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Philippe Bernard
Editorialiste
La puissance et la richesse de Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft poussent l’Europe et les Etats-Unis à agir. Enfin, souligne Philippe Bernard, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.
Publié le 24 septembre 2019 à 23h10, mis à jour le 27 septembre 2019 à 12h31 Temps de Lecture 4 min.
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Chronique. Longtemps, le marché passé par les géants du Web avec le public est resté obscur. Forts de la promesse d’un monde sans frontières, vaste forum où toutes les libertés pourraient s’épanouir et les droits humains prospérer, où le travail serait enrichi par l’automatisation des tâches d’exécution, les promoteurs du numérique nous ont offert un univers fabuleux de messageries instantanées, de réseaux sociaux, de « nuages » aux capacités de stockage illimitées. Nous nous épanchons sur des visiophones planétaires, nous roulons malin grâce aux GPS participatifs, nous retrouvons en deux clics le nom ou l’idée oubliée, et partageons avec le monde entier nos enthousiasmes et nos colères.
Il a fallu du temps, mais le contrat implicite imposé par les Gafam à leurs milliards d’utilisateurs a fini par s’éclaircir : en échange de la fourniture gratuite de services performants et attractifs, Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft se sont arrogé le droit d’épier nos moindres gestes, de mémoriser nos choix, de collecter à grande échelle ces données personnelles pour les revendre ou les utiliser à leur profit.
« Beaucoup de consommateurs croient qu’Internet est gratuit. Nous savons, au regard des profits de Google [27,8 milliards d’euros de bénéfices en 2018], que ce n’est pas le cas », remarque le Texan Ken Paxton, l’un des cinquante procureurs d’Etats américains ; il vient d’ouvrir une enquête visant Google, accusé de monopoliser et de fausser le marché.
Des scandales comme celui de la firme Cambridge Analytica qui a aspiré les données de dizaines de milliers d’utilisateurs de Facebook afin de diffuser des messages ciblés favorables au Brexit et à Donald Trump, ont contribué à dessiller les yeux des consommateurs. Ces révélations de manipulation politique, comme celles dénonçant les dégâts sociétaux liés à l’addiction à l’Internet, ont semblé un temps remettre en cause la prééminence des Gafam et menacer leur popularité planétaire.
Il n’en est rien. Le « tech backlach », ce retour de bâton annoncé aux Etats-unis, ne s’est pas produit, souligne le New York Times. La répugnance que peut nous inspirer le vaste hold-up opéré sur nos vies privées est loin de surpasser notre dépendance à nos smartphones et autres appareils connectés. Le nombre de comptes Facebook augmente de 8 % chaque trimestre et les ventes d’Alexa, l’enceinte connectée d’Amazon, se portent à merveille. Comme face au changement climatique, nous pestons mais ne changeons guère.
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