L’amarante (Amaranthus caudatus), appelée queue de renard, est une plante annuelle ou vivace éphémère car elle craint le gel dès 0°C, originaire d’Amérique du Sud (Pérou), où elle pousse dans les prés, sous-bois clairs et terrains vagues.
Ses tiges rouges, pourpres ou vertes lui donnent un port érigé et buissonnant à la fois. Ses feuilles entières et alternes, ovales à oblongues, mesurent jusqu’à 15cm de long : elles sont vert pâle mais peuvent arborer un vert pourpré voire un rouge selon les cultivars.
Les inflorescences en épi forment des panicules pendantes axillaires et terminales pouvant mesurer jusqu’à 50 à 60cm de long, qui apparaissent de juillet à octobre, constituées de fleurs cramoisi pourpré. Les inflorescences se font sécher pour entrer dans la composition de très jolis bouquets secs.
L’amarante est réputée envahissante mais peu de crainte à avoir malgré tout car sa levée se fait tard en saison et elle a du mal à émerger quand le terrain est déjà très occupé par d’autres végétaux.
L’amarante, cousine de l’épinard et du quinoa, fait aussi partie des légumes puisque la plupart des variétés sont comestibles et étaient beaucoup cultivées comme plantes potagères : on peut consommer les jeunes feuilles comme des épinards, elles sont riches en protéines, en calcium et en vitamine A et C.
Les graines se récoltent à l’automne et se font sécher pour pouvoir les débarrasser de leur enveloppe : elles se consomment ensuite grillées, bouillies, germées ou moulue en farine, et peuvent être la base de délicieux petits gâteaux ! Les graines sont riches en glucides et en protéines et de plus en plus vendues en boutiques bio. La graine d’amarante était cultivée comme céréale, chez les Incas et les Mayas, et considérée comme la “graine miraculeuse” conférant des forces surnaturelles et contribuant au prolongement de la vie.
L’amarante apprécie un sol riche, frais, bien drainé, avec une exposition ensoleillée, tout en étant à l’abri des vents forts qui risquent de la coucher ou de la casser.
Le semis se fait au printemps (fin mars-avril) sous châssis froid à 18°C pour un repiquage en godets au stade 4 feuilles.
La plantation en place se fait ensuite en mai, en espaçant les plants de 50 à 60 cm.
Arrosez bien pendant l’été : c’est une plante qui est plutôt d’origine tropicale. N’oubliez pas de tuteurer les grands sujets.
Les pucerons peuvent s’inviter sur l’amarante mais rien de grave.
Planter l’amarante en massif, elle sera du plus bel effet en compagnie de zinnias, dahlias, asters, tournesols, rudbeckias, cosmos, graminées…
Le genre Amaranthus compte une soixantaine d’espèces parmi lesquelles Amaranthus caudatus, aux épis de fleurs pourpres, avec sa variété aux épis de fleurs vert vif virant au crème en fanant : Amaranthus caudatus ‘Viridis’, celle aux panicules vert pistache : Amaranthus caudatus ‘Green Cascade’, celle aux panicules blanc rosé : Amaranthus caudatus ‘New Mexico’…
D’autres espèces d’amarantes sont à citer comme Amaranthus cruentus ‘Golden Giant’ au feuillage vert et panicules plumeuses dorées, Amaranthus sanguineus, aux panicules dressées rose bordeaux, Amaranthus hypochondriacus ‘Burgundy’ au feuillage pourpre et panicules bordeaux foncé, Amaranthus retroflexus, une “mauvaise herbe” délicieuse, qui résiste au glyphosate, portant de courts épis à l’aisselle des feuilles et une longue grappe terminale dressée, verdâtre, Amaranthus tricolor et tous ses cultivars aux feuilles multicolores vertes, pourpres, cramoisies, marron brillant pouvant se teinter d’or, de bronze ou de rose…
Dans un massif avec des cannas et des amarantes queue de renard, faut-il planter les cannas en rond au milieu du massif ou au fond du massif pour être le plus joli ? Merci d’avance.
Pouvez-vous me conseiller pour l’entretien pour la période d’hiver ?
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