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Le principal reproche adressé aux crypto monnaies ? Leur valeur ne reposerait sur rien. Un argument qui s’effrite dès l’instant où elles sont justement adossées à quelque chose de tangible. C’est le cas des crypto monnaies basées sur un actif physique, comme les métaux précieux. L’une d’entre elle arrive d’ailleurs en Suisse, sous le nom de G-Coin, et sera basée sur l’or.
Cette dernière est développée par la société américaine Emergent Technology Holding s. D’après son site internet, l’entreprise technologique dispose de nombreux bureaux dans le monde et a développé plusieurs activités, comme des systèmes de paiements destinés aux pays émergents et en croissance et un système de traçabilité de l’or basé sur la blockchain. Une expérience qui lui a sans doute donné l’idée de lancer une crypto monnaie basée sur l’or, un or durable et traçable en l’occurrence, « de la mine au coffre-fort ».
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La filiale suisse, enregistrée à Genève, est destinée à la commercialisation et la distribution de ces jetons G-Coins, dont on ignore encore toutefois la date de lancement officielle. Contactée à son siège californien en début de semaine, l’entreprise ne nous a pas encore répondu.
Il n’y a toutefois aucun doute sur le fait qu’il s’agit bien d’une filiale de l’entreprise californienne. Deux gérants de la structure genevoise, Andrew Parsons et Daniel Chavez, figurent par ailleurs dans le management d’Emergent Technology Holdings.
Ailleurs dans le monde les projets se multiplient. Il y a quelques mois, Forbes expliquait comment la société de service financier dubaiote OneGram avait lancé un projet de crypto monnaie basé sur l’or et Shariah-Compliant (respectant les principes de la finance islamique). Pour l’heure, il ne semble pas avoir rencontré le succès escompté. En début d’année, c’est Perth Mint , la plus grande raffinerie d’or australienne, qui avait annoncé son intention de créer une crypto monnaie basée sur de l’or physique cette année.
Le site goldscape a recensé de nombreux projets dans ce domaine, aux noms tous plus similaires les uns que les autres: Golden Currency à Singapour, GoldVein et GoldMineCoin en Russie, KaratGold en Allemagne, Sudan Gold Coin à Dubai… On en compte plusieurs dizaines en cours de création. Même si rien ne dit qu’elles verront toutes le jour.
Créer une monnaie basée sur l’or est une lubie qui revient régulièrement depuis que la convertibilité du dollar avec l’or a été abandonnée en 1971.
On peut citer le E-Gold, créé dès les débuts d’internet, en 1995, qui proposait une monnaie digitale convertible en or. En 2000, le E-Gold avait atteint 1 million de transactions et l’entreprise assurant sa gestion comptait une vingtaine d’employés. D’autres sont arrivés au début des années 2000, comme e-Bullion, BitGold, GoldMoney ou encore OSGold. Si vous pensez qu’aujourd'hui les cryptomonnaies sont peu régulées, inutile de dire que cette époque était un véritable Far West des cryptomonnaies, le bitoin n’ayant été créé qu’en 2008.
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Malgré les volontés souvent utopiques, libérales et pacifistes des fondateurs de ces sites et monnaies basées sur l’or, nombreux sont les clients mal intentionnés à les avoir utilisés pour blanchir de l’argent de cartes de crédit volées ou effectuer des transferts internationaux discrets, pour ne pas dire illicites. La plupart seront ainsi fermés suite à des enquêtes des autortiés américaines ou fermeront tout simplement faute de modèle économique viable.
Reste à savoir si cette « deuxième vague » actuelle de crypto monnaies basées sur l’or saura tirer les leçons du passé.

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