Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50
Nous publions ce très intéressant article d’un politologue turc dont la pensée s’inspire de la tradition kémaliste. Cette tradition de modernisation républicaine occidentale rencontre aujourd’hui la volonté de la Türkiye de participer au nouvel ordre économique mondial qui s’ébauche à l’Est du monde. Par-delà les considérations géopolitiques qu’il mentionne, il est animé par un esprit de développement économique mutuel.
Les axes politiques du monde changent en raison de l’essor économique des nations orientales. Le monde s’oriente. L’establishment centré sur l’Occident est en déclin. Et si les changements d’axes provoquent de nouvelles controverses au sens global, ils provoquent également des ruptures tectoniques. Les lignes de faille sont désormais actives…
Cherchez la connaissance, même si vous devez aller jusqu’en Chine.
Par Onur Sinan Güzaltan, politologue.
La Türkiye ressemble à la puissante coupole de Sainte-Sophie, où résonnent des voix venues du monde entier.
En ce point où l’Orient rencontre l’Occident, ou en diverge selon la perspective, les nouvelles controverses, les éclats ou le son d’une nouvelle naissance sont entendus et ressentis haut et fort.
En prêtant attention aux voix de la Türkiye, le monde devient beaucoup plus facile à comprendre. Les Turcs, qui n’ont cessé de se rapprocher de l’Occident au fil de leur histoire, commencée il y a 3000 ans en Asie, se sont récemment tournés vers l’Est.
Si l’on considère que la masse continentale de la Türkiye se trouve à 93 % en Asie, il serait beaucoup plus juste de dire qu’elle retrouve sa place en Orient, plutôt que de dire qu’elle se tourne vers l’Orient.
Cette nouvelle situation est déjà perceptible dans l’économie depuis le début des années 2000. Les entreprises turques, fatiguées d’attendre aux portes d’une Europe entrée en stagnation économique, se sont tournées vers l’Asie, le monde arabe et l’Afrique, tous promis à un bel avenir.
La nouvelle tendance de l’économie turque s’est étendue à toute l’Asie, jusqu’à la Chine, à la lumière des paroles du prophète Mahomet :
Cherchez la connaissance même si vous devez aller jusqu’en Chine. 
Les liens économiques ont déclenché peu après la dynamique politique, et la Türkiye a finalement pris des mesures pour participer à l’initiative « Ceinture et Route », que la Chine a offerte au monde.
La Chine n’a pas laissé cette démarche sans réponse… Les Chinois, qui ont construit la Grande Muraille au Ier siècle avant J.-C. à cause des attaques des Turcs, leur ont maintenant ouvert leurs portes après 2000 ans.
Aujourd’hui, les relations entre ces deux pays se développent principalement dans le domaine économique, mais aussi dans les domaines politique, culturel et militaire, à pas prudents mais sûrs.
L’Initiative Ceinture et Route (ICR) est une initiative historique dont le but est de relier par le commerce international 4 milliards de personnes à travers l’Asie, l’Europe et l’Afrique.
L’un des facteurs les plus importants pour le processus de prise de conscience nationale de l’Europe, qui a tracé la voie vers le siècle des Lumières, a été la centralisation provoquée par la connexion des réseaux de transport et de logistique communs.
L’ICR peut ouvrir la voie à un nouveau siècle des Lumières en créant une centralisation intercontinentale.
Le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, a beau définir l’Initiative Ceinture et Route, non pas comme un « outil géopolitique » mais comme une « opportunité de développement commun », on peut constater que la Chine a créé une nouvelle approche géopolitique qui est un mélange des approches actuelles avec celle-ci.
L’idée du géographe britannique Halford Mackinder, définissant la combinaison des continents de l’Asie, de l’Afrique et de l’Europe comme « l’île du monde » et affirmant que celui qui contrôle le point de passage entre ces deux continents, qui serait l’Eurasie, domine le monde, ne constitue qu’une partie de l’ICR.
L’autre partie repose sur la stratégie de souveraineté sur les routes maritimes, développée par Alfred Mahan, l’un des plus importants stratèges américains du XIXe siècle, qui définit l’influence internationale d’une nation par sa puissance maritime.
L’Initiative Ceinture et Route tente essentiellement de rapprocher la théorie de Mackinder sur les continents et celle de Mahan sur les océans, sur la base d’une coopération mutuelle.
Alors que la Türkiye, qui est importante pour les parties continentales et maritimes de l’ICR, continue de construire de nouveaux aéroports, ponts et ports maritimes qui relieront l’Est à l’Ouest beaucoup plus facilement, elle prend également des mesures pour se distancer de l’influence atlantique.
Cependant, les pressions de l’Atlantique, qui ne souhaite pas perdre cette Eurasie définie comme le cœur du monde, et donc perdre la Türkiye, augmentent plus que jamais.
Il y a deux objectifs principaux derrière la provocation par l’impérialisme anglo-saxon de la guerre en Ukraine, au cœur de l’Eurasie :
La sphère atlantique met en œuvre une stratégie similaire de l’autre côté de l’Eurasie, en Türkiye. Parallèlement à l’évolution de la situation dans le monde, celle-ci s’efforce aujourd’hui de briser les chaînes de l’OTAN, qui la cadenassent depuis 1952.
En 2016, la mise en échec, par des éléments nationaux de l’armée turque et par la volonté populaire, de la tentative de coup d’État complotée par l’organisation terroriste FETO, soutenue par les États-Unis et l’OTAN, a déclenché un processus qui a accéléré la rupture de la Türkiye avec la sphère transatlantique.
La réponse transatlantique à cette tendance a été la suivante :
La Méditerranée orientale est un autre point où les États-Unis encerclent la Türkiye. En utilisant Israël et l’administration chypriote grecque en Méditerranée orientale, les États-Unis tentent de déstabiliser la région en piégeant la Türkiye au port de Mersine, et de détruire la branche méditerranéenne orientale de l’ICR en réunissant certains pays européens et Israël dans cette région que nous pouvons appeler la troisième ceinture de l’Eurasie.
Dans ce contexte, les processus de normalisation des relations Türkiye-Syrie et Türkiye-Égypte semblent s’imposer comme la meilleure réponse aux Atlantistes.
Le leader fondateur de la République turque, Mustafa Kemal Atatürk, a livré ces analyses historiques lors de sa rencontre à l’ambassade d’Égypte en 1933 :
Regardez vers le soleil qui va maintenant se lever à l’Est (…) Je peux voir d’ici les peuples orientaux se réveiller, tout comme je vois le soleil se lever à l’Est (…) Il y a beaucoup plus de peuples qui vont gagner leur indépendance et leur liberté. Ces peuples vont surmonter tous les problèmes malgré tous les obstacles et toutes les difficultés, et vont atteindre l’avenir qui les attend. Colonialisme et impérialisme disparaîtront de la surface de la terre et il y aura une nouvelle ère d’harmonie et de coopération internationales, sans différences de couleur, de religion ou de race.
Comme l’avait prévu le grand leader, les peuples de l’Est se sont réveillés et tendent maintenant la main à leurs frères et sœurs de l’Ouest qui ont l’héritage des Lumières, pour un avenir commun.
Dans ce contexte, il est dans l’intérêt de l’Occident et de l’humanité tout entière que la Türkiye, qui est la porte de l’Asie vers l’Occident, renforce ses relations avec la Chine, qui est le pays le plus oriental d’Asie.
La stabilité dans le « cœur du monde », l’Eurasie, et donc en Türkiye, sortira l’Est et l’Ouest des déséquilibres de guerre et de rivalité imposés par la sphère transatlantique. L’unification de l’Est et de l’Ouest sera une étape importante dans cette longue marche de l’humanité.
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« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot
Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.
La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.
Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.
» Voir le projet complet
La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.
Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.
Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du “cancer financier” par Jacques Cheminade.
La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.
Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.
Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »
Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats “extra-judiciaires”, y compris de citoyens américains.
S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.
Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.
Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.
C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.
La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.
L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.

L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.
Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.
S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.
Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme “Malthusien” (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.
Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.
L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.
L’utopie suicidaire du mix énergétique 100 % renouvelable
Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.
Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi – comme toute autre découverte – il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la “clé” de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.
Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.
Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.
Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !
Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.
Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.
Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.
« Le parti a pour objet de combattre, en France et dans le monde, pour la paix par le développement économique et l’égalité des chances et contre l’usure financière et les idéologies du sol, du sang et de la race. Il défend pour chacun et entre les peuples le progrès matériel, intellectuel et moral. A cet effet, il participe à la vie politique de notre pays, notamment lors des échéances électorales. Il peut apporter son soutien politique et financier à des partis et associations dont l’objet concorde avec celui-ci. »
Extraits des statuts – Article 2 – Objet

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