions Bitcoin sont fausses.
Cette constatation survient à la suite du « crypto Krach » de 2022 durant lequel la valeur de Bitcoin a plongé de plus de 70% depuis son sommet de novembre 2021, engouffrant dans son sillage des billions de dollars et de nombreuses faillites.
Dans son enquête, Forbes repère environ 10 000 crypto-monnaies diverses, un royaume où Bitcoin règne en maître, représentant 40% des 1 000 milliards de dollars américains (G $US) d’actifs crypto en circulation. Selon le New York Digital Investment Group, 46 millions d’adultes américains détiennent des Bitcoins sans compter un nombre croissant d’investisseurs institutionnels et de sociétés.
Mais jusqu’à quel point, demande Forbes, l’investisseur peut-il se fier aux informations véhiculées par les Bourses de crypto-monnaie et les courtiers en ligne au sujet des transactions sur le Bitcoin?
Un phénomène souvent dénoncé tient à l’omniprésence de ce qu’on appelle aux États-Unis le wash trading, manœuvre par laquelle on crée l’illusion d’un haut volume de transactions d’achat et de vente pour faire croire à la popularité croissante d’un actif et en faire mousser le prix. Ces transactions fictives sont exécutées par des robo-négociants en même temps que des investisseurs initiés font circuler des rumeurs favorables.
Ainsi, l’évaluation des volumes de transactions sur Bitcoin varient considérablement. Selon CoinMarketCap, les transactions journalières de la crypto-monnaie s’élèvent à 32 G $US, mais CoinGecko les chiffre à 27 G $US, Nomics à 57 G $US et Messari, à 5 G $US.
Au-dessus de cette incertitude flotte la peur que les crypto-parquets sont insolvables, des peurs vérifiées par les faillites de Voyager et Celsius.
Au terme d’une évaluation de 157 crypto-parquets dans le monde, Forbes tire les conclusions suivantes.
Que les crypto-transactions soient falsifiées ne nie pas nécessairement la valeur de Bitcoin. Dans un article récent, Mark Casey, un gestionnaire de portefeuille de Capital Group énumérait quelques vertus de Bitcoin. Bien qu’il ne possède aucune valeur intrinsèque, comme l’or, Bitcoin a l’avantage d’un approvisionnement plafonné, il ne peut être censuré, il est difficile de le confisquer. Ce sont des qualités intéressantes quand on considère que plus de la moitié de la population mondiale vit dans des régimes autoritaires où on peut leur interdire l’accès au système bancaire – ce que Justin Trudeau s’est permis de faire lors de l’épisode des camionneurs à Ottawa.
Dans ce même article, Douglas Upton, un analyste de Capital Group, juge que la rareté de Bitcoin est factice et résulte d’une décision délibérée. Il est inefficace quand vient le temps de transférer des sommes via Internet – pourtant sa mission première. Surtout, sa valeur tient tout entière au fait que des gens l’achètent seulement parce qu’ils espèrent que d’autres gens vont continuer de l’acheter en payant plus cher. « Cela ressemble beaucoup à une vente pyramidale selon moi », dit-il.
Dans un autre article plus récent, un chroniqueur de Forbes se porte à la défense de Bitcoin. Au moment de sa débandade où tout le monde questionne la valeur intrinsèque de la célèbre crypto-monnaie, Clem Chambers trouve que sa valeur intrinsèque tient au défi qu’elle pose aux rentiers en position de force, nommément les banques. En premier lieu, souligne-t-il, grâce à la pression des Bitcoins de ce monde, les transferts de fonds qui prenaient trois jours sont soudain devenus instantanés. Ce n’est qu’un cas où Bitcoin va faire sombrer les innombrables oligopoles qui abusent des marchés. « Crypto est la mort des gardiens de passerelles, juge-t-il, et c’est pourquoi les gardiens n’aiment pas crypto. »
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Selon Tiff Macklem.
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