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Devises
Par AFP
Publié le 06/07/2016 à 09:00 – Mis à jour le 06/07/2016 à 09:00
Vers 08H00 à Paris, l’euro valait 1,1050 dollar contre 1,1075 dollar mardi vers 21H00 GMT.
La monnaie européenne baissait toujours face à la monnaie nippone, à 111,70 yens contre 112,69 yens mardi à 21H00. Le dollar aussi reculait face à la devise japonaise, à 101,09 yens contre 101,75 yens la veille.
Plus que sur ces trois devises, c’était sur la livre britannique que se portait surtout l’attention des cambistes: elle baissait fortement face à l’euro, à 85,66 pence pour un euro contre 85,30 la veille et plongeait face au billet vert, à 1,2900 contre 1,2972 dollar, à ses plus faibles niveaux depuis la mi-1985.
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«La livre sterling enregistre une mauvaise performance (…) après des chiffres économiques médiocres au Royaume-Uni, dont un ralentissement plus fort de l’activité dans les services. Cela renforce les incertitudes sur les perspectives économiques du Royaume-Uni”, a jugé M. Viloria, notant que Mark Carney, gouverneur de l’institution, avait “mis en garde sur une longue période d’aversion au risque», a souligné Eric Viloria, de Wells Fargo.
Le ralentissement du secteur en juin est avant tout perçu comme une conséquence des incertitudes autour du Brexit, victorieux lors du référendum du 23 juin.
La Banque d’Angleterre (BoE) a averti mardi que des risques pour la stabilité financière avaient commencé à se manifester depuis le vote.
M. Carney n’avait pas caché la semaine précédente la probabilité d’une baisse imminente des taux britanniques et, si cette perspective avait soulagé les Bourses, elle risque de faire encore plus souffrir la livre.
Parmi les autres facteurs d’inquiétudes, plusieurs fonds immobiliers britanniques ont brutalement suspendu leur activité depuis le début de la semaine face à l’afflux des demandes de retraits, ce qui fait craindre une panique du secteur en réaction au référendum.
Dans ce contexte, l’euro ne faisait guère que suivre la déprime de la livre sterling, puisque les risques pour la monnaie européenne semblent logiquement plus vifs que pour le dollar.
«Comme pour la livre, le potentiel de hausse de la monnaie unique risque de rester limité tant que les marchés n’auront pas une vision plus claire de l’impact du Brexit sur la croissance en Europe», a écrit Joe Manimbo de Western Union.
Il remarquait que l’euro était aussi probablement affecté par un mauvais indice sur l’activité du secteur privé dans la zone euro, au plus bas depuis la fin 2014.
«Le sentiment des investisseurs s’est assombri pendant le long weekend (de la fête de l’indépendance aux États-Unis) du 4 juillet. Au moment où on pensait qu’il était sans risque de replonger, la livre a souffert du fait que les spéculations sur le Brexit sont devenues plus concrètes», a noté Stephen Innes, responsable des changes de OANDA Asia Pacific.
Vers 06H00, la devise suisse montait face à l’euro, à 1,0810 franc pour un euro, et baissait très légèrement face au dollar, à 0,9782 franc pour un dollar.
La devise chinoise valait 6,6931 yuans pour un dollar contre 6,6860 yuans pour un dollar mardi à 15H30 GMT.
Le Revenu avec AFP
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