Ce direct consacré au douzième jour du conflit entre la Russie et l’Ukraine est terminé. Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com.
>> Pour suivre les événements du mardi 8 mars, vous pouvez consulter notre nouveau direct
Voici l’essentiel des informations à retenir ce lundi soir, 12 jours après le début de l’invasion russe en Ukraine:
• La Russie a annoncé la mise en place de cessez-le-feu locaux dans plusieurs villes ukrainiennes à partir de mardi 8h heure française pour permettre l’évacuation de civils via des couloirs humanitaires. Les villes concernées sont les suivantes: Kiev, ainsi que des villes de Soumy, Kharkiv, Tcherniguiv et Marioupol.
Le président Volodymyr Zelensky se trouve toujours à Kiev. Il s’est filmé ce lundi soir depuis le bureau présidentiel où il a accusé l’armée russe d’avoir fait échouer l’évacuation des civils via les couloirs humanitaires.
Kiev voit “quelques résultats positifs” dans les nouvelles négociations qui ont eu lieu ce lundi avec Moscou. De son côté la Russie a jugé que la troisième session des pourparlers avec l’Ukraine n’était “pas à la hauteur des attentes”.
François Hollande appelle à ne plus acheter de gaz russe. Dans une tribune parue dans le journal Le Monde, l’ex-président de la République que cet embargo sur le gaz permettrait d'”infliger un revers majeur à Vladimir Poutine”.
Invité de BFMTV ce lundi soir, l’ancien ministre des Affaires étrangères a donné son regard sur la guerre qui oppose depuis presque deux semaines la Russie à l’Ukraine.
“Il avait très bien décrit ce qu’il allait faire et va jusqu’au bout de son raisonnement et donc de l’horreur qu’il va déclencher et du nombre de morts”, a-t-il ajouté. “Nous attendons tous, et c’est effrayant, l’assaut sur Kiev”.
À l’occasion d’une nouvelle prise de parole au douzième jour de l’invasion russe, Volodymyr Zelensky s’est filmé depuis le bureau présidentiel.
Se filmant d’abord avec son smartphone avant de s’adresser directement à une caméra.
Le chef d’Etat ukrainien Volodymur Zelensky accuse ce lundi soir les forces russes d’avoir fait échouer l’évacuation des civils, via les couloirs humanitaires qui devaient être mis en place dans le pays à la suite de pourparlers.
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé ce lundi qu’il n’enverrait pas de conscrits ou de réservistes combattre en Ukraine, assurant que l’offensive y était menée par des “professionnels” remplissant des “objectifs fixés”.
La Russie a annoncé ce lundi soir la mise en place de cessez-le-feu locaux dans plusieurs villes ukrainiennes à partir de 07h00 GMT mardi, soit 8h du matin heure française, pour permettre l’évacuation de civils via des couloirs humanitaires.
“La Fédération de Russie annonce un cessez-le-feu à partir de 10h00, heure de Moscou (07h00 GMT) le 8 mars” pour l’évacuation des civils en provenance de Kiev, ainsi que des villes de Soumy, Kharkiv, Tcherniguiv et Marioupol, a indiqué la cellule du ministère russe de la Défense, chargée des opérations humanitaires en Ukraine, dans un communiqué cité par les agences de presse russes.
Les autorités italiennes recensent les propriétés saisies à la mafia pour y loger des réfugiés ukrainiens qui arrivent, a indiqué ce lundi la ministre de l’Intérieur.
Luciana Lamorgese a déclaré dans un communiqué que l’agence qui gère les biens saisis à la mafia avait commencé à étudier les propriétés “qui peuvent être utilisées à court terme, même temporairement, pour accueillir des réfugiés d’Ukraine”.
L’ONU a “besoin de couloirs sûrs pour fournir de l’aide humanitaire dans les zones d’hostilités” en Ukraine, a déclaré ce lundi au Conseil de sécurité le secrétaire général adjoint des Nations unies pour les Affaires humanitaires, Martin Griffiths.
“De nombreuses modalités sont possibles, mais cela doit se faire dans le respect des obligations des parties en vertu des lois de la guerre”, a précisé le responsable.
Les Etats-Unis dépêchent 500 militaires supplémentaires en Europe pour renforcer la sécurité de l’Otan, a annoncé ce lundi le Pentagone, qui estime désormais que la Russie a envoyé en Ukraine la quasi-totalité des troupes massées ces derniers mois à la frontière.
Washington avait déjà déployé 12.000 soldats en Europe depuis le début de l’année en plus de ceux qui y sont habituellement stationnés.
“Le moment venu (l’Ukraine, la Moldavie et la Géorgie) pourront rentrer le moment venu dans la famille européenne”, a déclaré ce lundi le secrétaire d’État chargé des Affaires européennes Clément Beaune sur BFMTV en déplacement en Pologne.
“Le combat que mènent les Ukrainiens est un combat européen”, a-t-il salué.
La Russie a mis en garde ce lundi contre des “conséquences catastrophiques” pour le marché mondial de la mise en place d’un embargo occidental sur le pétrole russe, discuté par Washington et l’Union européenne comme mesure de riposte à l’intervention militaire russe en Ukraine.
“Il est tout à fait évident que le refus d’acheter le pétrole russe va aboutir à des conséquences catastrophiques pour le marché mondial”, a déclaré le vice-Premier ministre russe, chargé de l’Énergie, Alexandre Novak.
>> Plus de détails à lire dans notre article.
L’ancien chef de l’Etat appelle à ne plus acheter de gaz russe “pour arrêter Poutine” dans une tribune parue dans Le Monde ce lundi.
“Peut-on encore moralement et politiquement acheter du gaz venant de Russie quand l’armée de Vladimir Poutine écrase l’Ukraine?”, fait-il mine de s’interroger.
Le président américain Joe Biden, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Boris Johnson sont “déterminés à continuer d’augmenter le coût” infligé à la Russie en réponse à l’invasion de l’Ukraine, selon un communiqué publié ce lundi par la Maison Blanche après une vidéoconférence entre les quatre hommes.
Le front très uni jusqu’ici des Occidentaux en matière de sanctions économiques semblait se fissurer ce lundi sur la question d’un embargo sur les ventes de gaz et de pétrole russe, une option que rejette l’Allemagne en particulier.
La police irlandaise a arrêté un homme et ouvert une enquête ce lundi après qu’un camion a foncé sur le portail de l’ambassade russe à Dublin, qui a dénoncé un acte de “folie criminelle”.
Aucun blessé n’a été signalé.
A rebours des déclarations russes, les Ukrainiens évoquent des “résultats positifs” sur les couloirs humanitaires après la tenue du troisième round des négociations entre Moscou et Kiev.
“Nous avons obtenu certains résultats positifs concernant la logistique des couloirs humanitaires”, a déclaré sur Twitter Mykhaïlo Podoliak, conseiller de la présidence ukrainienne et membre de la délégation présente aux pourparlers.
Les pays occidentaux ont jusqu’ici livré des armes à l’Ukraine avec succès, mais ce soutien pourrait se compliquer dans les prochains jours, a averti ce lundi la vice-secrétaire d’État américaine Wendy Sherman.
La nouvelle session des pourparlers achevés en début de soirée avec Kiev ne se situe “pas à la hauteur des attentes” de Moscou, a déploré le représentant russe à ces discussions, Vladimir Medinski lors d’un point de presse diffusé par la chaîne de télévision publique russe Rossia 24.
Levi Strauss a suspendu ce lundi la vente de ses mythiques jeans, souvent considérés comme un symbole des Etats-Unis, en Russie, rejoignant ainsi une liste grandissante d’entreprises prenant leurs distances avec Moscou après l’invasion de l’Ukraine.
Le Royaume-Uni a annoncé ce lundi l’installation à Calais, dans le Pas-de-Calais, d’un centre de demande de visas pour les réfugiés ukrainiens, le Premier ministre Boris Johnson affirmant que le pays serait “aussi généreux que possible”.
Dans une lettre adressée à son homologue britannique, le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin avait critiqué samedi la “réponse totalement inadaptée” et le “manque d’humanité” du Royaume-Uni à l’égard des réfugiés ukrainiens refoulés au port de Calais.
Le troisième round de négociations russo-ukrainiennes s’est achevé au Bélarus, annonce ce lundi l’ambassade russe.
Le Comité international de la Croix-Rouge a clarifié ce lundi que l’évacuation des civils du port assiégé de Marioupol dans le sud-est de l’Ukraine avait échoué en raison des hostilités et de l’absence d’accord précis sur un itinéraire sûr.
Dans une interview à la BBC, Dominik Stillhart, directeur des opérations du CICR, a expliqué qu’une des équipes de l’organisation avait commencé à ouvrir la voie d’évacuation de Marioupol dimanche, mais que “dès qu’ils ont atteint le premier poste de contrôle, ils se sont rendus compte que la route qui leur était indiquée était en fait minée.”
L’ampleur des sanctions adoptées contre la Russie par les pays occidentaux dans la foulée de l’invasion de l’Ukraine est “sans précédent”, mais il reste “beaucoup de marge” pour les augmenter, selon des experts interrogés ce lundi au Parlement britannique.
Si “le gel des avoirs de la banque centrale (russe) a eu un impact massif”, il y a encore “beaucoup de marge pour augmenter” les sanctions, notamment autour de mesures visant l’énergie russe, a estimé Tom Keatinge, directeur des études sur les crimes financiers et la sécurité au Royal United Services Institute (RUSI) de Londres, devant la commission du Trésor du Parlement britannique lors d’une audition.
Près de 100.000 enfants en Ukraine, dont la moitié sont handicapés, vivent dans des institutions ou internats et il est crucial de prendre des précautions avant de les évacuer vers un autre pays pour fuir l’invasion russe, s’est inquiété l’ONU ce lundi.
Plus de 1,7 million de personnes ont fui l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe lancée le 24 février, selon les derniers décomptes de l’ONU parus ce lundi.
Le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) recensait exactement 1.735.068 réfugiés sur son site internet dédié à midi. Ce sont 200.000 de plus que lors du précédent pointage dimanche.
Le Haut Commissaire aux réfugiés Filippo Grandi avait dimanche parlé de “la crise de réfugiés la plus rapide en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale”.
Les importations d’énergie fossile en provenance de Russie sont “essentielles” pour la “vie quotidienne des citoyens” en Europe et l’approvisionnement du continent ne peut être assuré autrement à ce stade, a affirmé ce lundi le chancelier allemand Olaf Scholz
Des sanctions sur les hydrocarbures russes en représailles à l’invasion de l’Ukraine sont actuellement discutées par les États-Unis et l’Union européenne.
C’est “délibérément”, rappelle Olaf Scholz, que l’Europe a exclu les livraisons d’énergie de la Russie des premières salves de sanctions contre Moscou car la mesure déstabiliserait les marchés et aurait un trop fort impact sur les économies européennes.
L’association des maires de France (AMF) montre sa solidarité avec l’Ukraine. Dans un communiqué paru ce lundi, l’AMF salue la mobilisation des communes et encourage les localités à “amplifier” les dons en faveur du peuple ukrainien et
Les personnes parlant ukrainien sont également invitées “à se manifester auprès des autorités locales” ou via la plateforme “Hébergement solidaire pour réfugiés ukrainiens” sur Facebook pour aider à faciliter l’accueil et l’installation des Ukrainiens en France.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé ce lundi de nouvelles sanctions contre 10 “complices” de l’invasion russe en Ukraine, hauts responsables gouvernementaux et oligarques.
“Le Canada annonce de nouvelles sanctions contre 10 individus complices de cette invasion injustifiée”, a déclaré Justin Trudeau lors d’une conférence de presse à Londres avec ses homologues britannique Boris Johnson et néerlandais Mark Rutte.
Les noms de ces personnes proviennent d’une liste compilée par l’opposant russe emprisonné Alexeï Navalny, parmi lesquels d'”anciens et actuels hauts responsables gouvernementaux, oligarques et soutiens” du pouvoir russe, a précisé Justin Trudeau.
L’Union européenne (UE) a lancé ce lundi la procédure pour l’examen des demandes d’adhésion de l’Ukraine, de la Géorgie et de la Moldavie, a annoncé la présidence française du Conseil de l’UE.
Les 3 pays ont déposé leur demande à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine. La Commission européenne va devoir exprimer un avis officiel et les 27 devront ensuite décider s’ils accordent le statut de candidat aux demandeurs, avant des négociations longues et complexes.
>> Plus d’informations à lire ici.
Au moins 13 personnes sont mortes lundi dans des bombardements qui ont touché une boulangerie industrielle à Makariv, à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Kiev, ont indiqué les services de secours ukrainiens.
Dans un message sur Telegram, les services ont indiqué qu’environ 30 personnes se trouvaient dans le périmètre de la boulangerie au moment des bombardements. Le message a cependant été effacé peu après, sans autre précision. 
Voici les informations essentielles sur la guerre russo-ukrainienne ce lundi à 17h.
• Une visioconférence est en cours depuis 16h15 au sujet de l’Ukraine entre Emmanuel Macron, le président américain Joe Biden, le chancelier allemand, Olaf Scholz, et le Premier ministre britannique Boris Johnson.

• Les pourparlers entre les belligérants ont également repris ce lundi après-midi à Minsk, en Biélorussie, avec l’arrivée de la délégation ukrainienne. Il s’agit de la troisième session de ces négociations.

• Ce lundi matin, les autorités russes ont proclamé un “régime de silence” autour de quatre villes ukrainiennes – Kiev, Kharkiv, Marioupol et Soumy – afin d’y établir six couloirs humanitaires et permettre l’évacuation des civils de ces régions. Mais ces corridors supervisés par Moscou et menant en Russie ou Biélorussie ont été rejetés par l’Ukraine, tandis qu’Emmanuel Macron le “cynisme moral et politique” de Vladimir Poutine.

• Le maire de Kiev, l’ancien champion de boxe Vitali Klitschko, était l’invité de BFMTV ce lundi. “Les combats peuvent commencer d’une minute à l’autre”, a-t-il déclaré, affirmant toutefois le “patriotisme” des habitants de la capitale ukrainienne: “Les Russes ne s’attendaient pas à autant de soutien de la part de nos citoyens”. Il en a appelé à la communauté internationale: “Nous ne luttons pas seulement contre la Russie, mais pour la démocratie en Europe”.
La visioconférence entre leaders de la communauté internationale au sujet de l’Ukraine a débuté.
Y prennent part Emmanuel Macron mais aussi le président américain Joe Biden, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Boris Johnson.
D’après une déclaration ce lundi de Josep Borrell, patron de la diplomatie de l’Union européenne, l’Europe peut s’attendre à accueillir “cinq millions d’exilés” ukrainiens en raison du conflit.
L’Europe peut s’attendre à recevoir cinq millions d’exilés si l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les bombardements des villes se poursuivent, a en effet estimé lundi à Montpellier, Josep Borrell.
“Si les bombardements continuent, si on continue à bombarder les villes, de manière indiscriminée, on peut s’attendre à cinq millions d’exilés”, a précisé le Haut-représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, lors d’une réunion des ministres européens des Affaires étrangères et du développement.
La Croix-Rouge a averti lundi que l’urgence humanitaire en Ukraine, provoquée par l’invasion de l’armée russe, allait créer des déplacements et des besoins “massifs”, dans le pays même et chez les voisins.
“Le conflit en Ukraine est en passe de devenir la plus importante urgence humanitaire en Europe pour les années à venir”, a déclaré Francesco Rocca, le président de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, lors d’un point de presse à Genève.
“Les déplacements et les besoins sont massifs, et ils vont encore grandir aussi bien en Ukraine même, qu’en-dehors”, a-t-il souligné. 
Jacky Clairbeaux est Français et vit à Jytomyr, ville située à l’Ouest de Kiev. Il a raconté à BFMTV:
“La vie continue dans la ville, rythmée par les sirènes”, a-t-il marqué. A son retour dans une ville qu’il avait temporairement quittée, il a remarqué “beaucoup de check-points il faut montrer patte blanche à chaque fois”.
Car étant étranger, “les Ukrainiens se méfient un peu donc il faut montrer ses papiers”. “La Défense civile est là, avec des hommes avec des kalachnikovs et beaucoup de cocktails Molotov”, a-t-il encore noté.
Le gouvernement polonais a adopté lundi un projet de loi destiné à légaliser et faciliter le séjour des réfugiés ukrainiens en Pologne, pays qui a accueilli déjà plus d’un million de personnes fuyant l’invasion russe.
En vertu de ce projet, qui doit être encore débattu et voté au parlement, les citoyens ukrainiens bénéficieront du droit automatique à un séjour légal de 18 mois, avec la possibilité de prolonger ce permis de séjour de 18 mois supplémentaires.
Les Ukrainiens auront accès au marché du travail, aux services de santé et aux établissements d’éducation.
Le gouvernement prévoit aussi une aide financière aux réfugiés, aux familles d’accueil et aux autorités locales engagées dans l’assistance aux Ukrainiens.
Vitali Klitschko, maire de Kiev, était l’invité de notre chaîné ce lundi après-midi.
Retrouvez son intervention ici.
Et en vidéo:
Ievgeni Lutsenko, habitant francophone de Kharkiv, a livré son témoignage sur notre antenne. “Tout est bombardé, détruit”, a-t-il dit dénonçant un “insupportable mensonge” russe sur “nous, un pays civilisé qui n’a jamais agressé personne”.
Il a pu échanger avec d’autres habitants de sa ville: “Le sentiment des gens c’est de se battre, de se soutenir les uns, les autres”.
D’abord tracé sur les blindés russes, le “Z” est devenu le symbole des pro-Russes du monde entier.
Notre article à retrouver ici en intégralité.
L’Elysée a annoncé ce lundi après-midi qu’une visioconférence se tiendrait à partir de 16h15 entre Emmanuel Macron, le président américain Joe Biden, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique, Boris Johnson.
La délégation ukrainienne est arrivée lundi en Biélorussie pour la troisième session de négociations avec des représentants de Russie visant à trouver une solution pour mettre fin au conflit armé en Ukraine, ont rapporté les agences de presse russes.
“Notre pouvoir c’est l’unité, tous ensemble, avec l’UE, avec tous les pays démocratiques, restez aux cotés de l’Ukraine s’il vous plait, restez unis avec nous”, a demandé le maire de la capitale ukrainienne de Kiev Vitali Klitschko lundi sur BFMTV.
“Ensemble et uniquement ensemble, nous pourrons gagner ce défi. C’est un défi pour l’Ukraine mais aussi pour les Français, pour tout le monde démocratique.”
“Je suis un ancien soldat, et j’ai promis que si mon pays avait besoin de ma vie je donnerai ma vie” et ” je le ferai” a déclaré sur BFMTV le maire de la capitale ukrainienne de Kiev Vitali Klitschko.
Actuellement, “le danger pèse sur tous les Ukrainiens, sur chaque citoyen de ma ville”, déclare-t-il, et “moi aussi je suis en danger, mais je suis prêt à me battre”.
“Nous avons été dans l’URSS et nous ne voulons pas y revenir, notre objectif est de faire partie de la famille européenne”, explique le maire de Kiev sur BFMTV ce lundi.
Il explique que l’Ukraine partage “les même valeurs” que l’Europe. Remerciant l’aide humanitaire qui afflue dans le pays, il souligne que “ce n’est pas suffisant, nous devons faire tout ce qui est possible dans ces moments critiques”.
“Tous les matins je me réveille et j’espère que ce qu’il s’est passé est un cauchemar”, déclare sur BFMTV le maire de la capitale ukrainienne de Kiev Vitali Klitschko.
Le président américain Joe Biden s’entretiendra de la situation en Ukraine à 16h30, heure française, avec Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Boris Johnson, a annoncé la Maison Blanche.
Cet appel téléphonique aura lieu après une nouvelle nuit de violents bombardements de l’Ukraine par la Russie, et sur fond de débats entre Occidentaux sur les prochaines mesures à prendre contre Moscou.
Depuis le début du conflit, “nous avons évacué plus de 3000 enfants” a assuré le maire de la ville de Kiev Vitali Klitschko ce lundi sur BFMTV. Il a expliqué qu’avant l’attaque, la population de la capitale était d’environ 3,5 millions d’habitants.
Aujourd’hui ils sont moins de 2 millions, “les femmes et les enfants sont partis, pas tout le monde mais la majeure partie des femmes et des enfants sont partis”, a-t-il expliqué, même si “certains ne veulent pas partir”.
Dans la capitale, “les combats peuvent commencer n’importe quand”, déclare le maire de Kiev sur BFMTV, expliquant attendre “une attaque d’une minute à l’autre”.
“Poutine veut contrôler la capitale ukrainienne”, a expliqué ce lundi sur BFMTV Vitali Klitschko, maire de Kiev, car “Kiev est un avant-poste”.
Les soldats ukrainiens “ont de quoi répondre et faire face au plan russe”, assure-t-il mais les combats font rage aux abords de la ville et selon lui, “des milliers de personnes ont perdu la vie, ce n’est pas facile mais nous défendons nos familles, nos maisons”.
“Tout notre pays au niveau politique est contre les Russes, il faut soutenir l’Ukraine avec de l’aide humanitaire, la soutenir en cette période difficile, car nous luttons pour l’Ukraine mais pas uniquement, nous luttons pour la démocratie en Europe”, déclare ce lundi sur BFMTV Vitali Klitschko, maire de la capitale ukrainienne Kiev.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a défendu lundi la politique d’immigration de son gouvernement, vantant sa “générosité” tout en assumant les contrôles qui ont conduit à refuser l’entrée à des réfugiés ukrainiens dépourvus de visa.
Alors que, selon le ministère de l’Intérieur, seulement “environ 50 visas” avaient été accordés dimanche matin dans le cadre du programme de regroupement familial destiné aux réfugiés ukrainiens, Boris Johnson a assuré que des “milliers de dossiers” étaient actuellement traités par les services d’immigration.
Il a cependant averti que le Royaume-Uni ne laisserait pas entrer de réfugiés au Royaume-Uni “sans aucun contrôle ou vérification”.  Depuis vendredi, plus de 10.000 réfugiés ukrainiens ont déjà fait une demande pour entrer au Royaume-Uni, selon ses services.
“On craint d’être bombardés, car les Russes ne peuvent pas entrer dans la ville, donc on comprend très bien qu’ils vont attaquer Kiev et essayer de détruire comme il l’ont fait à Kharkiv” raconte à BFMTV Alina, Biélorusse vivant dans la capitale ukrainienne de Kiev.
Pour elle, l’armée russe “vise les civils, c’est un choix délibéré”. Et si elle explique avoir accès à des provisions, elle appelle à la livraison d’armes pour les Ukrainiens. “L’Europe a commencé à nous aider sur le plan humanitaire, mais ici la société est unanime: il faut nous aider premièrement militairement. On a besoin d’armes” pour faire tenir Kiev, explique-t-elle.
Plusieurs couloirs humanitaires ont été ouverts par la Russie, partant de villes de l’est de l’Ukraine. Mais ces trajets ne sont pas acceptés par Kiev. Certains corridors mènent en effet en Russie ou en Biélorussie, ce qui n’est pas acceptable pour les autorités ukrainiennes et la communauté internationale.
Notre article complet à retrouver ICI.
La Britannique J.K. Rowling, auteure de la célèbre saga Harry Potter, a lancé un appel aux dons ce lundi pour venir en aide aux enfants piégés dans des orphelinats en Ukraine, promettant d’égaliser ces dons jusqu’à 1 million de livres sterling.
Olena Zelenska, la femme du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a publié dimanche soir un message écrit en plusieurs langues sur Instagram, accompagné de photos d’enfants, certains à l’hôpital semblant gravement blessés. Elle a accompagné ce message d’un texte commencant par “les envahisseurs tuent des enfants ukrainiens. Consciemment et cyniquement.”
La Première dame liste les noms et âges d’enfants tués en Ukraine pendant l’assault russe, selon ses données. Elle appelle à la fermeture du ciel aux avions russes, et à l’ouverture de couloirs humanitaires.
Sur TF1, le président de la République Emmanuel Macron a dénoncé le “cynisme moral et politique” de Vladimir Poutine. Le président russe dit avoir ouvert des couloirs humanitaires sur le territoire ukrainien, qui mènent vers la Russie et son allié biélorusse. Une option depuis refusée par Kiev.
Il a parlé d’un “discours hypocrite” de la Russie, “qui consiste à dire: ‘on va aller protéger les gens pour les emmener en Russie’. Tout cela n’est pas sérieux, c’est du cynisme, moral et politique qui m’est insupportable”.
Moscou a ouvert des couloirs humanitaires, mais Kiev les refuse, car ils mènent à la Russie. Les conséquences de la guerre se font sentir sur l’économie, avec l’ouverture des bourses européennes dans le rouge. Voici un résumé des principaux évènements de la matinée :
Les prix de l’énergie continue d’augmenter dans le contexte de la guerre en Ukraine. C’est notamment le cas pour les carburants, dont les prix moyens ont explosé la semaine dernière, dans la foulé du prix du baril, qui a largement dépassé les 100 dollars toute la semaine: + 7,2 centimes sur le litre de sans-plomb 95-E10 et surtout +14 centimes sur le litre de gazole, le carburant le plus consommé en France.
Les autorités russes ont établi une liste de pays “hostiles” à la Russie, auxquels les particuliers et les entreprises russes pourront rembourser leurs dettes en roubles, monnaie dont la valeur a perdu 45% depuis janvier, a indiqué lundi le gouvernement.
Cette liste de pays, préparée à la suite d’un décret présidentiel de vendredi, comprend entre autres les pays de l’Union européenne, l’Australie, le Royaume-Uni, le Canada, Monaco, la Corée, les États-Unis, la Suisse et Japon.
La Lituanie a exhorté lundi le secrétaire d’État américain Antony Blinken, en visite à Vilnius, à durcir l’attitude des États-Unis face à l’invasion russe en Ukraine, au cas où les forces de Moscou iraient plus loin. Le président russe Vladimir Poutine “ne s’arrêtera pas en Ukraine”, a dit le président lituanien Gitanas Nauseda à Antony Blinken.
Le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavusoglu va tenir une réunion trilatérale samedi avec ses homologues russe et ukrainien à Antalya dans le sud de la Turquie, a-t-il annoncé lundi.
“À la suite des initiatives de notre président et de nos intenses efforts diplomatiques, les ministres des Affaires étrangères de la Russie (Sergueï Lavrov) et de l’Ukraine (Dmytro Kuleba) ont décidé de se réunir avec ma participation en marge” du Forum diplomatique d’Antalya, a précisé Mevlüt Cavusoglu dans un message sur Twitter.
Le troisième round des négociations avec la Russie doit commencer lundi à 15 heures (heure française) au Bélarus, a annoncé sur Twitter un négociateur ukrainien.
La Russie a exigé lundi la protection “adéquate” de ses représentations diplomatiques en France, après avoir signalé une “attaque” au cocktail molotov contre l’un de ses centres culturels à Paris, en pleine offensive russe contre l’Ukraine.
La Maison russe des sciences et de la culture, située dans le centre de la capitale française, a été visée dans la nuit de dimanche à lundi par un jet de “bouteille enflammée” qui s’est écrasée contre la grille du bâtiment, sans faire de victime, a indiqué sur Telegram la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.
La plateforme américaine de vidéo en ligne Netflix a suspendu son service en Russie, ont rapporté dimanche plusieurs médias américains, pour protester contre l’invasion russe de l’Ukraine. Le géant de la vidéo à la demande avait déjà interrompu, plus tôt cette semaine, ses acquisitions en Russie ainsi que ses productions de programmes originaux.
Le maire de Gostomel, ville qui accueille une base militaire au nord-ouest de Kiev, a été tué par l’armée russe, a indiqué lundi la mairie de cette commune, au douzième jour de l’invasion de l’Ukraine. “Le maire de la ville de Gostomel, Yuri Illitch Prylipko est mort, alors qu’il distribuait du pain et des médicaments aux malades, et réconfortait les blessés”, écrit la ville de Gostomel dans un communiqué sur sa page officielle Facebook.
Le représentant russe auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mikhail Ulyanov, annonce ce lundi que Moscou soutient la proposition du directeur de l’AIEA d’organiser une réunion tripartite pour garantir la sécurité des installations nucléaires ukrainiennes.
Dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 mars, des bombardements russes avaient touché la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l’Ukraine, émouvant une très large partie de la communauté internationale.
Le conflit en Ukraine pesait lourdement sur les devises européennes lundi, dont l’euro, les investisseurs se montrant de plus en plus pessimistes sur les perspectives économiques du Vieux Continent alors que le prix de l’énergie s’envole. La possibilité de sanctions sur le pétrole russe faisait perdre 1,1% à l’euro, à 1,0808 dollar vers 11h30, un niveau plus vu depuis mai 2020, tandis que la devise russe atteignait un nouveau plus bas historique à 142,18 roubles pour un dollar.
Après 12 jours de guerre, le bilan humain varie entre les chiffres donnés par l’Ukraine et la Russie. Moscou a annoncé mercredi que 498 de ses militaires avaient été tués en Ukraine, selon le premier bilan annoncé de ses pertes dans cette guerre, qui n’a pas été actualisé depuis. L’Ukraine et des observateurs occidentaux assurent de leur côté que le bilan est très nettement supérieur. Kiev affirme que plus de 11.000 soldats russes sont morts.
Alors que les troupes russes approchent de la capitale ukrainienne en ce 12e jour de guerre, l’hymne de l’Ukraine a résonné ce matin à 7 heures sur Maïdan, la place de l’Indépendance au cœur de Kiev.
Après bientôt deux semaines de guerre en Ukraine, alors que l’offensive russe se durcit tragiquement, qui a encore les moyens d’arrêter Vladimir Poutine ? En 22 ans de pouvoir, le maître du Kremlin s’est enfermé et isolé dans son obsession de reconstruire une Russie puissante.
“Poutine l’incontrôlable”, une enquête de Caroline Mier, Pauline Revenaz et Elodie Noiret à retrouver en intégralité ce lundi soir sur BFMTV.
Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a annoncé ce lundi que la Croix Rouge chinoise fournira une aide humanitaire “dès que possible” à l’Ukraine. Pour autant, l’amitié entre Pékin et Moscou est “solide comme un roc”, a-t-il assuré.
Un pont aérien sans précédent a été mis en place par les Etats-Unis et les pays membres de l’Otan pour envoyer vers l’Ukraine de l’armement permettant de faire face à l’invasion russe. Selon le New York Times, 17.000 armes antichars ont été envoyés en seulement six jours aux forces armées ukrainiennes.
“On est déjà à un million et demi de réfugiés en une semaine. Si les bombardements continuent comme ça, s’ils [les Russes] continuent à bombarder les villes de manière indifférenciée, on peut s’attendre à 5 millions (…) d’exilés qui cherchent à échapper à la guerre”, a déclaré ce lundi Josep Borrell, Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.
La Russie était absente lundi lors de l’ouverture des audiences devant la Cour internationale de justice (CIJ) dans une procédure initiée par l’Ukraine, qui demande au plus haut tribunal de l’ONU d’ordonner à Moscou de stopper son invasion militaire.
Le gouvernement ukrainien a annoncé ce lundi matin refuser les couloirs humanitaires proposés par Moscou.
Florent Coury a quitté son travail et la France pour aller combattre l’armée russe aux côtés de l’Ukraine. Il est le premier français intégré dans la légion internationale ukrainienne et témoigne ce lundi sur BFMTV.
Le prix du gaz naturel a atteint un nouveau record historique sur le marché européen, alors que des sanctions sur l’énergie russe sont discutées par les États-Unis et l’Union européenne face à l’invasion de l’Ukraine.
La crainte de perturbations des exportations en provenance de Russie, qui fournit 40% des importations de gaz européen, faisait grimper la référence du marché en Europe, le TTF néerlandais, à un nouveau record, à 345 euros le mégawattheure (MWh).
Des frappes russes ont détruit ce dimanche l’aéroport de la ville de Vinnytsia, à quelque 200 kilomètres au sud-ouest de Kiev. Au moins neuf personnes ont été tuées, ont annoncé les secours ukrainiens.
“Lundi, quinze personnes ont été dégagées des décombres, dont neuf personnes décédées: cinq civils et quatre soldats”, ont-ils indiqué sur Telegram, précisant que “les recherches continuaient” pour retrouver d’autres victimes éventuelles.
Rien ne devrait pouvoir stopper la hausse des prix du carburants dopés par la flambée des cours du pétrole (le prix du baril de Brent de la mer du Nord a frôlé les 140 dollars dimanche proche de son record absolu) eux-mêmes alimentés par la guerre en Ukraine.
Interrogé ce lundi par Franceinfo, Michel Edouard-Leclerc, président du comité stratégique des centres Leclerc, estime même que la hausse des prix à la pompe devrait êtrer violente cette semaine.
Les actions d’Alstom, Société Générale, et d’autres entreprises exposées à la Russie dégringolaient à nouveau lundi, en raison des sanctions occidentales qui isolent économiquement la Russie.
Alstom, qui détient une participation de 20% dans le constructeur ferroviaire Transmashholding, chutait de 12,45%, Société Générale, présent via sa filiale Rosbank, reculait de 10,41%.
Les constructeurs automobiles Renault (-7,83%) et Stellantis (-10,05%) qui exploitent des usines en Russie étaient également pénalisés.
Interrogé sur la hausse des prix de l’énergie, Bruno Le Maire estime qu’il faut “tous faire un effort.” “Il faut tous prendre conscience que nous entrons dans un monde nouveau. Tous prendre conscience qu’il va falloir accélérer notre indépendance vis-à-vis des énergies fossiles”, a déclaré le ministre de l’Économie sur BFMTV.
Les Bourses européennes ont de nouveau chuté à l’ouverture lundi, face aux conséquences économiques de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, dont une envolée des prix du pétrole qui pourrait accentuer l’inflation déjà élevée. La Bourse de Francfort lâchait 4,10%, Paris 4,04%,, Milan 4,58% et la place de Londres, qui est plus résiliente depuis le début de cette crise, perdait 1,05% dans les premiers échanges.
Invité sur BFMTV ce lundi, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire assure que l’État est “prêt à faire davantage” sur la hausse des prix de l’énergie. Mais “ça ne sera pas un quoi qu’il en coûte qui consisterait à verser de l’essence sur un incendie”, prévient le ministre.
Au moins 5000 personnes manifestant sans autorisation contre l’intervention militaire en Ukraine ont été arrêtées dimanche dans 69 villes de Russie, a indiqué lundi l’ONG OVD-Info, spécialisée dans le suivi des manifestations.
Il s’agit d’un nombre d’une ampleur inédite en une seule journée, bien plus que lors de la vague de protestations début 2021 à travers le pays contre l’emprisonnement de l’opposant Alexeï Navalny.
Voici l’essentiel des informations à retenir, ce lundi matin, au 12e jour de l’invasion russe en Ukraine:
Moscou a promis d’ouvrir des couloirs humanitaires, pour évacuer les civils de plusieurs villes. Sont concernées: Kiev, la capitale, Kharkiv, Soumy et Marioupol. Par deux fois des cessez-le-feu et des opérations d’évacuations des civils ont été annoncées ce week-end pour Marioupol, avant d’être interrompues car les combats continuaient.
• Si l’annonce russe de ce lundi matin peut sembler aller dans le bon sens, elle s’accompagne d’un imbroglio diplomatique. Vladimir Poutine a précisé mettre en place ces corridors humanitaires “vers la Russie” à la suite d’une demande d’Emmanuel Macron, lors de leur appel de dimanche. Une version depuis contestée depuis l’Élysée.
• Sur le terrain, les bombardements ont continué sur plusieurs fronts, dans la banlieue qui entoure la capitale Kiev, ainsi que de la seconde ville du pays, Kharkiv. Les combats se rapprochent également d’Odessa, principal port ukrainien, que les Russes seraient sur le point d’envahir selon les déclarations du président Volodymyr Zelensky. Des missiles russes, tirés depuis la mer, se sont abattus ce lundi sur le village de Touzly, selon un porte-parole militaire régional, Sergueï Bratchouk.
• Une troisième séance de négociations entre Russes et Ukrainiens est prévue lundi. Mais les espoirs de succès sont minces, le président russe Vladimir Poutine ayant posé comme condition préalable à tout dialogue l’acceptation par Kiev de toutes les exigences de Moscou. Une détermination qu’il a rappelé, dimanche, lors de son échange avec Emmanuel Macron.
• Les conséquences du conflit en Ukraine se font de nouveau ressortir sur les tarifs de l’énergie. Le prix du pétrole, le baril de Brent frôle les 140 dollars, proche de son record absolu.
Au douzième jour de la guerre en Ukraine, le porte-parole de l’ambassade russe en France remet en cause l’ampleur des bombardements réalisés dans l’Est du pays. “‘Bombarder’, je dirais que c’est un gros mot”, déclare même Alexander Makogonov, invité ce lundi sur France 2.
L’amitié entre Pékin et Moscou est “solide comme un roc” a assuré ce lundi le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, en dépit de la condamnation internationale de l’invasion russe de l’Ukraine.
Des couloirs humaitaires ont été annoncés par Moscou ce lundi, mais ils seront entre plusieurs villes ukrainiennes et la Russie. L’armée russe précise que cette décision a été prise après une “demande personnelle” du président français Emmanuel Macron.
Auprès de BFMTV, l’Élysée dément. “Le président de la République n’a pas ni demandé ni obtenu des couloirs vers la Russie après sa conversation avec Vladimir Poutine. Le président de la République demande de manière insistante de laisser partir les populations civiles et de permettre l’acheminement de l’aide.”
“C’est une manière encore pour Poutine de pousser son narratif et de dire que ce sont les Ukrainiens les agresseurs et eux qui offrent l’asile à tous.”
Sur RTL, Étienne de Poncins, l’ambassadeur de France en Ukraine, est revenu sur la résistance des Ukrainiens face à l’invasion russe. “C’est toute la nation ukrainienne qui se lève”, a-t-il déclaré.
Le diplomate, qui a avancé le chiffre de “65.000 Ukrainiens qui sont revenus dans leur pays pour prendre les armes”, n’a pas exclu l’hypothèse de revenir à Kiev au sein de l’ambassade française.
Invité de RTL ce matin, l’ambassadeur de France en Ukraine Étienne de Poncins a révélé que l’évacuation des ressortissants français d’Ukraine était “en bonne voie”.

Des responsables américains affirment que Moscou recrutent depuis quelques jours des mercenaires syriens pour aller se battre en Ukraine, comme l’a révélé dimanche le Wall Street Journal.
Selon ces mêmes sources, la Russie, qui est présente en Syrie depuis 2015, espère que leur expertise en guérilla urbaine pourra être utile pour prendre la ville de Kiev.
L’arrêt quasi-total des exportations russes continuent de faire flamber les prix du pétrole. Le baril de Brent de la mer du Nord a frôlé lundi matin les 140 dollars, proche du record absolu.
Dans la foulée, les Bourses de Tokyo et de Hong Kong chutaient de plus de 3% lundi matin. Et l’or, valeur-refuge par excellence, a dépassé les 2000 dollars l’once.
L’envolée des cours du pétrole intervient après des déclarations dimanche du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, selon qui les États-Unis et l’Union européenne discutent “très activement” de la possibilité d’interdire les importations de pétrole russe.
>> Plus d’informations à retrouver ici.
Pour permettre aux civils d’évacuer à Kiev, Marioupol, Kharkiv et Soumy, l’armée russe a annoncé l’instauration d’un cessez-le-feu à partir de ce lundi.
Le communiqué ne précise pas si les couloirs ouvriront à l’heure locale en Ukraine (9h heure de Paris) ou à celle de Moscou (8h heure de Paris) et combien de temps ils resteront ouverts.
>> Plus d’informations à retrouver ici.
Le ministère de la Défense russe a annoncé ce lundi l’ouverture de plusieurs couloirs humanitaires dans les villes de Kiev, Marioupol, Kharkiv et Soumy.
Cette décision fait suite à la demande formulée par Emmanuel Macron à Vladimir Poutine lors de leur appel téléphonique de dimanche.
Dans la nuit de dimanche à lundi, la ville de Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine, a été la cible d’intenses bombardements.
Selon un journaliste de l’Agence France Presse, ces frappes ont visé le complexe sportif d’une université locale ainsi que des immeubles civils.
Depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, Kharkiv, situé dans le nord-est du pays, est la cible de violentes frappes de la part de l’armée russe. Le siège du gouvernement local a été visé, ainsi que des habitations, faisant de nombreuses victimes.
L’état-major ukrainien a annoncé que les forces russes concentrent actuellement leurs efforts sur Kharkiv, Tcherniguiv, Soumy et Mykolaïev, accumulant “leurs ressources pour lancer un assaut” sur Kiev.
Les présidents français et russes ont échangé pendant 1h45 au téléphone ce dimanche, évoquant notamment les craintes de la communauté internationale quant à la sécurité autour des centrales nucléaires ukrainiennes, menacées par les combats en cours.
Selon l’Elysée, Vladimir Poutine a assuré à Emmanuel Macron “qu’il était prêt à respecter les normes de l’AIEA pour la protection des centrales”.
>> Ce que se sont dit Vladimir Poutine et Emmanuel Macron
Une troisième séance de négociations entre Russes et Ukrainiens est prévue ce lundi. Mais les espoirs de succès sont minces, le président russe Vladimir Poutine ayant posé comme condition préalable à tout dialogue l’acceptation par Kiev de toutes les exigences de Moscou, notamment la démilitarisation de l’Ukraine et un statut neutre pour le pays.
Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de ce 12e jour de guerre en Ukraine.
Émotion à Londres lors de l'arrivée de la dépouille de la reine Elizabeth II à Buckingham

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