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L’organisation dénonce les techniques de vente malhonnêtes des industriels au moment des fêtes de fin d’année.
Des sachets de pommes duchesse à moitié vides, du sel à prix d’or ou encore des œufs de lump aux additifs, cette année encore, l’ONG Foodwatch a épinglé les arnaques alimentaires des fêtes de fin d’année. Ce mardi 6 décembre, dans « La table de Noël des arnaques », l’organisation qui milite pour une alimentation saine et abordable, a sélectionné dix produits vendus qui induisent les consommateurs en erreur sur leur composition et leur contenance.
Présentoir « spécial Noël », emballage trompeur sur la contenance et label instrumentalisé, ou encore pratique du « shrinkflation » « qui consiste à diminuer la quantité ou la taille de produit mais pas le prix », explique au « Parisien », Audrey Morice, chargée de campagnes chez Foodwatch – les industriels ne manquent pas d’idées pour vendre plus en fin d’année.
Parmi les produits cités par l’ONG, on retrouve, en entrée par exemple, des œufs de lump de la marque Carrefour contenant cinq additifs dont le colorant E150D, cancérogène. Or ce produit bénéficie du label « pêche durable », qui peut mettre en confiance le consommateur et le laisser penser que cette entrée est sans risque. Interrogé par « le Parisien », Carrefour a indiqué travaillé « à supprimer » cet additif, mais n’a « à ce stade […] pas encore pu le remplacer pour garder la qualité gustative et sa conservation ».
Pour le plat de résistance, Foodwatch pointe du doigt un sachet de pommes duchesse Findus et des émincés de saumon Auchan « truffés d’air ». Pour le saumon, l’organisation indique que le paquet est composé à 55 % de vide, alors même qu’il est vendu à 58,40 euros le kilo.
Cette pratique qui consiste à vendre des produits dans des paquets trop grand est appelée « shrinkflation ». Elle induit le consommateur en erreur en lui faisant croire que la quantité de produit vendue est plus importante alors que ce n’est pas le cas. Il paye d’ailleurs le produit souvent plus cher. L’ONG indique par ailleurs « qu’un emballage plus grand est aussi synonyme de plus de déchets ». En plus de l’impact sur le porte-monnaie, cette technique de vente a donc aussi des conséquences sur l’environnement.
Cette technique se constate aussi au dessert : la bûche Signature Grand Chocolat de Nestlé, vendue à 17,48 euros le kilo est « vide aux trois quarts », selon Foodwatch. Même constat pour les fameux chocolats Pyrénéens de Lindt : « Six chocolats ont été retirés de la boîte de 30, soit une baisse 20 % alors que le prix au kilo a augmenté de 18 % pour atteindre 34,23 euros », regrette Audrey Morice auprès du « Parisien ».
Autre dérive : les étiquettes trompeuses. Foodwatch pointe du doigt un rôti de dinde avec une farce aux morilles de la marque Maître CoQ qui ne contient que 0,9 % de champignons. Sur l’emballage, l’entreprise met en avant les morilles et la farce du rôti, or elles ne sont pas majoritaires dans la composition. « Que la morille soit présente en petite quantité n’est pas un problème : ce qui nous embête chez Foodwatch, c’est que l’emballage de ce rôti laisse penser qu’elle s’y trouve en grande quantité », précise l’organisation.
Enfin, pour les fêtes, les industriels ne lésinent pas sur les moyens pour vendre. Auprès du « Parisien », Camille Dorioz, responsable de campagnes chez Foodwatch, explique, que « le client est attiré par le marketing et tout est fait pour stimuler l’achat réflexe ». L’organisation prend pour exemple dans sa sélection le pot de sel de la marque Larnaudie : pour 25 grammes de fleur de sel de Guérande, le consommateur paye près de trois euros, soit 120 euros le kilo de sel.
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Désolé, mais les premiers responsables ce sont les consommateurs ! Le jour où ils feront un peu plus attention à ce qu'ils achètent, au contenu, au contenant, à sa composition et au prix, en un mot qu'ils n'achèteront plus ces arnaques les producteurs et distributeurs seront bien obligés de s'adapter…. Et oui, c'est comme le bulletin de vote !!!!
Entièrement d'accord.
3ème paragraphe, ligne 6 : "Carrefour a indiqué travaillé"
Les Français votent depuis 50 ans pour les grandes surfaces. Il faut assumer.
et oui, tout le monde ne peut pas faire les courses chez fauchon !!
Voilà. Exemple typique du raisonnement binaire du déneuroné pour qui entre les grandes surfaces et Fauchon, il n'existe rien…
"en lui faisant croire que la quantité de produit vendue est plus importante alors que ce n’est pas le cas" pas vraiment. Par contre quand vous avez un sachet de 1kg qui passe un jour à 900g puis 800g avec une petite hausse de prix à chaque fois, là, c'est de la shrinkflation, le prix au kilo grimpe discrètement. J'ai vu ça quand le thé Darjee* avait fortement augmenté, les boites métal de Twinin* sont passées de 200 à 180g avec hausse modérée de prix unitaire (et un bond au kilo !). Un grand contenant fait penser grand contenu mais le poids indiqué donne la solution au problème. Parfois y a des emballages standardisés, en nombre réduit (pour simplifier) et ça fait généreux aussi, un grand sachet. Si c'est fragile ça pourrait s'écraser lors des manipulations (transports) si trop plein.

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