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Elles s’entassent parfois dans votre porte-monnaie et valent peut-être une fortune. Certaines pièces de 2 euros, souvent commémoratives, sont rares et recherchées par les collectionneurs.
Tous les ans, chaque pays peut émettre deux pièces commémoratives de son choix en modifiant la face nationale, et certaines, tirées à peu d’exemplaires, sont très rares. Celles-ci peuvent célébrer un événement historique, une personnalité ou un événement actuel à portée historique. La première pièce commémorative frappée venait de Grèce, en 204, à l’occasion des Jeux Olympiques d’Athènes.
Toutefois, le design de la face doit être approuvée par la Commission européenne et les autres Etats membres de l’Union Européenne. De plus, la Banque centrale européenne doit valider le volume maximum de pièces nationales et commémoratives.
La première fois que la France y a eu recours, c’était en 2008 à l’occasion de sa présidence au conseil de l’Union européenne (UE). Depuis, plusieurs personnalités ont été mis à l’honneur comme François Mitterrand ou Charles de Gaulle dont 18 061 940 pièces ont été tirées (en rappel du 18 juin 1940).
Malheureusement, les pièces convoitées sont toutes étrangères. Mais peut-être les avez-vous en votre possession ?
A l’occasion du 25e anniversaire de la mort de Grace Kelly, devenue princesse de Monaco après son mariage en 1956 avec le prince Rainier III, 20 000 pièces ont été tirées à son effigie. L’actrice américaine y est représentée de profil avec un chignon. En bon état, sans rayure ni choc, cette pièce vaut au moins 1000 euros.
C’est pour célébrer le 75e anniversaire de la fondation de son Etat que le Vatican a fait frapper cette pièce commémorative. Les murs d’enceinte y sont représentés de manière schématique en arrière-plan avec la basilique Saint-Pierre, ainsi que les inscriptions « 75° ANNO DELLO STATO » et « 1929-2004 ». Tirée à 85 000 exemplaires, une unité peut valoir environ 100 euros aujourd’hui. Notez qu’une autre pièce, frappée à 100 000 exemplaires en 2005 pour célébrer la XXe Journée mondiale de la jeunesse tenue à Cologne, se monnaye 300 euros environ.
Lorsque l’Union européenne s’est élargie avec 10 états membres supplémentaires, la Finlande a frappé 1 million de pièces avec son design. Celui-ci représente un pilier, symbole du fondement de la croissance, et des pousses partant vers le haut, pour l’élargissement. Si le grand nombre de pièces rend sa valeur moins importante, une telle pièce vaudrait aujourd’hui dans les 60 euros.
Saint-Marin a voulu mettre à l’honneur Bartolomeo Borghesi, un historien et numismate (collectionneur de médailles et monnaies) qui s’était retiré dans ce micro-Etat indépendant d’Italie pour y mener à bien ses travaux d’études. Le buste de Borghesi est placé au centre de la pièce, avec son nom inscrit sur la gauche, et « San Marino » sur la droite. 110 000 unités ont été frappées. La pièce peut valoir entre 100 et 200 euros.
Tirées à plus de 8 millions d’exemplaires pour fêter les 10 ans du passage à l’Euro, ce n’est pas vraiment pour sa face qu’elle se fait rare. C’est un détail qui rend cette pièce si particulière sur environ 100 000 d’entre elles. Ainsi, certaines étoiles de l’anneau sont plus grandes que la normale. C’est aussi ce qui rend l’expertise de cette pièce si difficile, et lui ajoute de la valeur.
Seule exception de ce petit palmarès, cette pièce de 2 euros n’est pas commémorative. Après 30 000 tirages, une erreur dans l’impression a été remarquée puisque les 15 pays membres de l’UE, à l’époque, y sont représentés sans frontières. Etant donné le peu tirage, la valeur de cette pièce augmente.
Si vous identifiez une de vos pièces à celles représentées mais que vous avez un doute, n’hésitez pas à les faire expertiser. Plusieurs sites proposent une expertise en ligne mais privilégiez une rencontre en physique pour ne pas tomber sur des arnaques.
Plus largement, toutes les pièces, et pas seulement les deux euros, peuvent présenter des spécificités ou des anomalies qui font monter leur valeur : soyez attentifs !

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