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TAIPEI : Un puissant séisme de magnitude 7,2 est survenu dimanche au large de la côte sud-est de Taïwan, selon l’Institut américain d’études géologiques (USGC) conduisant le Japon à diffuser une alerte tsunami.
L’épicentre du tremblement de terre, qui s’est produit peu après 14H44 locales (06H44 GMT), a été localisé à environ 50 km au nord de la ville de Taitung, à une profondeur de 10 km, a précisé l’USGC.
La puissance du séisme avait été évalué de 7,2 par l’USGS qui l’a ensuite rétrogradée à 6,9.
Au moins un bâtiment s’est effondré dans la ville de Yuli, selon l’agence de presse taïwanaise Central News Agency.
Une vidéo publiée par l’agence montre des habitants paniqués courant vers le bâtiment qui s’est effondré sur lui-même dans un épais nuage de poussière.
Des secousses ont également été ressenties dans la capitale Taipei, a constaté un journaliste de l’AFP.
La veille, un tremblement de terre de magnitude 6,6 avait frappé la même région et plusieurs secousses ont suivi. Celle de dimanche est cependant de loin la plus forte.
L’agence météorologique japonaise a émis une alerte tsunami pour les îles situées non loin de Taïwan. Des vagues pouvant atteindre un mètre de haut sont attendues vers 16H00 (07H00 GMT), a-t-elle précisé.
Le Centre chinois des réseaux sismiques a indiqué que des secousses ont été ressenties dans les régions côtières, notamment à Fujian, Guangdong, Jiangsu et Shanghai.
Taïwan et ses environs sont régulièrement frappés par des séismes du fait de leur localisation près de la jonction entre deux plaques tectoniques.
L’île se trouve dans une région d’intense activité sismique du fait de sa position sur la “ceinture de feu” du Pacifique.
Le tremblement de terre le plus meurtrier jamais enregistré à Taïwan, d’une magnitude de 7,6, s’était produit en septembre 1999 et avait fait plus de 2 400 victimes.
https://arab.news/mtbch
NIAMEY: Plusieurs centaines de personnes ont manifesté pacifiquement dimanche dans les rues de la capitale nigérienne Niamey, pour protester notamment contre la force antijihadiste française Barkhane, tout en encensant la Russie, a constaté un journaliste. 
Aux cris de “Barkhane dehors”, “À bas la France”, “Vive Poutine et la Russie”, les manifestants ont sillonné quelques rues de la capitale avant de tenir un meeting devant le siège de l’Assemblée nationale. 
Certains manifestants arboraient des drapeaux de la Russie et brandissaient des pancartes hostiles à la France et à Barkhane. 
“Dégage l’armée française criminelle” ou “l’armée coloniale Barkhane doit partir”, pouvait-on lire sur certaines pancartes dans cette manifestation autorisée par les autorités municipales de Niamey. 
Quelque 3 000 militaires français sont toujours déployés dans le Sahel – et notamment au Niger, un des principaux alliés de Paris  – après leur retrait total du Mali. 
La force Barkhane avait été chassée par la junte au pouvoir au Mali depuis 2020, qui est soupçonnée de travailler avec le groupe paramilitaire russe Wagner. 
En avril, les députés nigériens avaient largement voté en faveur d’un texte autorisant le déploiement de forces étrangères sur le territoire, notamment françaises, pour combattre les djihadistes. 
“Il y a des slogans anti-français parce que nous exigeons le départ immédiat de la force Barkhane au Niger qui aliène notre souveraineté et qui est en train de déstabiliser le Sahel”, a affirmé Seydou Abdoulaye, le coordonnateur du Mouvement M62 qui organise la manifestation. 
Vêtu d’un tee-shirt à l’effigie de l’ex-président révolutionnaire du Burkina Faso Thomas Sankara, il a accusé l’ancienne puissance coloniale, d’un “soutien actif” aux “djihadistes qui ont répandu le terrorisme partir du Mali”, voisin du Niger et du Burkina Faso. 
Le mois dernier, le gouvernement malien avait accusé la France de soutenir des groupes djihadistes, des déclarations “insultantes” pour Paris. 
Ces derniers mois, plusieurs manifestations anti-françaises ont eu lieu au Sahel, notamment fin novembre 2021 lorsqu’un convoi militaire de Barkhane avait été bloqué et caillassé au Burkina Faso puis au Niger. 
Trois manifestants avaient été tués à Téra, dans l’ouest du Niger, dans des tirs imputés par le gouvernement nigérien à ses forces ou aux forces françaises. 
La manifestation de dimanche visait également à protester contre le coût de la vie au Niger où une récente hausse du gasoil a vite eu des répercussions sur les prix de certaines denrées. Selon des reponsables du M62, une autre manifestation a eu lieu dimanche à Dosso, une ville du sud-ouest nigérien. 
Le Niger doit faire face aux attaques régulières et meurtrières de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda et au groupe État islamique au Sahel dans l’ouest et, dans le sud-est, à celles de Boko Haram et du groupe État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap). 
Le pays abrite depuis des années plusieurs bases militaires étrangères, française et américaine notamment, dédiées à la lutte contre les djihadistes au Sahel. 
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KIEV : Les autorités d’occupation russes à Kherson, dans le sud de l’Ukraine, ont affirmé qu’un groupe armé avait été détruit lors de combats samedi soir dans le centre de cette ville, qui est l’objectif d’une contre-offensive ukrainienne.
“Dans le centre de Kherson, un affrontement a opposé des unités de l’armée russe qui patrouillaient dans les rues de la ville et un groupe non identifié”, a indiqué samedi soir sur Telegram l’administration d’occupation.
“Après un bref combat, les assaillants ont été éliminés”, a poursuivi cette source, précisant qu’aucun soldat russe et aucun civil n’avait été blessé.
Côté ukrainien, la porte-parole du commandement Sud de l’armée, Natalia Goumeniouk, a dénoncé une “provocation”.
S’exprimant dimanche matin sur une chaîne de télévision ukrainienne, elle a déclaré : “Les tirs et les explosions d’hier à Kherson sont une provocation de l’occupant”.
“Nous avons prévenu que des provocations allaient avoir lieu entre les 17 et 20 septembre. Elles sont destinées à entâcher l’image des forces armées ukrainiennes”, a-t-elle ajouté.
En Russie, le média public Vesti a publié une vidéo montrant deux blindés entourés de soldats lors de l’incident, sur une avenue dans le quartier de la gare ferroviaire de Kherson. Sur cette vidéo, l’un des blindés ouvre le feu à la mitrailleuse, tandis que d’autres tirs se font entendre.
Dimanche matin, un cadre de l’occupation russe, Kirill Stremooussov, a assuré que la situation était “calme” à Kherson. “Les nazis essayent d’attaquer, mais sans succès”, a-t-il indiqué sur Telegram.
Depuis fin août, les troupes ukrainiennes mènent une importante offensive pour reprendre la région et la ville de Kherson, la seule capitale régionale du pays tombée aux mains des Russes, début mars, quelques jours après le lancement de l’attaque du Kremlin.
Plusieurs cadres de l’occupation russe dans la région de Kherson, mais également dans d’autres territoires ukrainiens conquis par Moscou, ont également été tués lors d’attaques ciblées ces derniers mois.
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BRUXELLES: La Commission européenne a menacé dimanche de priver la Hongrie de 7,5 milliards d’euros de financements européens, en raison des risques liés à la corruption dans ce pays, tout en accordant quelques semaines de délai à Budapest pour mener des réformes.
“Les mesures proposées (par la Hongrie) pour remédier à la situation sont en principe de nature à répondre aux problèmes identifiés, si elles sont correctement traduites dans des lois et mises en œuvre en conséquence”, a estimé le commissaire européen au Budget Johannes Hahn.
La Commission européenne a déclenché en avril à l’encontre de la Hongrie une procédure jamais utilisée jusque-là, qui peut conduire à suspendre des financements européens dont l’utilisation est menacée par des atteintes aux principes d’Etat de droit.
Pour la Hongrie de Viktor Orban, la Commission cite notamment des “irrégularités” et “carences” dans les procédures de passation de marchés publics, la proportion “anormalement” élevée de candidatures uniques pour ces contrats, le manque de contrôle des conflits d’intérêt et de poursuites judiciaires en cas de soupçons de fraude.
L’exécutif européen suggère donc au Conseil, institution représentant les Etats membres à qui revient la décision finale, de suspendre 65% des fonds de trois programmes liés à la politique de cohésion, ce qui représente 7,5 milliards d’euros.
‘Bonne direction’
Une porte de sortie reste néanmoins ouverte. La Commission recommande au Conseil de se laisser jusqu’à trois mois pour évaluer la mise en œuvre des 17 mesures clefs auxquelles la Hongrie s’est engagée pour répondre aux préoccupations.
“Il est juste de se donner un peu de temps afin de pouvoir réellement voir les résultats concrets” de ces réformes, a déclaré Johannes Hahn, estimant qu’elles pourraient “changer la donne”. La Commission réévaluera la situation le 19 novembre.
“Nous avançons dans la bonne direction. Nous continuons le travail (…) pour que le peuple hongrois reçoive les ressources auxquelles il a droit!”, a réagi sur Facebook la ministre hongroise de la Justice, Judit Varga, qui a effectué ces derniers jours une tournée de plusieurs capitales européennes pour plaider la cause de son pays.
Budapest se démène pour tenter d’échapper au couperet, mais aussi pour convaincre Bruxelles de débloquer son plan de relance post-Covid (5,8 milliards d’euros de subventions), alors que le pays affronte une inflation galopante et la chute du forint, la monnaie nationale.
La Hongrie est le seul pays de l’UE dont le plan n’a toujours pas reçu le feu vert de la Commission européenne, pour les mêmes raisons liées au respect de l’Etat de droit.
Faute d’accord sur le plan de relance hongrois d’ici la fin de l’année, 70% des subventions seront perdues.
‘Dernière chance’ 
La Hongrie a récemment annoncé qu’elle allait mettre rapidement sur pied une “autorité indépendante” de lutte contre la corruption, chargée de contrôler l’utilisation des fonds de l’UE, et s’est engagée à améliorer la transparence des marchés publics.
Des mesures doivent permettre aux citoyens de porter plainte devant les tribunaux s’ils estiment que le parquet a arbitrairement mis fin à une enquête pour corruption. La transparence du processus législatif doit aussi être renforcée.
Le gouvernement du Premier ministre nationaliste et ultra-conservateur Viktor Orban a indiqué que les lois destinées à satisfaire l’UE seraient soumises au Parlement hongrois à partir de lundi. Leur entrée en vigueur est prévue pour novembre.
“Dernière chance pour Viktor Orban (…) Le temps des discussions est terminé”, a tweeté l’eurodéputée française Valérie Hayer (Renew Europe). L’élu allemand Daniel Freund (Verts) a quant à lui jugé que les mesures proposées étaient “insuffisantes” et n’allaient “pas empêcher Orban et ses affidés de voler des fonds européens”.
Le Parlement européen a estimé jeudi, dans un rapport voté à une large majorité, que la Hongrie n’était plus une véritable démocratie mais “une autocratie électorale”, appelant la Commission à “s’abstenir d’approuver le plan de la Hongrie tant qu’elle ne se sera pas conformée pleinement à toutes les recommandations” de Bruxelles.

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