Avec la commercialisation ce jeudi en France de la PlayStation 5 de Sony, quelques jours après celle de la Xbox Series de Microsoft, la guerre des consoles de nouvelle génération est vraiment lancée. Comment se faire une idée des atouts et faiblesses de chacune de ces monstres de technologie qui figureront parmi les cadeaux stars des fêtes de fin d’année? Selon une étude publiée ce jeudi, menée par l’institut Ipsos pour Hubside.store, les consoles de jeux sont le deuxième produit multimédia que les Français comptent acheter en cette fin d’année (26 %), juste derrière l’incontournable smartphone (29 %).
Voici notre verdict, manettes en mains, après avoir pu tester en avant-première les deux consoles pendant plusieurs semaines.
Ce n’est pas sur ce terrain-là que l’une ou l’autre des consoles peut se targuer de faire la différence. Toutes deux proposent, à un ou deux détails près qui ne changent pas drastiquement l’expérience visuelle, des caractéristiques techniques et un traitement d’images similaires : compatibilité avec un affichage en ultra HD (appelé également 4K), technologie HDR (pour plus de luminosité et de contraste), mais aussi Ray Tracing (qui améliore les effets de reflets et les éclairages).
Attention ! Afin de bien profiter de ces avancées technologiques communes, il est hautement conseillé de les brancher sur un téléviseur pouvant afficher au minimum de l’ultra HD associé à un rafraîchissement d’images à 120 hertz. De quoi alourdir le budget puisqu’il faut compter un investissement minimum de 500 euros pour un tel écran. La claque visuelle est toutefois réelle et bluffante quand on lance l’un des jeux conçus spécialement pour cette nouvelle génération, « Assassin’s Creed Valhalla » d’Ubisoft, par exemple. Sur un « simple » écran HD, le saut technologique est bien moins marqué et l’expérience peut, pour les utilisateurs aguerris d’une PS4 ou d’une Xbox One, s’avérer même un poil décevante.
Il vous reste un peu de place dans votre meuble TV ? Cela tombe bien car les deux consoles sont… imposantes ! Côté design, tout est une histoire de goût. La sobriété de la Xbox Series, un gros bloc rectangulaire noir, tranche clairement avec les lignes audacieuses et futuristes de la PlayStation 5. La console de Sony étonne, avec ses panneaux blancs qui ondulent et se terminent en pointe, et son allure d’objet que l’on dirait tout droit sorti d’un film de science-fiction tranche radicalement avec l’esthétique des autres objets que l’on peut placer sous un téléviseur (décodeur, lecteur DVD…). La prise de risque vaut un avantage certain à cette PS5.
Si la PS5 accepte la grande majorité des jeux de sa petite sœur PS4, et profite également de quelques exclusivités comme l’excellent « Marvel’s Spider-Man Miles Morales », la Xbox Series en offre davantage. Il est en effet possible d’y faire tourner une quantité impressionnante d’anciens jeux Microsoft – même certains de la toute première Xbox ! – et de profiter d’une amélioration graphique pour une sélection d’entre eux.
La nouvelle manette permettant de piloter la PS5 fait un bond en avant. La DualSense, c’est son nom, est la première à proposer à la fois un retour haptique et des gâchettes adaptatives dynamiques. Deux technologies qui permettent de bien mieux s’immerger dans un jeu. La manette vibre légèrement, lorsqu’on emprunte par exemple le métro londonien dans une scène de « Watch Dogs Legions », et suit le rythme de la rame qui tressaute sur ses rails. Dans un jeu de tir, on ressentira une résistance au fur et à mesure que l’on bande un arc par exemple ou quand on s’apprête à appuyer sur la gâchette de sa mitraillette dans « Call of Duty Black Ops Cold War ».
En version « normale », la PS5 s’affiche à 500 euros et à 400 euros en version « Digital Edition », sans lecteur Blu-Ray, obligeant l’utilisateur à télécharger ses jeux par Internet. Ce premier tarif est le même pour la Xbox Series X (avec lecteur Blu-Ray), mais la console Microsoft se négocie 100 euros de moins que sa concurrente japonaise pour le modèle dépourvu de lecteur (la Series S).
Même si elles sont désormais officiellement commercialisées, les deux consoles partagent toutefois un même handicap. La pénurie de modèles disponibles à la vente est criante dans les rayons. La faute à la pandémie de coronavirus qui a retardé les lignes de production. Seuls les joueurs qui ont précommandé leur console peuvent espérer la recevoir aujourd’hui. Les autres devront surveiller les stocks des enseignes spécialisées dans les jours et semaines qui viennent pour être sûr de pouvoir acquérir la nouvelle Xbox ou la PlayStation 5.
Guide Shopping Le Parisien
Jeux Gratuits
Mots fléchés
Mots coupés
Mots croisés
Mots mêlés
Kakuro
Sudoku
Codes promo
Services
Profitez des avantages de l’offre numérique
© Le Parisien

source

Catégorisé: