Langue sauce piquante
Le blog des correcteurs du Monde.fr
chaplin-e.1288635413.jpgL’a-t-on lue et entendue cette expression, « battre le pavé », pour manifester. Et encore dans le Canard de cette semaine, dans un papier consacré à un énigmatique « observatoire du bonheur » avec ce commentaire : « Voilà qui va réjouir tous ceux qui battent le pavé contre la réforme des retraites. »
Depuis longtemps, le pavé, cet objet le plus souvent cubique qui garnit les chaussées, est une métaphore de la rue : la Jeune Garde « descend sur le pavé » (elle manifeste), l’on peut se retrouver « sur le pavé » ou à « compter les pavés » (à la rue) ; et plus généralement de l’espace public : « les pavés le disent » (vieille expression pour « toute la ville en parle »). Mais quand il s’agit de « battre » ledit pavé, le sens peut devenir glissant*.
Pour le Grand Larousse du XXe siècle, cela signifie vaguer, précisément « aller de droite et de gauche » ; pour le Littré : « aller et venir sans but, sans occupation », et il donne plusieurs exemples, dont celui-ci, tiré des Plaideurs de Racine :
Crois-tu qu’un juge n’ait qu’à faire bonne chère,
Qu’à battre le pavé comme un tas de galants ?

Littré ajoute, avec sa bienveillance toute versaillaise, qu’un « batteur de pavé » est un « fainéant, un vagabond qui n’a d’autre emploi que de se promener. » Près d’un siècle et demi après, toujours pas de manifestation en vue : le Petit Robert 2010 met un signe égale entre « battre le pavé » et « être sur le pavé », qui signifient selon lui être « sans domicile » ou « sans emploi ». Le Petit Larousse 2011 est sur la même longueur d’onde : pour lui, c’est « errer sans but » (à l’entrée « battre »).
Il semble bien que cette expression ait connu un glissement de sens complet et récent qui a totalement échappé à la perspicacité des dictionnaires. La presse, constamment à la recherche de synonymes pour éviter les répétitions, est-elle la cause de ce glissement ?
Toujours est-il que le sens originel de l’expression projette une ombre assez dépréciatrice sur cette nouvelle acception qui ne doit déplaire ni dans certaines rédactions ni dans les cénacles gouvernementaux. Qu’en pensez-vous, amis blogueurs ?

* Déjà sur le sujet, une note intitulée quand Cavada bat la campagne.
Image : on aura reconnu Charlot dans une des plus fameuses manif de l’histoire du cinéma.
Continuez à disserter, il faut une part d’inutiles dans la société tant qu’elle peut les supporter.
Sinon, bon courage et bonne chance à vous pour la suite.
le pavé une « métaphore de la rue » ? ah mais le pavé c’est pas « via », juste une petite synec, doc !
On a eu vu Malraux, Michel Debré et CDG « battre le pavé » en ’68.
Ce qui dvrait rehausser la gloire(?) sinon le mérite de ce genre de manif.
Éclaicie dans « l’ombre dépréciatrice » suggérée par le billet des correcteurs.
Tres cher Yvan, merci pour cette belle manifestation d’ouverture d’esprit (desole pour l’absence d’accents, j’ecris sur un clavier qwerty et je suis trop paresseux pour y remedier…), j’en reste coi !
le pavé, je vais y finir, comme beaucoup de francais hélas.
je suis « désespérement à la recherche d’un emploii en Bretagne et ceux depuis 16 mois, je postule à 15 poste en moyenne par mois et j’ecris, je vais voir le entreprises, mais toujours la même réponses, pas d’experience !! »
mon CV
http://poullotfrancois.free.fr/index.php
sinon c’est sur le pavé que je vais finir, et j’ai pas le coeur à m’en faire un ami, il est trop lourd à porté et mauvaise maitresse.
merci
Battre le pavé serait-il l’avatar urbain de battre la campagne? J’ai bien dit campagne!!!
ça me fait penser à une expression comme :
« lever le pied »
« Partir, s’en aller, fuir, partir (quitter son conjoint), partir sans payer ses dettes, sans payer ses créanciers, mettre la clé sous la porte, s’en aller avec la recette, avec la caisse. » Qui implique une idée de vitesse, si ce n’est de précipitation, et qui a aussi pris le sens de « ralentir » (avec l’avènement de l’automobile, j’imagine). L’un et l’autre sens présents dans les dictionnaires courants (Larousse et Robert).
Il y en aurait d’autres, bien sûr, comme « faire long feu » ou « des coupes claires » qui, selon le locuteur peuvent avoir un sens complètement opposé (même si un seul est attesté par l’origine).
Les dictionnaires ont nécessairement toujours un peu de retard sur la rue, pavée ou non. Les lexicographes finiront bien par entériner cette nouvelle acception.
Il est logique de battre le pavé de crainte de s’y retrouver… Fut un temps où on les lançait aussi. Il n’est pas dit que ce temps-là ne revienne pas, si ça continue.
Anonyme
Preuve de l’utilité des néologismes pour vivre avec son temps.
En 2012, Sarkozy mordra le bitume.
Ne s’agit-il pas d’ un télescopage entre deux expressions (dont le sens est d’ailleurs proche) :
– être sur le pavé ;
– battre la semelle ?
Reste, à force de manifs, à battre le haut du pavé…
lclls : le sens n’est pas si proche. « Battre la semelle », c’est « attendre », voire « taper des pieds pour les réchauffer ». Quant au sens argotique, la décence nous interdit ici de l’évoquer.
comme une fille
la rue s’déshabille
les pavés s’entassent
et les flics qui passent
les prenn’ dans la gueul’
leo f
Il est certain qu’à l’époque de Racine le pavé ne pouvait être pensé que comme le revêtement des rues, et non comme un objet destiné à former une éventuelle barricade.
Maintenant, en dehors du Paris-Roubaix, pavé lui aussi de rudes pavés de grès, – et non de bonnes intentions, comme on dit qu’est l’enfer, – il y a toujours un parfum de révolution dans le pavé, ou du moins de rituel revendicatif, et il est assez naturel que l’expression « battre le pavé » soit un équivalent de « participer à une manifestation ».
Remarquez, qu’il pourrait en aller de même pour « arpenter le bitume », du moins pour les manifestants masculins. Car si un de vos confrères se risquait à écrire qu’en raison de la maigreur de leurs salaires, ces ouvrières arpentaient le bitume entre la Madeleine et République, on penserait peut-être à autre chose…
Correcteurs,
Je ne suis pas d’accord, « battre la semelle » a depuis longtemps le sens de « vagabonder ». Furetière écrit, dans son Dictionnaire universel. :
« Battre signifie aussi « fouler en marchant » .Ainsi on dit populairement « Battre la semelle » pour dire Voyager à pied. »
Battre le pavé, c’est marcher dans la rue, avec un but. Les prostitués battent le pavé, les clients aussi, mais aussi les manifestants et les CRS face aux manifestants, les flics à la circulation, tous ceux qui font des affaires ou cherchent quelque chose dans la rue. C’est quelque chose d’actif.
Être sur le pavé ou se faire jeter dessus, ce n’est pas bon, mais tenir le pavé, c’est résister.
Un pavé dans la mare…
@correcteurs pour:le Petit Robert 2010 met un signe égale entre “battre le pavé” et “être sur le pavé”,
une question sur l’orthographe recommandée de ce signe=
j’ai lu « Le signe égal (=) indique, en mathématiques, l’identité entre les expressions qu’il sépare. »
merci!
Toujours à disserter sur des expressions tout en bâclant votre boulot?
Voici la coquillette du jour dans l’article « Pilotes, hôtesses et stewards appellent à la grève « :
« un seuil que ne mentionne pas les syndicats. »
Sérieusement, à quoi êtes-vous payés?
Non mais j’aimerais savoir ce que je dois faire si jamais je ratais mon entrée dans la vie active, une sorte de boulot en or où l’on ne fiche rien et où l’on est payé pour. Maintenant je sais que je viendrai sûrement grossir vos rangs au Monde!
Ça ne vous fait rien de percevoir une rémunération pour laisser passer ce genre de fautes? On disait les policiers blasés, les correcteurs du Monde.fr ne sont apparemment pas en reste…
Et l’excuse comme quoi ces articles proviennent du Monde papier me semble bancal, car dans ce cas, que corrigez-vous?
Bref, continuez sur votre lancée, je me sers de votre exemple quand je dois expliquer à mes amis étrangers pourquoi les français ne savent pas écrire leur langue.
xx
Quatre multiplié par quatre égale seize ; 4×4=16, je viens d’utiliser le signe égal.
Battre le pavé c’est effectivement aller dans la rue de droite à gauche, s’affairer.S’il y a comme vous le dites « un glissement » c’est plus dans l’abandon du sens vaguer sans but ; votre acception manifester est seulement un mauvais opportunisme d’un canard pataugeant dans une mare où j’aimerais jeter un pavé.
Être sur le pavé après avoir tenu le haut d’icelui, c’est une disgrâce.
Je crois que l’on parle aussi d’un pavé chez les publicistes, ces gens pressés qui brûlent le pavé.
@arcadius
merci!
j’ajoute qu’il y a le pavé de rumsteack qui trop cuit peut être comme une semelle (mais il n’a pas mes faveurs !)
« Et l’excuse comme quoi ces articles proviennent du Monde papier me semble bancal, (…) quand je dois expliquer à mes amis étrangers pourquoi les français ne savent pas écrire leur langue. »
Rédigé par : Max
Z’avez raison Max !
Bancal : (Par extension) Qui manque de clarté, de logique, de rigueur.
* Un raisonnement bancal, une démonstration bancale.
* Je déteste les situations bancales !
* Excuse bancale !
ne battons plus le pavé, mais la plage.
@ Max :
Quand on exige d’autrui la perfection et l’infaillibilité, la moindre des choses est d’être soi-même infaillible…
Or vous écrivez :
Non mais j’aimerais savoir ce que je dois faire si jamais je ratais mon entrée dans la vie active.
Réponse : commencer par étudier la concordance des temps…
les français ne savent pas écrire leur langue.
En effet, ils confondent allègrement cette dernière avec leur gentilé. Enfin, du moins Max.
Bref, le jour où vous serez un saint, venez nous donner une leçon de morale. Le jour où vous serez infaillible dans l’écriture du français, venez donner une leçon aux correcteurs. Tant que ce n’est pas le cas, bossez et évitez de venir troller ce blog avec vos attaques grotesques.
Cela ressemble beaucoup à l’expression en anglais « hit the streets » qui veut dire précisément « manifester. » Alors, glosse, peut-être?
Max : …une sorte de boulot en or où l’on ne fiche rien et où l’on est payé pour.
Un peu de patience Max, et vous finirez bien par racheter ce torchon pour virer ces deux improductifs.
On sent bien que vous avez la fibre de l’étoffe qu’il faut pour ça, mais s’il vous plait, promettez que vous ne toucherez pas à la LSP.
D’avance, merci.
ANTIFE _ Battre l antife,
Antife est un terme d argot employé par les gueux et les filous pour désigner une église lieu qu ils fréquentent de préférence parce qu ils y trouvent les chances les plus favorables au succès de leur industrie au milieu de la foule qui s y rend C est dans ce sens que l auteur du lxjëme de Cartouche s est servi de ce mot qui paraît être le même qu ange féminin d antif antique vieux adjectif tombé en désuétude Ainsi l expression populaire battre l antife qui correspond figmvtncnt à battre le pavé des rues ou comme on dit encore battre l t trade signifie au propre battre le pavé des églises acception qui n est pas usitée. (Pierre-Marie Quitard – 1842 – Dictionnaire étymologique, historique, et anecdotique des proverbes)
Antifesocial tu pers ton sang froid.
Mes pavés m’ont battu !
———————————
J’ai tagué mes pavés.
Je le confesse ici.
N’ayez aucun souci
Car je les ai lavés.
Dans la rue où je vis
Des galets sont placés
Le long de la chaussée
Ils font comme un parvis.
Et de chaque côté
Des pavés sont sertis
Vaguement assortis
Rue des pierres plantées.
Une longue anagramme
Que j’avais triturée
Devait être intégrée
Au sein d’un photogramme
Il fallait que j’expose
Dans le milieu urbain
Ce petit bout de prose
Pour l’un de mes copains
Que j’en envoie l’image
Pour son amie artiste
Aux talents de graphiste
Dans un simple message
Je devais dégoter
Un support, un espace
Pour y laisser la trace
De ma sagacité.
Sur les murs de l’église
Ou ceux de la mairie
Je n’aurais pas écrit
Sinon, c’était la crise !
Et puis, l’autre dimanche,
C’est sur les pavés gris
Que j’ai fait mes grigris
A la peinture blanche
Et les gens en passant
Lisaient ma phrase absconse
Voulaient que je dénonce
Cet acte malfaisant
Pensant qu’un malotru
Qui me voulait misère
Avait tracé par terre
Ma suite de mots crus !
J’ai lavé mes pavés.
Sinon, j’étais foutu
Comme un vil réprouvé :
Mes pavés…
m’ont battu !

———————————-
NB : tout ce que je raconte ci-dessus s’est réellement passé comme je le dis (Sémiramis vous le confirmera).
Dès que la composition de l’amie graphiste de mon copain sera publiée sur son site Internet, j’en fournirai le lien.
Denfert-Rochereau est pavé de bonnes intentions.
Max: “si […] je ratais mon entrée dans la vie active, […] je sais que je viendrai sûrement grossir vos rangs au Monde!”
Cher Max, aspirant correcteur des correcteurs, aspirant a une paie doublement injustifiee donc. Pas sur que vous seriez pris, apres avoir deja ete pris en defaut par 3 lecteurs: une faute dans chaque phrase… Et ce n’est pas fini!
Quand vous exprimez un fait futur hypothetique soumis a une condition, vous devez employer le conditionnel (en plus, le fait est tres hypothetique dans votre cas :-).
Excusez d’avance mon manque d’accents et mes fautes de francais, je suis etranger et mon clavier est qwerty. J’ai un bon professeur de francais toutefois et je n’en cherche pas d’autre.
Pavélovien – pavélovienne.
«Batteur de pavé
C’est ordinairement un gascon qui mange ses cent pistoles de rente, tant qu’elles peuvent s’étendre ; qui dîne à la gargote, soupe avec une bavaroise, et plein de vanité, se carre aux promenades, comme s’il avait dix mille écus de rente : il sort dès le matin de sa chambre garnie, et le voilà errant dans tous les quartiers jusqu’à onze heures du soir.[…]Apparemment, dès que quelqu’un trouve qu’il y a trop de fautes d’orthographe sur un site, et le dit, alors il est réputé se livrer à des attaques injustifiées.
Eh bien, je trouve, moi, ne vous en déplaise, que l’on a le droit de s’insurger à ce sujet. Même si, j’en conviens, il n’est pas obligatoire de le faire brutalement, ou d’y ajouter des commentaires constituant peu ou prou des attaques personnelles.
Mais si nous laissons faire, nous finirons par ne plus savoir écrire , ni même parler correctement : le triomphe de la « Novlangue » chère à Orwell sera inéluctable… Une langue dans laquelle il ne sera plus possible de dire, et donc de penser quoi que ce soit d’intéressant, d’original, ni bien sûr, de subversif : cette langue boiteuse, bancale, mutilée, remplacera la nôtre, dont nous aurons perdu la maîtrise.
Alors, certainement, c’est un peu un comble de commettre une erreur d’orthographe en attaquant l’orthographe des autres… Mais ne trouvez-vous pas que ce soit préférable à l’instauration du règne du n’importe quoi ? Il y a là au moins une volonté de continuer à savoir s’exprimer. Après tout, sans le langage, nous serions encore – dans le meilleur des cas – vêtus de peaux de bêtes non tannées, nous habiterions un creux de rocher, et l’espérance de vie moyenne serait de 20 ans environ…
PS. Au cas où j’aurais commis quelque erreur dans le présent message, ne m’en veuillez pas trop : je plaide, non pour la perfection – qui donc peut y prétendre ? – mais pour le maintien et l’amélioration du statu quo de notre langue, et pourquoi pas, des autres.
LES PAVÉS SE CHANTENT AUSSI
Les petits pavés
Paroles : Maurice VAUCAIRE
Musique : Paul DELMET (1891)
Las de t’attendre dans la rue
J’ai lancé deux petits pavés
Sur tes carreaux que j’ai crevés
Et tu ne m’es pas apparue.
Tu te moques de tout, je crois (bis)
Demain je t’en lancerai trois.
Par devant ta porte cochère
Pour faire tomber tes amis
Trois et quatre pavés j’ai mis.
J’exècre tes amis, ma chère.
Demain je recommencerai (bis)
Et tes amants je les tuerai.
Si tu ne changes pas d’allure
J’écraserai tes yeux, ton front
Entre deux pavés qui feront
A ton crâne quelques fêlures.
Je t’aime, je t’aime bien pourtant (bis)
Mais tu m’en as fait tant et tant.
Les gendarmes en cavalcade
Me poursuivront après ce coup
Pour m’attacher la corde au cou.
Je me bâtis ma barricade
Et sur les pavés je mettrai (bis)
Mon cœur durci par le regret.
Autant de pavés par le monde
De grands et de petits pavés
Autant de chagrins encavés
Dans ma pauvre âme vagabonde.
Je meurs, je meurs de tout cela (bis)
Et ma chanson s’arrête là.
►Genesios999 | le 02 novembre 2010 à 09:30
Pour ma part, je m’honore de faire partie de la bande d’obsédés textuels qui fréquentent cette chronique, depuis plusieurs années. J’ai lancé, à maintes reprises, soit ici même sous forme de commentaire, soit par courriel direct aux tenanciers de ce bistrot, des alertes sur certaines erreurs qui sautaient aux yeux, la plupart du temps dans les titres affichés en page d’accueil. Et je l’ai fait sans acrimonie, sachant fort bien que beaucoup de fautes de français passent inaperçues. Pourtant, croyez-moi, mon vocabulaire est assez étendu dans le registre de la provocation, de la grossièreté et même de la vulgarité ou de l’injure.
Ce qui me différencie d’un « Max » (auquel je ne réponds pas, pour ne pas affaiblir respectabilité globale de me discours et pour maintenir aussi le niveau de respectabilité que je dois à moi-même), c’est que j’ai, comme tous mes compagnons de voyage, ici, un souci permanent de vigilance et que je sais faire la différence entre une grossière erreur de syntaxe ou une dérive de langage qui mérite qu’on s’y attarde, et l’erreur vénielle d’un pluriel oublié ou, a fortiori, une faute de frappe.
C’est plutôt de cette manière que j’envisage le combat contre la novlangue que vous évoquez et accessoirement (mais de façon non moins déterminée) contre la langue de bois.
Alors, « s’insurger », oui ! Pour autant que le sujet en vaille vraiment la peine.
Comme je n’avais jamais rencontré votre pseudo, je présume (avec une probabilité forte d’avoir raison) que vous faites partie des visiteurs réguliers mais silencieux de ce lieu d’échanges.
Sinon, sur la foi de ce que vous écrivez, je vous invite à revenir ici souvent : vous vous y plairez.
Faut-il préciser que nous ne faisons jamais le genre de mise au point que je viens de faire, sauf quand un connard entre ici à 23:40 et se comporte comme un chien dans un jeu de quilles!
Ou bien lorsqu’une cohorte de « trous du cul » mal embouchés, confond le débat sur le fond et celui sur la forme, et vient nous reprocher de faire de l’antisarkozysme, si nous traitons d’un dérapage langagier de Madame Dati ou de M. Hortefeux.
Pour ma part, je n’ai nullement besoin de ce genre de prétexte pour manifester mon antisarkozysme, que les modérateurs viennent régulièrement modérer, comme c’est leur droit et leur devoir.
♪ ♫
Le statu quo d’une langue ?
ce billet n’est il pas là, précisément, pour nous rappeler que, quoi qu’on fasse, la langue vie et évolue ?
une langue qui respecte le statu quo, c’est une langue morte …
Mais évidement, il y a de long (stériles ?) débats sur le fait qu’une langue doit ou non évoluer, doit ou non « empreinter » de l’argo (on pourra alors évoquer le cas de l’élitisme de la langue et du mépris pour les gens du pavé ? – je ne choisi pas cet exemple au hasard, voir plus loin dans mon billet. – ) voir des langue étrangère …. ou statuer simplement pour « une juste mesure ».
Au demeurant et à titre personnel, je pense ne pas mal m’exprimer, mais je confesse facilement faire une faute par ligne bien malgrès moi, et contredisant ce bon dicton populaire donné aux enfant disant « si tu lit beaucoup, tu fera moins de faute ». j’ai lu vite, bien, et bien plus que ceux de mon age (en moyenne) et j’ai pourtant toujours été le pire élève de ma classe, au point de me fâcher clairement avec l’orthographe. (0 / 20 à été en primaire …. ma meilleur note. erf)
Ca n’est que depuis de très courtes année que je trouve un certains plaisir à essayer de m’améliorer (pourquoi ???)
Pour autant, voyez vous, avez mon niveau exécrable, n’en déplaisent à certains, je parviens à m’exprimer, correctement, à me faire comprendre, à comprendre, et je m’interresse à des sujets pour lesquels, visiblement, je n’ai pourtant aucune facilité.
Faiblesse de ma part, bonne excuse pour esquiver mon faible niveau, ou réelle conviction morale, qui sait, peut être si profonde en moi qu’elle explique mon niveau lamentable ? Mais j’avoue avoir toujours un très fort à priori … ou disons le tout de go, (expression couramment utilisé, et exploitant, celon toute vraisemblance, de l’anglais…) un profond mépris, pour les gens qui ne s’arrêtent qu’à la surface des choses, les fautes, au point de nier la justesse du propos et l’exactitude des idées énoncés, fussent elles avec des fautes. à leur différence, toutefois, généralement, je me passe bien d’exprimer tout haut ce que je pense à leur propos, et si cette fois ci je le fais, c’est uniquement pour ajouter une pièce à l’édifice argumentaire.
à ce petit jeux, pourquoi ne pas ordonner aux enfant, ou aux adulte ayant moins de 19/20 en orthographe (à réintroduire au bac en tant que matière séparé) le droit de s’exprimer, d’écrire ?
Ce « mépris » ne concernant que les gens cassant, refusant par la même le dialogue et la pensée construite, en « élitisant » la conversation, après tout, ma petite attaque ne concerne qu’une seule personne, ici, et mes propos sont bien plus doux que ce qu’il a exprimé. Pour les autres, leurs arguments sont bel et bien valable. J’ai beau avoir un niveau lamentable (ne mâchons pas nos mots) j’aime ma langue et j’assume même un certains chauvinisme. Alors traiter avec respect et déférence notre langue est un bien en soit …. à condition de savoir garder la bonne mesure de la chose; et tel est là, au final, mon propos.
évidement … pardon pour les fautes (sans aucun doute nombreuses !) et au plaisir de vous relire
après Wanatoctoumi à 11:06
je ne battrai pas le fer à 12h09 :je pense au réchaud !
Battre froid
L’a-t-on lue et entendue cette expression, “battre le pavé”, pour manifester. Et encore dans le Canard de cette semaine
Et la Comtesse de moquer les peurs des frimas…
 Octobre – Mois de mai des canards.
Albert Brie dixit
… en cueillant Racine, au passage :
Qu’à battre le pavé comme un tas de galants ?
MiniPhasme, vélocipède hors-morne
Max : « Et l’excuse comme quoi (sic) ces articles proviennent du Monde papier me semble bancal (sic) »
puis : « je me sers de votre exemple quand je dois expliquer à mes amis étrangers pourquoi les français (sic) ne savent pas écrire leur langue ».
Pourquoi vous fatiguer, Max ? Prenez votre propre exemple, ce sera plus simple.
re-Max : « si jamais je ratais mon entrée dans la vie active »
Donc, pour l’instant, vous battez le pavé ? Profitez-en pour rencontrer Yvan, qui, le 1er novembre à 20:10, a manifesté une opinion comparable à la vôtre, le même goût que vous pour le verbe « disserter » et la même détestation des « inutiles ». Et buvez avec lui un verre à la santé de LSP.
Visiblement, celui qui sort les messages du tuyau ne fait pas son boulot.
Comment faire un lien faire avec Battre la campagne (Courir les rues ou Fendre les flots ? – Raymond Queneau)
Battre le conifère
De quel pavé se chauffait-on ?
Imaginez les Champs-Élysées pavés de bois ! Difficile à croire, pourtant ce fut bien le cas à partir de 1882. Même la place de la Concorde eut droit à son tapis de troncs débités. Le but était de réduire le bruit des sabots des chevaux sur la chaussée.
En 1930, près d’un million et demi de mètres carrés de rues de la capitale sont ainsi couverts en sapin du Nord, pin des Landes et bois exotiques. Coûteux, glissants et difficiles à entretenir, les pavés de bois furent progressivement remplacés à partir de 1905 et définitivement abandonnés après 1930.
Maupassant, dans « La nuit », un texte publié en 1887, écrit : « Quelle heure était-il quand je repassais sous l’Arc de Triomphe ? Je ne sais pas. La ville s’endormait (…) Sur la chaussée à peine éclairée par les becs de gaz qui paraissaient mourants, une file de voitures de légumes allait aux Halles. Elles allaient lentement, chargées de carottes, de navets et de choux. Les conducteurs dormaient, invisibles ; les chevaux marchaient d’un pas égal, suivant la voiture précédente, sans bruit, sur le pavé de bois.
(à suivre, pedibus…)
À mau passant, mau mots !
Sous le premier empire, les chauffards étaient rois ; bien qu’il était interdit de galoper en ville, de nombreux cabriolets « brûlaient le pavé » aux risques et périls des piétons. Leurs conducteurs ne manquaient pas en plus de se plaindre de ces gens « qui se croient propriétaires de la rue qu’ils traversent, qui vous injurient lorsque vous leur criez gare », sans compter les Parisiens qui mettaient « une adresse extrême à se faire renverser » (!) dans le but de récupérer quelques écus auprès du cocher, trop heureux de s’en tirer à si bon compte…
.
(à suivre, pedibus…)
Pardon, Guy… Un seul suffira :
À mau passant, mau mot !
Mini, vous êtes interdite de subjonctif aujourd’hui ?
Repentir incomplet ?
Farpaitement, des pavés de bois. Je m’y suis sérieusement intéressé une fois pour le sol d’un atelier. Un des gros avantages est que les pièces métalliques qu’on laisse tomber ne s’abîment pas, ce sont les pavés qui sont marqués. Ces pavés sont en bois debout. C’est très beau, (j’en ai vu). Mais c’est cher et j’y ai renoncé. La référence du fournisseur était des ateliers où se faisait l’assemblage des chars d’assault…
MiniPhasme : « bien qu’il était interdit de galoper en ville »
Euh… l’insecte serait-il xylophage et mangeur de « fût » ?
olimalia galopa plus vite que moi…
@ Genesios999 :
Il me semble que vous n’avez pas exactement compris le message de Max. Il ne visait pas à rectifier une faute d’accord, mais à affirmer (comme il le fait une à deux fois par mois depuis un moment) que les correcteurs du monde.fr ne font pas leur travail sérieusement.
Autrement dit, son objet n’est absolument pas la défense de la langue française, mais le dénigrement personnel des auteurs de ce blog, accusés d’être des paresseux « qui feraient mieux de faire des heures supplémentaires plutôt que de bloguer un peu ».
Non seulement cette attitude est profondément odieuse sur le fond (= elle revient à estimer que c’est au salarié de suppléer le manque de personnel décidé par son employeur, en faisant des heures sup’ gratuites), mais elle est ouvertement insultante sur la forme puisqu’elle revient de facto à affirmer que les correcteurs font du mauvais travail (ce qu’il a d’ailleurs régulièrement écrit éhontément).
Or, toute personne qui a déjà été confrontée à la relecture de documents sait pertinemment qu’il est impossible de supprimer toutes les fautes, et que l’infaillibilité en matière de correction n’existe pas. Même les romans qui en sont à leur 5ème ou 6ème édition (et autant de relectures par des milliers de lecteurs dont certains écrivent à l’éditeur si nécessaire) peuvent encore comporter des fautes !
C’est la raison pour laquelle nous pointons les propres fautes de Max : s’il prétend qu’il soit possible d’être infaillible, encore faudrait-il qu’il nous en fasse la preuve sur des milliers de signes — or il n’est même pas capable de l’être sur un bref commentaire de blog !
Bref, il y a un gouffre entre faire remarquer une erreur ayant échappé à la relecture, et accuser odieusement les correcteurs d’incompétence ou de fumisterie.
C’est comme si, lorsque j’étais conseiller en élevage, je m’étais permis d’accuser les agriculteurs que je visitais d’être incompétents chaque fois que je remarquais un animal malade — alors qu’attirer simplement leur attention à son sujet était en revanche parfaitement normal et nécessaire, mais ne mettait pas en cause leur compétence.
J’ai voulu consulter mon Dictonnaire des expressions et proverbes français : quelle horreur, il a été attaqué par le ver mélangeur (ou ver de Benni). J’en ai extrait ce qui suit. Pour certaines entrées je crois deviner le sens, pour d’autres je n’ai pas la moindre idée.
Il faut battre le pavé de l’ours comme plâtre pendant qu’il est chaud.
– Anvers est pavé de bonnes intentions.
– Denfert est pavé de bonnes intentions : donc à Paris c’est plus restreint qu’à Anvers, juste une place, pas plus.
– Battre le pavé dans la mare : faire quelque chose d’inutile (l’eau n’a aucune action sur le pavé).
– C’est la semelle sur le pavé : se dit d’une acion sans but précis mais qui demande du temps.
– Il en pave de jalousie : action d’un propriétaire alsacien qui tente, avec un plus gros tas de pavés, de faire mieux que Wana.
– Jeter le pavé avec l’eau du Rhin : le même que ci-dessus ; après lavage à grande eau il se débarrasse du matériau en excédent.
– Paver des ronds de chapeaux : garnir le sol de pavés selon un calepinage en cercles.
– Sous les pavés l’Apache ! : cri de guerre des Comanches ?
– Battre le pavé en retraite à plate couture : se dit de gens qui se démènent pour rien pendant qu’en haut lieu on s’en bat l’oeil.
J’ai beaucoup aimé la « bienveillance toute versaillaise » du Littré !…
Blague à part, et complètement hors sujet, j’ai lu et entendu plusieurs fois cette expression (à propos d’Al Qaida) : « Des chiens truffés d’explosifs »
Pauvres bêtes. J’espère qu’ils avaient la truffe froide.
Lamidbois,
La référence du fournisseur était des ateliers où se faisait l’assemblage des chars d’assault…
De quels chars parlez-vous au juste ?
AZER !
Sous le premier empire, les chauffards étaient rois ; bien qu’il était interdit de galoper en ville, de nombreux cabriolets « brûlaient le pavé » aux risques et périls des piétons. Leurs conducteurs ne manquaient pas en plus de se plaindre de ces gens « qui se croient propriétaires de la rue qu’ils traversent, qui vous injurient lorsque vous leur criez gare », sans compter les Parisiens qui mettaient « une adresse extrême à se faire renverser » (!) dans le but de récupérer quelques écus auprès du cocher, trop heureux de s’en tirer à si bon compte…
Dans l’embrassade amoureuse ou ludique, une bonne langue demeure un atout de poids; alors, évitons de baiser du bois.
Max! Votre orgueil rêvait d’infliger une bonne correction aux correcteurs. Mais vous brûlez le pavé alphabétique tant et si bien que vous essuyâtes au contraire une rebuffade des plus cruelle, ô combien terrible à encaisser! Que de fautes dans votre récrimination contre la faute inaperçue! Pour un jésuite du verbe toujours prompt à torturer son prochain au moindre prétexte, votre incorrection devrait humilier à jamais votre cœur, malgré le pavé vénal qui, dans votre estomac, gît et grossit amèrement.
Bien qu’il était interdit de galoper en ville, de nombreux cabriolets « brûlaient le pavé » aux risques et périls des piétons. (13:23)
C’est le mode subjonctif qui est normalement demandé par la locution « bien que » (bien qu’il fût), mais certains grammairiens justifient l’emploi de l’indicatif pour souligner la réalité d’un fait.
Évitons de baiser du bois, et arrachons le pavé !
Fiat lux !
(Doré sur tranche)
olimalia et Ph.H
N’en jetez plus, la cour est pleine * !
Si l’insecte est assez maso pour se laisser ligoter…
En argot, lire se dit ligoter. En langage figuré un gros livre est un pavé. Relâchez ces liens-là, le pavé devient un nuage.
Daniel Pennac dixit
… il se gardera bien de remercier les matons burlesques** qui font rien qu’à lui donner de mauvaises ampoules !
Heu–reux les va-nu-pieds*** le soleil peut apporter son éclairage…
.
* récidive, pardon…
** burle : « régional (Massif central) Vent du nord sec et froid, qui souffle en hiver. »
*** lamid saura-t-il identifier ce bois… du bouleau ?
MiniPhasme brindille ignifugée
réalité
« …mais certains grammairiens justifient l’emploi de l’indicatif pour souligner la réalité d’un fait.  »
C’est exact, mais ne concerne pas cette locution.
La licence existe pour les superlatifs.
►Hellsy, fleur de pavé | le 02 novembre 2010 à 15:20
Qui a parlé de me baiser ?
C’est en politique qu’on soigne une crise de grammaire avec deux *pater(s) trois paves et accessoirement un petit aligoté !
* (j’ignore évidemment comme on écrit le pluriel de pater et ave en français!)
De la race des raseurs
(à chacun son blaireau)
Ô race de Paris, race au cœur dépravé,
Race ardente à mouvoir du fer ou du pavé !
A. Barbier*, Iambes, 1831.
Ce jeu de iambes, Guy l’éclaire :
Un jeune homme déclara qu’on devrait faire réciter, dans les rues, les Iambes de Barbier, par des acteurs, pour apprendre simultanément au peuple l’art et la liberté.
(Maupassant., Contes et nouvelles, t. 1, Dimanches bourg. Paris, 1880, p. 315)
.
* ne pas confondre avec le lèche-carlage Express de la Cour de l’Élysée…
Pavé battu
Bah! T’es pas vu.
Ne s’agit-il pas d’un télescopage entre deux expressions (dont le sens est d’ailleurs proche) :
– être sur le pavé ;
– battre la semelle ?

Pas forcément. On retrouve le pavé sous l’estrade, mot issu de l’italien strada, “route, rue”, lui-même du bas latin strata, même sens, participe passé substantivé du latin classique sternere, “paver”, la via strata étant la “voie pavée”. Or il existe l’expression “battre l’estrade” qui signifie “reconnaître une région, courir les chemins”, expression surtout employée dans le langage militaire (cf. TLFI). Si on peut battre l’estrade dans ce sens, rien ne devrait empêcher de battre le pavé de la même manière.
►MiniPhasme | le 02 novembre 2010 à 16:19
Il y a aussi :
 » Ah Paris mon Paris
Lui qui sait des chansons et qui fait des colères
Qui n’a plus qu’aux lavoirs des drapeaux délavés
Métropole pareille à l’étoile polaire
Paris qui n’est Paris qu’arrachant ses pavés »
Louis Aragon
Pierre Lambert : « Sous les pavés l’Apache ! »
Non, non, non. Sur le pavé, l’apache !
http://www.photo.rmn.fr/LowRes2/TR1/YNF5VT/09-570723.jpg
D’ailleurs, à l’insecte qui pense échapper à une condamnation pour lèse-subjonctif, on louera une fenêtre sur cour :
http://www.dailymotion.com/video/x9pefh_casque-d-or-end-cut_news
xx
Les noms de prières d’origine latine sont invariables, des avé, des crédo, des pater, etc.
Voici un petit site qui vous sera utile, car il y a bien d’autres exceptions.
http://www.tolearnfrench.com/exercises/exercise-french-2/exercise-french-2840.php
Beau comme une grav(el)ure, votre lèche-carlage est empreint de majesté, MiniPhasme (même si pour Barbier, c’est vil).
(15:37) lamid saura-t-il identifier ce bois ?
— Oui.
@arcadius
voilà que j’ai testé le site avec « graffiti » dont il ne dit rien de rien à la différence de
http://www.cnrtl.fr/definition/graffiti
ah !vous voyez que je ne m’en bats pas le coquillard!
Siganus Sutor,
Très juste, je n’avais pas pensé à cette expression.
En fait, c’est le verbe « battre » qui est la clé de ces différentes locutions car il a le sens de fouler (le sol).
NB : en revanche, le bateleur demeure, lui, sur son estrade, même lorsqu’il « bat la chamade ».
Fais tes mots-valises !
Y qui cite Aragon : ”Lui qui sait des chansons et qui fait des colères
Qui n’a plus qu’aux lavoirs des drapeaux délavés

Et qui va battre pavillon incessamment sous peu ?
biscator : (même si pour Barbier, c’est vil).
Euh… Vous aurait-il échappé que Carla soi-même l’avait écharpé belle ?
.
MiniPhasme, écarlate
C’est un peu comme le mot « psychodrame », qui désignait normalement une certaine thérapie de groupe (il me semble) et qui a finalement glissé vers « une catastrophe qui a un impact psychologique sur la population ». Un genre de drame psychologique quoi. C’est sous ce deuxième nouveau sens que l’expression est la plus souvent utilisée par les journalistes. M’étonnerait pas que ça soit de leur invention. Toujours là pour frimer avec leur belles expressions, leurs mots valises à la Marianne. Ca se croit instruit et finalement ce sont eux qui détruisent le plus la langue française. Je crois que je vais vomir. Ils utilisent des mots qu’ils ont entendu deux fois, dont ils ont supposé le sens, sans même ouvrir un dictionnaire. Non mais ils ont raison. Si personne ne comprend le vrai sens, ils ne peuvent que passer pour des bons francophones
Lucullus : En fait, c’est le verbe “battre” qui est la clé de ces différentes locutions car il a le sens de fouler (le sol).
Point de sol dans ce cas, mais il existe ici une expression susceptible de se rapprocher de ce que disaient les correcteurs dans leur billet à propos de “battre le pavé” (pour le Littré : “aller et venir sans but, sans occupation”). Il s’agit de l’expression “battre la moque*”, laquelle signifie que les affaires ne marchent pas bien, que la journée n’a pas été productive, qu’on a perdu son temps.
 
 
* moque = boîte de conserve
arcadius : « Les noms de prières d’origine latine sont invariables, des avé, des crédo, des pater, etc. »
Grevisse (10e édition) range en effet ces noms dans une liste de mots latins qu’il considère comme invariables. Mais, dans le cas des prières et des hymnes, il conserve généralement une majuscule : des Pater, des Avé (pourquoi alors cet accent ?), des Te Deum, des Magnificat.
Mais Grevisse range aussi dans cette liste des mots auxquels aujourd’hui on ferait sûrement porter la marque du pluriel : forum, intérim, duplicata.
Le TLF propose dans la plupart des cas un pluriel formé normalement, ce qui me paraît raisonnable quand ces mots sont lexicalisés depuis longtemps et que le sens du mot latin initial s’est perdu.
On pourrait imaginer avoir le choix entre des Ave et des avés, sur le mode du double pluriel latin ou français de « medium », media ou médias.
>Trip
« Je crois que je vais vomir. »
Pitié…Gardez vos déjections pour une autre heure que celle de la soupe.
Trip, (18:34) «je vais vomir», ça n’est pas un argument très efficace ; tant que vous vomirez chez vous cela n’inquiètera pas trop. Vous commencez votre commentaire par «c’est un peu comme», mais vous omettez de dire ce qui est comme le mot psychodrame.
Battre, c’est souvent battre le tambour ou un « air* » de tambour, battre la chamade, battre le rappel, battre la générale, tambour battant .
* Je ne sais pas comment cela s’appelle ? un rythme ?
Ph. H
Si certains marchent à la baguette moi je ne marche pas au goupillon et de capitales je ne vois pas la raison.
Militant donc ; mais une protestation discrète dont certaines lettres font les frais et qui n’ira pas jusqu’à affubler d’un horrible s tous les forum et tous les intérim.
Pour les autres naufragés et francisés dont vous faites votre miel, je vous accorde bien volontiers la marque du pluriel.
Quand j’écris baguette vous dites tambours ; soit, je vous propose ce compromis :
http://www.youtube.com/watch?v=4iSoKv0RPmI&feature=related
Votre leçon destinée à Trip oublie une règle de savoir vivre propre à LSP, ici on ne vomit pas, on rend.
Ah oui, pardonnez moi. Dans mon emportement digestif j’avais oublié que l’usage sur ce blog n’est pas d’exprimer avec le plus de justesse son ressenti (ce que, après relecture de mon message, j’estime avoir admirablement réussi) ni même de discuter d’un fond, mais juste d’échanger le plus pompeusement possible la plus grande densité de jeu de mots, d’exposer son génie des lettres. Excusez moi d’utiliser le langage du coeur, celui des tripes (notez ce jeu de mot intentionnel). Comme la plupart d’entre vous sont certainement des lettrés de la haute société, j’imagine qu’ici personne ne dit merde lorsqu’il se prend le petit orteil dans un pied de meuble, mais plutôt diantre, ou ‘mot de Cambronne’. Quand vous « rendez », c’est une matière pure et stérile qui sort de votre bouche, et sans faire de trace. Moi, je suis désolé pour vos yeux, mais quand je vomis, je vomis pour de vrai. Je gerbe. Et avec des morceaux. Ca en fout partout entre les joints du carrelage, ça part pas et ça pue. Je l’assume et je le partage.
« …Je l’assume et je le partage… », partager ? Hum… vous parlez d’un festin ! Je vous abandonne ma part avec les reliefs…
Hormis cet inutile aspect régurgitant je ne vois personne critiquer votre observation , à savoir une responsabilité des piètres pisse-copie dans l’éreintement de notre langue.
Prenez les choses et la vie avec plus d’humour.
« Qu’en pensez-vous, amis blogueurs ? »
J’en ai battu, du pavé, et croyez-moi, je n’étais pas fainéante. J’étais un beau brin de fille, à l’époque. Demandez à Monsieur stooge. C’est lui qui m’a accueilli dans le ruisseau : voyez la référence ! Y’a pas à dire, le boulevard, ça m’connaît. Alors, ce que j’en pense…
« Ils utilisent des mots qu’ils ont entendu deux fois, dont ils ont supposé le sens, sans même ouvrir un dictionnaire »
« Je l’assume et je le partage »
Connaissez-vous la définition du verbe « assumer » ?
Si fait, MiniPhasme, j’étais encore dans l’ignorance du rôle de la modiste Carla dans cette rubiconde ostentation. On porte les oriflammes1 qu’on veut bien vous confier…
Je doute que notre féticheuniste du lainage se serve de cet accessoire pour « fusiller le pavé avec ses doigts2 », mais voilà une belle occasion de sortir une autre expression imagée de sa naphtaline :
il n’est pas écharpé qui ne traîne son lien.
.
1 Celui des rois de France était rouge.
2 Argot pour « se moucher ».
Mes excuses pour cet essai raté de balisage en {sup} (exposant).
Merci qui ? Merci la Miss.
…de moins en moins supportable.
il n’est pas écharpé qui ne traîne son lien.
Biscator,
Le jeu du foulard n’est pas plus assassin.
(Des comme ça, on en veut des moques.)
après « ’utiliser le langage du coeur »,
ou j’ai mal lu, ou j’ai déjà oublié , ou personne n’a encore battu les cartes?
http://www.picturalissime.com/t/cezanne_joueurs_cartes_l.jpg
Une p’tite tape sur les fesses de la miss W.
lucullus (moqueur et pendable tentateur), voici pour vous complaire : insinueriez-vous que ce barbier, bien que très branché, soit trop chatouilleux de la gorge pour être fait un jour archevêque des champs à l’abbaye de Monte-à-Regret ?
Vous me direz : de cent pendus, pas un de perdu
Sans doute, mais il vaut mieux allonger le bras que le col !
.
Avec dans l’ordre d’apparition, toutes issues du XVIIe s. (et du chapitre « Pendaison » du Bouquet), ces locutions figurées :
– « pendu à un arbre »,
– « en passe d’être pendu »,
– « celui qui bénit avec les pieds »,
– « échelle qui sert à ceux que l’on pend »,
– « on les assiste à la mort, on les fait repentir »,
– « il vaut mieux demander l’aumône que d’être pendu ».
Miss W. frise la corde.
Biscator,
La pendaison, vous le savez, ne se commande pas. Je voulais vous adresser un lien, mais à trop vouloir me pousser du col…
_________________________
Moi qui ne bats pas la campagne du côté de Montfaucon mais plutôt à travers les feuilles d’automne du Littré (sur les traces de Siganus S.), je découvre que, pas plus que de se rouler un joint, il n’est recommandé de « fumer les moquettes ».
Ces moquettes-là ont en effet un goût très prononcé.
[ Moquettes : fumées du chevreuil.
Fumées (terme de chasse) : excrément des bêtes sauvages. ]un vrai pavé, c’est un cube avec de la pierre dedans.
Hue!
et vous c’oyez que je vais gober ça ? mais c’est pas v’ai ç’qui faut pas entend’e aujou’d’hui !
arcadius, libre à vous de penser que certaines majuscules sentent l’eau bénite. On pourrait vous rétorquer que cette majuscule est justifiée par le fait que le mot en question (Ave, Pater, Magnificat) se trouve à l’initiale de la prière en question. Mais Grevisse propose aussi des credo et des confiteor, allez comprendre.
D’une façon plus générale, devant ce genre de difficultés, on ne peut guère invoquer que la règle (quand elle existe, édictée par qui, quand ?), ce que vous faisiez avec vigueur à 17h 44, ou l’usage, ce dont se réclame Grevisse. Finalement, à 19h 15, vous préférez votre bon plaisir. Pourquoi pas ? Dans ce cas, préparons-nous à des batailles d’egos. Vous nous expliquerez par exemple pourquoi il est horrible d’écrire des forums et des intérims quand on écrit déjà depuis longtemps des mémorandums et des quidams.
je ne sais pas si « battre le pavé  » est un truc de fainéants, mais je sais que je suis épuisée aprés chaque manif et qu’en plus j’y perd chaque fois un peu d’espoir…
et vos coupages de poils de pubis en quatre sur ce qui se doit et ce qui ne se doit pas me font marrer.. mais un peu jaune…..
 »
Hormis cet inutile aspect régurgitant je ne vois personne critiquer votre observation , à savoir une responsabilité des piètres pisse-copie dans l’éreintement de notre langue.
Prenez les choses et la vie avec plus d’humour.
 »
Si on commence a se debarasser de l’inutile, la moitie de ce blog risque de disparaitre. (mais moi le premier tres certainement) (d’ailleurs c’est ce que je vais m’empresser de faire tout de suite)
 »
“Je l’assume et je le partage”
Connaissez-vous la définition du verbe “assumer” ?
 »
aie ! J’ai certainement encore ete enduit d’erreur par ces journalistes.
lucullus, je jette un coup d’œil aux dépêches avant d’éteindre mon fenestron et j’apprends que l’Iranienne Sakineh risque d’être pendue demain à la prison de Tabriz…
Inutile de vous dire que ça me fait un effet pas vraiment drôle. Ce retour brutal à la réalité de la corde au cou me force à demander aux correcteurs de bien vouloir retirer mon badinage sur le sujet, s’ils le veulent bien, par simple respect pour cette femme.
Paris-Roubaix, l’enfer du Nord. Road Trip ?
Comme la plupart d’entre vous sont certainement des lettrés de la haute société
Le trip lsp road trip de Trip, je trouve ça tripant : C’est stupeflip stupeflip c’est l’truc stupéfiant !
la plus grande densité de jeu de mots …
Pavé Caesar, morituri te salutant* !
*Culture populaire (les gladiateurs n’avaient aucune envie de mourir).
Salutations à tous.
Un petit mot pour Wannatoctoumi : je suis désolé que l’expression « statu quo » vous ait heurté au point de vous faire croire que mon message était un prêche en faveur de l’immobilisme.. Si vous le relisez, vous verrez qu’à cette expression, était associé le mot : améliorer.
Il s’agissait donc dans mon esprit de souhaiter que notre langue soit sauvegardée telle qu’elle est, certes, mais aussi de la faire évoluer – pour le meilleur, si possible.
A Ph. GROUCHY, je concède bien volontiers ne pas avoir lu les précédents messages de la personne dont l’intervention, et les échos donnés à celle-ci, m’ont fait réagir au départ. J’ai donc agi avec un peu de précipitation. Mea maxima culpa – et désolé pour qui pense que ce forum est bourré de gens issus de milieux favorisés; on peut être autodidacte, mais néanmoins honorable…
Encore un mot pour vous, Wanatoctoumi : je suis intimement persuadé qu’il existe des facteurs inconnus, favorables ou défavorables, quant à la maîtrise de l’orthographe, voire de la grammaire. Je m’en voudrais de confondre ce ou ces facteurs inconnus, ou ces dispositions, avec l’intelligence d’une personne.
J’ai donc le plus grand respect pour votre attitude, consistant apparemment à reconnaître une difficulté, tout en faisant de votre mieux. On ne peut raisonnablement attendre plus d’un honnête homme. Et si tout le monde faisait comme vous, notre langue irait beaucoup mieux.
►Genesios999 | le 03 novembre 2010 à 01:26
Je crois que vous m’avez attribué par erreur le commentaire de SyriuS (le 02 novembre 2010 à 11:37) : la signature est celle qui suit le commentaire.
Je n’ai fait, en ce qui me concerne, que commenter (le 02 novembre 2010 à 11:02) votre point de vue à propos d’une intervention du dénommé Max (qui, comme vous l’écriviez, avait joint l’invective et l’insulte à son signalement d’une faute de syntaxe) pour vous faire observer que sa « grande gueule » s’était mise en branle pour une peccadille et qu’il existe malheureusement d’autre cas de dérapage incontrôlé qui affectent notre langue et qui sont bien plus préoccupants.
C’est un peu comme ce Trip (qui les vomit !) en écrivant (sur le coup de 20:00) des choses comme:
…exprimer avec le plus de justesse son ressenti (ce que, après relecture de mon message, j’estime avoir admirablement réussi)…
On sent immédiatement qu’il nous livre là le fruit d’un long travail sur lui-même, fait d’effort et de contention, pour sublimer la pensée bouillonnante et le génie pétaradant qui l’habitent.
…(de cheval !)
Pavé, pas pris …
« j’estime avoir admirablement réussi »
Espèce d’inconscient !
Tea tea et gros minet.
Les républicains américains majoritaires à la Chambre des représentants …
Sarah Palin et Ann Coulter sont invitées à une Tea Party que j’organise (j’ai pis.. dans le tea). Venez nombreux ! Ou pas …
http://mjcdn.motherjones.com/preset_16/ndcover300.jpg
Inspirée du film L’Attaque de la femme de 50.pieds (1958) :
http://50ft.com/inc/uploads/2008/12/attack-of-the-50ft-woman.jpg
Battre le pavé… un truc de fainéants ?
IWW …
Le nom Mother Jones est en honneur de la militante Mary Harris Jones, membre des Industrial Workers of the World.
Les Wobblies ..
http://www.redemmas.org/coverimages/large_56_WobbliesZapatistasfront125.jpg
« Blaze » de fainéants ?
http://farm4.static.flickr.com/3603/3525900450_da6c88152f.jpg
> Genesios999
Wanatoctoumi vous a signalé plus haut que la signature se trouve sous le commentaire. Ainsi je ne suis pas l’auteur du commentaire du 2 novembre 2010 à 13:53, qu’il faut rendre à Jacques C (dont je partage le point de vue !) En l’occurrence, Grouchy eût été en avance…
Trip (20:00), non, l’objet de ce blog n’est pas essentiellement d’exprimer son ressenti, il est plutôt d’échanger des points de vue, des informations sur la correction dans l’écriture. Votre attaque contre la façon d’écrire des journalistes est à sa place sur LSP, elle est en partie fondée (mais en partie seulement). Vous observez que votre «je vais vomir» a été remarqué et a suscité des commentaires. Je ne sais pas comment cela se fait, mais j’ai vu plusieurs fois ces temps-ci dans des commentaires de blogs ou de forums cette façon de dire —ça me fait vomir —. Je ne comprends pas que cette expression ait du succès ; cela me paraît être à la fois très désagréable par ce qu’elle évoque et très disproportionné. Si l’émotion peut conduire à ces révulsions ce n’est pas à l’occasion d’une faute de français. L’évocation de ces révulsions devrait être gardée pour des choses plus insupportables, il n’en manque pas dans la perception de l’évolution du monde.
correcteurs : « Charlot dans une des plus fameuses manif de l’histoire du cinéma. »
Agitons le chiffon rouge : et pourquoi pas « manifs » ?
http://www.youtube.com/watch?v=dqFU8O53tr4
Le pavé, tant qu’on n’y reste pas, tout va bien !
Mais le retrait ou renfoncé, le pavé ne le connait pas !
vous vous en moquez donc tous des liens entre truc et truculence ? Ou vous croyez que c’est moi qui vais écrémer les dictionnaires ?
Il nous appartient à tous de faire évoluer notre langue, parce que nous en sommes les pratiquants : Genesios, Trip, Max, les journalistes, les correcteurs et les autres.
Ce que je veux dire c ‘est que chacun a sa part de responsabilité, mais je suppose comme pour le reste.
Je respecte le boulot des correcteurs, parce qu’ils le font humblement, avec des doutes, des questions. Ce blog en est le reflet, souvent ils demandent « qu’en pensez-vous amis blogueurs ? »
Alors je réfléchis. Car rien n’est aussi simple qu’il n’y paraît : les méchants journalistes d’un côté (de Marianne pour Trip, alliés aux gens de la haute), les gentils défenseurs de notre belle langue de l’autre.
Chacun tente de s’exprimer comme il peut. Un peu d’indulgence peut-être pour Trip, ou Max, qui s’ils viennent ici, montrent un souci de leur langue, et sont gênés par la dextérité de certains, qu’ils associent à une volonté d’entuber le peuple. Ce qui n’est pas tout à fait faux.
Souffleter n’est pas jouer
le Petit Robert 2010 met un signe égale entre “battre le pavé” et “être sur le pavé”, qui signifient selon lui être “sans domicile” ou “sans emploi”.
Doit-on en conclure que le petit Bob bat le job* ?
* « battre Job ; battre le job
Dissimuler, faire le niais ; manquer de mémoire en matière de paiement, manquer de mémoire (pour un acteur) »
Mon commentaire a disparu dans les limbes de l’incertitude. Un algorithme capricieux aura-t-il décidé de son funeste sort ? Ou bien un comité de censure aura-t-il débattu promptement avant qu’à huis clos crisse la potence ? Le fin mot de l’histoire parviendra-t-il à mes oreilles, un de ces jours ?
> Hellsy
« Ainsi puys ie dire de nostre Langue, qui commence encores à fleurir, sans fructifier : ou plus tost comme vne Plante, et Vergette, n’a point encores fleury, tant se fault qu’elle ait apporté tout le fruict, qu’elle pouroit bien produyre. Cela certainement non pour le default de la Nature d’elle aussi apte à engendrer, que les autres : mais pour la coulpe de ceux, qui l’ont eue en garde, et ne l’ont cultiuée à suffisance : ains comme vne plante sauuaige, en celuy mesmes Desert, ou elle auoit commencé à naître, sans iamais l’arrouser, la tailler, ny defendre des Ronces, et epines, qui lui faisoint vmbre, l’ont laissée enuieillir, et quasi mourir. »
http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/celebrations2006/23.jpg
Lors d’une des dernières manifs (avril 2006) contre le CPE, un très beau slogan (inspiré du film de Jacques Audiard) avait vu le jour :
« De battre le pavé mon coeur s’est relancé ».
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=890
A l’époque, Nicolas Sarkozy écoutait, semble-t-il, la rue (et son Premier ministre).
Aujourd’hui, il doit jubiler en prenant une cup of tea (Party).
Ph.H, jardinier.
Mon bon vouloir, non, une règle que je me suis forgée pour palier à des incohérences ou des avis contradictoires. Quand le mot latin peut être remplacé, je le remplace ou le garde tel quel : des interim / des vacances, des forum / des réunions, etc.
Certes l’usage a ratifié en grande partie ces incohérences ; néanmoins je ne parle que des « personnes à capacités intellectuelles diminuées » pour éviter ce « minus habens » bien admis, quand « minus habentium » m’attirerait des critiques.
Mais l’usage même n’est pas clair, ainsi abandonnant le français on dit : un prix maximum, une vitesse maxima et des taux maxima, sans oublier un erratum et des errata.
A memorandum on peut préférer mémoire, quidam se remplace facilement , tout comme « des critériums » s’effacent au profit de critères, idem pour moratoires etc.


Je suis resté sur le palier pour ne pas pallier ma stupidité !
arcadius : Je suis resté sur le palier pour ne pas pallier ma stupidité !
Stupidité ou frilosité ?
Palier : De l’ancien français paele, poêle
pallier : du bas latin palliare, couvrir d’un manteau
arcadius, pour votre pénitence, vous direz deux paters et deux avés. N’en dites rien à votre voisine (de palier), la concierge est dans l’escalier !
Salut,
J’ai remarqué un truc : plus une langue est parlée (par plus de monde) plus elle a tendance à disparaitre. Du coup j’ai été rassuré pour la langue française.
Pardon, encore un truc,
notre ami(e) a dit Alex le 02 novembre 2010 à 14:23 : “…des chiens truffés d’explosifs”. Putaing ! Ils ont fini par les trouver les armes de destruction massive ! Des chiens farcis d’explosifs ! Nom d’un chien. Ils sont vraiment nuls ces terroristes : remplir des chiens pour les faire passer pour des armes de destruction massive tout cela afin d’appâter les amerlocks pours qu’ils viennent faire 100 000 morts en Irak. Pourquoi pas des dauphins harnachés d’explosifs afin de faire sauter les bateaux ?
Bref, plus c’est gros, plus ça passe et le plus dur sont les deux premiers centimètres disait Michou.
“Des chiens truffés d’explosifs” ! Fi d’chien !
Cordialement
Chers jardiniers de la langue,
Nous sommes issus de civilisations agro-pastorales qui ont su modifier les semences initiales, dites sauvages, pour les rendre productives, voire hyper productives. Au détriment de bien d’autres plantes jugées inutiles. Ma mère ne parlait pas français quand elle avait 14 ans, en arrivant à Paris, mais un patois bressan. La langue nationale empiète sur les autres. C’est un choix. Pourtant il peut y avoir coexistence pacifique. Quand je vais en Corse, il m’est doux d’entendre parler corse, cette langue arrosée de soleil. Pourquoi l’emploi journalistique de la langue a-t’il tant d’importance ? Parce que c’est la voix des pouvoirs politiques, des lieux communs des bandes passantes, qui va se faufiler dans chaque foyer. Mais on parle autrement que là, comme on peut et comme on veut, car les jardins sont tous différents, suivant la nature du sol et le climat. Il n’y a pas une seule façon de cultiver son jardin. Les jardiniers du midi ont adopté des plantes tropicales et dans les tropiques poussent des plantes méditerranéennes. Du Bellay pensait que sa langue était quasi morte ? Allons donc !
J’y met un peu d’engrais.
OGM, Harissa et Du Bellay.
Le problème dans les jardins…ce sont les OGM. Ils poussent plus vite. Du coup, mon sangto ne fait qu’un tour. J’ai enfin compris le travail des correcteurs : ils enlèvent les mauvaises herbes, font pousser du piment, genre harissa, afin de rendre la sauce piquante. Œuf corse.
Bien à vous.
battre les scrupules*
lucullus, je jette un coup d’œil aux dépêches avant d’éteindre mon fenestron et j’apprends que l’Iranienne Sakineh risque d’être pendue demain à la prison de Tabriz…
Inutile de vous dire que ça me fait un effet pas vraiment drôle. Ce retour brutal à la réalité de la corde au cou me force à demander aux correcteurs de bien vouloir retirer mon badinage sur le sujet, s’ils le veulent bien, par simple respect pour cette femme.

biscator
Chapeau…. Bien rares sont ceux qui battent leur coulpe (avec sincérité, s’entend…).
Cela dit, il est curieux que la lapidation d’un Vaucaire n’ait pas donné « la gerbe » à nos bruxomanes…
M’est avis qu’elle n’aurait pas déplu au rappeur que l’incontournable Fred avait eu le bon goût de comparer à Rimbaud.
Si tu ne changes pas d’allure
J’écraserai tes yeux, ton front
Entre deux pavés qui feront
A ton crâne quelques fêlures.
Je t’aime, je t’aime bien pourtant (bis)
Mais tu m’en as fait tant et tant.
* du latin scrupulum, petit caillou
> Hellsy à 18:33, tant que vous y êtes, essez la, cela nous fera un mets des plus savoureux.
fleurette
« Pourquoi l’emploi journalistique de la langue a-t’il tant  »
Vous avez durement apostrophé le deuxième trait d’union, il s’en est allé…
Dans l’escalier j’ai rencontré Phasme– c’est parfois une alliée–sans balai mais munie d’un hallier elle cherchait à récupérer l’oiseau sur un arbre perché !
De vos avé et de vos pater je me dispenserai.
Gerbes rudérales
Pfuiii…
Le phasme feuille se devait d’en battre une autre :
Ô race de Paris, race au cœur dépravé,
Race ardente à jouir des salades du pavé !
MiniPhasme, pyrofuge
de la paille au pallié il n’y a qu’une poutre
Un pavé AOC dans la mare
«  A peine sortis du berceau,
Nous sommes allés faire un saut
Au boulevard du temps qui passe,
En scandant notre  » Ça ira  »
Contre les vieux, les mous, les gras,
Confinés dans leurs idées basses.
On nous a vus, c’était hier,
Qui descendions, jeunes et fiers,
Dans une folle sarabande,
En allumant des feux de joie,
En alarmant les gros bourgeois,
En piétinant leurs plates-bandes.
Jurant de tout remettre à neuf,
De refaire quatre-vingt-neuf,
De reprendre un peu la Bastille,
Nous avons embrassé, goulus,
Leurs femmes qu’ils ne touchaient plus,
Nous avons fécondé leurs filles.
Dans la mare de leurs canards
Nous avons lancé, goguenards,
Force pavés, quelle tempête!
Nous n’avons rien laissé debout,
Flanquant leurs credos, leurs tabous
Et leurs dieux, cul par-dessus tête.
Quand sonna le  » cessez-le-feu  »
L’un de nous perdait ses cheveux
Et l’autre avait les tempes grises.
Nous avons constaté soudain
Que l’été de la Saint-Martin
N’est pas loin du temps des cerises.
Alors, ralentissant le pas,
On fit la route à la papa,
Car, braillant contre les ancêtres,
La troupe fraîche des cadets
Au carrefour nous attendait
Pour nous envoyer à Bicêtre.
Tous ces gâteux, ces avachis,
Ces pauvres sépulcres blanchis
Chancelant dans leur carapace,
On les a vus, c’était hier,
Qui descendaient jeunes et fiers,
Le boulevard du temps qui passe. »
)))) Plouf ! ((((
‘de la paille au pallié il n’y a qu’une poutre’
Rédigé par : AGT
la vôtre ?
Si on se met au langage lyrique, plus la peine de bégayer, j’y vais de ma citation (pavé plus herbe) :
HERNANI:
Que m’importe
Les haillons qu’en entrant j’ai laissés à la porte ?
Voici que je reviens à mon palais en deuil.
Un ange du Seigneur m’attendait sur le seuil !
J’entre, et remets debout les colonnes brisées,
Je rallume les feux, je rouvre les croisées,
Je fais arracher l’herbe au pavé de la cour ;
Je ne suis plus que joie, enchantement, amour!
Qu’on me rende mes tours, mes vassaux, mes bastilles,
Mon panache, mon siège au conseil des Castilles,
Vienne ma dona Sol, rouge et le front baissé,
Qu’on nous laisse tous deux, et le reste est passé !
Je n’ai rien vu, rien dit, rien fait. Je recommence,
J’efface tout, j’oublie! — ou;sagesse ou démence,
Je vous ai, je vous aime et vous êtes mon bien ]
DONA SOL examinant sa Toison d’or :
Que sur ce velours noir ce collier d’or fait bien !
Pavé sur la lapidation, ou scrupules,
Petit caillou……..dans la godasse (chaussure, scarpa…espadrille)
« l’Iranienne Sakineh risque d’être pendue demain à la prison de Tabriz…
Inutile de vous dire que ça me fait un effet pas vraiment drôle. Ce retour brutal à la réalité de la corde au cou me force à demander aux correcteurs de bien vouloir retirer mon badinage sur le sujet, s’ils le veulent bien, par simple respect pour cette femme. »
Donc, une iranienne est condamnée à mort pour adultère. La justice iranienne a jugé et condamné. Les journalistes du monde entier se sont jetés sur « cette barbarie qu’est la lapidation ».
Mais comme les iraniens sont des « perfides », ils ont transformé la lapidation en pendaison. Du coup les journalistes sont désarçonnés. Car, la pendaison est monnaie courante dans plusieurs pays dont…les Amerlocks. Du coup les Amerlocks ont transformé leur pendaison en « injections létales ». Injection létale tout comme frappe chirurgicale tout comme dégât collatéral sont des mots soft. Audibles par nos journalistes. Mais il est vrai qu’une bonne lapidation avec de vrais pavés aurait fait vendre plus de papier. Lamentables ces iraniens ! Ils ne font aucun effort pour nous. Ils ont mis un petit caillou dans les chaussures de nos amis journalistes. Les iraniens ont tué le scoop. Scrupulum.
J’espère que cette iranienne ne souffrira pas. J’espère que l’Iran abolira la peine de mort.
Aucun espoir vis-à-vis des Amerlocks. Ils ont toujours raison…comme le poète.
Bien à vous chers lecteurs et correcteurs.
http://www.hns-info.net/spip.php?article25705
Aujourd’hui, il doit jubiler en prenant une cup of tea (Party).
Rédigé par : Dominique Hasselmann

Avec Marine, la ch’tea.
Malheur aux barbus !
« L’Iranienne Sakineh Mohammadi Ashtiani n’a pas été exécutée ce matin. », c’est la phrase qui ouvrait le blogue Dentelles et Tchador aujourd’hui.
Sakineh est donc encore en vie, mais à nouveau femme en sursis.
Ce serait une bonne occasion de crier à la « prise d’otage » sans se couvrir de honte, puisque même le ridicule semble en grève, qui refuse d’étouffer nos champions de l’État de Droite.
.
Malheur aux élus !
À propos d’anti-France et d’éléments de langage, comment pourrait-on qualifier le dernier des scrupules que M. Coppé a fait jeter dans la mare législative, pas plus tard qu’hier ?
« L’Assemblée restreint l’aide médicale aux sans-papiers », titrait Le Monde : L’Assemblée, vraiment ?..
Une telle unanimité se devait d’être soulignée, surtout pour une belle crapulerie à 6 millions d’euros. Mais il est vrai que les vaccins sont devenus tellement onéreux, qu’il fallait bien faire quelque chose pour sauver le système de santé publique.
Un conseil de prudence pour Jean-François et ses apôtres : n’oubliez pas de prévoir les décrets qui régiront les centres de rétention sanitaire.
.
Malheur aux farfelus !
Dans la mare de leurs canards
Nous avons lancé, goguenards,
Force pavés, quelle tempête !

MiniPhasme, je vous déconseille de suivre le déplorable exemple de ce guitariste à moustache, ou gare à la crise d’anatidaephobie !..
Le chemin qui mène à l’enfer est pavé de bonnes intentions.
Aujourd’hui, il doit jubiler en prenant une cup of tea (Party).
Rédigé par : Dominique Hasselmann

Sarkozy, Mister Tea ?
biscator : c’est un détail, mais en écrivant « Coppé », vous créez une sorte d’hybride entre le poète Coppée, et le petit aigle de Meaux Copé !
Hellsy j’ai un peu de mal à vous suivre. Votre mère ne parlait pas français en arrivant à Paris, dites-vous, mais un « patois bressan ». Je suppose que vous vous réjouissez qu’elle n’en soit pas restée là et qu’elle ait appris la langue qui nous permet de nous comprendre, ou à peu près, aujourd’hui. Or quelle conclusion tirez-vous ? « La langue nationale empiète sur les autres. » C’est surprenant. Si vous parlez des langues régionales (le corse, le breton, le basque, qui ne sont pas des patois), il me semble qu’elles sont aujourd’hui enseignées et pratiquées. Je ne crois pas qu’elles soient en danger.
Si vous parlez de la richesse de la langue (française), c’est une autre affaire. C’est le sujet qu’aborde du Bellay : s’il veut qu’on l’arrose, qu’on la taille, qu’on la protège des ronces et des épines, c’est qu’il souhaite l’ »illustrer »* pour en faire l’égale du latin, alors langue du savoir et de la réflexion. Il s’agissait d’un but intellectuel et politique, puisque le français (en l’occurrence la langue d’oïl) était devenu en 1539 la langue administrative officielle.
Est-ce son statut de langue nationale qui vaut au français son appauvrissement d’aujourd’hui ? Sûrement pas, les siècles passés l’ont montré et la littérature française tout entière (« La Princesse de Clèves » en tête) est là pour en témoigner. Les médias, en particulier audiovisuels, jouent certainement un rôle dans la diffusion d’une langue stéréotypée et sans saveur. Mais affirmer comme vous le faites que la presse en général est « la voix des pouvoirs politiques » me semble relever d’un populisme fort à la mode aujourd’hui, à droite** et hélas à gauche. Quel journal lisez-vous ?
* illustrer : « contribuer à rendre illustre quelqu’un ou quelque chose »
** « la dextérité de certains, qu’ils associent à une volonté d’entuber le peuple. Ce qui n’est pas tout à fait faux. », écriviez-vous. Dextérité ? Être adroit c’est être à droite ? C’est sinistre !
Ph.H :Je suppose que vous vous réjouissez qu’elle n’en soit pas restée là et qu’elle ait appris la langue qui nous permet de nous comprendre, ou à peu près, aujourd’hui.
Vous parlez de l’anglais ?
Est-ce que le pavé n’est pas, plutôt qu’une métaphore, la métonymie, voire la synecdoque, de la rue, comme le sapin l’est – dans l’expression « ça sent le sapin » – du cercueil?
> olimalia
Je ris jaune à votre humour noir. Mais non, je parlais tout à fait sérieusement du français, car le « nous » désignait Hellsy, moi, et aussi tous ceux qui s’acharnent sur ce blog à écrire dans cette langue…
Bien que je pense à d’autres pavés qui n’ont pas encore été évoqués( un journal notamment) il me revient que le premier manuel que j’ai acheté pour apprendre à me repérer sur un ordinateur parlait de « pavé » ..!
«Mais les Latins donnent à pavimentum une signification plus étendue , […] Le mot pavimentum, est originaire d’un ancien verbe pavire , qui vaut autant que, ferire, batre & fraper, dont Cicéron s’est servi, & que Festus & Pline ont expliqué, pavire enim ferire est, dit le premier…» (Dictionnaire de la langue françoise ancienne et moderne de Pierre Richelet).
Il ressort de cela que les romains qui battaient le pavé n’étaient pas fainéants et que les modernes, s’ils ne dament pas les pavés mais le battent, eux sont peut-être fainéants. Nuance.
Débattre du pavé
Alors que le président Hu Jintao entame un battage du pavé de la Cour du Palais ce 4 novembre pour une visite d’État de trois jours, les Français devraient s’inspirer de ce proverbe chinois :
Ne parlez pas dans la rue : il y a des oreilles sous les pavés.
À en croire le dernier Canard, le matou-vu l’Elysée, ne se contente pas d’être à l’écoute des myosotis* de la rue ! Ce prédateur anatidaephobe** serait également responsable du vol éhonté de pavés tactiles*** !..
Faut-il avoir été à l’école de la Robe**** pour passer maître dans l’art du rabattage de col(vert) ?
.
* du grec muosôtis, oreille de souris
** merci biscator ; cette pièce manquait cruellement au dossier…
*** ou « touchpad » auquel xx faisait sans doute référence à 12:05…
**** Cf. l’article dudit Canard, p. 3 ; « les politiques sont de plus en plus friands de la robe d’avocat ».
OMG olihoud, je les ai télescopés en un vil OGM* !
À voir sa seule goule, j’eusse dû écrire : « Un conseil de Prudence pour saint Copé et ses copains ».
Je vous remercie pour la découverte de François Coppée, ce poète parnassien au pédigrée politique dextrissime.
J’apprends aussi qu’on doit à cet ennemi de Rimbaud la création (involontaire) du groupe des Vilains Bonshommes, par suite d’un commentaire d’un journaliste du Nain Jaune sur l’une de ses pièces, soutenue par une claque peut-être trop visible.
Pour le président du groupe dont l’Assemblée a écopé le vote, il reste parfaitement à propos : « Ah ! c’était une belle réunion composée de bien vilains bonshommes ! ».
.
* Ne pas se tromper de format : Copée.
eron2foi* !
On remonte le matou-vu de l’Elysée !
* Vous nous manquez…
L’enfer c’est l’Assemblée
Malheur aux barbus !
« L’Iranienne Sakineh Mohammadi Ashtiani n’a pas été exécutée ce matin. », c’est la phrase qui ouvrait le blogue Dentelles et Tchador aujourd’hui.
biscator dixit
Sort suspendu à la miséricorde d’estrapade…
Cela dit, notre pogonophobie ne doit pas nous égarer…
Quid d’une petite coupe sur le pavé de l’abbé Pierre ?
« L’enfer, c’est les autres », écrivait Sartre. Je suis intimement convaincu du contraire. L’enfer, c’est soi-même Copé des autres.
————-
olihoud : biscator : c’est un détail, mais en écrivant “Coppé”, vous créez une sorte d’hybride entre le poète Coppée*, et le petit aigle de Meaux Copé !
Songe aux têtes de mort qui se ressemblent toutes.
François Coppée – Les récits et les élégies
Le bon pain d’un Coppée
[L’entendez-vous comme Ronsard ?] Celui qui battait le pâté ne tenait pas le haut du pavé…Tant s’en faut !
Comment écrire « cœur » ? « Cœur », un mot difficile !…
Je m’agitais et, comme un petit imbécile,
Je me mettais, avec des gestes consternés,
De l’encre au bout des doigts, de l’encre au bout du nez.
Alors, j’étais perdu. Les fautes d’orthographe
Pleuvaient. Je signais mal et ratais mon paraphe,
Et sur mes beaux souhaits de joie et de santé
Je laissais choir enfin un monstrueux pâté.
C’étais * affreux !
Aux humbles, comme moi nés dans la pauvreté,
Je souhaite d’abord avec sincérité,
Quand la nouvelle année entreprend sa carrière,
Le pain quotidien de la vieille prière ;
(…)
N’a vraiment pas le droit de trop se plaindre, en somme,
Si, du berceau d’osier au cercueil de sapin,
Toute sa vie, il a de l’amour et du pain. »
* SIC
.
MiniPhasme… panaméen !
A vrai dire, je me demande ce qui différencie le patois d’une langue régionale. Une question de statut et d’étendue ? Et une affaire politique. Les bretons ce sont battus pour que leur langue soit enseignée dans les écoles, pas les bressans. A un moment, je me suis intéressée à la langue maternelle de ma mère, je lui ai fait conjuguer des verbes, c’était une vraie langue avec une grammaire si on voulait bien l’étudier. Bien sûr que je suis heureuse qu’elle est appris le français, et elle aussi, mais on lui a fait honte de parler sa langue maternelle. Cela correspond aussi à l’exode rural. Enfin , à Paris, ça ne lui était guère utile.
Je ne suis pas loin de penser, mais sans rire, comme Olimalia, que le français est devenu une langue « régionale », par rapport à l’anglais, parce que notre rapport au monde, aux distances et aux communications, a changé; Dans la plupart des pays on se comprend via l’anglais, sans parler des communications scientifiques. Je pense que nous ne serions pas là à geindre de l’appauvrissement du français (enfin perso je ne vois pas trop) s’il n’en n’était pas ainsi : fin de sa suprématie (?), de sa grandeur, monument historique à protéger, mais enfin nous ne parlons pas une langue morte, si ?
Ceci écrit rapidement pendant une pause. je ne me relis pas.
Panade et panache
Le Grand-Montrouge est loin, et le dur charretier
A mené sa voiture à Paris, au chantier,
Pleine de lourds moellons, par les chemins de boue ;
Et voici que, marchant à côté de la roue,
Il revient, écoutant, de fatigue abreuvé,
Le pas de son cheval qui frappe le pavé.
Et moi, j’envie, au fond de mon cœur, ce pauvre homme ;
Car lui, du moins, il a bon appétit, bon somme,
Il vit sa rude vie ainsi qu’un animal,
Et l’automne qui vient ne lui fait pas de mal.
olihoud,
Ce poète (dont je ne connaissais que quelques citations) aurait-il inspiré le titre français d’un feuilleton mégamélo** :
« Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir * ? »
* p.10
** qui avait valu une récompense à la regrettée Jean Simmons
MiniPhasme, feuilletiste
Je vois aujourd’hui (dans le Figaro) Anne Rice présentée comme : « Ecrivain américaine »…
Ca me fait bizarre.
c’est qu’il faut faire plus attention :un copé-collé vous gâche vite une rime, là où un pavé dépasse le stade du conflit larvé
(Snirf) Vous avez raison xx… Je n’aurais pas dû insister ; les balises « blockquote » sont à proscrire…
Pavé du Faubourg St Antoine
(Chassez le naturel…)
Mille millions de pixels !
À moi la garde ! On a volé les bijoux de la reine Christine * !
.
* Quant à l’ « Éto(i)le mystérieuse », il me semble qu’elle tire ostentatoirement sur l’ écarlate…
Éviter le panamitard*
(Ô compagnons de fortune)
MiniPhasme, vous nous demandez :
Faut-il avoir été à l’école de la Robe pour passer maître dans l’art du rabattage de col(vert) ?
Certes non, mais ce peut être nécessaire pour sauver la tête d’un coqpin.
(et c’est le bon coin d’un Copé, ajouterait la Comtesse.)
.
Au grand Meaux les petits remédiements
(un gros texte métaphorique)
olihoud : …et le petit aigle de Meaux Copé !
Il anime mal ? On s’interroge pour savoir si tel coquet coquelet sera aussi dévoué qu’un fidèle saint-bernard pour garder le poulailler.
.
* Synon. argotique de panamiste.
Mais quel pâti ! Repentita biscat :
Éviter le panamitard*
(Ô compagnons de fortune)
MiniPhasme, vous nous demandez : Faut-il avoir été à l’école de la Robe pour passer maître dans l’art du rabattage de col(vert) ?
Certes non, mais ce peut être nécessaire pour sauver la tête d’un coqpin.
(et c’est le bon coin d’un Copé, ajouterait la Comtesse.)
.
Au grand Meaux les petits remédiements
(un gros texte métaphorique)
olihoud : …et le petit aigle de Meaux Copé !
Il anime mal ? On s’interroge pour savoir si tel coquet coquelet sera aussi dévoué qu’un fidèle saint-bernard pour garder le poulailler.
.
* Synon. argotique de panamiste.
αℓℓό ?
C’est bon signe que la langue française soit une langue locale : Elle va durer (perdurer ?). L’araméen est mort pour avoir été trop utilisé. Le Latin est mort. L’Arabe et l’Anglais sont en soins palliatifs leur fin est présumée à la fin du siècle. Mais le Français ne perd pas de locuteurs. Y en a si peu. Y soron y fer.
Shalom
« L’Iranienne Sakineh Mohammadi Ashtiani n’a pas été exécutée ce matin. ». Mesdames et messieurs les correcteurs pourriez vous nous expliquer l’étymologie des noms suivants : Sakineh, Mohammadi, et Ashtiani ? Et pourquoi est ce orthographié ainsi dans les journaux ? Journaux dont vous garantissez la correction.
Œuf corse vous ne savez pas. D’ailleurs vous ne savez rien de ce qui sort de l’hexagone. Pas même la météo. Un copain touareg me disait : « quand il pleut en France il fait sec chez nous ». Faut croire que les Touaregs s’intéressent à notre météo. Viva Espagna.
Mali (le 03 novembre 2010 à 19:50) vous argumentez sur un schéma –on reproche aux iraniens de pratiquer la peine de mort alors que les Américains appliquent aussi la peine de mort et qu’on ne le leur reproche pas avec la même virulence–.Je suis assez d’accord avec vous. Mais lorsque vous ironisez, les «iraniens « perfides » » , je ne suis plus d’accord avec vous ; vous mettez tous les Iraniens dans une même catégorie, alors que il y a bel et bien des opinions divergentes en Iran qu’il ne faut pas confondre avec ce pouvoir théocratique néfaste au peuple iranien. Les dirigeants ne sont pas le pays. Le gouvernement khameiniste n’est pas plus l’Iran que les gouverneurs étatsuniens ne sont les américains ou que les membre de la clique sarkoziste ne sont « les Français ». Le processus démocratique tend à confondre les deux, le gouvernement et le peuple qui l’a choisi, mais en Iran ce processus est tellement perverti par le régime de la théocratie qu’il n’a même pas ce principe de légitimité.
La lutte contre l’impérialisme Américain ne peut se faire sans un regard lucide sur les acteurs de cette lutte.
Votre commentaire de 18:57 n’indique malheureusement pas quelle langue on parlera à la fin du siècle. Avez-vous une idée?
Je suis navré de voir le malheureux Coppée tenir la vedette:
Le soir, au coin du feu, j’ai pensé bien des fois
À la mort d’un oiseau, quelque part, dans les bois.
Pendant les tristes jours de l’hiver monotone,
Les pauvres nids déserts, les nids qu’on abandonne,
Se balancent au vent sur un ciel gris de fer.
Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l’hiver !
Et je ne parle pas de l’autre …
►lamidiran | le 04 novembre 2010 à 19:32
quelle langue on parlera à la fin du siècle
Aucune…Plus personne n’aura le droit de parler.
A la fin du siècle on parlera dans ceratines contrées le Français puisqu’il est peu parlé. CQFD
Quand je dis que les Iraniens sont perfides… faut utiliser le verlan. La Perse est la mère de nos civilisations.
Quand je traite les américains d’amerlocks…faut utiliser le verlan ce sont des loques amères.
Quand je dis que les correcteurs sont nickel…faut utiliser le verlan…elles niquent.
Bonne soirée
pluviôse
Il faut quand même se méfier qu’à force de glissando et d »évitando sur les pavés on peut finir les genoux couronnés pour un rêve de Néron et Poppée :et bonjour la galère , même si on a déjà écopé !
Mali, au moins je sais à quoi m’en tenir ; vous n’êtes amateur que de jeux de mots.

xanes, le 3 novembre à 14h01 : Mon commentaire a disparu dans les limbes de l’incertitude. […] Ou bien un comité de censure aura-t-il débattu promptement avant qu’à huis clos crisse la potence ? […]En effet, et comme d’autres visiteurs sans doute, par deux fois j’ai vu votre commentaire disparaître corps et biens dans les profondeurs (insondables, ça va de soi) de la LSP.
Hélas, tous les autres internautes intrépides qui vous ont précédé ici pourront en témoigner, il est à craindre que vous ne saurez jamais les raisons de cette fortune de blogue…
Ni les mystères des vents capricieux, ni la traîtrise des écueils de la modération, ni les flux et reflux d’une miss WP déréglée ne suffisent à expliquer ce qu’il faudra bien se résoudre à nommer un jour (ceci est un appel à suggestions ; je propose « Le Triangle d’Éberlues »).
Mais pour le moment, contentons-nous de parler de « contrariété malvenue » et passons en revue les différentes causes possibles qui pourraient justifier un tel naufrage à répétition :
– vous êtes Français(e), et vous réclamiez une inflation faible avec un peu trop d’insistance ;
– vous êtes Italien(ne), et vous nous traduisiez obligeamment le juron porco dio ! ;
– vous êtes Chinois(e), et vous demandiez qui au juste avait obtenu le Nobel de la Paix cette année ;
– vous êtes Iranien(ne), et vous racontiez une blague croustillante sur un cousin par alliance du prophète.
.
Si vous avez répondu par la négative à toutes ces hypothèses, il en reste encore une dernière : vous êtes journaliste au Canard du MondaPart, et vous teniez à nous faire la primeur d’une révélation plus « embarrassante » que surprenante.
► Hellsy | le 04 novembre 2010 à 16:01
Il en va de l’anglais, pour banaliser et simplifier les échanges entre scientifiques, comme de la pointe Bic pour banaliser et simplifier le travail d’écriture *.
Moi, avec mon français marginalisé, je continue à faire de pleins et déliés …
Et si l’on n’avait donné à Van Gogh que du jaune et du bleu, pour aller plus vite en peinture, il aurait trouvé le moyen de faire du vert !
C’est pourquoi, pour pratiquer l’anglais, désormais, je consacre mon temps à faire des anagrammes…
On ne sait jamais ce qui peut en sortir !
——————-
* et préserver les cahiers de vilains pâtés et les blouses de vilaines taches
lamidzozio & lamidiran
« J’écrirai le jeudi j’écrirai le dimanche
quand je n’irai pas à l’école
j’écrirai des nouvelles j’écrirai des romans
et même des paraboles
je parlerai de mon village je parlerai de mes parents
de mes aïeux de mes aïeules
je décrirai les prés je décrirai les champs
les broutilles et les bestioles
puis je voyagerai j’irai jusqu’en Iran »
…vite, dans 8 minutes il sera vendredi !

@lamid lecteur attentif (le 04 novembre 19:32)
Tant qu’à évoquer la problématique de la judiciarisation de la peine de mort aux USA, et son plus encore horrible pendant, « l’erreur judiciaire », lire l’excellentissime « polaroïde » de David Grann, « Trial by Fire ».
« Willingham fut poursuivi pour meurtre. Comme il y avait plusieurs victimes, il encourait la peine de mort, ainsi que le prévoit la loi au Texas. Contrairement à de nombreux procureurs dans cet État, Jackson, qui avait pour ambition de devenir juge, était personnellement opposé à la peine capitale. « Je ne pense pas que cela soit efficace pour dissuader les criminels, m’a-t-il déclaré. Je ne pense pas que cela fonctionne ». De plus, il considérait que c’était du gâchis : en raison des frais de justice initiaux et de ceux liés aux procédures d’appel, une exécution revient en moyenne à 2,3 millions de dollars, soit trois fois le coût d’une incarcération pendant quarante ans. Puis Jackson ajouta : « Quel recours y a-t-il si vous faites une erreur ? » Mais son supérieur, Batchelor, pensait que « certaines personnes commettant des crimes assez odieux renonçaient au droit de vivre ». Jackson en vint donc à penser que la nature haineuse du crime dans l’affaire Willingham, « une des pires en terme de nombre* de victimes » qu’il ait jusqu’alors plaidée, l’obligeait à réclamer la peine de mort. […] À seulement quelques mètres d’elle se trouvait un homme condamné pour plusieurs infanticides. Il portait une combinaison blanche avec les lettres DR (Death Row, couloir de la mort) en majuscule noires imprimées dans le dos. Il arborait un tatouage avec un serpent et un crâne sur son biceps gauche. Il mesurait près d’1,83 m et était musclé, même si ses jambes s’étaient atrophiées après des années de détention. […] En 1868, John Stuart Mill prononça un des plaidoyers les plus éloquents jamais écrit en faveur de la peine capitale. Il y arguait qu’exécuter un meurtrier ne montrait pas de mépris délibéré pour la vie, mais indiquait au contraire sa valeur : « Nous montrons, au contraire, avec le plus d’empathie possible, notre respect pour la vie en adoptant une règle selon laquelle toute personne qui viole le droit à la vie d’un autre individu le perd alors pour lui-même », déclara-t-il. Pour Mill, il existait toutefois un contre-argument de poids : « Si, à la suite d’une erreur judiciaire, un innocent est exécuté, cette erreur ne pourra jamais être corrigée. »
* trois seulement… les trois enfants de l’accusé.
in « trial by Fire », l’État du Texas a-t-il exécuté un innocent ?
David Grann, chez Allia (septembre 2010)*
3 euros seulement les 125 pages ! C’est pas cher.
Virulent et donc… sans pathos.
Puis lire « Un Crime parfait » et « Le Caméléon », en attendant la traduction de « The Devil And Sherlock Holmes : Tales Of Murder, Madness, And Obsession » (on dirait un titre de William Chambers Morrow).
bye
« et ce qui est beaucoup plus intéressant
du côté de Sirius ou d’Algol
où tout me paraîtra tellement étonnant
que revenu dans mon école
je mettrai l’orthographe mélancoliquement. »
Bonjour,
Je ne pense pas que ce soit efficace de persuader les innocents.
Willingham fut poursuivi pour meurtre. Comme il y avait plusieurs victimes, il encourait la peine de mort, ainsi que le prévoit la loi au Texas. Contrairement à de nombreux procureurs dans cet État, Jackson, qui avait pour ambition de devenir juge, était personnellement opposé à la peine capitale.
De plus, il considérait que c’était du gâchis : en raison des frais de justice initiaux et de ceux liés aux procédures d’appel, une exécution revient en moyenne à 2,3 millions de dollars, soit trois fois le coût d’une incarcération pendant quarante ans. Puis Jackson ajouta
À seulement quelques mètres d’elle se trouvait un homme condamné pour plusieurs infanticides. Il portait une combinaison blanche avec les lettres DR (Death Row, couloir de la mort) en majuscule noires imprimées dans le dos.
Wanatoctoumi | le 04 novembre 2010 à 23:25 :
…La pointe Bic pour banaliser et simplifier le travail d’écriture… et préserver les cahiers de vilains pâtés…
_____________
Quant à la tache* sur cahiers précieux, en son temps, Paul-Louis Courier** s’y est attelé. Pour le plus grand émoi des codicologues d’alors qui trépignaient d’impatience :
– Quand donc sera-t-elle mise enfin sur le marché, cette pointe Bic ?
* Je l’ai sous les yeux, cette tache fameuse. Sur un vieux manuel de littérature, en noir et blanc. J’ai tenté de la retrouver à l’écran… mais, passées cinq minutes de filature dans les rues encombrées de Google, je renonce.
** « Moi j’ai trouvé cinq ou six pages dans lesquelles il s’agit de savoir qui baisera Chloé », disait-il…L’exaltation légitime qui peut suivre une telle découverte, chacun le comprend, excuse toutes les maladresses et les pâtés.
http://fr.wikisource.org/wiki/Courier_Longus_1825_-_Pi%C3%A8ces
(04/11 ; 23:25) Biscator,
Quand de fortune on bâillonne votre parole, gardez loin de votre esprit les conjectures quant à l’infortune et ses motifs qui, soudain, frappent à votre porte. Dans tous les cas, le hasard siégera aux abonnés absents. J’entreprenais donc de questionner une ou plusieurs âmes (présumées responsables).
D’ailleurs, les coups de dés idiots, brassés par un dieu pipé, m’enthousiasment bien peu — à la limite de l’ennui glacial. J’avoue de bon gré ma préférence, si vous y tenez. Je préfère, ô combien, donner ma langue à la chatte sur un moi brûlant.
Mais, puisque, de votre expérience, vous m’assurez vaine l’attente d’une réponse, je vous en remercie, à bras ouverts. Dans le brouillard, parfois, une étincelle suffit pour contourner à temps une mer orageuse et couverte de mille écueils.
Enfin, une autre certitude se profile à l’horizon. Espèce des plus menacée : l’élégance — entrave à la gloutonnerie du Capital !
MiniPhasme (23:51) bravo, vous avez du jubiler en trouvant cette citation à quadruple détente (au moins).
petit stooge (00:17) merci, noté.
JD (07:34 et 07:37) , je ne comprends pas le sens de votre charcutage ?
… vous en avez beaucoup du jubiler ? non, vous avez dû jubiler…
Wanatoctoumi | le 04 novembre 2010 à 23:25 :
« …La pointe Bic pour banaliser et simplifier le travail d’écriture… et préserver les cahiers de vilains pâtés… »
Un de mes plus fameux souvenirs d’écolière. J’avais commencé à apprendre à écrire à la plume, en cours préparatoire. La plume qui arrache sauvagement le papier, les gouttes d’encre mal contrôlées qui lâchent comme des bouses sur le pré. Les buvards verts comme des billards avec des nuages d’encre pour écoliers rêveurs. Un jour je fais un trou pas possible sur ma page d’écriture et je tente d’arranger le coup. Je colle un morceau de feuille sur la plaie qui mal séchée colle à son tour la page du dessous. Je décolle et tout s’arrache. J’attends la sentence avec angoisse, mais mon instit a du avoir pitié de moi et n’a rien dit. Au milieu de l’année on nous distribue des bics noirs. Oh joie !
« codicologue ». Epargnez-moi des recherches inutiles. C’est une vanne ou ça existe ?
Fantasme d’Amerloques
[Coppée te revoilà !]lamidraymond : … vous en avez beaucoup du jubiler ? non, vous avez dû jubiler…
Merci… autre petite correction que je me permets d’apporter : «  en REtrouvant cette citation »
Et encore ! Si l’insecte ne manquait pas cruellement de temps, il reviendrait tirer à boulets cramoisis sur les commentaires pavés de poncifs qui ont plu sur ce fil…
Mais, il va sans dire que le « malheureux » poète est prioritaire !
« Œuvre monstrueuse et manquée
Laid colosse couleur de nuit,
Tour de fer, rêve de yankee » (!)
Doit-on en conclure que Coppée rime avec [j‘ki] ?
Afin de le « dédouaner », je vous livre tout de même l’opinion de Rousseau :
– « Ah, les inventeux d’une chose pareille ont eu une ben drôle d’idée pour c’que c’est biau… »
… et l’avis éclairé de Léon Bloy :
– « Je sens Paris menacé par ce lampadaire véritablement tragique. »
D’autres artistes non moins illustres tels que Verlaine, Maupassant, Rolland se sont acharnés à dénigrer la dame de fer ; le pompon de la mauvaise foi revient incontestablement à celui (un pacifiste, qui plus outre) qui osa écrire :
– « Monté sur la tour Eiffel. La vue n’est pas belle ».*
.
* un indice : Astérix et son monumentesque compère l’auraient trouvé « fou »…
Fantasme d’Amerloques
[MW te revoilà !]lamidiran : Mali, au moins je sais à quoi m’en tenir ; vous n’êtes amateur que de jeux de mots.
Ce n’est pas un péché ! aurait rétorqué une Artiste marxiste…
Ne faut-il pas être complètement à l’ouest (du côté d’un « triangle d’Éberlues” biscator dixit) pour oublier que la gironde « miss MW » n’est pas que l’éponyme d’un gilet de sauvetage ?…
Yes sir… Le phasme se devait de saisir le kaïros pour rendre un hommage vibrant à un
insecte qui fut assez chouette pour tenir le haut du pavé avec le grand Duke !
.
MiniPhasme, caconecte
« Monté sur la tour Eiffel. La vue n’est pas belle ».
Qui l’a dit, sinon un vieux Shknock ?
Loin de moi l’idée de minimiser la généreuse importance de MW*, mais l’insecte le plus Ellingtonien est Minnie the Mooche (en trafiquant à peine).
*la vraie, pas la pétasse, paresseuse, etc.
Et si ce n’est le vieux Shknock , peut-être R.R. ?
Eh non pas R.R., puisque déjà cité.

lamidington : Et si ce n’est le vieux Shknock , peut-être R.R. ?
Bingo, c’est bien le Gandhiloquent Rolland…
Tiens, en parlant de vieux Shknock, quid de lclls ? Ne vous semble-t-il pas un peu croulant sans sa verte voyelle* ?
Celui qui s’est joué de la confusion* consécutive à la perte de ladite voyelle, sait-il que son « homonyme » ne voyait qu’elle ?
U, cycles, vibrements divins des mers virides… »
Rédigé par : lc2s | le 20 octobre 2008 à 06:08
Eh oui… C’était sans compter le…
O, suprême Clairon** plein des strideurs étranges,
Té ! Ca lui apprendra à faire la nique à TRS !…
* assez pervers pour se garder de corriger ceux qui n’y ont vu que du bleu…
** d’un pavé galet, deux petits coups, histoire de rassurer notre Clairon que le retour de l’Autre semblait stresser…
… néant !
Ils sont fous ces astérisques !
« Monté sur la tour Eiffel. La vue n’est pas belle »
Bien vu, Romain !
Que peut-on, en effet, trouver de beau à un océan de toits noyant des rivières de bitume ?
Et la Seine, la pauvresse, tentant de se glisser entre ses rives de béton…Elle a essayé de s’évader de son corset en 1910. En vain.
Traîtresse garnison !
Bien vu, Romain !
Que peut-on, en effet, trouver de beau à un océan de toits noyant des rivières de bitume ?
Et la Seine, la pauvresse, tentant de se glisser entre ses rives de béton…Elle a essayé de s’évader de son corset en 1910. En vain.

Merci de nous avoir épargné le porte-jarretelle dont l’invention fut attribuée au brave Gus ; cette légende (tenace) en forme de canular aurait été lancée en 1927 par les élèves de l’école Polytechnique au père de la Tour…
Cela dit, à votre point de vue drôlement « archaïque »…
…x
…xx
..xxx
~~~~~
… permettez-moi de préférer celui d’un poète toujours …vert :
« Mais la Seine s’en balance
Elle n’a pas de soucis
Elle se la coule douce
Le jour comme la nuit
Et s’en va vers le havre
Et s’en va vers la mer
En passant comme un rêve
Au milieu des mystères
Des misères de paris. »
.
MiniPhasme, bête de Seine !
> Miniphasme (12:31) « Si l’insecte ne manquait pas cruellement de temps »… avec 27 coms pour un seul fil, il ne faut vous en prendre qu’à vous-même. Vous êtes drogué ou quoi ?
> lamidington
Minnie ? Are you kidding ?*
http://animationreview.files.wordpress.com/2010/08/the-shindig-c2a9-walt-disney.jpg
Oh ! Awfully sorry ! You mean Betty !
http://www.dailymotion.com/video/xbk8ns_betty-boop-1931-minnie-the-moocher_fun
* Une tentative pour rompre enfin avec ma langue régionale…
> MiniPhasme
A mon avis, le paysage de prés verts a été fortement dégradé.
Ph.H. je fais observer que j’ai écrit «en trafiquant à peine». Je crois que the moocher c’est le tapeur (qui emprunte). Minnie the Moocher est un grand succès de Cab Calloway et The Mooche est un grand succès de Duke Ellington et, encore mieux, Moose the Mooche est aussi un titre de Charlie Parker.
avec 27 coms pour un seul fil, il ne faut vous en prendre qu’à vous-même. Vous êtes drogué ou quoi ?
Rédigé par : alarme cloque | le 05 novembre 2010 à 18:13
Hummm… quelle bienveillante attention ! Ce n’est pourtant pas l’insecte qui a vomi sur la gent LSPiste… Même Wana a été indisposé… C’est dire !
Et vous ? Nous serait-il possible de comptabiliser vos coms, cher(e) toxicomane (?) anonyme afin de savoir quelle barre vous tutoyez ?  
le fion d’amour : PRRRRRRRRRRRROUT !
Merci William. Toujours sensible aux efforts du physicien…
xxx
Sans doute, mais ça ne m’empêche pas de l’aimer passionnément…
[Je me demande ce qu’ olimalia ressentirait s’il retournait dans le wagon bleu…]@Dédié à MiniPhasme de la part de xxx et, bien sûr, Maurice…
Paris je t’aime, je t’aime, je t’aime
Avec ivresse,
Comme une maîtresse !
Tu m’oublieras bien vite et pourtant
Mon cœur est tout chaviré en te quittant !
Je peux te dire
qu’avec ton sourire
Tu m’as pris l’âme
Ainsi qu’une femme
Tout en moi est à toi pour toujours
Paris je t’aime, oui ! d’amour !
lamidbird, ne pas regarder Betty Boop jusqu’au bout, c’est très mo(o)che.
La langue évolue beaucoup dans la rue avant d’y faire un petit tour dans le dictionnaire et tant mieux !
On pourrait imaginer ce qu’évoque une expression, à vous lire, je vois des sabots sur le pavé, donc des gens simples, ouvriers, paysans, une certaine violence, une détermination et une action qui dure, un refus mais aussi une action non violence, pas de cris, pas d’armes, juste le bruit des sabots. Plus sympa que le bruit des bottes d’ailleurs.
Bien sûr tout cela est très personnel.
Bon, juste histoire de replacer le débat à sa juste hauteur, j’aimerais poser cette question essentielle: lorsque de très nombreux * manifestants battent le pavé partout en France, doit-on dire que les manifestations battent son ou leur plein ?
*pour la police comme pour les syndicats. Au fait : qui compte quand il y a une manif de policiers ?
Ph.H (21:05), comment imaginer que je n’ai pas regardé le Betty Boop jusqu’au bout ? Mais vous avez raison, comment ne pas évoquer alors, à cette occasion, un vieux débat ; Walt Disney, dès cette époque est loin derrière les autres car cette transposition de la danse de Cab Calloway est dans le moindre des détails d’une inventivité et d’une liberté de ton que WD n’atteindra jamais.
Ferai-je remarquer que le Cab Calloway de Max Fleisher porte the sag bien avant tout le monde .
lamidax, vous me rassurez : il me semblait bien que Betty était irrésistible. Que pensez-vous de la séquence de King Louis dans « Le Livre de la jungle » ? (Je vous concède par avance qu’elle est idéologiquement plus que douteuse, que Louis Prima n’est pas Louis Armstrong et qu’elle date de 1967 !)
http://www.youtube.com/watch?v=4hdrcDDqRHk
Ph.H, Lamid,
J’ai suivi votre échange, très « intéressant ».
Je vous poserai une seule question : A qui des millions, des dizaines, des centaines de millions d’enfants (devenus adultes) doivent-ils de connaître Betty Boop ? A Cab Calloway, à Charlie Parker, ou… à Walt Disney ?
Je comprends votre regret de ce bon vieux temps où vous n’étiez que quelques uns à « savoir », mais il faut vous faire une raison. La « culture de masse » est là.
Si vous vous sentez de me « démontrer » que ce n’est pas une culture, allez-y. Je vous écoute.
P.S. Bien entendu, c’est parce que je connais par cœur Cab Calloway et Charlie Parker que je me permets cette remarque. On fait partie des « happy fews » ou pas.
Et hop…
Alex, je vous envie beaucoup de connaître par cœur Cab Calloway et Charlie Parquer. J’observe que si vous preniez le temps de lire ce qui tombe sous vos yeux vous auriez vu que Betty Boop ne doit absolument rien à Walt Disney mais tout à Fax Fleisher. Ce qu’il y a d’admirable c’est que Minnie the Moocher, le succès de Cab Calloway, date de 1931 et que le dessin animé date je crois de 1932 (et pas de 1931) ; cela veux dire que Max Fleicher était en prise directe sur la culture vivante de son temps et la répandait vers un public populaire sans aucun intermédiaire. Walt Disney faisait de même, sauf qu’il a toujours été un connard, (à mon avis) ; même si la danse du livre de la jungle est réussie.
Non, Betty Boop n’est pas exactement Blanche-Neige… Quoique :
http://www.dailymotion.com/video/x2aiz_betty-boop-snow-white-w-cab-callowa
Et à propos de neige, quel rapport entre Heidi et Cab Calloway ? Voir ici :
http://www.youtube.com/watch?v=1pM4lGkxJhk
PS : pour les morfales, la rue susnommée dont la plaque aurait pu illustrer ce billet, sans faute de goût, appartient à Saint-Gengoux-le-National (Saône-et-Loire).
Lamidax,
Rassurez-vous, je sais encore faire la différence entre Disney, Fleisher et Tex Avery…
Je me demande seulement pourquoi il est de bon ton en France (quand on est intelligent) de considérer les 2 derniers comme des génies et le premier comme un connard.
Peut-être une manifestation de cet « esprit Français » que j’ai du mal à cerner ?
Pourtant, la danse des heures que nous propose MiniPhasme, c’est pas mal pour un connard, non ?
Quand à la Blanche Neige que nous propose Ph.H, c’est pas mal non plus !
Je ne sais si vous avez relevé ce détail, mais il était « Passed by the National Board of Review » dont je pense vous connaissez l’histoire.
C’est le genre de clin d’œil que j’aime bien.
http://slauro.blog.pacajob.com/public/droopy-i-m-happy.jpg
Alex (22:12) je me réjouirais, si c’était exact, qu’en France on considère W.D.comme un connard*. Je crois malheureusement qu’il n’en est rien et que les Français comme les Étatsuniens les plus authentiques admirent la merveilleuse gentillesse de W.D. Je sais ce qu’est le National Board of Review mais je ne sais pas du tout ce que veut dire, précisément , » passed by » ; je ne crois pas cependant que cela sanctifie une formidable impertinence à l’égard des idées reçues (la toute puissance de l’Amérique blanche, bien pensante, etc.)
* Miniphasme (je ne trouve plus où, mais je crois que vous m’avez fais un reproche à ce sujet), je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas invectiver ses ennemis intimes avec toute la sincérité voulue, (à mon avis disais-je) ; surtout s’ils sont morts depuis plus de quarante ans. C’est vrai quoi à la fin.
Sous les pavés, la coke
Besoin d’un remontant, lamidax ?
Le flic « alarme cloque » qui dispose d’assez de temps pour se livrer au comptage des commentaires d’un insecte qu’il soupçonne d’être drogué est prié de relever chaque ligne
À bonne héroïne, salut !…
…dirait l’homme Delarue pavée de bons sentiments…
lamidax : Je crois malheureusement qu’il n’en est rien et que les Français comme les Étatsuniens les plus authentiques admirent la merveilleuse gentillesse de W.D.
((( pouf pouf* !)))
lamidiran/zozio/bambi pour vous racheter, il vous suffira de commenter l’œuvre de ce peintre contemporain mondialement « reconnu »…
* si je jubile ? Oh, juste un peu…
(à suivre…)
Miniphasme(18:01), vous me proposez de commenter l’œuvre du Maître Mahmoud Farshchian : j’espère simplement qu’il ne va se mettre au dessin animé.
Je dois ajouter que lorsque je disais que les Français comme les Étatsuniens les plus authentiques admirent la merveilleuse gentillesse de W.D., je ne sais qui (sans doute la Miss) a fait sauter un mot ; il fallait lire… l’épouvantable soupe de la merveilleuse gentillesse, etc.
Lamidax, Lamidbambi,
Vous me surprenez !
Le « National board of review » (of motion pictures) est à l’origine une réaction contre un abruti, maire de New York (George McClennan, de triste ascendance).
Mais il est vite devenu… un organe de censure (je me permettrai la grossièreté de rappeler ici la censure d’Orelsan par Mme Royal pour illustrer ce genre de dérives des « bien pensants moralistes de gauche »).
Pendant 50 ans, tous les films ont été « passed by »…
Pour leur grande majorité, ça voulait dire « approuvé ».
Pour d’autre, ça voulait dire « passé à travers ». 😆
Je vous laisse choisir ceux que vous préférez. Sachant que pour moi les deux extraits proposés sont admirables.
Ça prouve juste que les « bien pensants moralistes » n’apportent rien au débat.
Bonne soirée, et bonne continuation.
Pfffff…
Juste une petite citation : « Voilà en quelle compagnie je battais le pavé des avenues de Babylone, me roulant dans sa fange, comme en des nards ou des parfums précieux. » Les confessions – St Augustin.
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