L’Obs
TeleObs
Hors Series
Après avoir rencontré Michel Houellebecq, le recteur de la …
La justice prononce un non-lieu dans l’enquête sur le …
Un footballeur martiniquais interpellé à l’aéroport de Roissy …
Qu’est-ce que la « bombe cyclonique » qui frappe durement la Californie ?
« Copenhagen Cowboy », la nouvelle série hors piste de Nicolas …
Invité de Franceinfo ce mardi matin, le ministre de l’Economie avait promis de « provoquer l’effondrement de l’économie russe ».
Il regrette certaines de ses formulations. « Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe » à travers les sanctions économiques occidentales, a affirmé ce mardi 1er mars au matin le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire, qui juge finalement « inappropriés » ses propos sur la « guerre économique » déclarée à la Russie.
Fermeture des espaces aériens, gel d’avoirs de personnalités ou d’entreprises, remise en question de liens financiers ou commerciaux… L’Europe et les États-Unis en tête ont multiplié les annonces ces derniers jours afin de dissuader Moscou de poursuivre ses assauts sur l’Ukraine.
« Le rapport de force économique et financier est totalement en faveur de l’Union européenne, qui est en train de découvrir sa puissance économique », a également estimé le ministre sur Franceinfo. Une des dernières mesures en date, le blocage des avoirs en devises de la banque centrale russe détenues à l’étranger, a provoqué un plongeon de la monnaie russe lundi, tandis que de nombreuses personnes se sont précipitées à la banque pour retirer du liquide.
En urgence, la Russie a interdit lundi 28 février à ses résidents de transférer des devises à l’étranger et obligé les exportateurs russes à convertir une grande partie de leurs revenus en roubles.
La totalité des avoirs russes que les Occidentaux vont geler représente « presque 1 000 milliards de dollars », a indiqué le ministre ce mardi matin, ajoutant : « nous allons livrer une guerre économique et financière totale à la Russie ». Dans une déclaration transmise à l’AFP quelques heures plus tard, le ministre a toutefois précisé que « le terme de guerre utilisé ce matin sur Franceinfo était inapproprié et ne correspond pas à notre stratégie de désescalade », ajoutant que « nous ne sommes pas en conflit contre le peuple russe ».
En pleine montée de tensions économiques et alors que la Russie a agité la menace nucléaire dans des termes voilés, l’ancien président russe Dmitri Medvedev avait réagi aux propos du ministre français dans un tweet : « Un ministre français a dit aujourd’hui qu’ils nous avaient déclaré la guerre économique. Faites attention à votre discours, messieurs ! Et n’oubliez pas que les guerres économiques dans l’histoire de l’humanité se sont souvent transformées en guerres réelles. »
La banque centrale russe a également relevé massivement lundi le taux d’intérêt directeur à 20 %. « Les entreprises ne pourront pas emprunter sauf à des taux élevés », a dit le ministre français en référence à cette décision, affirmant que les Occidentaux sont prêts si nécessaire à « un nouveau renforcement des sanctions », comme affirmé la veille par la présidence française.
« L’urgence est de relever le coût de la guerre pour le président [Vladimir] Poutine », avait indiqué lundi l’Elysée, en estimant que les sanctions déjà prises « font plus mal que le président Poutine ne l’avait anticipé ».
Mardi, Bruno Le Maire a estimé que le peuple russe allait subir les effets des sanctions « en raison de son dirigeant ». « On ne sait pas faire autrement », a-t-il reconnu.
Sachant que des propos comme ça peuvent enflammer le monde ça en dit long sur l'irresponsabilité de nos politicards
C'est vrai qu'en France on galvaude tant le mot "guerre", on l'a faite aux dealers, au covid … qu'on finit par oublier envers qui on l'emploie !
Les néo-convertis sont toujours les plus radicaux!
LE JOUR D’APRÈS. En distribuant l'argent sans compter, Bruno Le Maire a mis en place une économie virtuelle, avec des entreprises sous perfusion. Après un Quoi qu'il en coûte "Crise sanitaire", il voudrait mettre en place à présent en place un Quoi qu'il en coûte "Conflit Ukraine". Les entreprises françaises sont satisfaites, les patrons et les actionnaires sont rassurés. Tout cela aura bien évidemment une fin et c'est à ce moment-là que les choses prendront une toute autre tournure…
L'intervention de B Lemaire est parue entre autres à la page d'accueil du New Delhi Times, avec portrait svp. Elle s'est répande à la vitesse et avec le scintillement d'un feu de Bengale planétaire. Un bon point pour lui qui pose habilement sa stature internationale, condition nécessaire à la réalisation de ses ambitions présidentielles.
Un va-t-en guerre merrrrr deux ce le Maire !

source

Catégorisé:

Étiqueté dans :

,