Rubriques et services du Figaro

Rubriques et services du Figaro
Nos journaux et magazines
Les sites du Groupe Figaro
L’institution, qui fabrique les pièces françaises, est revenue dans le vert en 2021 notamment grâce à l’édition de pièces thématiques autour de personnages réels ou fictifs. La collection dédiée au sorcier à lunettes a largement contribué à ce succès.
La Monnaie de Paris, l’institution qui fabrique les pièces françaises, a retrouvé en 2021 le chemin du profit grâce à la diversification de ses activités, notamment l’édition de pièces thématiques autour de personnages réels ou fictifs tels que Napoléon ou Harry Potter, a-t-elle annoncé mercredi.
À lire aussiLa Monnaie de Paris à la conquête du grand public
L’entreprise a dégagé l’an dernier un bénéfice net de 4,5 millions d’euros, après quatre années de pertes ou de résultats tout juste à l’équilibre. Et «nous avons réalisé notre meilleur chiffre d’affaires depuis 2012 dans un environnement qui n’était pas favorable», à 146,2 millions d’euros, s’est félicité auprès de l’AFP son PDG Marc Schwartz. La Monnaie de Paris souffre en effet depuis plusieurs années d’une baisse des commandes de l’État: en dix ans, elles ont été divisées par deux, l’argent liquide étant de moins en moins utilisé au profit d’autres moyens de paiement, comme le sans contact ou les applications sur smartphone. La pandémie a également affecté ses revenus: avec la baisse du tourisme et les restrictions sanitaires, les ventes de médailles souvenirs sur des lieux culturels ont baissé, tout comme les visites du musée parisien de l’institution, dans le VIe arrondissement.
À lire aussiLa Monnaie de Paris se montre rassurante sur l’avenir du cash
Il fallait «élargir la clientèle en changeant les thèmes» et en développant les ventes en ligne, explique M. Schwartz, qui terminera son mandat le 7 avril prochain. En 2021, des pièces en forme de bicorne ont ainsi été lancées pour le bicentenaire de la mort de Napoléon, puis un partenariat avec Dior, avec une pièce en or d’un kilogramme au prix de 145.000 euros. La collection qui s’est le mieux écoulée est celle sur le thème de Harry Potter, avec des pièces gravées du héros et des médailles à l’effigie de sa chouette Hedwige, vendues aussi en grande distribution et dans des magasins de jouets. Les collections ont ainsi représenté plus de la moitié du chiffre d’affaires de l’institution.
L’établissement pourrait cette année pâtir de la hausse du prix des matières premières, entraînée par la guerre en Ukraine. Sauf si elle profite du statut refuge de ses pièces. «Depuis le déclenchement de la guerre, nos ventes de pièces de collection en or ont augmenté de 10%», assure le dirigeant.
LouisG
le 27/03/2022 à 14:45
Mouai, les personnages de la comédie humaine auraient été plus appropriés
begood
le 27/03/2022 à 11:28
Harry poter ??? On est dans le n importe quoi ,pourquoi pas Batman et Spiderman
Geneviève Meunier-dumont
le 27/03/2022 à 09:22
Harry Potter ! la ” Culture ” , la Civilisation et l’ Histoire de France sont sauvées ! Je propose Johnny , Sardou, Guinsbourg et quelques autres de même talent et génie ,
Une bagarre a éclaté à l’intérieur du public samedi soir, faisant une dizaine de blessés. Huit personnes ont été interpellées, certaines en possession d’armes, et l’une d’elles est poursuivie pour tentative d’assassinat.
Ancienne jurée, l’écrivaine ne pourra pas concourir avec son dernier roman Cher connard, plus gros succès de la rentrée littéraire.
ENQUÊTE – Après Benjamin Millepied et Aurélie Dupont, qui a quitté son poste de directrice le 16 juin dernier, l’institution a besoin d’une personnalité capable d’élaborer une stratégie à long terme. Ce dont elle a manqué ces dernières années.
À tout moment, vous pouvez modifier vos choix via le bouton “paramétrer les cookies” en bas de page.
Harry Potter et Napoléon, providentiels pour la Monnaie de Paris
Partager via :
4 commentaires
4
Le Figaro
Les articles en illimité à partir de 0,99€ sans engagement

source

Catégorisé:

Étiqueté dans :

,