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PHOTO OZAN KOSE, AGENCE FRANCE-PRESSE
La Fed a indiqué mercredi soir, à l’issue de sa réunion de politique monétaire, que le rythme des achats d’actifs pourrait « bientôt » commencer à diminuer, « si les progrès (économiques) se poursuivent ».
(Londres) Le dollar reculait jeudi par rapport à l’euro après avoir débuté à son plus haut niveau depuis un mois au lendemain d’une réunion de la Fed tandis que la livre turque chutait et que la monnaie britannique grimpait.
Vers 11 h 10, l’euro prenait 0,49 % à 1,1745 dollar pour un euro. En début d’échanges asiatiques, il avait reculé à 1,1684 dollar, son plus bas niveau depuis un mois et un niveau proche de son plus bas de l’année, atteint en août à 1,1664 dollar.
Le dollar américain a également reculé de 0,75 % à 1,2672 dollar canadien.
La Fed a indiqué mercredi soir, à l’issue de sa réunion de politique monétaire, que le rythme des achats d’actifs pourrait « bientôt » commencer à diminuer, « si les progrès (économiques) se poursuivent ».
« Cependant, le président de la Fed (Jerome Powell) n’a pas donné de calendrier précis, ce qui lui laisse une marge de manœuvre », souligne Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades.
Les marchés tablent sur une annonce lors de la prochaine réunion début novembre, avec un début de la réduction le même mois.
Mais « les gains du dollar sont limités par cette sorte de clause de rupture », l’absence de date annoncée permettant à la Fed de remettre le durcissement à plus tard, estime M. Evangelista.
Les cambistes surveillaient par ailleurs une séance chargée pour les banques centrales.
Au Royaume-Uni, la BoE a également maintenu sa politique monétaire inchangée, mais a affirmé que de récents développements « renforçaient » son scénario d’une hausse des taux nécessaire à moyen terme.
La livre britannique prenait 0,84 % à 1,3737 dollar par rapport au billet vert et 0,35 % à 85,50 pence pour un euro face à la monnaie unique européenne.
La Banque centrale de Turquie s’est elle démarquée en baissant son taux directeur (de 19 à 18 %), alors que le pays connaît une des inflations les plus élevées au monde.
Sans surprise, la livre turque s’effondrait (-1,23 % à 8,76 livres pour un dollar, après avoir atteint un plus bas historique à 8,80 dollar).
La Banque centrale suisse a maintenu son taux d’intérêt directeur inchangé, à -0,75 %, et a revu à la baisse sa prévision de croissance pour 2021, à 3 %.
Le franc suisse réagissait à peine (-0,21 % à 1,0842 franc suisse pour un euro, +0,28 % à 0,9223 franc suisse pour un dollar).
La Banque de Norvège a de son côté relevé son taux directeur de 0,25 point, à 0,25 %, une première depuis la pandémie, qui devrait être suivie d’autres hausses dans les mois à venir.
Comme le marché l’attendait, elle devient la première banque centrale au sein du G10, groupe rassemblant dix des devises les plus échangées dans le monde, à resserrer sa politique monétaire depuis le début de la pandémie de COVID-19.  
La couronne norvégienne gagnait 1,02 %, à 8,5732 couronnes pour un dollar.
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Bien que l’activité touristique ait repris depuis plus d’un an et que les dépenses touristiques s’accélèrent depuis cinq trimestres consécutifs, elle est encore inférieure de plus de 21 % aux niveaux prépandémiques.
L’économie canadienne affiche une modeste croissance de 0,1 % en juillet, annonce Statistique Canada.
(Ottawa) De hauts fonctionnaires fédéraux ont examiné si les cryptomonnaies protégeaient contre l’inflation peu de temps après que le chef de l’opposition, Pierre Poilievre, eut fait cette réflexion en tant que candidat à la direction conservatrice.
(Washington) L’exécutif américain estime que la première puissance mondiale « reste résiliente face aux défis mondiaux », a indiqué la Maison-Blanche mercredi à l’issue d’une réunion de plusieurs ministres et conseillers autour du président Joe Biden.
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(Montréal) Les hausses de taux d’intérêt tirent à leur fin, mais les Canadiens et les Québécois devront attendre encore au moins un an avant de les voir redescendre et se préparer, d’ici là, à faire face à une « légère » récession.
Au moment où les villes du Québec réclament toujours 2 milliards de dollars par année pour faire face aux conséquences des changements climatiques, un nouveau rapport de l’Institut climatique du Canada met en lumière les défis économiques pour le Canada et les provinces d’ici la fin du siècle.
(Québec) La croissance économique du Québec a ralenti au deuxième trimestre, passant de 1,4 % au premier trimestre à 0,3 %, sa progression ayant été essentiellement attribuable à une augmentation des dépenses en services, a indiqué mardi l’Institut de la statistique du Québec.
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Le débat économique a été l’affaire de trois partis, le Parti québécois et le Parti conservateur se contentant d’énoncer leurs principaux engagements avec un minimum d’interactions avec les autres candidats.
C’est une guerre plus discrète que celle qui se déroule sur le territoire ukrainien, mais qui a elle aussi un impact mondial. Les grandes manœuvres ont commencé pour trouver une solution à la pénurie de semiconducteurs et réduire la dépendance des économies occidentales envers la Chine et Taiwan.
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