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LE MONDE PAR TOUS LES MOYENS (4/7) : Derrière le nébuleux mythe du cow-boy se cache le rancher, chargé de s’occuper du bétail et de gérer les pâtures. Sous le ciel immense du Colorado, entre prairie et Rocheuses, les amoureux du cheval ajustent leur Stetson et montent en selle pour vivre dans un ranch l’intensité d’un Far West authentique.
La poussière pique les yeux, laisse un goût de terre dans la bouche, ça sent le feu de bois et la chair brûlée, les vaches meuglent à la mort et les testicules volent dans les airs en tournoyant sur eux-mêmes comme de petites fusées blanches en perdition. C’est une belle journée. C’est le «branding day», le jour du marquage des veaux de l’année. Tout a commencé sur le coup des 4 h 30 alors que les chiens de prairie faisaient encore de beaux rêves tout au fond de leurs terriers. Une fois le café expédié, chacun prépare son cheval encore frissonnant de sommeil. Les paroles sont rares et on n’entend guère que le couinement du cuir des selles et le grincement des molaires sur les mors. Les uns s’échappent dans l’aube encore pâlichonne pour rassembler le troupeau, les autres rejoignent le corral pour y préparer le feu et y mettre les fers à chauffer. Les bêtes pénètrent enfin dans le vaste enclos, précédées par une sourde clameur ponctuée d’éclats de voix et de coups de fouet qui claquent comme des pétards. La barrière se referme. Les boucles des lassos s’élèvent dans les airs et s’abattent avec une détermination d’oiseau de proie sur un cou, une patte ou deux, parfois un corps entier, et traînent le jeune captif en direction du foyer dans un nuage de poussière où le malheureux est déjà maîtrisé par deux ou trois paires de mains calleuses qui connaissent leur affaire. Les petites gâteries peuvent alors commencer: en guise de cocktail de bienvenue, une injection de vaccin à l’aide d’une seringue qu’on n’oserait même pas utiliser pour une péridurale. Suivent alors une entaille dans l’oreille gauche ou droite en fonction du sexe, une première marque au fer rouge sur l’épaule gauche pour l’année de naissance, une seconde sur le flanc gauche pour apposer la marque du ranch, et pour les bêtes destinées à la boucherie, deux brûlures supplémentaires pour prévenir la pousse des cornes. Enfin, les taurillons ont droit à une dernière douceur avec une castration au canif et à la main qui ferait tourner de l’œil un médecin légiste nord-coréen. Ah oui, vraiment, quelle belle journée!
Pendant ce temps-là, notre veau fait ce qu’il peut, à savoir chercher un endroit de son corps où il n’aurait pas encore mal, et beugler au reste du monde sa rage d’être né bestiau et de devoir subir tant de misères en si peu de temps. L’opération est menée aussi rondement qu’un changement de pneu sur un stand de F 1. Le pauvre petiot, encore tout tremblant des gigots et vaguement étonné d’être toujours en vie, repart se consoler auprès des mamelles maternelles. Quatre heures et quelques coups de lassos plus tard, la petite centaine de veaux a son compte de couenne grillée. Le troupeau est prié d’aller meugler ailleurs. Les nuages de poussière se dissipent et achèvent de teindre en marron les belles chemises blanches des ranchers. Les fers sont retirés du feu et remplacés par un faitout de chili capable de rassasier une fanfare mexicaine. Pour récompenser les plus méritants, une poignée de testicules salés et poivrés sont mis à griller sur une bûche rougeoyante. Évidemment, pour faire le malin, le cow-boy d’un jour croque à pleines incisives dans l’une de ces petites saucisses mal cuites sous le regard goguenard des affranchis. Pendant ce temps, Pepe, le chien de la maison, moins difficile, déniche les piteux organes éparpillés dans les herbes avec une joie d’enfant découvrant ses œufs de Pâques. Faire du catch avec des veaux, déplacer un troupeau d’un pâturage à l’autre, débourrer un cheval, rassembler une bande de taureaux surtestostéronés, partager la poussière des pistes et les longues chevauchées qui laissent le cœur battant et l’arrière-train meurtri, voilà le programme d’un «working ranch» comme le Chico Basin Ranch. L’idée est de se remonter les manches et de partager l’âpre mais exaltant quotidien des ranchers. Attention à ne pas confondre avec le «dude ranch» qui tient plus du centre de loisirs avec exercices au lasso et convoyages bidons de troupeaux que du vrai ranch. Le «dude» est ce citadin endimanché, chemise à carreaux boutonnée jusqu’au col et Stetson flambant neuf, qui dès les années 1870 vient jouer au cow-boy pendant ses vacances.
«A Chico, il n’y a ni dudes ni cow-boys, précise Duke Phillips, patron du ranch, on parle de guests et de ranchers.» Avec sa paire de moustaches en brosse comme savaient jadis en porter les shérifs à l’ouest du Mississippi, le bonhomme en impose. Duke grandit dans un ranch dans le nord du Mexique, passe ses jeunes années à travailler dans des fermes en Europe, en Australie, pêche le crabe royal en Alaska avant de gérer le ranch d’un riche éleveur du Nouveau-Mexique. En 1999, il concrétise enfin son vieux rêve en signant un bail de 25 ans pour la gestion du Chico Basin, un domaine de plus de 35 000 ha taillé dans les hautes plaines de l’Est du Colorado. Il est enfin son propre patron. L’idée d’ouvrir l’exploitation aux touristes s’impose à Duke immédiatement. «D’un côté, ça permet de diversifier le business et d’avoir un revenu complémentaire en cas de coup de dur comme une sécheresse. Mais ce qui me motive le plus, c’est de tisser une relation avec le public, lui montrer le vrai boulot des ranchers et la façon dont ils protègent leur environnement. Nous, les fermiers, nous sommes parmi les derniers dans ce pays à avoir conservé un lien très fort avec la nature et avons de ce fait une vraie légitimité pour la sauvegarder.» Défiance atavique vis-à-vis des «gens de la ville», peur d’être dérangé dans les tâches quotidiennes… finalement très peu de ranchs – moins de 20 % – ont choisi de s’ouvrir au public. Le lendemain, rendez-vous à 6 h 30 – une vraie grasse matinée! – pour mener un troupeau dans une nouvelle pâture. En attendant le départ, une petite visite dans les bureaux du ranch révèle sur les étagères une série d’ouvrages aux titres prometteurs: Ranching West of the 100th Meridian, Riders Across the Centuries, Eclectic Horseman ou encore Taxidermy step by step où l’on apprend à empailler proprement un blaireau dès le chapitre 3. Dans cette partie du Colorado, les gens sont réunis par un intérêt commun pour les chevaux, le bétail, les fusils et le fil de fer barbelé. On s’y salue en touchant le bord de son chapeau. On y essuie la lame de son couteau sur son pantalon. C’est un pays où l’homme, séparé par quelques générations à peine de la grande époque des pionniers, est d’abord considéré selon ses capacités équestres ; c’est une contrée aux mœurs rudes et viriles.
L’univers des ranchs a cependant bien évolué et le mythe du «lonesome cow-boy» au chapeau marbré de graisse et de sueur, capable de se rouler sa cigarette d’une seule main, a un peu vécu. Beaucoup aujourd’hui ont fait des études supérieures, ont parcouru le monde et doivent faire preuve des plus hautes compétences pour affronter la gestion complexe d’un ranch. C’est le cas de Jake Meldon, diplômé en ingénierie, l’un des trois «apprentis» enrôlés pour deux ans à Chico afin d’acquérir une expérience capable plus tard de leur donner accès aux fonctions de contremaître ou de ranch manager. Ce matin, Jake est à l’atelier et se bricole une lanière de cuir pour maintenir son vieux galurin en place. Et oui, même les cow-boys perdent leur chapeau. Et parfois, ils perdent même leurs cheveux. Retirez-lui les bottes, les éperons et la chemise à carreaux, et notre Jake a tout de l’étudiant en sciences informatiques appliquées. Mais qu’on le mette sur un cheval, et le «nerd» binoclard se métamorphose en Clint Eastwood grande époque, poncho et cigare en moins. «On croit souvent que le job de rancher consiste à galoper toute la journée et à conduire des vaches. Mais en fait c’est surtout de la résolution de problèmes. Il faut comprendre le territoire, savoir où se trouvent les bêtes et les déplacer vers la bonne pâture le moment venu. Mais le plus dur du métier, c’est de gérer les hommes.» Pour l’heure, chacun suit ses instructions à la lettre. Nous voici déployés en tirailleurs dans une prairie sans fin, avec l’objectif de rassembler un millier de vaches pour les conduire dans la parcelle voisine. Bientôt on se retrouve seul avec le vent. Le cheval slalome entre les redoutables épines des chollas et des figuiers de Barbarie. La brousse d’armoise ondule en vert-de-gris sous la brise tandis que dans le ciel immense roulent de lourds convois de nuages. Les fortes pluies des dernières semaines ont repeint la plaine en vert, mais il ne faut pas se fier à ce faux air de prairie normande. Le désert n’a pas vraiment pris son congé. L’étourdi ayant oublié sa gourde rentrera au ranch la langue gonflée et les lèvres parcheminées. Les veaux allongés à l’ombre des cactus se lèvent à contrecœur tandis que leurs mères fixent les intrus avec l’air offusqué du ruminant dérangé dans sa mastication. Le rancher d’un jour se rappelle alors les recommandations de Jake: «Chaque vache a comme une bulle d’espace intime qui lui est propre. Pour la faire avancer, il faut percer cette bulle avec ton cheval». En effet, ça marche! Petit à petit, les bêtes sont collectées, agglutinées comme dans un jeu vidéo et on se retrouve bientôt derrière une troupe formidable, à la fois fier et ému de s’être soudain découvert un tel charisme auprès du peuple bovin. Au fil de la matinée, les cavaliers se retrouvent avec leurs troupeaux respectifs qui fusionnent alors en un fleuve immense s’écoulant lentement à travers la plaine. S’il n’y avait le claquement des fouets, on pourrait croire à une migration de gnous dans le Serengeti.
Il y a 150 ans, des cohortes de chariots bâchés traversaient ce vaste océan d’herbe. L’Est du Colorado marque la fin des Grandes Plaines, ce que les Indiens nommaient le «wahoo», le grand cercle de l’horizon. En poursuivant vers l’ouest, les pionniers, foule bigarrée de fermiers sans terre, chercheurs d’or audacieux, bergers basques et autres montagnards durs à la peine, se sont heurtés aux contreforts des Rocheuses: d’abord la chaîne des Sangre de Cristos, puis celles des San Juan et entre les deux, la vallée de San Luis peuplée d’Indiens irascibles. Les Utes étaient rentrés en contact avec les Espagnols dès 1598 et leur avaient volé quelques-uns de leurs «chiens magiques». Grâce à leur excellente maîtrise du cheval, ils ont su défendre leur vallée et résister à l’invasion des colons européens jusqu’à l’aube du XXe siècle. Leurs montures leur ont permis aussi de chasser le bison avec parcimonie. «Nous pensons que tous les êtres vivants ont un esprit et une âme et doivent être respectés en tant qu’habitants de l’univers. Il ne faut récolter les plantes et tuer les animaux seulement si nécessaire», disait l’un des derniers chefs Utes. Les Blancs auraient été bien inspirés de suivre ces judicieux préceptes. Pour nourrir les ouvriers des chemins de fer mais aussi pour affamer les Indiens et gagner leurs terres, les quelque 50 millions de bisons qui parcouraient les Grandes Plaines ont été exterminés. Et les Utes à l’instar des autres tribus, ont fini dans des réserves. Dans le nord de la vallée de San Luis, les 42 000 ha du Zapata ranch, géré également par Duke Phillips, abritent 2 200 bisons sauvages. Comme tous les autres 500 000 bisons d’Amérique du Nord – à l’exception de ceux du Yellowstone -, ils sont les descendants de 88 individus capturés autour des années 1880 dans le but de sauver l’espèce.
Depuis trois ans, le ranch a prélevé 600 bisons dans le troupeau sauvage afin de tenter de les domestiquer. Si le marché de la viande de bison est une niche qui a le mérite de ne pas subir les fluctuations de prix de la viande de bœuf, le travail exigé et le rapport avec les animaux ne sont plus du tout le même. «C’est compliqué, le bison. Tu mets deux fois plus de temps à le déplacer qu’une vache, explique Bratt Haas, le ranch manager de Zapata. C’est un animal des extrêmes: soit il est vivant, soit il est mort. En tout cas, il n’est jamais malade. Lorsqu’un de ses congénères est abattu à ses côtés, alors qu’une vache se sauverait, lui continue paisiblement à brouter… Avec les vaches, tu tisses de vraies relations, il y a une interaction. C’est quelque chose d’impossible avec les bisons.» Après ce préambule plutôt inquiétant, l’approche de ce Terminator des plaines s’effectue avec la plus grande circonspection. Les urubus, ces vautours à tête dégarnie et rougeaude qui dégoûtent tant les dames, tournicotent en orbes étriqués à l’affût de quelque mauvais coup. Les chevaux en tout cas ne semblent pas avoir peur et trottinent d’un sabot allègre en direction des bestiaux. S’ils n’étaient tenus la bride haute, ces écervelés iraient caracoler au beau milieu du troupeau au risque de se faire embrocher par un vieux mâle atrabilaire ou une femelle inquiète pour sa progéniture. A 20 mètres, on voit déjà suffisamment bien les grands yeux sombres remplis de pétrole qui brillent d’un éclat étrange, celui de l’ancienne prairie, sauvage et absolue, sans limites ni barbelés. A mi-chemin entre le «working ranch» et le «dude ranch», le Zapata est un «guest ranch»: en gros, le cavalier peut contribuer s’il le désire aux tâches liées à la gestion du petit troupeau de vaches – rien n’est fait avec les bisons – mais aussi effectuer d’agréables promenades à cheval après avoir dégusté du saumon au petit-déjeuner. Pas de lever aux aurores, pas même besoin de bichonner ou de seller son cheval, il n’y a plus qu’à monter dessus, et encore, on peut vous aider pour ça. Kate Matheson en charge des relations clients et son girls band s’occupent de tout. Le monde des ranchs, longtemps considéré comme l’antre du machisme le plus indécrottable, se féminise.
Au placard, le sinistre cow-boy Marlboro, place aux jeunes femmes rigolardes et non fumeuses. Sur les 15 employés du ranch, seul Bratt, le manager, est un homme. «Ce n’était pas voulu au départ, mais les filles présentaient de loin les meilleurs CV. Les deux conditions indispensables pour travailler ici, c’est le sens de l’hospitalité et la maîtrise du cheval depuis l’enfance», raconte Kate, longue natte blonde dépassant du chapeau, tatouage de fer à cheval au poignet et bottes rouges équipées d’éperons assez gros pour découper une pizza. Drôle de parcours que celui de cette Londonienne, iconographe pour le prestigieux magazine Glamour et qui, désormais, attrape des veaux au lasso et répare des clôtures à 5 heures du matin. Tandis que les chevaux se dégourdissent les pattes au pied des Great Sand Dunes, un incroyable massif dunaire calé sur le flanc ouest des Sangre de Cristo, Kate raconte la frustration de la grande ville, l’irrésistible envie de chevaux et de grand air, son expérience de cinq ans dans un ranch du Montana et une certaine remise en question du mythe du cow-boy. «A vrai dire, je n’y connaissais rien. J’avais des idées toutes faites, une conception romantique de ce milieu. Mais il y a une chose qui s’est révélée exacte: il y règne un vrai sens de la communauté. Alors qu’en ville tu ne t’occupes que de toi-même, ici il faut penser à tes collègues, ton cheval, tes vaches.» Une farine minérale fume sous les sabots des chevaux. Dans la lumière rasante, les dunes au dos rayé comme des peaux de tigre, semblent se soulever en une houle orangée. Ces noces somptueuses du sable et du vent préfigurent les grands déserts qui roulent un peu plus à l’ouest, là-bas derrière les montagnes, du côté de l’Utah et de l’Arizona. Un décor dantesque qui provoque une irrésistible envie de partir au galop. A l’ouest, toujours plus à l’ouest.
Office de tourisme du Colorado (www.colorado.com/francais) et office du tourisme de Colorado Springs (www.visitcos.com) .Pour les séjours de moins de 90 jours, pas de visa nécessaire pour les Français munis d’un passeport biométrique ou électronique valable 6 mois après la date de retour. Autorisation Esta (esta.cbp.dhs.gov/esta) indispensable. Compter 12,50 € (14 $). Meilleures saisons: en mai-juin, puis à l’automne, pour son climat sec et doux (15 à 20 °C) et ses belles couleurs, du bleu du ciel aux feuilles rougeoyantes. L’été, les températures montent (30 °C) avec des risques d’orage en fin de journée. Décalage horaire: – 8 h toute l’année.
Vols Paris-Denver avec une escale à partir de 600 € avec American Airlines (www.americanairlines.fr),United Airlines (www.united.com) ,Air France KLM (www.airfrance.fr) ou encore mieux, Paris-Colorado Springs, plus proche des ranchs.
Depuis 1972, Cheval d’Aventure (04.82.53.99.89 ; www.cheval-daventure.com) organise des voyages et séjours équestres, avec une grande expertise des chevauchées dans l’Ouest américain. Deux séjours dans les ranchs de l’est du Colorado sont proposés. L’un dans un «working ranch» (Chico Basin Ranch), de 9 jours dont 5 à cheval à partir de 1 959 €, «Dans la peau d’un cow-boy du Colorado», où les journées sont rythmées par les impératifs du troupeau. L’autre dans un «guest ranch» (le Zapata Ranch, semblable à un lodge de luxe), de 9 jours dont 6 à cheval à partir de 2 100 €, «Le Ranch des bisons» ; au programme, travail du bétail à cheval mais surtout belles promenades équestres à la découverte de l’élevage de bisons ou dans le Parc national de Great Sand Dunes.
Le Broadmoor (00.1.855.634.7711 ; www.broadmoor.com) est un hôtel historique achevé en 1918, et aujourd’hui le resort le plus luxueux de la très agréable ville de Colorado Springs (300 jours de soleil par an). 779 chambres à partir de 269 €, des cottages, une vingtaine de restaurants, 3 parcours de golf sur un immense domaine, le mont Cheyenne en toile de fond.
Au nord de la ville, dans un formidable décor de montagnes, le Cheyenne Mountain Resort (00.1.719.538.4000 ; www.cheyennemountain.com) propose 316 chambres à partir de 179 €, un golf, un spa, 18 courts de tennis autour d’un lac de 14 hectares.
The Mining Exchange, un Wyndham Grand Hotel (00.1.719.323.2000 ; www.wyndham.com) a investi les anciens locaux de la bourse des métaux précieux construits en 1902 et magnifiquement restaurés. 17 lourdes portes de coffre (ont été conservées comme éléments de décor original dans les couloirs et le lobby. 117 chambres en plein centre-ville à partir de 132 €.
Au pays des vaches, il serait fâcheux de ne pas se laisser tenter par un bon steak. Le MacKenzie’s Chop House (719.635.3536 ; www.mackenzieschophouse.com) ,à Colorado Springs, est le rendez-vous traditionnel des amateurs de viande: on se laissera tenter par le faux-filet façon cow-boy de 22 onces (620 g) ou la coquille d’aloyau vieillie à l’air libre pendant 30 jours, tous deux autour de 40 $ (35,80 €).
Pour boire un verre ou déguster un cappuccino, on traînera du côté de l’Ivywild School (www.ivywildschool.com) ,un bâtiment de 1916 qui faisait office d’école élémentaire jusqu’en 2009 et qui abrite aujourd’hui un pub, un bar à cocktails, une boulangerie-pâtisserie ainsi que des petits magasins et un espace communautaire.
Pour profiter pleinement d’un séjour dans un working ranch, il est conseillé d’être au minimum un cavalier intermédiaire sachant gérer son cheval aux trois allures en terrain varié. Les débutants peuvent néanmoins s’amuser dans les guest ranchs, où leur seront proposés des randonnées plus courtes ou des cours d’équitation en corral. La monte western se distingue par une selle particulièrement profonde et confortable, des rênes séparées tenues d’une main, des étriers réglés un peu plus long. Mais gare aux idées reçues: on n’est pas sur sa selle western comme dans un fauteuil. L’alignement épaules-hanches-chevilles est toujours de mise et les cow-boys pratiquent aussi le trot enlevé. La différence la plus notable est sans doute que le cheval n’est pas sollicité en permanence comme dans la monte anglaise. La bombe n’est obligatoire que pour les enfants.
Une fois les bottes retirées, le cavalier appréciera une randonnée dans le Parc national de Great Sand Dunes (www.nps.gov/grsa) ,qui abrite les plus hautes dunes d’Amérique du Nord (230 m pour la plus haute). Il peut aussi rendre hommage aux pionniers en visitant une ville fantôme, comme Eastonville dans le comté d’El Paso, Saint Elmo dans le comté de Chaffee ou encore Duncan, au sud de Crestone.
Et pourquoi ne pas aller titiller la truite dans la rivière Tarryall ou prendre quelques leçons de pêche à la mouche au sein du Broadmoor Fishing Camp (www.broadmoor.com/fishing-camp) ?
Electeur-Gaulois
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Sans oublier la descente du Colorado en raft (2 ou 3 jours et nuits)….au départ de Moab dans l’Utah.
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Une grotte aux dimensions spectaculaires, une cascade pétrifiante, un lac émeraude, des parois vertigineuses et un sommet mythique qui tutoie les 3 000 mètres d’altitude… En marche vers l’Ariège !
REPORTAGE – Le croisiériste italo-suisse a inauguré ce mercredi 7 décembre à New York son dernier navire, long de 339 mètres. Visite en avant-première de ce géant des mers flambant neuf.
D’est en ouest, du Pays basque à la Catalogne, les Pyrénées sont parsemés de gorges et de canyons, à explorer à pied, en canoë ou vêtu d’une combinaison en Néoprène.
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Le Colorado à cheval et les vaches seront bien gardées
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