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Bourse
Par Marianne Py
Publié le 24/01/2018 à 07:29 – Mis à jour le 24/01/2018 à 07:29
Sur la parité euro-dollar, le consensus s’est allègrement trompé, l’an passé.
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Début 2017, la moyenne des économistes voyait la monnaie unique s’approcher de la parité en fin d’année, vers 1,10 dollar, soit un repli d’environ 5%. Or, l’euro s’est en définitive apprécié de 14% par rapport au billet vert en 2017, du jamais vu depuis quatorze ans !
Le mouvement se poursuit en ce début d’année, avec une hausse de 2% depuis le 1er janvier. Au plus haut depuis fin 2014, la devise européenne a franchi, il y a deux semaines, le seuil de 1,22 dollar. C’est le niveau même auquel le consensus actuel l’anticipe à fin 2018…
Quant à la progression de l’euro face aux autres monnaies, incontestable, elle est cependant moins marquée. Son taux de change effectif, calculé par rapport à un panier de devises des principaux partenaires commerciaux de la zone euro, s’est apprécié de 7,2% depuis fin 2016.
Ainsi, la flambée de l’euro résulte en partie de l’accès de faiblesse du dollar, qui peut surprendre. De fait, l’économie américaine ne montre aucun signe de ralentissement, tandis que les perspectives de hausses des taux (donc de meilleure rémunération du billet vert) restent solidement ancrées.
La Réserve fédérale (Fed), après trois relèvements de son taux directeur en 2017, en prévoit trois autres en 2018.
Du côté de la Banque centrale européenne (BCE), le consensus entrevoit, pour mi-2019 seulement, une hausse du principal taux directeur, maintenu à 0% depuis mars 2016.
«Deux vagues successives de création monétaire ont, ces dernières années, interféré avec le cours de l’euro-dollar : la première a débuté avec le lancement du QE [programme de rachat d’actifs] de la Fed en 2009, la seconde avec celui de la BCE en 2015», explique Bruno Colmant, économiste en chef de Degroof Petercam.
Le QE américain terminé, celui de la zone euro sur le point de s’achever, «le marché des changes opère un retour aux fondamentaux. Or, la logique économique veut que le dollar s’affaiblisse pour corriger le déficit commercial américain, tandis que l’euro est amené à se renforcer en raison du surplus commercial de la région», poursuit Bruno Colmant.
L’euro a aussi été très largement porté par l’accélération – inattendue – de la conjoncture sur le Vieux continent, où la croissance devrait avoir atteint 2,4% en 2017 (contre 1,8% en 2016), selon les toutes dernières estimations du FMI.
Sans compter le changement de perception à l’égard du risque politique en zone euro, après la défaite de Marine Le Pen, lors des élections présidentielles en France.
«Selon la Commodities Futures Trading Commission, les positions spéculatives sur les contrats euro/dollar affichent désormais un solde net acheteur dont l’amplitude est sans précédent, après plusieurs années en situation de solde net vendeur», fait remarquer dans une récente étude Bruno Cavalier.
L’économiste en chef d’Oddo BHF, souligne, par ailleurs, que «l’inversion s’est produite en mai 2017, ce qui correspond au moment où le risque politique français a disparu du radar des investisseurs internationaux et où, de ce fait, l’extension de la reprise européenne est devenue un fait incontestable».
L’embellie conjoncturelle en zone euro bien installée, les cambistes ont les yeux rivés sur l’évolution de la politique de la Banque centrale européenne (BCE). Avec une question clef : cette embellie va-t-elle inciter l’institution de Francfort à stopper prématurément son QE ?
Le montant mensuel a déjà été ramené de 80 à 60 milliards d’euros en mars 2017, puis à 30 milliards au 1er janvier. C’est à ce rythme que la BCE a annoncé qu’elle le poursuivrait, jusque fin septembre.
Mais nul ne sait si son intention est de stopper le QE brutalement en octobre, ou progressivement (avec un rythme par exemple de 15 milliards pendant quelques mois).
Or le moindre indice sur un durcissement à venir de la politique de la BCE pousse l’euro à la hausse. La devise a ainsi connu deux grandes accélérations depuis mi-2017.
La première a débuté très précisément le 26 juin dernier, lorsque Mario Draghi a affirmé, lors d’un discours à Sintra (Portugal), que «les forces reflationnistes» avaient remplacées «les forces déflationnistes».
La seconde remonte à la récente publication par la BCE de ses «minutes» (compte-rendu des échanges lors de sa dernière réunion de politique monétaire), le 11 janvier, montrant que la question de savoir quand et comment la communication allait être infléchie avait été discutée.
Cette flambée de l’euro met en tout cas la BCE dans une posture délicate. Elle risque, en effet, de retarder la remontée espérée de l’inflation, en réduisant mécaniquement les prix des biens importés dans la zone euro.
Alors que l’institution se réunit ce jeudi 25 janvier, les observateurs scruteront le moindre commentaire de son président, Mario Draghi, sur la hausse rapide de la monnaie unique.
Même si, officiellement, la BCE est supposée n’avoir aucun objectif en matière de taux de change.
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