La Valériane rouge (Centranthus ruber) ou valériane des jardins est la seule espèce du genre couramment cultivée comme plante ornementale au jardin, à la différence de la valériane officinale (Centranthus officinalis) qui se trouve dans la nature. 
La valériane des jardins offre une très bonne rusticité, ce qui en fait une plante vivace vigoureuse, formant une touffe buissonnante très ramifiée, à souche ligneuse.
Ses feuilles lancéolées à ovale mesurent 5 à 8 cm de long, elles sont simples, entières, peu dentées, d’un vert glauque. Lorsqu’on les froisse, les feuilles dégagent une odeur d’urine désagréable.
Des fleurs odorantes de 1 à 2 cm de long, en entonnoir, blanches, rose pâle ou cramoisi foncé, aux corolles étoilées, constituent des cymes compactes.
La valériane rouge aura besoin d’une exposition en plein soleil, dans un sol pauvre, calcaire, sec, bien drainé, surtout pas humide. La chaleur ne la dérange pas, au contraire.
La multiplication par semis s’opère sous châssis froid au printemps tout comme la division de touffe qui s’entreprend également à cette saison. Les touffes sont à renouveler tous les trois à quatre ans pour qu’elles gardent une belle tenue.
La plantation se fait à l’automne à raison de 4 à 6 pieds/m².
La Valériane rouge est très facile à cultiver, elle ne nécessite aucun entretien. Supprimez les fleurs fanées afin de la faire fleurir une seconde fois en fin d’été. C’est aussi une façon d’éviter de la faire monter en graines et qu’elle se ressème.
En octobre, rabattez toute les tiges.
La valériane des jardins ne connait pas de maladies spécifiques ni d’attaques de divers parasites. 
La valériane s’accompagne parfaitement avec l’aubriète, l’alysse (Lobularia) ou la céraiste à feuilles argentées (Cerastium tomentosum). Elle s’utilise en massifs, rocailles, talus aride et jardins secs, puisque sa résistance à la sécheresse est importante. Elle fait merveille pour décorer de vieux murs et se plait aussi en potée.
Parmi la douzaine d’espèces de Centranthus, la valériane rouge (Centranthus ruber) est la seule qui est cultivée en ornementale, avec des variétés aux fleurs blanches (Centranthus ruber ‘Albus’), ou aux fleurs rose carmin (Centranthus ruber ‘Coccineus’).
La valériane officinale (Centranthus officinalis) qui pousse spontanément dans les espaces sauvages secs, a des propriétés thérapeutiques que n’a pas la valériane des jardins.
Quelqu’un peut-il me dire si les racines de cette plante sont dommageables pour le mur qui la supporte ?
Non les racines de la valériane n’endommagent pas les murs de manière importante car elle ne fait pas de grosses racines, ce n’est pas une plante arbustive. En revanche la plante s’enracine profondément et grossit progressivement. Elle prend sa place et est difficile à supprimer une fois qu’elle a pris racine dans les interstices d’un mur. On peut la réguler en la taillant tous les ans, voir en en arrachant une partie.
La valériane rouge des jardins fait-elle partie des plantes toxiques pour les enfants et animaux domestiques ?
Centranthus ruber, c’est le nom en latin de cette plante mais est-ce qu’il signifie quelque chose ? En référence à une utilisation particulière ? Notamment le “ruber” qui interpelle, traduction du Français “ruban” : est-ce parce que cette plante produit du latex et était donc utilisée pour faire de l’élastique ? Ou je n’y suis pas du tout ?
@User1999 : vous n’y êtes pas du tout ! Le nom de genre Centranthus vient du grec kentron qui signifie “piqûre, éperon” et anthos désignant une “fleur”, car la fleur est munie d’un éperon. Le nom d’espèce vient du latin ruber signifiant “rouge”.
Comment planter la valériane rouge pour fleurir le pied d’un mur donnant sur la rue ? Des conseils ? Merci par avance pour vos réponses.
@ Roman, j’ai de magnifiques valérianes devant le portail, il m’a suffi d’en prélever un petit pied dans un fossé…. maintenant elle s’étale tellement elle s’y plaît! Il suffit d’une saison de patience..
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