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L’euro reculait lundi face au dollar américain après ses gains marqués de vendredi, les investisseurs se focalisant à nouveau sur la perspective d’un durcissement de la politique monétaire de la Banque centrale américaine (Fed) pour contrer l’inflation.
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Vers 20H00 GMT, l’euro cédait 0,33% à 1,1323 dollar pour un euro. Le dollar index, qui mesure la valeur du billet vert par rapport à six autres grandes devises, avançait de 0,26% à 95,97 points. La monnaie unique européenne n’aura donc pas réussi à renouer avec le seuil symbolique de 1,14 dollar pour un euro, qu’elle n’a plus atteint depuis mi-novembre.
Vendredi, l’euro avait profité d’un rapport sur l’emploi américain en demi-teinte, qui avait pesé sur le billet vert. Mais les chiffres ne sont pas assez décevants pour faire penser que la Réserve fédérale américaine (Fed) va devoir attendre plus longtemps que prévu pour remonter ses taux, a jugé Mark Haefele, analyste chez UBS. «Le consensus du marché reste qu’une hausse des taux aura lieu dès mars», ajoute-t-il.
Autre argument pesant pour un tour de vis monétaire, le taux de chômage aux Etats-Unis est tombé à 3,9%, non loin de son plus bas en 50 ans atteint avant la pandémie. D’ordinaire, ce taux proche du plein emploi est accompagné d’un relèvement des taux de la Fed pour éviter une surchauffe.
Pour Joe Manimbo de Western Union aussi, «le dollar s’est raffermi face à la plupart des principales monnaies avant les données d’inflation américaines en milieu de semaine qui pourraient faciliter la voie de la Fed vers une hausse des taux d’ici mars». Les investisseurs se tourneront en effet mercredi vers les données sur l’inflation aux Etats-Unis, puisque la hausse des prix est la principale raison qui pousse la Fed à remonter ses taux. Selon l’analyste de Western Union, elle pourrait monter à 7% sur douze mois en décembre, après 6,8% en novembre. Dans l’expectative, les rendements obligataires sur les bons du Trésor à 10 ans ont grimpé à 1,80% en séance lundi, un plus haut en deux ans. Une inflation élevée serait donc positive pour le dollar.
De l’autre côté de l’Atlantique, en revanche, l’inflation de 5% sur un an en décembre, un plus haut en 25 ans, n’a pas profité outre-mesure à l’euro vendredi. La BCE a pour l’instant maintenu son message: les taux d’intérêts ne devraient pas remonter en 2022 en zone euro.
Du côté des cryptomonnaies, le bitcoin restait en difficulté: il a atteint samedi 40.539 dollars, un plus bas depuis septembre, et s’échangeait lundi pour 41.333 dollars (-2,32% par rapport à dimanche).
anonyme
le 16/04/2022 à 18:19
La destruction de notre planète ,diamant perdu dans le cosmos , par le prédateur le plus avide , mettra fin à l’ Histoire sanglante de l’ humanité . A très bientot pour en reparler.
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L’euro baisse face au dollar qui guette l’inflation américaine
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