Consulter
le journal
Dans les officines, les pharmaciens manquent de plus en plus à l’appel
Derrière le rebond de Netflix, la course à la « monétisation » de l’abonné
« L’inflation a commencé son travail de sape sur les consommateurs. Et ce n’est pas fini »
Retraites : « La vraie réforme consisterait à compléter le régime par répartition par de l’épargne obligatoire »
La crise énergétique peut-elle mener à un black-out en France cet hiver ?
« Louisette » ou le dernier tabou de la guerre d’Algérie : le premier film d’animation du « Monde » avec « La Revue dessinée »
Le retour à Téhéran « en pleine santé » de la grimpeuse iranienne qui n’avait pas porté de voile
Cinquante ans du Front national : comment le « point de détail » de Jean-Marie Le Pen s’est transformé en fiasco politique
Recours au 49.3 : un échec collectif
La « chair à canon », usage symbolique d’une expression à l’archaïsme tactique
Quand les Iraniennes volent au secours des féministes d’Occident
« Les pics de pollution sont associés à des infections respiratoires plus fréquentes »
Avec « Black Adam », Dwayne Johnson voudrait s’asseoir à la table des super-héros
« Tant de désir pour si peu d’espace », de Karl Ove Knausgaard : le feuilleton littéraire de Tiphaine Samoyaul
« A visage dévoilé. Le combat de Masih Alinejad », sur Arte.tv : portrait d’une journaliste anti-hidjab
Un nouvel inédit de Céline est paru : « Les lecteurs de “Londres” auront une image fausse de Céline »
Stockholm, une chambre, cinq possibilités
En 1973, « La Bataille de Versailles », cheval de troie de la mode américaine
Les Cartier, une famille en or
Les télétravailleurs en déplacement, experts en diplomatie du canapé-lit : « Je crée mes propres rituels pour m’intégrer, selon l’endroit où je dors »
Services Le Monde
Services partenaires
Service Codes Promo
Suppléments partenaires
Mardi 5 juillet, la monnaie européenne est tombée à 1,03 pour un dollar, à trois centimes de la parité des deux monnaies. Soit un bond de vingt ans en arrière qui devrait encore alourdir le déficit commercial.
Par
Temps de Lecture 3 min.
Article réservé aux abonnés
Face aux risques de récession qui semblent se préciser en Europe, confrontée à une nouvelle flambée des prix du gaz et de l’électricité, l’euro est tombé mardi 5 juillet à son plus bas niveau depuis une vingtaine d’années face au dollar, la monnaie unique ne valant plus que 1,03 dollar. La parité est proche. Et l’activité économique a, en effet, fortement ralenti en juin dans la zone euro, atteignant son niveau plancher depuis seize mois, selon les indicateurs conjoncturels.
Les Etats-Unis apparaissent plus rassurants que jamais aux yeux des investisseurs, face à une Europe en pleine crise géopolitique et une Chine toujours sous le couperet de la politique zéro Covid. Et ce d’autant que la Réserve fédérale a durci bien plus tôt et bien plus fortement que la Banque centrale européenne sa politique monétaire. « Ce à quoi nous assistons est plutôt une appréciation du dollar contre toutes les autres devises qu’une dépréciation de l’euro, nuance Julien Marcilly, chef économiste chez Global Sovereign Advisory. Face à un panier de devises, la monnaie européenne ne bouge quasiment pas par rapport à son niveau de 2017. »
Il n’empêche, la dégradation de la parité euro-dollar a un effet majeur sur les économies européennes. Dans un contexte de forte inflation, elle alimente davantage la hausse des prix, au travers des importations payées en dollars. Selon la recherche économique du groupe Allianz, « la dépréciation de 7 % de l’euro intervenue depuis le début de l’année peut se traduire au bout d’un an par 0,8 point d’inflation supplémentaire ».
De plus, ajoute Philippe Waechter, économiste chez Ostrum Asset Management, « la balance énergétique se dégrade à grande vitesse ». « La dépréciation de l’euro depuis le début 2022 s’est faite principalement vis-à-vis du dollar qui est une monnaie importante dans nos importations », soulignaient de leur côté les experts de la Banque de France, en présentant le 27 juin le bilan de la balance des paiements, « car la facturation en dollars représente environ 60 % de nos importations depuis l’extra-Union européenne », principalement du pétrole, du gaz et des matières premières.
La facture pétrolière s’est alourdie de 8 % depuis le 1er janvier, du fait de la baisse de l’euro, tout comme les importations d’autres matières premières libellées en devises
En prenant la parité euro-dollar de début d’année comme référence, l’impact de l’évolution du taux de change sur le prix du baril de pétrole est de 8 % environ à fin juin, estime Philippe Waechter. Autrement dit, la facture pétrolière s’est alourdie de 8 % depuis le 1er janvier, du fait de la baisse de l’euro, tout comme les importations d’autres matières premières libellées en devises.
Il vous reste 41.55% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Accédez à tous les contenus du Monde en illimité.
Soutenez le journalisme d’investigation et une rédaction indépendante.
Consultez le journal numérique et ses suppléments, chaque jour avant 13h.
Newsletters du monde
Applications Mobiles
Abonnement
Suivez Le Monde

source

Catégorisé:

Étiqueté dans :

, ,