Prendre le taxi au Japon est un moyen de transport sûr et pratique dans certaines situations. Sur de courtes distances pour transporter des bagages trop lourds, la nuit pour rejoindre son logement et pour visiter certains endroits non accessibles en train ou en bus, le taxi reste une bonne solution quoique coûteuse.
Comme dans beaucoup d’autres pays du monde, prendre le taxi au Japon peut parfois rendre service, par exemple :
Puisque les taxis japonais sont sécurisés, souvent très propres et avec une qualité de service impeccable, on les cite parfois comme les meilleurs taxis du monde. Les compagnies sont nombreuses ; rien qu’à Kyoto on en dénombre une soixantaine environ.
Pour la petite anecdote, devenir taxi au Japon peut se faire de manière très simple : il suffit d’avoir trois ans de conduite, et l’obtention de la licence est gratuite. On en compterait 358.000 en circulation en 2015, dont 50.000 rien qu’à Tokyo (selon l’AFP), pour un marché estimé à 25 milliards de dollars au total.
Vous pouvez appeler un taxi comme n’importe où dans le monde, en levant la main, mais autour des gares on ne vous prendra qu’à l’emplacement réservé. Il convient alors de se rendre à la station de taxi, généralement bien indiquée, puis de faire la queue en attendant son véhicule.
Dans la rue, un taxi porte la mention :
Attention : au-delà des grandes artères, il n’y a généralement pas de nom de rue au Japon. Il est donc conseillé d’avoir noté le nom du bâtiment ou encore mieux, de fournir au conducteur une carte de visite ou un plan du lieu où vous souhaitez vous rendre. Car avec un manque d’indications, le chauffeur ne pourra même pas entrer une adresse dans son GPS. Et comme peu de taxis parlent une autre langue que le japonais, un numéro de téléphone 📱 local peut rendre service en cas de problème.
Les grandes villes japonaises mettent toutefois en place des initiatives à destination des touristes. Ainsi :
Par ailleurs et avec la tenue des JO d’été à Tokyo en 2021, une société a développé des “robot taxis” : des véhicules sans chauffeur. Il s’agit de DeNa avec l’aide de ZMP, un spécialiste de la robotique. Un premier test a été effectué en situation réelle, sur 5,3 km à Tokyo, fin août 2018 et la phase d’expérimentation a duré jusqu’à septembre 2019.
La plupart des chauffeurs sont des hommes d’une quarantaine d’années ou plus. Le conducteur est quasiment toujours habillé en costume et porte des gants blancs, parfois même accompagnés d’une casquette d’uniforme. On trouve souvent de la dentelle sur les sièges et les appuis-tête.
À côté du siège conducteur se situe une manette qu’il actionnera pour ouvrir et fermer la porte arrière gauche (côté trottoir) même si vous n’avez pas les bras chargés. Evidemment, il est possible de mettre des valises dans le (relativement petit) coffre ; lui aussi s’ouvre automatiquement. La plupart des voitures 🚙 japonaises qui font office de taxi sont des modèles Toyota Crown.
Fin 2014, Toyota et Nissan ont annoncé mettre en service 5.000 taxis de type mini-van à partir de mi-2015, en prévision des Jeux Olympiques 🏅 de Tokyo. Fort de son expérience à New York depuis 2013, Nissan voulait imposer au Japon son modèle NV200, qui peut transporter jusqu’à 5 personnes et plusieurs gros bagages, comblant ainsi une plainte récurrente des voyageurs étrangers qui manquent de place dans les habituels modèles japonais. En 2017, Toyota espérait que son propre modèle remplacerait 30% des taxis de Tokyo d’ici à 2020.
Le prix des trajets en taxi au Japon dépend des compagnies et des régions. À Tokyo, on voit souvent des forfaits incluant le premier kilomètre : comptez 500¥ (~3,48€) en novembre 2022. Généralement, le tarif de la course augmente ensuite par tranches de 100¥ (~0,70€), soit :
Comptez également 20% de surcharge en horaires de nuit, généralement de 22h à 5h du matin.
À noter que le plupart du temps, on paye seulement en argent liquide, et si de plus en plus de cartes Visa ou Mastercard sont acceptées, les cartes bancaires et autres cartes de crédit occidentales ne sont pas toujours compatibles avec les machines japonaises, si tant est que le véhicule emprunté en soit équipé. Prévoyez donc de la monnaie avant de monter dans un taxi au Japon.
Evitez d’utiliser le taxi pour des longs trajets car le tarif grimpe vite. Enfin, notez que si vous êtes plusieurs, vous pouvez diviser les frais. Par exemple, à quatre pour un trajet en ville, la course en taxi peut s’avérer plus rapide et à peine moins économique qu’un court déplacement en transports en commun.
Du 5 au 31 décembre 2018, Tokyo a expérimenté “Project MOV”, 50 taxis gratuits sponsorisés par la publicité :
Uber est implanté au Japon, principalement à Tokyo pour l’instant. Le fameux service de voitures avec chauffeur offre des prestations un peu plus haut de gamme, à des tarifs quasiment équivalents à ceux du taxi. Ils offrent de plus un gros avantage par rapport aux taxis japonais : celui de pouvoir réserver en ligne.
Si vous passez par ce lien pour effectuer votre première réservation sur Uber, vous économiserez 5€ sur le montant total de la course :
Bien entendu, la réduction est également valable partout ailleurs dans le monde, par exemple pour vous rendre à l’aéroport dans votre pays d’origine.
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Tarifs et durées des transports en taxis au Japon et à Tokyo :
Exemple de compagnie : Tokyo Taxi (en anglais)
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