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«Casser un miroir», «ouvrir un parapluie à l’intérieur»… D’où viennent ces étranges croyances? Le Figaro vous propose de le (re)découvrir grâce à l’ouvrage Aux origines des 100 superstitions qui hantent ou réjouissent notre quotidien de Laurence Caracalla.
Ne parlons pas de malheur! Enfin, sauf aujourd’hui. Car, après tout, comment l’ignorer? Nous sommes le vendredi 13 et pour les plus superstitieux, ce jour est synonyme de malchance. Ne cassez pas de miroir, n’ouvrez pas de parapluie dans la maison et ne posez pas le pain à l’envers! Mais d’où viennent ces étranges croyances? Le Figaro vous propose, grâce à l’éclairant ouvrage Aux origines des 100 superstitions qui hantent ou réjouissent notre quotidien(Le Figaro) de Laurence Caracalla, de le découvrir.
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● Casser un miroir
«Ah tu as cassé un miroir! Sept ans de malheur!» ne manquera pas de prévenir une mauvaise langue. Aussi étonnant que cela puisse paraître, cette superstition nous vient des Romains. À l’époque, l’on était persuadé que «les miroirs volaient l’âme de ceux qui s’y miraient». Ainsi, casser une glace revenait à briser son âme. Mais alors, pourquoi sept ans de malheur et non huit, neuf ou dix? «Les Romains pensaient aussi que l’être humain se régénérait tous les sept ans, puis qu’un nouveau cycle commençait.» C’est alors que l’âme redevenait pure, comme au premier jour.
Néanmoins, les maladresses arrivent. Si, hélas, vous trouvez à vos pieds les débris d’un miroir que vous avez cassé, jetez-les dans un fleuve ou enterrez-les. «Il ne faudrait jamais garder chez soi des morceaux de miroir brisé», conseille l’auteur.
● Ouvrir un parapluie dans la maison
Personne ne l’ignore: il ne faut jamais, ô grand jamais, ouvrir un parapluie à l’intérieur! D’où vient cette étrange croyance? «Au XVIIIe siècle, les parapluies à armatures métalliques font leur apparition à Londres.» Leur ouverture causait parfois quelques petits accidents. «Ainsi, certains pensaient qu’ouvrir un parapluie dans son foyer était un signe de disputes imminentes.» Certains murmurent que les marchands de parapluies profitaient de la superstition: «Les baleines rouillaient bien plus vite quand les parapluies humides étaient fermés». Ainsi, les clients revenaient plus fréquemment pour en acheter un nouveau.
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● Le vendredi 13
Nous ne pouvions pas ne pas le citer! «Un vendredi 13, ça porte malheur», entend-on souvent. Revenons un instant sur cette histoire de chiffres. Pour les Grecs et les Romains, le chiffre de la perfection par excellence était le 12. Cela explique que les travaux d’Hercule soient au nombre de douze, qu’il y a douze signes du Zodiaque ou encore, douze dieux de l’Olympe. «Le 13, qui arrive juste après, détruisait ce bel équilibre et était considéré comme un chiffre porte-malheur.» De plus, le chiffre 13 représente pour les chrétiens «la Cène, le dernier repas du Christ où 13 personnes étaient attablées. Le 13e? Judas, le traître, celui qui dénonça Jésus». Enfin, Jésus fut crucifié un vendredi.
Pour l’anecdote, ceux qui craignent le vendredi 13 sont atteints de «paraskevidékatriaphobie». Du grec paraskevi, «vendredi», decatreis, «treize» et phobos, «peur».
● Poser le pain à l’envers
«Non! Ne pose pas le pain à l’envers, ça porte malheur!» Mais comment expliquer cette curieuse croyance? Il nous faut remonter dans le temps. Au Moyen Âge, plus précisément. «À cette époque sévissaient nombre de bourreaux, la peine capitale étant monnaie courante! Le boulanger avait coutume de lui réserver un pain.» Ce dernier le rangeait et, afin de ne pas le confondre avec le pain réservé aux clients, mettait la miche à l’envers. «Ce pain portait en lui, disait-on, le mauvais œil et personne n’aurait voulu s’en approcher.» Si, néanmoins, un pain finissait à l’envers sur une table, les croyants le marquaient d’une croix à l’aide d’un couteau avant de le déguster.
● Dire le mot «lapin» sur un bateau
Autrefois, lors des longues traversées en mer, l’on entreposait des animaux comestibles afin de se nourrir. Parmi eux…des lapins. Mais ces rongeurs, enfermés dans des cages en osier, ne manquaient pas de s’échapper et de bondir partout sur le navire, grignotant tout sur leur passage. «Et en particulier les cordages et la coque du bateau. On raconte que de nombreux naufrages furent causés par la faute de ces petits mammifères.» Ainsi, ce mot fut banni de la bouche de toute personne à bord. À la place, «animal à grandes oreilles» ou «langoustine des prés».
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7 ENCORE MOI
le
Pour les lapins,ce n’est pas seulement le vendredi 13.
L’histoire des clippers naufragés par les lapins ayant rongé la coque est véridique. C’est la raison pour laquelle, sur n’importe quel navire, partout dans le monde, il est strictement interdit de prononcer le mot “lapin”, par pure superstition. Et, avec ou sans moutarde, il n’est jamais servi de lapin à bord.
Ninon NEEWEE
le
Les lapins sur les bateaux, c’était pour avoir des oeufs frais.
cartouche75
le
à l’époque des romains il n’y avait pas de glace pour les miroirs!ceux ci étaient fait de métal poli au maximum qui ne reflétait pas grand chose.il a fallu attendre le 17-18 siècle pour que les miroir avec tain apparaissent….
Ces homonymes sont souvent confondus à l’écrit. Le Figaro vous propose de (re)découvrir leur définition pour ne plus commettre d’erreur.
À l’oreille, les deux phrases sont similaires. Mais que doit-on mettre à l’écrit? Le Figaro fait le point.
L’adjectif s’est glissé dans nos conversations depuis les températures quasi polaires de ce début de semaine. Mais que signifie-t-il vraiment? Claude Duneton s’était penché sur la question dans une chronique. La voici.
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Vendredi 13: cinq adages qui portent malheur
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