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Le prince héritier saoudien et le président turc ont dit vouloir ouvrir une « nouvelle ère » après l’affaire Khashoggi et développer leurs relations dans divers domaines.
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Honneurs militaires, dîner de gala, accolades, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, n’a pas lésiné sur l’accueil réservé au prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman (MBS), qu’il a reçu avec faste en son palais de Bestepe, à Ankara, mercredi 22 juin. La cavalerie était parée des drapeaux turc et saoudien, les hymnes nationaux ont été joués par l’orchestre, les deux dirigeants se sont embrassés, scellant leur réconciliation après des années d’animosité et de paralysie des relations commerciales et diplomatiques.
Le communiqué commun publié à l’issue des entretiens vante l’ouverture d’une « nouvelle ère de coopération » dans les « relations parfaites » qu’entretiennent l’Arabie saoudite et la Turquie. La page a bel et bien été tournée depuis la crise diplomatique d’ampleur déclenchée par l’assassinat sordide du journaliste Jamal Khashoggi dans les locaux du consulat saoudien, à Istanbul, le 2 octobre 2018.
Ressortissant du royaume, critique de la politique du prince, le chroniqueur du Washington Post s’était rendu au consulat pour une démarche administrative, il n’en est jamais ressorti. La presse turque a ensuite révélé qu’il avait été tué puis démembré par une équipe de tueurs saoudiens mandatés par Riyad. L’ordre de tuer le journaliste était venu « des plus hautes sphères du gouvernement saoudien », avait affirmé M. Erdogan, promettant de faire la vérité sur cet « assassinat politique ». A Ankara comme à Washington, le prince héritier Ben Salman était présenté comme le principal commanditaire du meurtre.
L’heure n’est plus aux accusations. Le président américain, Joe Biden, se rendra en Arabie saoudite le mois prochain et le président Erdogan, à cours de liquidités et d’investissements à moins d’un an des élections, cherche à tout prix à se rapprocher du prince, qui, pour sa part, souhaite redorer son blason. Ankara était la dernière étape d’une tournée qui l’a emmené en Egypte et en Jordanie, pour mieux donner la mesure de son entregent régional avant la venue du président Biden.
La Turquie espère des investissements dans plusieurs secteurs : banques, tourisme, industrie de défense. Pour sa part, le royaume s’intéresse de près à la production de drones.
Ankara brûle d’augmenter ses exportations, tombées à un peu plus de 200 millions de dollars contre 3,2 milliards en 2019, selon les statistiques officielles. Une baisse à mettre au compte du boycott officieux des produits turcs mis en place par Riyad en 2020. Il a été levé depuis, de même que l’interdiction faite aux Saoudiens de séjourner en Turquie, annulée par MBS quelques jours avant sa tournée.
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