Consulter
le journal
Le marché immobilier atteint un point de bascule
Jeux vidéo : « La pratique de l’intégration verticale est le nouveau combat de l’antitrust américain »
SNCF-Deutsche Bahn : « Le camion finance le train, mais ce n’est pas forcément soutenable sur le long terme »
Eric Monnet, Prix du meilleur jeune économiste 2022 : « La capacité de l’Etat à agir sur l’économie n’est pas proportionnelle à ses dépenses »
Révolte en Iran : sept minutes pour comprendre les causes profondes de la colère
« Le Qatar organise très bien cette Coupe du monde » : Emmanuel Macron assume sa présence dans l’émirat pendant le Mondial
La France célèbre la qualification des Bleus en finale du Mondial
Faut-il arrêter de faire des enfants pour sauver la planète ?
La Nupes piégée par Jean-Luc Mélenchon
Le conflit sur les mégabassines pose la question de la gouvernance de l’eau
Taxe carbone : l’UE au défi de sa politique industrielle
Eric Monnet, Prix du meilleur jeune économiste 2022 : « La capacité de l’Etat à agir sur l’économie n’est pas proportionnelle à ses dépenses »
Les producteurs audiovisuels qui travaillent pour Netflix ou Disney Channel auront accès aux aides du CNC
« Le Multiple dans l’âme », de Frédérique Ildefonse : la chronique « philosophie » de Roger-Pol Droit
« La Guerre des trônes », sur France 5 : la « véritable » histoire de l’Europe prérévolutionnaire en six épisodes
Bastien Vivès, l’auteur de BD accusé de promouvoir la pédopornographie, présente ses excuses pour certains de ses propos
Design
50 objets, 50 histoires qui ont révolutionné le design
Un bel accord champagne-coquillages en sous-sol
Livres pour enfants : des cadeaux à mettre au pied du sapin pour tous les âges
Services Le Monde
Services partenaires
Service Codes Promo
Suppléments partenaires
Arnaud Leparmentier
New York, correspondant
Ces restrictions à la liberté de circulation sont inacceptables : le grand marché sans la liberté des travailleurs, c’est la dictature du capital et des plus productifs.
Article réservé aux abonnés
En ce centenaire de la guerre de 1914, célébrons l’âge d’or européen. Ce temps mythifié où l’Europe connaissait une monnaie commune – l’étalon-or – et où les citoyens traversaient librement le continent. Il suffit de lire ces lignes nostalgiques de l’écrivain juif autrichien Stefan Zweig : « Je m’amuse toujours de l’étonnement des jeunes quand je leur raconte qu’avant 1914 je voyageais en Inde et en Amérique sans posséder de passeport, sans même en avoir jamais vu un. On montait dans le train, on en descendait sans rien demander, sans qu’on ne vous demandât rien », écrit-il dans « Le Monde d’hier, souvenirs d’un Européen ». « Il n’y avait pas de permis, pas de visas, pas de mesures tracassières : ces frontières (…) ne représentaient rien que des lignes symboliques qu’on traversait avec autant d’insouciance que le méridien de Greenwich. » La Grande Guerre eut raison de l’étalon-or et de la liberté d’aller et venir. « C’est seulement après la guerre que le national-socialisme se mit à bouleverser le monde, et le premier phénomène visible par lequel se manifesta cette épidémie morale de notre siècle fut la xénophobie », poursuit Zweig, qui se suicida en exil au Brésil en 1942.
Il fallut attendre la chute du mur de Berlin en 1989 pour renouer avec cette unité européenne : l’euro, lancé en 1999, et l’abolition des frontières intra-européennes avec la mise en œuvre de l’espace Schengen en 1995. Voilà les deux réalisations emblématiques de l’Union européenne (UE). Et elles sont précaires, comme l’était la prospérité de la Belle Epoque.
L’euro a failli mourir. On l’a vu lors de la crise grecque. Et, s’il n’a pas explosé, c’est parce que nul n’avait trouvé le moyen technique de bouter les Grecs, voire les Espagnols hors de la monnaie unique. L’euro est une prison, telle est la harangue des Le Pen et consorts, mais leur discours ne s’installe pas vraiment : « seuls » 29 % des Français veulent aujourd’hui sortir de l’euro, selon TNS Sofres, contre 34 % quatre ans plus tôt.
Il vous reste 66.45% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.
Accédez à tous les contenus du Monde en illimité.
Soutenez le journalisme d’investigation et une rédaction indépendante.
Consultez le journal numérique et ses suppléments, chaque jour avant 13h.
Newsletters du monde
Applications Mobiles
Abonnement
Suivez Le Monde