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La livre turque a connu lundi son plus fort rebond de l’année, après l’annonce d’une nouvelle mesure de soutien imposant à certaines entreprises d’écouler leurs devises étrangères afin de pouvoir bénéficier de prêts bancaires.
L’Agence de régulation et de surveillance du secteur bancaire (BDDK) avait annoncé cette mesure vendredi soir, après la fermeture des marchés, afin de soutenir la livre turque.
La monnaie, qui s’échangeait vendredi après-midi à près de 17,4 livres pour un dollar, était tombée à 16,1 livres pour un dollar plus tôt lundi matin, avant de rebondir autour de 16,5 livres pour un billet vert peu après 15H00 GMT.
La livre turque a perdu 47% de sa valeur face au dollar sur les douze derniers mois, conséquence de la politique monétaire très décriée du président Recep Tayyip Erdogan.
A la demande du chef de l’État, la banque centrale turque s’obstine depuis près d’un an à abaisser ou maintenir son principal taux directeur, malgré une inflation en constante accélération.
A rebours des théories économiques classiques, le président Erdogan estime que les taux d’intérêt élevés favorisent l’inflation.
Celle-ci a atteint 73,5% sur douze mois en mai, selon l’institut statistique turc. Mais les chiffres officiels sont remis en cause par maints économistes turcs et étrangers, qui pour certains calculent ce taux à plus de 160%.
La mesure annoncée vendredi par le régulateur bancaire turc impose aux entreprises détenant plus de 15 millions de livres turques (environ 900.000 dollars) en euros ou dollars – si ce montant représente plus de 10% de leurs actifs ou de leurs ventes annuelles – de les écouler avant de pouvoir bénéficier d’un prêt bancaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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L’inflation, qui a flambé en Russie jusqu’à battre un record de vingt ans en avril, est repassée sous les 15% en août pour la première fois depuis le début de l’intervention militaire russe en Ukraine et la pluie de sanctions qui l’ont suivie.
En août, la hausse des prix s’est établie à 14,30% sur un an, en baisse par rapport à juillet (15,10%), selon les chiffres publiés par l’agence de statistiques Rosstat.
Les prix de l’alimentaire étaient une nouvelle fois les plus touchés par l’accélération en août, augmentant de 15,8% sur un an. Ils ont été tirés notamment par les produits de base comme le sucre (+45%), les céréales (+30%), les pâtes (+25%), le beurre (+24%), le lait (+21,5%) ou encore le pain (+18,1%).
Par rapport au mois de juillet, les prix ont globalement toutefois légèrement diminué de 0,5%, et ceux de l’alimentaire de 1,4%.
C’est la première fois depuis le début de l’offensive russe en Ukraine en février que l’inflation repasse sous les 15%.
Les prix, déjà en hausse en Russie en raison de la reprise post-pandémie et de la flambée des prix des matières premières, avaient en effet connu un embrasement à la suite de l’imposition de sanctions à la Russie pour l’intervention militaire en Ukraine.
Au mois d’avril, l’inflation avait même battu un record depuis 2002 en grimpant à 17,8% sur un an.
La hausse des prix a toutefois déjà considérablement miné le pouvoir d’achat des Russes, qui ont peu d’épargne, et les salaires réels ont eux aussi également baissé.
Mercredi, le président russe Vladimir Poutine avait estimé que le “pic” des difficultés économiques engendrées par les sanctions occidentales, était “passé”, malgré des “problèmes” logistiques dans certains secteurs, notamment automobile et technologique.
Le produit intérieur brut (PIB) de la Russie s’est, de son côté, contracté de 4,1% au deuxième trimestre par rapport à la même période en 2021, après une hausse de 3,5% entre janvier et mars, a indiqué vendredi Rosstat, qui avait publié une première estimation quasi-identique mi-août (-4%).
Il s’agit des premiers chiffres officiels consolidés portant sur la croissance sur un trimestre plein en Russie depuis le lancement de l’offensive russe en Ukraine fin février.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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Pénalisée par l’inflation, en particulier des prix de l’énergie, la croissance française pourrait connaître un “fort ralentissement” en 2023, a affirmé vendredi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.
Invité sur BFM Business, il a résumé l’évolution de l’activité économique dans les prochaines années en “3R: résistance en 2022, ralentissement en 2023 et rebond en 2024”, à cinq jours de la présentation par la banque centrale de ses projections macroéconomiques 2022-2024.
“Sur la croissance 2022, nous avions dit 2,3% au mois de juin, nous serons au-dessus” de ce chiffre, s’est réjoui le gouverneur.
Dans sa dernière note de conjoncture publiée jeudi, la Banque de France prévoit en effet une progression de 0,3% au 3e trimestre, après une croissance de 0,5% au 2e trimestre, nettement plus dynamique que prévu.
“Les entreprises disent que les commandes tiennent, que les Français ont toujours envie de consommer, que les entreprises ont toujours envie d’investir”, s’est félicité M. Villeroy de Galhau.
Mais l’ancien haut fonctionnaire a ajouté un bémol: les entreprises avouent aussi avoir “de grandes difficultés à suivre, ce que les économistes appellent des problèmes d’offre: les difficultés d’approvisionnement, même si elles diminuent; l’inflation, en particulier sur l’énergie, et puis les difficultés de recrutement, qui durent depuis des années”.
“Donc quand nous regardons 2023, (la Banque de France s’attend à un) fort ralentissement, cette facture énergétique pèse”, a-t-il ajouté.
M. Villeroy de Galhau s’exprimait au lendemain du lancement du Conseil national de la refondation, où il a justement été invité à s’exprimer sur “la situation de l’économie”.
La dernière prévision de croissance du gouvernement est de 1,4% pour 2023, mais elle pourrait être révisée à la baisse dans les prochains jours, à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances pour 2023 et de la trajectoire budgétaire du gouvernement jusqu’à la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron.
Dans une note de conjoncture publiée mercredi, l’Insee a prévu que la croissance française ralentisse à 0,2% au 3e trimestre avant de tomber à zéro au 4e trimestre 2022.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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L’inflation en Chine est restée modérée en août sur un an, selon des données officielles publiées vendredi, grâce à un tassement des prix de l’alimentaire malgré une canicule dans le pays.
A l’inverse de nombreux autres pays, notamment en Europe et aux Etats-Unis, les prix à la consommation n’ont pas explosé ces derniers mois dans le pays asiatique.
En août, l’indice des prix à la consommation (CPI) s’est inscrit en hausse de 2,5% sur un an, soit moins qu’attendu et contre 2,7% le mois précédent, a annoncé le Bureau national des statistiques (BNS).
Des analystes interrogés par l’agence Bloomberg s’attendaient au contraire à une accélération de la hausse (+2,8%).
Les autorités “ont travaillé dur pour surmonter les répercussions de l’épidémie et des conditions météorologiques extrêmes”, s’est félicitée dans un communiqué Dong Lijuan, une statisticienne du BNS.
Des foyers de Covid-19 ont entraîné des confinements et des perturbations des chaînes logistiques. Une canicule d’ampleur inédite depuis plusieurs décennies a également perturbé la production agricole.
Elles n’ont cependant pas entraîné de hausses majeures des prix de l’alimentaire.
En revanche, la viande de porc, la plus consommée en Chine, a connu une flambée (+22,4%), “en raison d’une base de comparaison faible” avec l’an dernier, souligne le BNS.
Une nouvelle baisse des prix des carburants en août explique également le ralentissement de l’indice des prix à la consommation.
“Nous pensons que l’inflation (…) restera sous le plafond de 3%” cette année, estime dans une note le cabinet Capital Economics.
“L’inflation pourrait remonter si la situation épidémique s’améliore et fait augmenter la demande, mais elle sera probablement compensée par une baisse de l’inflation pour les carburants et l’alimentaire”, souligne le cabinet.
Du côté de l’indice des prix à la production (PPI), qui mesure les prix des marchandises à la sortie des usines, l’inflation s’est nettement tassée le mois dernier, avec une progression de 2,3% sur un an — contre 4,2% en juillet.
Ce niveau, le plus bas depuis un an et demi, déjoue les prévisions des analystes interrogés par Bloomberg (+3,2%).
Le BNS explique cette tendance par la baisse des prix des matières premières sur les marchés internationaux, notamment le pétrole brut et les métaux non ferreux, ainsi que par la faible demande dans certaines industries en Chine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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La Fed doit agir fermement contre l’inflation, afin d’éviter les conséquences douloureuses pour les ménages de prix qui continueraient leur escalade, comme à la fin des années 1970 et au début des années 1980, a déclaré jeudi son président, Jerome Powell.
“Nous devons agir fermement comme nous l’avons fait, et nous devons persévérer jusqu’à ce que le travail soit terminé. Pour éviter cela”, a déclaré le président de la banque centrale américaine (Fed) lors de la conférence monétaire annuelle du Cato Institute.
“Nous pensons que nous pouvons éviter le genre de coûts sociaux très élevés” que la Fed avait, à l’époque, “dû imposer pour faire reculer l’inflation et mettre en place une longue période de stabilité des prix”, a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis ont connu une période de très forte inflation dans les années 1970, et jusqu’au début des années 1980. La hausse des prix avait frôlé les 15% sur un an.
Jerome Powell a évoqué “ce que Paul Volcker (président de la Fed de 1979 à 1987, NDLR) et la Fed ont fait pour enfin maîtriser l’inflation après plusieurs tentatives infructueuses”, soulignant que “le public en était venu à considérer une inflation plus élevée comme la norme et à s’attendre à ce qu’elle continue”.
De telles anticipations d’inflation élevée de la part des consommateurs entretiennent la spirale inflationniste, rendant encore plus douloureuse la lutte contre cette hausse des prix.
La Fed avait dû, sous Paul Volcker, prendre des mesures drastiques pour ramener l’inflation dans les clous.
“Le temps presse”, a encore averti Jerome Powell.
Il a également souligné que “l’histoire met en garde contre un assouplissement prématuré de la politique” monétaire, signalant que la Fed devrait continuer à resserrer sa politique, afin de ralentir la consommation, malgré les craintes de récession.
La Fed a relevé ses taux directeurs à quatre reprises depuis mars, et ceux-ci se situent désormais dans une fourchette de 2,25 à 2,50%.
Elle devrait les relever de nouveau le 21 septembre, lors de la prochaine réunion du comité de politique monétaire (FOMC), son organe de décision. Une nouvelle forte hausse, de trois quarts de points de pourcentage, est sur la table.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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Rattrapée par les records d’inflation, la Banque centrale européenne (BCE) a accéléré jeudi le resserrement de sa politique monétaire en décidant d’une hausse de ses taux d’intérêt d’une ampleur inédite.
Le Conseil des gouverneurs de l’institut monétaire a décidé de relever les taux directeurs de 75 points de base, une première en deux décennies d’existence – hormis un ajustement technique en 1999.
Servant de référence dans un contexte de liquidités abondantes, le taux sur les dépôts bancaires à la BCE, ramené de -0,5% à 0% en juillet, passe ainsi à 0,75%.
Les deux autres taux directeurs, celui appliqué aux banques sur les opérations de refinancement sur plusieurs semaines et celui visant la facilité de prêt marginal au jour le jour, passent eux respectivement à 1,25% et 1,50%.
Des hausses de taux doivent favoriser l’épargne et réduire la consommation, pour abaisser la pression sur les prix.
En juillet, la BCE avait eu la main ferme en annonçant par surprise une hausse de 50 points de base, quand 25 points étaient attendus.
Cette première hausse en plus de dix ans est intervenue après une longue période d’argent pas cher qui a permis de stimuler l’économie.
La promesse était alors d’en faire autant en septembre à moins que les tensions inflationnistes refluent.
Or, les prix ont grimpé en août à un niveau record de 9,1% sur un an en zone euro, très au-dessus du taux de 2% visé par la BCE et la poussant jeudi à envoyer un signal fort.
Les nouvelles tensions des prix de l’énergie depuis l’arrêt complet de la livraison de gaz russe vers l’Europe présagent même d’une inflation à deux chiffres à l’automne.
Le reflux espéré de prix va donc se faire attendre, comme en témoignent les nouvelles prévisions d’inflation dévoilées jeudi, nettement relevés jusqu’en 2024.
L’agrégat, selon la BCE, devrait monter à 8,1% en 2022, avant de ralentir à 5,5% en 2023 et à 2,3% en 2024.
La croissance du PIB est elle encore attendue à 3,1% cette année, avant de plonger à 0,9% en 2023, bien moins que prévu dans la dernière série de projections publiées en juin.
Plus d’inflation et moins de croissance : c’est dans ce contexte assombri que la ligne dure défendue notamment par l’allemande Isabel Schnabel, membre influente du directoire de la BCE, a pesé sur les décisions du jour.
Il faut faire preuve de “détermination” face à des prix débridés et ce “même au risque d’une croissance plus faible et d’un chômage plus élevé”, a exhorté Mme Schnabel fin août.
Ce qui compte est que le public garde la “confiance dans notre capacité à préserver le pouvoir d’achat”, a-t-elle insisté.
Jusqu’alors, le dilemme entre hausse des prix et craintes de récession a freiné l’action de la BCE alors que d’autres grandes banques centrales avaient démarré leur cycle de resserrement des taux.
Au sein du conseil des gouverneurs de la BCE, une fraction de décideurs a bien défendu une action “graduelle” en termes de hausses des taux, avec en tête le chef économiste Philip Lane.
Mais ce clan s’est avéré minoritaire quand bien même le lot de nouvelles alarmantes s’accumulait en zone euro.
La faiblesse de l’euro, qui s’est enfoncé lundi sous le seuil de 0,99 dollar, a pu constituer un autre argument plaidant pour un coup de massue monétaire.
Un euro faible renchérit la facture de produits importés, ce qui alimente l’inflation.
Les taux de la Réserve fédérale américaine se situent déjà entre 2,25 et 2,50% et une hausse de 75 points de base se profile le 21 septembre prochain.
Concernant la BCE, ce tour de vis de septembre en appelle d’autres lors des deux réunions à suivre avant la fin de l’année, selon les observateurs.
Cependant, une séquence agressive de la BCE sur ses taux va renchérir les conditions d’emprunt des pays de la zone euro jugés vulnérables, comme l’Italie.
L’institut pourrait devoir dégainer tôt ou tard son nouvel outil, présenté cet été, destiné à tuer dans l’oeuf les attaques spéculatives sur la dette, selon Holger Schmieding, économiste chez Berenberg.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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