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On les voit cheveux longs, maquillées, en tenues moulantes et/ou courtes… Tout ça pour être conformes à la fémini­té dominante. Des patineuses artistiques interdites de pantalon, des spots publi­citaires de surfeuse au réveil en petite culotte, une combinaison intégrale noire (catsuit) qui dérange au tennis, une prise de vue d’escaladeuse centrée sur ses fesses, une exigence à porter des jupes au badminton, même par-dessus les shorts… Beaucoup de sports et de spor­tives y passent.
Les études le montrent : les commen­taires sportifs s’attardent beaucoup plus sur le physique, l’âge et la vie perso d’une athlète quand, côté hommes, on cible la force. Dans ses travaux, Sandy Montañola, chercheuse spécialisée en analyse des médias, a observé que la boxeuse Myriam Lamare, a toujours dû réaffirmer « sa féminité » face à un corps régulièrement décrit dans les médias comme hors norme et masculin : « Dans l’unique vestiaire, elle tombe la légère chemise en coton, passe le short et l’impressionnante musculature ap­paraît : des bras puissants, un dos qu’on prêterait à un garçon. »
On constate une évolution des moeurs en termes de tenues sportives. « Les sportives ont été à l’avant-garde d’un mouvement historique d’évolution des normes, pose Florys Castan-Vicente. Fin XIXe, les premières cyclistes ont fait remplacer la jupe longue par un pantalon bouffant qui découvrait les chevilles. Elles étaient considérées comme des débauchées impudiques et leurs spectateurs des voyeurs. Il y a ensuite eu une lutte pour imposer des vêtements légers en athlétisme. De même en tennis grâce à Suzanne Lenglen qui permit de généraliser la robe en soie légère découvrant bras et mollets. » Ce qui nous rappelle, comme l’appuie Béatrice Barbusse que « quand quelque chose a été donné aux femmes, c’est qu’elles sont allées le chercher ».
Ensuite est venu le temps de la transmission télé de masse dans les années 60. C’est à cette même période que le corps minceur prime. Dans les années 80, on voit naître le corps sportif comme nouvel idéal d’excellence corporelle. Mais après 1990, le muscle perd de sa superbe au profit du sexy. Le sport renvoie à une démarcation virile. Des épaules trop carrées, des bras et des cuisses dessi­nées : c’est le 3e sexe. « Les normes de beauté occidentale hétéronormative de la femme blanche évoluent sans cesse, pose Sébastien Haissat, Ma­rilyn Monroe en 1950, Jane Birkin en 70, aux modèles Aubade des années 90. Les normes féminines sont en rapport avec les moeurs du moment et le contexte socio-historique. Pour les hommes, c’est moins complexe. La plupart du temps, c’est le modèle grec, corps en V, qui prime. »
Et si l’explosion des réseaux so­ciaux avait continué à mettre le feu aux poudres ? C’est ce que croit As­maa Niang, judoka marocaine d’origine sénégalaise. « Je vois des athlètes poster des photos où elles dévoilent beaucoup leur corps. Plus elles en montrent, plus elles obtiennent de ‘‘likes’’, ce qui dé­cidera les sponsors à les suivre ou pas. On devient un produit sur les réseaux, porté par les influenceuses, les artistes, et maintenant les sportives, qui ont dû prendre le créneau pour se faire une place. Avant ça, il y avait les magazines people, mais là c’est plus accessible. Surtout pour les jeunes sportives, car ma génération n’est pas née dedans, elle a été moins vite happée. »
Une mise en avant sur les réseaux qui n’est pas forcément corrélée avec de bons résultats sportifs. Sébastien Haissat, docteur en sociologie qui tra­vaille sur les représentations de l’idéal féminin dans l’imaginaire collectif, prend l’exemple d’Anna Kournikova, joueuse de tennis, loin d’être classée dans le Top 3 et qui a pourtant bénéfi­cié d’une couverture médiatique deux fois supérieure à la N°1 mondiale. « Et certainement qu’elle a obtenu des revenus liés à sa médiatisation, ce qui appuie l’idée d’un système médiatique basé sur le culte du corps avant les ré­sultats sportifs. Ça conforte aussi le fait que l’on parle d’abord de la beauté de la femme sportive et que sa performance est secondaire. »
Le corps féminin fait vendre. Il y a cette idée coriace que les femmes doivent se montrer jolies pour être acceptées. En cause : tout le système, comme nous l’explique Sandy Montañola, maîtresse de conférences spécialisée dans les questions de sport, de genre et de mé­dias : « Les médias doivent rentabiliser les dépenses engagées pour les droits de diffusion, via les pubs, les sponsors et l’audience. D’où des plans de caméra visant à sexualiser la femme en pensant toucher la cible d’hommes hétérosexuels derrière leur téléviseur. Les athlètes elles-mêmes vont parfois survaloriser leur phy­sique, parce que cela répond aux attentes qu’elles imaginent des sponsors et des TV. Sur le terrain, les réalisateurs nous disent en avoir conscience, mais arguent que c’est ce qu’attend l’audience. »
Ce qui revêt une part de violence de tous bords d’après Florys Castan-Vicente, cher­cheuse et maîtresse de conférence en STAPS : « Quel message cela renvoie-t-il aux sportives ? Que pour pouvoir apporter de l’argent aux fédérations sportives, il faut qu’elles soient dénudées, et qu’elles valent plus pour leur physique ? » Fédé­rations, clubs, médias, sponsors, équi­pementiers… C’est tout un ensemble de facteurs qui entre en action. « Une influence réciproque interdépendante entre les différents acteurs, détaille Béa­trice Barbusse, sociologue du sport. Nous sommes tous responsables. Et tant que le rapport de force ne sera pas en faveur des sportives, on ne sortira pas de ce cercle vicieux. »
Et comment ça se passe en dehors du sport ? Ce dernier est bien souvent mi­roir de la société, comme nous l’explique Sébastien Haissat : « Il suffit de regarder Koh Lanta, certains plans seront ciblés sur les parties féminines. On reste dans une société du culte du corps. La réus­site sociale est importante, certes, mais le corps reste une monnaie d’échange, que ce soit sur le marché matrimonial, professionnel, scolaire. Cela nécessite de rentrer dans des canons de beauté. Ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas trans­former ça, mais ces critères sont encore importants aux yeux de la société. »
Ce débat a déjà eu cours dans d’autres secteurs historiquement masculins, comme nous l’explique Sandy Montaño­la : « En politique, les femmes font tou­jours l’objet de remarques concernant leurs physiques et leurs tenues, parce qu’elles sont jugées comme n’étant pas assez ou, à l’inverse, trop féminines à l’instar de Cécile Duflot, sifflée à l’Assem­blée nationale pour sa robe »
Ce phénomène de société coûte cher aux athlètes. La sportive qui lance des poids ou des marteaux déroge à ces as­signations de féminité. Il y a là consensus face à celles qu’on désigne comme sexe faible. D’après la chercheuse spécialisée en inégalités femmes/hommes dans les médias, Sandy Montañola, « les médias sexualisent également les hommes, mais en liant leurs performances physiques à leurs performances sexuelles, notam­ment pour montrer la maîtrise de leur corps, ce à quoi ils s’astreignent. Ils ont aussi des contraintes, évidemment, le ‘‘coût de la masculinité’’, ce qui donne lieu à des difficultés pour revendiquer leur homosexualité ». Idée à laquelle Flo­rys Castan-Vicente ajoute la notion de tabou : « les joueurs devront prouver leur virilité par l’hétérosexualité, au risque d’être exclus. Des questionnements émergent visant à remettre en cause cette norme mais elle reste encore en place. » Sébastien Haissat insiste à son tour. « On met souvent en avant la ques­tion de la domination masculine mais n’oublions pas les injonctions sociales à destination des hommes : le rôle ‘‘tradi­tionnel’’ occidental masculin, pourvoyeur de ressources, défenseur de la famille, et l’obligation de performance dans toutes les dimensions de la vie ».
Tous les experts interviewés s’accordent à dire que les joueuses-personnalités mondiales, avec un palmarès assez im­portant, peuvent se permettre de s’as­seoir sur ces codes. Pour les autres, il y a risque de rappel à la norme, de critiques virulentes, voire d’insultes, d’une moindre médiatisation, et en fin de compte, de re­trait des sponsors et d’exclusion. Ce que Sébastien Haissat nomme « le ‘‘contrôle social négatif’’, enjeu permanent d’inté­gration et d’exclusion. Et souvent, on se conforme à la norme parce qu’il est trop dur pour l’humain d’être exclu ». Quel que soit le prix.
Natacha Lapeyroux se souvient d’Emy Wambach, footballeuse star américaine aux cheveux courts, qui, pendant la Coupe du monde 2011, a été comparée à un homme par un journaliste parce qu’elle était jugée comme hors norme. « Ce sont les hommes qui peuvent être perfor­mants. C’est une façon de décrédibiliser la sportive. Les affaires de tests de fémi­nité, grande question qui touche le monde du sport, l’attestent encore une fois ». Cela pose aussi la question de la survie des sportives. « Les sanctions sont lourdes : ne pas pouvoir vivre de son sport, devoir avoir un job à côté de sa carrière de haut niveau… » Sandy Montañola nous rappelle quant à elle l’affaire Silvana Lima, sans sponsor car elle a été considérée comme n’ayant pas le physique qu’il fallait. « D’autres sportives peuvent se position­ner ainsi sans que ce soit gênant, mais cela dépendra du type de sport et de leur rapport avec les sponsors ».
Les beach-handballeuses se sont bat­tues pour des uniformes moins sexy que les bikinis (Tokyo 2020). Lors de ces JO, le skateboard est entré en compétition, les femmes bénéficiant des mêmes tenues amples que les hommes. Une équipe allemande de gym a fait les championnats européens d’avril 2021 en combinaisons intégrales au lieu des justaucorps. Et 10 ans plus tôt, aux JO de boxe de Londres, les femmes se sont soulevées contre la nécessité de distin­guer les tenues homme/femme. « Mais ces décisions fédérales, politiques, cher­chant à aller à l’encontre de l’objetisa­tion du corps féminin, ne veulent pas for­cément dire que les attentes changent », d’après Sébastien Haissat.
D’autres sports ont eu moins à prouver comme le judo. « Le kimono, le prix, le podium, c’est exactement la même chose entre homme et femme, témoigne la judoka Asmaa Niang. D’origine japo­naise, ce sport porte beaucoup de pu­deur. Dans les catégories de poids, cer­taines femmes fortes combattent. Tout ça réduit les remarques sexistes. »  
Côté médiatisation, Natacha Lapeyroux a analysé des Coupes du monde en 2014 et 2016, constatant que « les sportives étaient encore sexualisées mais décrites comme sportives de haut niveau, ce qui n’était pas le cas avant ». D’ailleurs, leur médiatisation n’est pas ancienne. « Il a fallu des prises de risques de nou­velles chaînes pour prouver aux chaînes grand public la ren­tabilité de ces diffusions. Avant 2005, les sports à la TV avec des joueuses s’arrêtaient au tennis, à la gym, au pati­nage et à l’athlétisme, des sports qui se pratiquent en tenue moulante. Il a fallu attendre encore quelques années pour voir se médiatiser rugby, boxe et foot. C’est une évolution globale de la société, mais le sport, milieu encore très mascu­lin, est très lent à bouger. »
Béatrice Barbusse en est persuadée. « La société n’évolue pas spontanément. Elle le fait parce que certaines sportives ont dénoncé ces pratiques et n’hésitent plus à élever la voix quand elles considèrent qu’une mise en valeur ou une tenue va trop loin et souhaitent se réapproprier leur corps. »
Mais ce sont toujours les mêmes qui parlent, et sur les mêmes sujets d’après Sandy Montañola. « On parle d’elles comme femme et mère, pas comme sportive. Ce sont toujours elles qu’on invite sur les plateaux pour montrer que les femmes peuvent devenir plus fortes. Mais encore une fois, c’est une pression supplémentaire. Parfois, elles font ce qu’elles peuvent ! Il y a celles qui vont se montrer sur Instagram en assumant leur corps, et en font une revendication fémi­niste par la liberté de s’exposer. » C’est le cas de Lauriane Lamperim. Au départ, elle est allée sur les réseaux pour obte­nir des financements dans le tumbling, sport sans moyen. Puis, ça a été sa fa­çon de montrer sa rééducation à la suite d’un grave accident du dos l’astreignant à un renfo quotidien. Depuis cette ba­taille, désormais convertie dans le surf, elle s’assume à 100 %. « C’est pourquoi je mets des textes à rallonge sous mes photos, pour expliquer ma démarche, que les gens ne s’arrêtent pas à une photo mais à mon histoire. »
La judoka Asmaa Niang s’oppose au principe. « Venir d’un milieu d’hommes – les pompiers de Paris – et avoir un cer­tain âge m’a aidée à ne pas subir cette société. J’invite les athlètes à se deman­der si elles posent pour elles. » Même sans sponsor, Asmaa s’est promis de ne pas changer pour la notoriété ou pour vendre quelque chose.
« La femme est encore considérée comme un bel objet, le beau sexe, là pour séduire les hommes, introduit Nata­cha Lapeyroux. Ce qui favorise certaines constructions sociales. Les jupes entra­vées des filles ne leur permettent pas des mouvements aussi libres qu’en pantalon. Ces tenues font polémique. Elles décré­dibilisent la performance et rappellent la chasse gardée du milieu sportif par les hommes. Une forme de mépris persiste du fait de cette hiérarchisation. »
C’est encore cette forme de beauté qui prime sur toutes les autres qualités, que ce soit dans le monde du sport comme ailleurs. Dans le cinéma notamment, comme l’analyse le docteur en sociolo­gie Sébastien Haissat : « Dans les films, on voit apparaître de super-héroïnes qui font valoir autre chose que leur plastique. Néanmoins, elles ne s’écartent pas pour autant des normes socialement reconnues comme belles. On voit dans les rayons des Barbie fashionistas aux proportions plus humaines. Mais cela ne présage pas forcément de changements radicaux sur les diktats de l’apparence physique. Il faut faire la différence entre discours médiatique et attentes sociales. Ceci étant, le premier pourrait être ame­né à faire changer le second. Qu’il y ait de plus en plus de résistance, de ras-le-bol des corps dits parfaits, certes, mais ce n’est pas dit que ça évolue franche­ment. Peut-être que ces mouvements sont juste plus médiatisés qu’avant. »
Si on demande souvent aux femmes de porter des tenues courtes ou près du corps, à l’inverse, on les fustige de trop en montrer. L’été dernier, la para-athlète britannique Olivia Breen avait été criti­quée lors des Championnats d’Angleterre pour son bas pas assez couvrant.
Ça ne date pas d’hier. Dans son autobio­graphie, Billie Jean King relate une anec­dote parlante lors de la rencontre entre Al­thea Gibson et Karol Fageros en 1958 aux Internationaux en France. Althea, qui avait concouru avec des sous-vêtements or la­qué, risquait d’être interdite de Wimble­don en 1959 si elle n’avait pas porté de sous-vêtements blancs. L’auteur introduit juste avant cela : « Les hommes qui diri­geaient le tennis à l’époque pensaient qu’il fallait de jolies filles pour attirer le pu­blic vers les rencontres féminines. »
Certaines sportives s’assument complè­tement. Lauriane Lamperim revendique le droit de poser en photos suggestives si elle le souhaite. « Je dois ma routine à mon accident. Mon corps se doit d’être en bonne santé, mais ce n’est pas une performance. Je me sens juste bien dans mon corps et je l’accepte. Si je suis trop musclée pour certains, je m’en fiche, ils peuvent suivre d’autres comptes Ins­tagram. L’important, c’est que mon corps me convienne. Je n’ai pas de problème avec mon image. Et j’aimerais que les gens acceptent qu’on soit tous différents. Je ne fais pas ce que la société attendrait de moi, mais j’ai le corps dont j’ai besoin. »
Lauriane revendique surtout cette idée de liberté d’être comme on est. « Que les femmes soient libres de faire ce qu’elles veulent sans peur d’être jugées ! Il faut montrer sa personnalité, ses valeurs, et faire des choses dont on a envie. Si on le fait dans la contrainte, pour attirer des marques et correspondre à l’image at­tendue, là c’est un problème. » La spor­tive a ainsi refusé de poser nue pour une campagne dans un magazine malgré un gros cachet. « Je ne me serais pas sentie bien de le faire. »
Bon, d’accord pour la question chiffon. Et si on remettait au coeur du débat le sport sans s’arrêter au superflu ? Est-ce que c’est possible ? La sociologue bruxelloise Natacha Lapeyroux vou­drait qu’on arrête de demander aux femmes de se justifier. « Pourquoi per­draient-elles leur féminité à faire du sport ? Au risque d’être défigurées ? On n’entend pas ça pour un homme. Il se prend des coups pourtant. »
C’est toute la façon de penser la femme dans la société qu’il faudrait penser dif­féremment, d’après l’experte belge. « Elle n’est pas là que pour s’occuper des en­fants, mais aussi pour mettre son corps au défi, s’accomplir, performer, si elle en a envie ». Pour ça, Natacha Lapeyroux soulève l’intérêt de formations spéci­fiques, comme le Master Egal’Aps (Égali­té dans et par les Activités Physiques et Sportives) de l’Université Lyon 1, mais aussi un nombre accru de femmes dans les instances décisionnaires et les mé­dias.
Pour Sandy Montañola, la réponse vien­drait d’une égalité de traitement financier. « Le sport féminin doit toujours prouver qu’il peut être rentable alors qu’il ne de­vrait pas être soumis à cette condition. Si demain on estime que les femmes ne sont pas rentables, alors elles arrêtent de travailler ? J’entends le ‘‘Vous voyez, il y a de l’argent dans le sport féminin’’, et c’est tant mieux, mais l’égalité ne devrait pas se baser sur cette idée. Plus l’écosys­tème économique prend de place, moins il y a de diversité des sports représentés et plus il y a de disparités entre les ath­lètes. »
A plusieurs on est plus fortes. On a vu ré­cemment des mobilisations collectives de sportives, relève Florys Castan-Vicente, maîtresse de conférence en Staps à l’uni­versité. « Ce n’est plus une seule sportive qui porte ce fardeau mais des équipes qui font corps et revendiquent leurs droits. Une sportive seule pourra faire bouger les choses pour elle, et c’est déjà beau­coup, mais pour le reste, il faut faire front en nombre. »
Béatrice Barbusse ajoute encore : « Ce ne sont pas que les autres qui décident. Il suffit de le décider, et surtout de déployer des actions. Tant qu’on n’ira pas chercher (l’égalité), on ne l’aura pas ! Ce n’est pas la guerre des sexes, la mixité se fera avec les hommes. Mais il faut que chacun.e prenne sa part de responsabilité. Ça a toujours été : pour faire évoluer les men­talités, il faut du collectif. »
REMERCIEMENTS :
* une anecdote relatée dans l’ouvrage « Billie Jean King, autobiographie d’une icône, Les combats d’une championne pour l’égalité ».

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