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L’émission d’un billet de banque algérien dans la langue de Shakespeare fait réagir en France. Au-delà de la polémique stérile, un net message politique.
Temps de lecture : 3 min
One, two, three : viva le dinar en anglais ! La banque d’Algérie a publié le 1er novembre, sur Twitter, une photo d’un nouveau billet de 2 000 dinars. Cette coupure a été mise en circulation à l’occasion du sommet de la Ligue arabe et pour célébrer le soixantième anniversaire de l’indépendance du pays, sous domination française jusqu’en 1962. En plus d’être logiquement inscrite en arabe, la valeur du billet est également déclinée dans la langue de Shakespeare, en gros caractères (« two thousand dinars »).
Le choix de l’anglais au détriment du français fait beaucoup réagir en France, en particulier sur les réseaux sociaux. Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise (LFI), a fait part sur Twitter de sa profonde émotion. « La langue commune ne l’est plus. Tristesse », a-t-il posté…
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Ne t’accroche pas a Celui qui ne s’accroche a toi ! (Vieux proverbe)
Parce que quelqu’un s’attendait à autre chose ?
Quand est-ce que nous, français, allons enfin comprendre que nous ne sommes plus au siècle de Louis 14 et que nous ne comptons plus sur l’échiquier mondial même si nous sommes champion des jeux vidéo ? Quand est-ce que nous allons enfin nous rendre compte que se prélasser au frais de l’endettement nous mène dans le mur en klaxonnant et qu’il faut se secouer les côtelettes et… Travailler (oh ! Pardon ! C’est un gros mot… ) ?
“La langue française est un butin de guerre
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