RÉSULTATS AU 30 JUIN 2022
Communiqué de presse

Paris, le 3 août 2022
EXCELLENTE PERFORMANCE SOUS-JACENTE AU T2-22 ET S1-22
Deuxième trimestre 2022
Forte croissance des revenus de tous les métiers en hausse de +12,8%/ T2-21 (+13,4%*) portés par des niveaux records dans de nombreuses activités
Bonne maîtrise des coûts et amélioration du coefficient d’exploitation (61,8%(1) hors contribution au Fonds de résolution unique)
Coût du risque bas à 15 points de base avec un niveau de défauts limité
Sortie effective de Russie(2)  : impact de 3,3 mds d’euros avant impôts en compte de résultat et très limité en capital
Résultat net part du Groupe sous-jacent à 1,5 md d’euros(1) (-1,5 md d’euros en publié)
Rentabilité (ROTE) sous-jacente à 10,5%(1)
Premier semestre 2022
Résultat net part du Groupe sous-jacent à 3,1 mds d’euros(1) (-640 M EUR en publié), en hausse de +16,3% par rapport au S1-21
Rentabilité (ROTE) sous-jacente à 10,8%(1)
POSITION DE CAPITAL
Niveau de ratio CET 1 à 12,9%(3) à fin juin 2022, environ 360 pb au-dessus de l’exigence réglementaire
Lancement du programme de rachat d’actions 2021 d’un montant d’environ 915 millions d’euros
Provision pour distribution 2022 à 1,44 euro par action(4) à fin juin 2022
RENFORCEMENT DE NOS OBJECTIFS ESG À HORIZON 2025
Objectif de 300 mds d’euros de financement durable entre 2022 et 2025
Meilleure stratégie de transition bancaire au monde (Euromoney Awards for Excellence 2022)
CIBLES FINANCIÈRES 2025
Croissance des revenus (2021-2025 TCAM) supérieure ou égale à 3%
Amélioration du coefficient d’exploitation (inférieur ou égal à 62%)
Rentabilité attendue à 10% (ROTE)
Niveau de ratio CET 1 cible de 12% post Bâle IV
Maintien de la politique de distribution : 50% du résultat net part du Groupe sous-jacent (avec un maximum de 40% de la distribution sous forme de rachat d’actions(5))
Fréderic Oudéa, Directeur Général du Groupe, a commenté :
« Le deuxième trimestre 2022 conclut deux ans d’intense et disciplinée exécution de nos différents projets stratégiques. Nous avons avec succès simplifié et renforcé la résilience de notre modèle d’affaires, transformé nos métiers pour accompagner l’évolution des besoins de nos clients et les transformations profondes autour des technologies numériques et de la RSE, et investi de manière ciblée dans des métiers à fort potentiel de croissance. Nous avons combiné, au premier semestre 2022, forte croissance des revenus et rentabilité sous-jacente au-delà de 10% de ROTE et nous avons su gérer notre sortie des activités russes sans impact significatif en capital et sans handicaper les développements stratégiques du Groupe. Ces dynamiques et performances nous rendent confiants tant sur le court terme, dans un environnement incontestablement plus incertain, qu’à moyen terme. À l’horizon 2025, ayant tiré tous les bénéfices des nombreuses initiatives stratégiques et d’efficacité opérationnelle en cours, nous confirmons notre capacité à délivrer une rentabilité de 10% sur la base d’un core tier one cible de 12%, en maintenant une politique de distribution attractive pour nos actionnaires.»
(1)   Ajusté des éléments exceptionnels et de la linéarisation d’IFRIC 21

Le Conseil d’administration de Société Générale, réuni le 2 août 2022, sous la présidence de Lorenzo Bini Smaghi, a examiné les résultats du deuxième trimestre et du premier semestre de l’année 2022 du Groupe Société Générale.
Les différents retraitements permettant le passage des données sous-jacentes aux données publiées sont présentés dans les notes méthodologiques (§10.5).
Le 18 mai 2022, le Groupe s’est retiré de manière ordonnée et effective de la Russie avec la finalisation de la cession de Rosbank ainsi que de ses filiales d’assurance en Russie. Cette cession se traduit par l’enregistrement d’une perte en compte de résultat de 3,3 milliards d’euros avant impôts, largement absorbée dès ce semestre avec un résultat net part du Groupe à -640 millions d’euros. Malgré un impact résiduel en capital de -7 points de base sur le trimestre, le ratio de CET 1 reste stable à 12,9% en phasé à fin juin 2022.
Produit net bancaire 
Le produit net bancaire est en forte croissance au T2-22 à +12,8% (+13,4%*) /T2-21, porté par une excellente performance de l’ensemble des métiers.
La bonne dynamique se poursuit dans les activités de la Banque de détail en France avec un produit net bancaire en progression de +8,5% /T2-21 reflétant notamment une bonne dynamique commerciale, un niveau élevé de commissions de services et une performance record en Banque Privée.
Les revenus de la Banque de détail et Services Financiers Internationaux progressent fortement de +21,4*% /T2-21 portés par un trimestre record pour ALD et la Banque de détail à l’International. Cette dernière affiche ainsi une croissance de ses activités à +12,7%* / T2-21. Le produit net bancaire des Services financiers est en forte hausse de +45,1%* /T2-21 et celui de l’Assurance de +7,9%* /T2-21.
La Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs présente de nouveau une excellente performance avec des revenus en hausse de +18,3% (+16,1%*) /T2-21. Les Activités de marché et Services aux Investisseurs sont en forte hausse de +25,3% (+19,8%*) /T2-21 et les Activités de Financements et Conseil présente un niveau record en croissance de +14,0% (+9,1%*) /T2-21.
Sur le semestre, le Groupe affiche une progression soutenue des revenus de +14,7% (+14,8%*) /S1-21 avec une croissance de l’ensemble des métiers.
Frais de gestion 
Au T2-22, les frais de gestion ressortent à 4 458 millions d’euros en publié et 4 590 millions d’euros en sous-jacent (retraité des charges de transformation et de la linéarisation IFRIC21), en hausse de +8,6% par rapport au T2-21.
Sur le semestre, les frais de gestion sous-jacents sont en hausse de +7,1% par rapport au S1-21 à 8 915 millions d’euros en sous-jacent (9 787 millions d’euros en publié). Cette croissance s’explique principalement par la hausse de la contribution au Fonds de résolution unique (+138 millions d’euros), l’augmentation des rémunérations variables liées à la croissance des revenus et au Plan Mondial d’Actionnariat Salarié (+152 millions d’euros). La hausse des autres charges s’élève ainsi à +303 millions d’euros soit une croissance de +3,5% par rapport au S1-21.
Porté par un effet de ciseaux très positif, le résultat brut d’exploitation sous-jacent s’accroit fortement au deuxième trimestre 2022 de +21,6% à 2 475 millions d’euros et le coefficient d’exploitation sous-jacent, hors Fonds de résolution unique, s’améliore de plus de 3 points (61,8% vs. 65,1% au T2-21).
Sur le semestre, le résultat brut d’exploitation sous-jacent affiche une forte dynamique de croissance de +29,8% /S1-21 à 5 431 millions d’euros.
Le Groupe prévoit désormais un coefficient d’exploitation sous-jacent hors Fonds de résolution unique entre 64% et 66% sur l’année 2022.
Coût du risque
Le coût du risque s’établit à un niveau bas de 15 points de base au T2-22, soit 217 millions d’euros, en baisse par rapport au T1-22 qui intégrait le coût du risque des activités russes cédées (39 points de base). Il se décompose en une provision sur encours douteux limitée de 156 millions d’euros et une provision complémentaire sur encours sains de 61 millions d’euros.
Sur le premier semestre 2022, le coût du risque s’élève à 27 points de base.
L’exposition offshore à la Russie a été réduite à 2,6 milliards d’euros d’EAD (Exposure At Default) au 30 juin 2022. L’exposition à risque sur ce portefeuille est estimée à moins d’1 milliard d’euros. Les provisions totales associées sont de 377 millions d’euros à fin juin 2022.
Par ailleurs, le Groupe dispose à fin juin 2022 d’une exposition résiduelle vis-à-vis de Rosbank de moins de 0,5 milliard d’euros d’EAD correspondant principalement à des garanties et lettres de crédit qui étaient comptabilisées en exposition intragroupe avant la cession de Rosbank.
Le Groupe dispose à fin juin d’un stock de provision sur encours sains de 3 409 millions d’euros en hausse de 54 millions d’euros par rapport à fin décembre 2021.
Le taux brut d’encours douteux s’élève à 2,8%(1) au 30 juin 2022, en baisse par rapport à fin mars 2022 (2,9%). Le taux de couverture brut des encours douteux du Groupe est en hausse à 50%(2) au 30 juin 2022.
Sur l’année 2022, le coût du risque reste attendu entre 30 et 35 points de base.
Résultat net part du Groupe

(1)   Ajusté des éléments exceptionnels et de la linéarisation d’IFRIC 21

Le bénéfice net par action s’établit à -1,10 euros au S1-22 (2,29 euros au S1-21). Le bénéfice net par action sous-jacent ressort à 2,87 euros sur la même période (2,40 euros au S1-21).
Au 30 juin 2022, les capitaux propres part du Groupe s’élèvent à 64,6 milliards d’euros (65,1 milliards d’euros au 31 décembre 2021), l’actif net par action est de 67,0 euros et l’actif net tangible par action est de 59,4 euros.
Le total du bilan consolidé s’établit à 1 539 milliards d’euros au 30 juin 2022 (1 464 milliards d’euros au 31 décembre 2021). Le montant net des encours de crédits à la clientèle, y compris la location financement, au 30 juin 2022 est de 498 milliards d’euros (488 milliards d’euros au 31 décembre 2021) – hors valeurs et titres reçus en pension. Parallèlement les dépôts de la clientèle atteignent 512 milliards d’euros contre 502 milliards d’euros au 31 décembre 2021 (hors valeurs et titres donnés en pension).
Au 18 juillet 2022, la maison mère a émis 33,7 milliards d’euros de dette à moyen et long terme, avec une maturité moyenne de 5,2 ans et un spread moyen de 54 points de base (par rapport au mid-swap 6 mois, hors dette subordonnée). Les filiales ont émis 1,2 milliard d’euros. Au total, le Groupe a émis 34,9 milliards d’euros de dette à moyen et long terme.
Le LCR (Liquidity Coverage Ratio) s’inscrit bien au-dessus des exigences réglementaires à 140% à fin juin 2022 (141% en moyenne sur le trimestre), contre 129% à fin décembre 2021. Parallèlement, le NSFR (Net Stable Funding Ratio) est à un niveau de 112% à fin juin 2022.
Les encours pondérés par les risques du Groupe (RWA) s’élèvent à 367,6 milliards d’euros au 30 juin 2022 (contre 363,4 milliards d’euros à fin décembre 2021) selon les règles CRR2/CRD5. Les encours pondérés au titre du risque de crédit représentent 84% du total, à 309 milliards d’euros, en hausse de 1,3% par rapport au 31 décembre 2021.
Au 30 juin 2022, le ratio Common Equity Tier 1 du Groupe s’établit à 12,9%, soit environ 360 points de base au-dessus de l’exigence réglementaire. Le ratio CET1 au 30 juin 2022 inclut un effet de +9 points de base au titre du phasage de l’impact IFRS 9. Hors cet effet, le ratio non phasé s’élève à 12,8%. Le ratio Tier 1 s’élève à 15,2% à fin juin 2022 (15.9% à fin décembre 2021) et le ratio global de solvabilité s’établit à 18,5% (18,8% à fin décembre 2021).
Le ratio de levier atteint 4,1% au 30 juin 2022 (4,9% à fin décembre 2021) du fait principalement de la fin des mesures transitoires de la Banque Centrale Européenne.
Avec un niveau de 31,7% des RWA et 8,4% de l’exposition levier à fin juin 2022, le Groupe présente un TLAC supérieur aux exigences du Financial Stability Board pour 2022. Au 30 juin 2022, le Groupe est aussi au-dessus de ses exigences MREL 2022 qui sont de 25,2% des RWA et 5,91% de l’exposition levier.
Le Groupe est noté par quatre agences de notation : (i) FitchRatings – notation long terme « A- », rating stable, notation dette senior préférée « A », notation court-terme « F1 » (ii) Moody’s – notation long terme (dette senior préférée) « A1 », perspectives stables, notation court-terme « P-1 » (iii) R&I – notation long terme (dette senior préférée) « A », perspectives stables ; et (iv) S&P Global Ratings – notation long terme (dette senior préférée) « A », perspectives stables, notation court-terme « A-1 ».
(1)   Ajusté de la linéarisation d’IFRIC 21, de la provision PEL/CEL

A noter : y compris les activités de la banque privée suite au retraitement opéré au T1-22 (France et International) dont autres activités transférées après la cession de Lyxor
Les réseaux Société Générale et Crédit du Nord 
Les encours moyens de crédits sont en progression de +3% par rapport au T2-21 à 214 milliards d’euros. La croissance des encours des prêts immobiliers affiche une hausse de +4% /T2-21. La production des crédits moyen long terme aux entreprises et professionnels est en hausse de +42% /T2-21, les Prêts Garantis par l’État s’amortissant progressivement.
Les encours moyens de dépôts au bilan y compris BMTN sont toujours en hausse de +4% par rapport au T2-21 à 243 milliards d’euros.
Le ratio crédits sur dépôts moyens ressort ainsi à 88% au T2-22 vs. 89% au T2-21.
Les actifs sous gestion de l’assurance vie(2) ont atteint 110 milliards d’euros à fin juin 2022 en hausse de +1% sur un an. La collecte brute de l’assurance-vie s’élève à 2,2 milliards d’euros au T2-22 dont 34% en unités de compte.
Les primes d’assurance dommages et celles de la prévoyance sont en hausse de +4% /T2-21.
Boursorama 
La banque consolide sa position de leader de la banque en ligne en France en atteignant près de 4 millions de clients à fin juin 2022 (+35% /T2-21), grâce à une conquête de 357 000 nouveaux clients au T2-22 (x2,1 /T2-21). Le transfert de la base de clients d’ING a entraîné l’acquisition d’environ 134 000 nouveaux clients sur le trimestre.
Les encours moyens de crédits progressent de +28% /T2-21 à 15 milliards d’euros. Les encours de prêts immobiliers sont en hausse de +27% /T2-21, et les encours de crédit à la consommation sont en hausse de +32% /T2-21.
Les encours moyens d’épargne incluant les dépôts et l’épargne financière sont en hausse de +19% par rapport au T2-21 à 39 milliards d’euros. Les encours de dépôts étant en hausse de +31% /T2-21. Le courtage enregistre plus de 1,5 million de transactions au T2-22.
Le référencement de clients d’ING progresse comme attendu. Au 22 juillet, le taux d’acquisition client s’établit à 50% soit environ 250 000 clients ING sur les 500 000 éligibles. Les encours collectés ressortent à environ EUR 7 milliards, incluant principalement des encours d’assurance vie. L’offre exclusive réservée aux clients d’ING devrait se terminer en septembre.
Banque Privée
Les activités de Banque Privée, rattachées aux Réseaux France depuis début 2022, recouvrent les activités en France et à l’international ainsi que les autres activités transférées lors de la cession de Lyxor. Le métier a bénéficié d’une forte activité commerciale. Les actifs sous gestion s’établissent à 147 milliards d’euros, en hausse de +0,4% /T2-21. La collecte nette au T2-22 est soutenue à 2,6 milliards d’euros en dépit de la volatilité des marchés financiers. Le produit net bancaire s’établit ainsi à un niveau record de 334 millions d’euros sur le trimestre, +23,7% /T2-21.
Produit net bancaire hors PEL/CEL
Sur le trimestre, les revenus ressortent à 2 256 millions d’euros en progression de +5,9% /T2-21 retraités de la provision PEL/CEL. La marge nette d’intérêt hors PEL/CEL et autres revenus sont en hausse de +5,0% /T2-21, soutenus par une bonne activité commerciale et des revalorisations d’actifs détenus en portefeuille dans un environnement porteur, et en dépit de l’impact du taux de livret A et de taux encore négatifs. Les commissions sont en croissance de +7,1% par rapport au T2-21 tirées par la bonne tenue des commissions de service.
Sur le semestre, les revenus ressortent à 4 444 millions d’euros en hausse de +6,1% /S1- 21 retraités de la provision PEL/CEL. La marge nette d’intérêt hors PEL/CEL et autres revenus augmentent de +5,4% par rapport au S1-21. Les commissions sont en progression de +7,0% par rapport au S1-21.
Frais de gestion
Sur le trimestre, les frais de gestion s’établissent à 1 513 millions d’euros (+4,6% par rapport au T2-21) et 1 571 millions d’euros en sous-jacent (+5,5% par rapport au T2-21). Le coefficient d’exploitation s’établit à 67% en amélioration de 2,5 points /T2-21. Le métier affiche un effet de ciseaux positif.
Sur le semestre, les frais de gestion ressortent à 3 233 millions d’euros (+5,7% par rapport au S1-21). Le coefficient d’exploitation s’établit à 73% en amélioration de 1,8 points /S1-21.
Coût du risque
Sur le trimestre, le coût du risque est de 21 millions d’euros soit 3 points de base, en hausse par rapport au T2-21 (dotation de 1 point de base). Le coût du risque est en recul par rapport au T1-22, trimestre auquel il s’était établi à 8 points de base.
Sur le semestre, le coût du risque commercial s’établit à 68 millions d’euros soit 6 points de base, en recul par rapport au S1-21 (12 points de base).
Résultat net part du Groupe
Sur le trimestre, le résultat net part du Groupe s’établit à 539 millions d’euros au T2-22 en progression de +18,7% par rapport au T2-21 (454 millions d’euros au T2-21). La rentabilité (après linéarisation de la charge d’IFRIC 21 et retraitée de la provision PEL/CEL) ressort à un niveau de 14,4% sur T2-22 (18,3% en excluant Boursorama).
Sur le semestre, le résultat net part du Groupe s’établit à 852 millions d’euros en progression de +27,9% par rapport au S1-21. La rentabilité (après linéarisation des charges d’IFRIC 21 et retraitée de la provision PEL/CEL) ressort à 14,4% sur S1-22 (11,9% au S1-21).
(1)   Ajusté de la linéarisation d’IFRIC 21

Dans la Banque de détail à l’International, les encours de crédits s’établissent à 85,0 milliards d’euros, en progression de +5,1%* par rapport au T2-21. Les encours de dépôts sont en croissance de +3,2%* par rapport au T2-21, pour atteindre 80,1 milliards d’euros.
Sur le périmètre Europe, les encours de crédits sont en hausse de +6,2%* par rapport à fin juin 2021 à 61,5 milliards d’euros, tirés par une dynamique positive sur toutes les régions : +9,1%* en République Tchèque, +8,9%* en Roumanie, et +1,8%* en Europe de l’Ouest. Les encours des dépôts progressent de +2,6%* à 54,2 milliards d’euros.
En Afrique, Bassin méditerranéen et Outre-Mer, les encours de crédits sont en croissance de +2,3%* à périmètre et change constants. Les encours de dépôts continuent sur leur bonne dynamique, en hausse de +4,4%*.
Dans l’activité Assurance, l’activité d’assurance vie-épargne ressort toujours à un niveau élevé avec des encours à fin juin 2022 de 131 milliards d’euros et une part d’unités de compte de 35%, stable par rapport à juin 2021. Sur le trimestre, la collecte brute de l’activité d’assurance vie-épargne progresse de +0,3%* par rapport au T2-21, avec une part importante d’unités de compte de 44%. L’activité Protection affiche une croissance de +7%* par rapport au T2-21 avec une bonne dynamique dans toutes les géographies pour les primes d’assurance dommages, qui sont en hausse de +7%*.
Les Services Financiers affichent également une très bonne dynamique. Le métier de location longue durée et de gestion de flottes de véhicules affiche un produit net bancaire record en croissance de 54%*, grâce à une bonne tenue de l’activité et à la poursuite de la très forte demande pour les voitures d’occasion. Le nombre de contrats s’établit à 1,8 million, dont 1,4 million de véhicules financés en croissance de +5,4% par rapport à fin juin 2021. Les encours des activités de Financement de biens d’équipement professionnels sont en hausse de +1,1% par rapport à fin juin 2021, à 14,5 milliards d’euros (hors affacturage).
Produit net bancaire
Au T2-22, le produit net bancaire s’élève à 2 304 millions d’euros, en hausse de +21,4%* par rapport au T2-21.
Dans la Banque de détail à l’International, le produit net bancaire s’élève à 1 270 millions d’euros au T2-22, en progression de +12,7%*.
Les revenus en Europe augmentent de +17,2%* par rapport au T2-21, grâce notamment à une forte croissance des marges d’intérêts (+21%* par rapport au T2-21), en particulier en République Tchèque (+48%* par rapport au T2-21), du fait de la remontée des taux.
Le périmètre Afrique, Bassin méditerranéen et Outre-Mer affiche des revenus en hausse de +6,4%* par rapport au T2-21 à 481 millions d’euros, porté par l’ensemble des métiers.
L’activité Assurance affiche une croissance du produit net bancaire de +7,9%* par rapport au T2-21, à 252 millions d’euros.
Dans les Services Financiers, le produit net bancaire est en forte augmentation de +45,1%*, par rapport au T2-21, à 782 millions d’euros. Cette performance résulte notamment au niveau d’ALD, d’une bonne dynamique commerciale, d’une croissance du résultat de revente de véhicules (3 212 euros par véhicule au S1-22), d’un ajustement de la charge d’amortissement des véhicules, et dans une moindre mesure, du passage en comptabilité d’hyperinflation des activités en Turquie.
Frais de gestion
Les frais de gestion sont en progression de +9,5%* en publié par rapport au T2-21 à 1 045 millions d’euros, permettant d’extérioriser un fort effet de ciseaux positif avec un coefficient d’exploitation (après linéarisation de la charge d’IFRIC 21) qui s’établit à 46,7% au T2-22, en baisse par rapport au T2-21 (52,0%).
Dans la Banque de détail à l’International, les frais de gestion sont en hausse de +5,1%* par rapport au T2-21.
Dans l’activité Assurance, les frais de gestion augmentent de +6,3%* par rapport au T2-21 avec un coefficient d’exploitation (après linéarisation de la charge d’IFRIC 21) de 39,5%.
Dans les Services Financiers, les frais de gestion progressent de +22,4%* par rapport au T2-21, extériorisant un effet de ciseaux très positif.
Coût du risque
Sur le trimestre, le coût du risque est en très forte baisse à 28 points de base (soit 97 millions d’euros), par rapport à 92 points de base au T1-22. Il ressort à un niveau inférieur à celui du T2-21 (37 points de base). Cette forte amélioration à la fois séquentielle et annuelle résulte d’un niveau faible de défauts mais aussi de la cession par le Groupe de ses activités de banque et d’assurance en Russie.
Résultat net part du Groupe
Le résultat net part du groupe ressort à 694 millions d’euros au T2 22 en très forte hausse de 40,1%* par rapport au T2-21.
La rentabilité sous-jacente ressort à 25,6% au T2-22 (contre 20,0% au T2-21) et à environ 26,4% pro-forma des activités russes cédées. Dans la Banque de détail à l’International, la rentabilité sous-jacente est de 19,1% (environ 20,2% pro-forma des activités russes cédées) et de 32,7% dans les Services Financiers et Assurance.
(1)   Ajusté de la linéarisation d’IFRIC 21

A noter : hors activités de la banque privée suite au retraitement opéré au T1-22 (France et International) dont autres activités transférées après la cession de Lyxor
Produit net bancaire
La Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs présente une performance très solide sur le deuxième trimestre avec des revenus à 2 563 millions d’euros, en forte hausse de +18,3% par rapport au deuxième trimestre 2021.
Sur le semestre, les revenus progressent de +18,2% /S1-21 (5 318 millions d’euros versus 4 499 millions d’euros, +16,5%*).
Dans les Activités de Marché et Services aux Investisseurs, le produit net bancaire s’établit à 1 742 millions d’euros sur T2-22, +25,3% /T2-21. Sur le S1-22, il s’élève à 3 707 millions d’euros, +21,9% /S1-21 (+17,3%*).
Les Activités de Marché ont enregistré une performance soutenue sur ce deuxième trimestre à 1 516 millions d’euros, en hausse de +23,3% par rapport au T2-21, bénéficiant d’une activité commerciale dynamique sur l’ensemble des métiers et des régions dans un environnement volatile. Sur le S1-22, les revenus s’inscrivent en hausse de +21,7% par rapport à S1-21 à 3 293 millions d’euros.
Les activités Actions enregistrent un excellent trimestre, à 833 millions d’euros (+7,5% /T2-21), portées par une forte demande client, en particulier sur les dérivés actions et les activités de prime services. Sur le S1-22, les revenus sont en hausse de +13,8%/S1-21 à 1 843 millions d’euros.
Dans un contexte de hausse des taux, les activités Taux, Crédit et Change affichent une forte hausse des revenus de +50% /T2-21 à 683 millions d’euros. Sur le S1-22, les revenus progressent à 1 450 millions d’euros (+33,6%/S1-21).
Les revenus du Métier Titres affichent une nette progression sur le trimestre de +41,0% /T2-21, à 226 millions d’euros. Sur le S1-22, ils sont en hausse de +23,6% /S1-21, à 414 millions d’euros. Les actifs en conservation et les actifs administrés du Métier Titres s’élèvent respectivement à 4 277 milliards d’euros et 627 milliards d’euros.
Les Activités de Financement et Conseil affichent des revenus à 821 millions d’euros, en hausse de +14,0% /T2-21. Sur le S1-22, ils s’inscrivent à 1 611 millions d’euros, en nette hausse de +18,9% /S1-21.
Le métier Global Banking & Advisory, en hausse de +11,1% /T2-21, a tiré profit des bonnes dynamiques du marché, notamment dans les activités liées aux Ressources Naturelles et Infrastructures. Ces performances sont également tirées par la stratégie axée sur l’Environnement, le Social et la Gouvernance globale. La plateforme Asset-Backed Products affiche une croissance soutenue sur le trimestre. La banque d’investissement présente un trimestre résilient malgré des marchés de capitaux en recul compte tenu des incertitudes liées à la guerre en Ukraine et des pressions inflationnistes.
Le métier Global Transaction et Payment Services continue de présenter une croissance très élevée, en hausse de +29,1% /T2-21, en raison principalement de la hausse des taux et des volumes.
Frais de gestion
Les frais de gestion ressortent à 1 565 millions d’euros sur le trimestre, en hausse de 4,5% par rapport au T2-21 en publié, et de +8,1% en sous-jacent. Cette hausse en sous-jacent s’explique principalement par l’augmentation de 65 millions d’euros sur le trimestre des charges d’IFRIC 21 linéarisées.
Avec un fort effet de ciseaux positif, le coefficient d’exploitation sous-jacent hors contribution au Fonds de résolution unique est en nette amélioration à 62,2%.
Sur le semestre, les frais de gestion sont en hausse de +10,2% en publié et de +6,9% en sous-jacent.
Coût du risque
Sur le trimestre, le coût du risque s’inscrit à un niveau de 16 points de base (soit 69 millions d’euros) dont 108 millions d’euros de coût du risque sur le portefeuille offshore russe.
Sur le semestre, il s’inscrit à un niveau de 30 points de base (soit 263 millions d’euros) compte tenu d’un provisionnement sur le portefeuille offshore russe de 260 millions d’euros.
Résultat net part du Groupe
Le résultat net part du Groupe ressort à 742 millions d’euros en publié et à 596 millions d’euros en sous- jacent sur le trimestre (+45,3% par rapport au T2-21). Il est de 1 044 millions d’euros en publié et
1 329 millions d’euros en sous-jacent sur le semestre.
La Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs affiche une forte rentabilité sous-jacente à 16,3% sur le trimestre, en amélioration notable par rapport à une rentabilité de 12,1% au T2-21. La rentabilité ressort à 20,6% hors contribution au Fonds de résolution unique. Sur le semestre, la rentabilité sous-jacente est de 18,5% par rapport à 15,4% au S1-21.
(1)   Ajusté de la linéarisation d’IFRIC 21
Le Hors Pôles inclut :
Le produit net bancaire du Hors Pôles s’élève à –58 millions d’euros au T2-22 contre +26 millions d’euros au T2-21, et à +57 millions d’euros au S1-22 contre +53 millions d’euros au S1-21.
Les frais de gestion s’élèvent à 335 millions d’euros au T2-22 contre 151 millions d’euros au T2-21. Ils intègrent les charges de transformation du Groupe pour un montant total de 159 millions d’euros qui portent sur les activités de Banque de détail en France (97 millions d’euros), de la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs (25 millions d’euros) et du Hors Pôles (37 millions d’euros). Les coûts sous-jacents ressortent à 189 millions d’euros au T2-22 par rapport à 78 millions d’euros au T2-21. Ils sont notamment impactés par les coûts liés au Plan Mondial Actionnariat Salarié pour 44 millions d’euros.
Au S1-22, les frais de gestion s’élèvent à 589 millions d’euros contre 306 millions d’euros au S1-21. Les charges de transformation s’élèvent à 302 millions d’euros (201 millions d’euros sur les activités de Banque de détail en France, 39 millions d’euros sur la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs et 62 millions d’euros sur le Hors Pôles). Les coûts sous-jacents ressortent à 262 millions d’euros au S1-22 par rapport à 149 millions d’euros au S1-21.
Le résultat brut d’exploitation s’élève à -393 millions d’euros au T2-22 contre -125 millions d’euros au T2-21. Le résultat brut d’exploitation sous-jacent ressort à -247 millions d’euros au T2-22 contre – 52 millions d’euros au T2-21. Au premier semestre, le résultat brut d’exploitation est de -532 millions d’euros en publié (contre -253 millions d’euros au S1-21) et de -205 millions d’euros en sous-jacent (contre -96 millions d’euros au S1-21).
La perte comptable liée à la cession de Rosbank et des activités d’assurance en Russie est enregistrée en pertes nettes sur autres actifs pour un montant d’environ -3,3 milliards d’euros avant impôts au T2- 22.
Le résultat net part du Groupe du Hors-Pôles s’élève à -3 457 millions d’euros au T2-22 contre – 43 millions d’euros au T2-21. Le résultat net part du Groupe du Hors-Pôles en sous-jacent ressort à – 264 millions d’euros. Au S1-22, le résultat net part du Groupe est de -3 630 millions d’euros en publié et -315 millions d’euros en sous-jacent.
Après deux ans de croissance rentable durant lesquels le Groupe a simplifié son modèle d’affaires, engagé de profondes transformations en cohérence avec les évolutions sociétales et investi dans ses métiers à croissance rentable, le Groupe entend poursuivre l’exécution de sa feuille de route avec discipline, et vise en 2025 une rentabilité (ROTE) de 10% et un ratio de CET 1 de 12%. Tout en accompagnant la croissance de ses métiers, le Groupe prévoit une distribution aux actionnaires attractive de 50% du résultat net part du Groupe(1) dont jusqu’à 40% de la distribution sous forme de rachat d’actions(2).
En s’appuyant sur notre modèle diversifié, équilibré et intégré, et sur notre raison d’être, Société Générale ambitionne d’être la banque préférée de ses clients, un leader de la finance durable, et une entreprise résolument digitale tournée vers une utilisation efficiente et responsable de la donnée.
Les enjeux ESG au cœur du business model du Groupe et de ses métiers
L’ambition RSE de Société Générale s’articule autour de quatre priorités : accompagner les clients dans leur transition écologique, être à l’initiative des transformations positives au niveau local, être un employeur responsable et maintenir une culture de responsabilité.
Outre l’accélération de nos objectifs de financements durables portés à 300 Md EUR d’ici 2025, l’ambition RSE du Groupe s’appuie également sur un vaste plan de formation pour l’ensemble des collaborateurs du Groupe et un accompagnement proactif de tous les clients, grandes entreprises comme clients PME, professionnels et particuliers. Au-delà, le Groupe vise une réduction d’environ 50% de ses émissions de CO2 entre 2019 et 2030.
Une accélération de la transformation digitale et technologique
Le Groupe souhaite accélérer sur le volet digital et technologique sur l’ensemble de la chaine de valeur. Il dispose déjà d’une infrastructure IT sécurisée, résiliente et moderne. Notre stratégie IT vise à mieux servir nos clients en termes d’offre digitale et d’expérience clients et à continuer à accroître notre efficacité et notre réactivité. A ce titre, le Groupe vise un ratio d’intensité IT compris entre environ 14% et 15% en 2025.
Le Groupe souhaite également construire la banque du futur en innovant, au travers de partenariats avec des start-ups et de développements de modèles d’affaires nouveaux, différenciants et créateurs de valeur. Il a déjà démontré sa capacité à développer et à créer de nouveaux modèles d’affaires tels que Boursorama.
L’exécution des initiatives stratégiques
La feuille de route du Groupe se décline pour l’essentiel autour des initiatives stratégiques présentées au marché ces derniers trimestres par différents métiers et s’articule autour de trois piliers : la banque de détail et assurance, la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs et la mobilité.
Dans les Réseaux France & Banque Privée, la fusion des réseaux Société Générale et Crédit du Nord vise à créer une nouvelle banque de référence, ancrée dans les territoires et parfaitement adaptée aux nouveaux paradigmes économiques et sociétaux. Cette nouvelle banque, plus large et cohérente, profitera d’une force de frappe supplémentaire pour accroitre la proposition de valeur clients, accélérer la digitalisation et améliorer l’efficacité. En s’appuyant sur la qualité et le savoir-faire des franchises, la banque de détail en France entend accélérer le modèle de bancassurance, étendre l’expertise de la banque privée aux clients patrimoniaux et développer l’offre de mobilité et en matière d’ESG. Cette stratégie vise à positionner la banque parmi les 3 premières banques en termes de satisfaction client avec un coefficient d’exploitation entre 67 et 69% et une rentabilité (RONE) à 10%.
Boursorama a su démontrer ces dernières années la qualité de son business model, capable de générer une croissance soutenue en bénéficiant de fortes économies d’échelle. Le taux d’équipement des clients a également fortement cru sur la période. Le Groupe souhaite porter à maturité Boursorama et l’établir en tant que leader définitif de la banque en ligne en France. En 2025, Boursorama vise un résultat net d’environ 200 millions d’euros et une rentabilité (RONE) supérieure à 25% en méthode IRBA.
Le Groupe poursuit son ambition de croissance rentable dans la Banque de détail à l’international en renforçant ses positions de leader dans ses géographies cœur et en capitalisant sur ses franchises fortes notamment sur le marché des entreprises. Le Groupe vise un coefficient d’exploitation entre 50 et 52% en 2025 et une rentabilité (RONE) supérieure à 16% en 2025.
Dans l’Assurance, le Groupe souhaite renforcer son modèle de bancassurance en capitalisant sur ses positions de leader en assurance vie et en enrichissant son offre dans la protection avec un axe ESG fort. Le renforcement de l’épargne retraite et des partenariats sont également des axes de développement stratégiques et différenciants d’ici 2025. L’Assurance entend atteindre, en norme IFRS4, un coefficient d’exploitation d’environ 40% et une rentabilité (RONE) supérieure à 25%.
La mobilité devient le troisième pilier du Groupe avec la création d’un acteur de référence mondial issu de l’acquisition de LeasePlan par ALD. Il représente un axe fort de développement pour le Groupe avec une croissance annuelle estimée de la flotte supérieure à 6% à l’issue de l’intégration de LeasePlan, un coefficient d’exploitation d’environ 45%(1) et un RONE supérieur à 20% en 2025.
En ligne avec le plan stratégique présenté en mai 2021, la Banque de Grande Clientèle et Solutions Investisseurs maintient son ambition d’être un acteur européen de référence en s’appuyant sur un modèle économique diversifié et résilient. Elle vise, en 2025, un coefficient d’exploitation entre 65% et 68% et une rentabilité (RONE) entre 12% et 14%.
Les Activités de Marché et Services aux Investisseurs poursuivent la stratégie initiée dès 2021 de diversification, de rééquilibrage des activités et d’innovation, notamment dans l’ESG et le digital, afin de consolider ses positions et de saisir les opportunités de marché. L’appétit au risque a vocation à rester stable sur la période en cohérence avec l’objectif d’assurer une plus grande résilience et prédictibilité de la performance. Les revenus des Activités de Marché sont attendus dans une fourchette comprise entre 4,7 et 5,3 milliards d’euros.
Les activités de Financement et Conseil constituent un axe fort de développement pour le Groupe avec un objectif de croissance annuelle moyenne des revenus d’environ 3% sur la période 2021-2025. Le renforcement des franchises et la diversification de l’allocation de capital vers des secteurs, segments de clientèle ou géographies les plus dynamiques demeure une priorité (Technologie Média et Télécom, santé et énergies renouvelables) au même titre que l’accélération de la diffusion de l’ESG dans l’ensemble de l’activité. Le Groupe poursuit également son investissement dans les métiers Global Transaction et Payment vers une plateforme plus intégrée, modulaire et ouverte.
Cibles financières 2025
A travers l’exécution des initiatives stratégiques, une allocation sélective du capital aux métiers les plus profitables et en croissance, et un accent mis sur le conseil ainsi que les activités génératrices de commissions, le Groupe vise une croissance annuelle moyenne des revenus supérieure ou égale à 3% sur la période 2021-2025 en prenant en compte le bas de la fourchette des revenus attendus dans les Activités de Marché.
Grâce à la réalisation des plans de réduction de coûts engagés, à la fin de la phase de constitution du Fonds de résolution unique et au maintien d’une stricte discipline, la croissance des coûts est attendue à un niveau inférieur à celui de l’inflation moyenne anticipée sur la période. Sur ces bases et à la faveur de la hausse des revenus, le Groupe vise un coefficient d’exploitation inférieur ou égal à 62% en 2025.
Par ailleurs, le coût du risque est attendu à un niveau normalisé d’environ 30 points de base en 2025.
S’agissant du ratio de CET1, le Groupe vise un niveau de 12% en 2025, après prise en compte notamment d’un impact en capital de la finalisation de Bâle III estimé à environ 120 points de base en non-phasé, hors output floor (soit 100 points de base en 2025, en tenant compte du phasage) et une politique de distribution aux actionnaires attractive.
Ainsi, la rentabilité du Groupe (ROTE) est attendue à 10% en 2025.
8.   CALENDRIER FINANCIER 2022

9.   ANNEXE 1 : DONNÉES CHIFFRÉES

RÉSULTAT NET PART DU GROUPE PAR MÉTIER
A noter : les données ont été retraitées au T1-22 pour prendre en compte le rattachement des activités de la Banque Privée (France et International) à la Banque de détail en France y compris autres activités transférées après la cession de Lyxor
BILAN CONSOLIDÉ

1 – Les éléments financiers présentés au titre du deuxième trimestre et du premier semestre 2022 ont été examinés par le Conseil d’administration en date du 2 août 2022 et ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne et applicable à cette date. Les procédures d’examen limité par les commissaires aux comptes sont en cours sur les comptes consolidés semestriels résumés au 30 juin 2022.
2 – Produit net bancaire
Le produit net bancaire des piliers est défini en page 41 du Document d’enregistrement universel 2022 de Société Générale. Les termes « Revenus » ou « Produit net bancaire » sont utilisés indifféremment. Ils donnent une mesure normalisée des produits nets bancaires de chaque pilier tenant compte des capitaux propres normatifs mobilisés pour son activité.
3 – Frais de gestion
Les Frais de gestion sont définis en page 41 du Document d’enregistrement universel 2022 de Société Générale. Le terme « coûts » est également utilisé pour faire référence aux Frais de gestion.
Le Coefficient d’exploitation est défini en page 41 du Document d’enregistrement universel 2022 de Société Générale.
4 – Ajustement IFRIC 21
L’ajustement IFRIC 21 corrige le résultat des charges constatées en comptabilité dans leur intégralité dès leur exigibilité (fait générateur) pour ne reconnaître que la part relative au trimestre en cours, soit un quart du total. Il consiste à lisser la charge ainsi constatée sur l’exercice afin de donner une idée plus économique des coûts réellement imputables à l’activité sur la période analysée.
Les contributions au Fonds de résolution unique (« FRU ») font partie des charges ajustées d’IFRIC 21, elles comprennent les contributions aux fonds de résolution nationaux au sein de l’UE.
5 – Eléments exceptionnels – Passage des éléments comptables aux éléments sous-jacents
Le Groupe peut être conduit à présenter des indicateurs sous-jacents afin de faciliter la compréhension de sa performance réelle. Le passage des données publiées aux données sous-jacentes est obtenu en retraitant des données publiées les éléments exceptionnels et l’ajustement IFRIC 21.
Par ailleurs, le Groupe retraite des revenus et résultats du pilier de Banque de détail en France les dotations ou reprises aux provisions PEL/CEL. Cet ajustement permet de mieux identifier les revenus et résultats relatifs à l’activité du pilier, en excluant la part volatile liée aux engagements propres à l’épargne réglementée.
La réconciliation permettant de passer des données comptables publiées aux données sous-jacentes est exposée dans le tableau ci-dessous :
       (1) Alloué au Hors-Pôles
6 – Coût du risque en points de base, taux de couverture des encours douteux
Le coût net du risque est défini en pages 43 et 663 du Document d’enregistrement universel 2022 de Société Générale. Cet indicateur permet d’apprécier le niveau de risque de chacun des piliers en pourcentage des engagements de crédit bilanciels, y compris locations simples.
A noter : les données ont été retraitées au T1-22 pour prendre en compte le rattachement des activités de la Banque Privée (France et International) à la Banque de détail en France y compris autres activités transférées après la cession de Lyxor
Le taux de couverture brut des encours douteux est déterminé en rapportant les provisions constatées au titre du risque de crédit aux encours bruts identifiés comme en défaut au sens de la réglementation, sans tenir compte des éventuelles garanties apportées. Ce taux de couverture mesure le risque résiduel maximal associé aux encours en défaut (« douteux »).
7 – ROE, ROTE, RONE
La notion de ROE (Return on Equity) et de ROTE (Return on Tangible Equity) ainsi que la méthodologie de calcul sont précisées en page 43 et 44 du Document d’enregistrement universel 2022 de Société Générale. Cette mesure permet d’apprécier le rendement des fonds propres et des fonds propres tangibles de Société Générale.
Le RONE (Return on Normative Equity) détermine le rendement sur capitaux propres normatifs moyens alloués aux métiers du Groupe, selon les principes présentés en page 44 du Document d’enregistrement universel 2022 de Société Générale.
Le résultat net part du Groupe retenu pour le numérateur du ratio est le résultat net part du Groupe comptable ajusté des « intérêts, nets d’impôts à verser sur TSS & TSDI, intérêts versés aux porteurs de TSS & TSDI, amortissements des primes d’émissions » et des «dépréciations des écarts d’acquisition ».
Les corrections apportées aux capitaux propres comptables pour la détermination du ROE et du ROTE de la période sont détaillées dans le tableau ci-dessous :

Détermination du ROTE : méthodologie de calcul
(1) Intérêts nets d’impôt, versés ou à verser sur TSS & TSDI, amortissement des primes d’émission
(2) La provision est calculée sur un taux de distribution de 50% du résultat net part du Groupe sous-jacent, après déduction des intérêts sur les TSS et TSDI
(*) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés au titre de 2020 (cf Note1.7 des états financiers)
Détermination du RONE : Fonds propres alloués aux métiers (M EUR)
A noter : les données ont été retraitées au T1-22 pour prendre en compte le rattachement des activités de la Banque Privée (France et International) à la Banque de détail en France y compris autres activités transférées après la cession de Lyxor
8 – Actif net et Actif net tangible
L’Actif net et l’Actif net tangible sont définis dans la méthodologie, page 46 du Document d’enregistrement universel 2022 du Groupe. Les éléments permettant de les déterminer sont présentés ci-après :
(1) Intérêts nets d’impôt, versés ou à verser sur TSS & TSDI, amortissement des primes d’émission
(*) Nombre d’actions pris en compte : nombre d’actions ordinaires émises en fin de période, hors actions propres et d’auto-contrôle, mais y compris les actions de trading détenues par le Groupe (exprimé en millier de titres).
Conformément à la norme IAS 33, les données historiques par action antérieures à la date de détachement d’un DPS sont retraitées du coefficient d’ajustement correspondant à l’opération.
9 – Détermination du Bénéfice Net par Action (BNPA)
Le BNPA publié par Société Générale est déterminé selon les règles définies par la norme IAS 33 (Cf. page 45 du Document d’enregistrement universel 2022 de Société Générale). Les corrections apportées au Résultat net part du Groupe pour la détermination du BNPA correspondent aux retraitements effectués pour la détermination du ROE et du ROTE. Ainsi que précisé en page 45 du Document d’enregistrement universel 2022 de Société Générale, le Groupe publie également un BNPA ajusté de l’incidence des éléments non-économiques et exceptionnels présentés en note méthodologique n°5 (BNPA sous-jacent).
Le calcul du Bénéfice Net par Action est décrit dans le tableau suivant :
(*) Nombre d’actions pris en compte : nombre moyen d’actions ordinaires sur la période, hors actions propres et d’auto-contrôle, mais y compris les actions de trading détenues par le Groupe
(**) Calculé sur la base d’un résultat net part du Groupe sous-jacent (hors linéarisation d’IFRIC 21)
10 – Fonds propres Common Equity Tier 1 du Groupe Société Générale
Ils sont déterminés conformément aux règles CRR2/CRD5 applicables. Les ratios de solvabilité non phasés sont présentés pro-forma des résultats courus, nets de dividendes, de l’exercice en cours, sauf mention contraire. Lorsqu’il est fait référence aux ratios phasés, ceux-ci n’intègrent pas les résultats de l’exercice en cours, sauf mention contraire. Le ratio de levier est également déterminé selon les règles CRR2/CRD5 applicables intégrant la notion de phasage suivant la même logique que pour les ratios de solvabilité.
NB (1) En raison des règles d’arrondi, la somme des valeurs figurant dans les tableaux et analyses peut différer légèrement du total reporté.
(2) Société Générale rappelle que l’ensemble des informations relatives aux résultats de la période (notamment : communiqué de presse, données téléchargeables, diapositives de présentation et annexes) sont disponibles sur son site internet www.societegenerale.com dans la partie « Investisseur ».
Société Générale
Société Générale est l’un des tout premiers groupes européens de services financiers. S’appuyant sur un modèle diversifié et intégré, le Groupe allie solidité financière, dynamique d’innovation et stratégie de croissance durable et responsable. Engagée dans les transformations positives des sociétés et des économies, Société Générale agit chaque jour avec ses équipes pour construire ensemble, avec ses clients, un avenir meilleur et durable en apportant des solutions financières responsables et innovantes.
Acteur important de l’économie réelle depuis plus de 150 ans avec un ancrage solide en Europe et connecté au reste du monde, Société Générale emploie plus de 117 000 collaborateurs dans 66 pays et accompagne au quotidien 25 millions de clients particuliers, entreprises et investisseurs institutionnels à travers le monde, en offrant une large palette de conseils et de solutions financières sur mesure qui s’appuie sur trois pôles métiers complémentaires :
Société Générale figure dans les principaux indices de développement durable : DJSI (Europe), FTSE4Good (Global et Europe), Bloomberg Gender-Equality Index, Refinitiv Diversity and Inclusion Index, Euronext Vigeo (Europe et Eurozone), STOXX Global ESG Leaders indexes et MSCI Low Carbon Leaders Index (World and Europe).
En cas de doute sur l’authenticité de ce communiqué de presse, rendez-vous au bas de la newsroom de societegenerale.com. Les communiqués émanant de Société Générale sont certifiés par la technologie blockchain. Un lien vous permettra d’y vérifier de l’intégrité de cette information.

Chiffres au 30 juin 2022
Pour plus d’information, vous pouvez suivre le compte twitter @societegenerale ou visiter le site www.societegenerale.com.
(1) Ratio de NPL calculé selon la méthodologie de l’EBA publiée le 16 juillet 2019
(2) Ratio entre le montant des provisions sur les encours douteux et le montant de ces mêmes encours

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