Retrouvez-nous sur :
– La capitale ukrainienne, Kiev, se trouvait mercredi sans eau ni électricité après de nouvelles frappes russes qui ont fait 3 morts et six blessés.
– D’autres villes du pays ont été prises pour cible. A Lviv (ouest), c’est toute la ville qui se retrouve sans courant et la Moldavie était également victime mercredi de “pannes d’électricité massives” à la suite des frappes russes sur des sites énergétiques ukrainiens.
– Dans l’est du pays, au moins trois civils, dont un nouveau-né victime de l’explosion d’un missile dans une maternité dans la ville de Vilniansk, dans la région de Zaporijjia, ont été tués mercredi matin par de nouvelles frappes russes.
– Le Royaume-Uni a envoyé pour la première fois un hélicoptère en Ukraine pour soutenir le pays envahi par la Russie et prévoit d’en fournir deux autres, a indiqué mercredi le ministère britannique de la Défense.
Suivi assuré par RTSinfo
16h15
Macron annonce qu'il aura "un contact direct" avec Poutine "dans les prochains jours"
15h45
Trois centrales nucléaires déconnectées
15h15
La Suisse reprend un 8e paquet de sanctions contre la Russie
14h25
Coupure d'eau et d'életricité à Kiev
14h05
Pannes d'électricité massives en Moldavie
13h55
La ville de Lviv privée de courant
13h28
Plusieurs explosions à Kiev
12h55
Le Parlement européen déclare la Russie "Etat sponsor du terrorisme"
12h25
Ressortissants russes découverts lors de perquisitions de monastères en Ukraine
11h20
Les secours viennent en aide aux victimes d'un bombardement sur une maternité
10h30
Le Royaume-Uni fournit des hélicoptères à l'Ukraine
09h40
La question de possibles négociations de paix divise en Ukraine
09h20
Claude Wild: "Ce que l'Ukraine fait est légitime, ce que la Russie fait est illégal"
09h00
La Moldavie promet de payer pour le gaz russe bloqué en Ukraine
08h15
Un nouveau-né tué par une frappe russe sur une maternité
02h35
Des "centres d'invincibilité" en Ukraine pour fournir eau et chauffage
20h50
Enlevés, frappés, menacés: le calvaire de deux habitants de Kherson
20h35
Zelensky appelle les maires français à fournir de l'aide pour "survivre à l'hiver"
20h15
L'Ukraine met en garde l'UE contre la "fatigue" face à la guerre
19h00
La Banque mondiale accorde 4,5 milliards de dollars supplémentaires à l'Ukraine
18h45
La Crimée frappée par une "attaque de drone"
18h05
Nouvelles sanctions canadiennes contre des responsables biélorusses
17h40
Les sanctions ne doivent pas pouvoir être contournées, demande une commission du National
17h30
Combats en cours sur la pointe de Kinbourne, au sud de Mikolaïv
17h15
L'UE va donner 2,5 milliards d'euros supplémentaires à l'Ukraine
16h10
Un camion pompier suisse est parti pour l'Ukraine
15h25
Trois morts dans des explosions à Belgorod, en Russie
14h45
Pas de progrès sur la création d'une zone de sécurité nucléaire à Zaporijjia
14h20
Gazprom accuse l'Ukraine de siphonner du gaz destiné à la Moldavie
11h45
L'Ukraine dit avoir arrêté un responsable des centres de détention russes à Kherson
10h50
Perquisition dans un monastère de Kiev soupçonné de liens avec Moscou
07h30
Pour Kiev, négocier aujourd'hui avec Moscou signifie "capituler"
05h00
Les habitants de la ville libérée de Kherson ne plient pas face aux bombes russes
00h00
Retour sur les événements du week-end
Le président français  Emmanuel Macron a annoncé mercredi qu’il aurait “un contact direct” avec son homologue russe Vladimir Poutine “dans les prochains jours” sur le nucléaire civil et la centrale de Zaporijjia que Moscou et Kiev s’accusent mutuellement d’avoir bombardée.
“Je compte avoir un contact direct avec lui dans les prochains jours sur les sujets nucléaire civil en premier chef et la centrale de Zaporijjia, après un échange” avec le directeur-général de l’AIEA, Rafael Grossi, a affirmé le président français à la presse lors d’une visite du Salon des maires au Parc des expositions à Paris.
L’opérateur ukrainien, Energoatom, a annoncé que trois centrales nucléaires du pays ont été “déconnectées” mercredi du réseau électrique après des frappes russes ayant visé des infrastructures énergétiques et provoqué des pannes massives de courant.
Selon le groupe de réflexion américain Institute for the Study of War (ISW), Kiev a repris 54% du territoire cédé à la Russie en février 2022. Pourtant, les lignes de front se solidifient et l’hiver arrive. La route pour repousser l’envahisseur semble encore longue
En comptant la Crimée et les parties de l’est du pays qui étaient déjà occupées depuis 2014 par des séparatistes prorusses alliés à Moscou, un cinquième du territoire ukrainien continue à échapper à Kiev.
Sur les près de 1000 kilomètres que font les lignes de front, à l’est et au sud du pays, Kiev continue à mettre une forte pression sur l’armée russe, qui se trouve dans des positions défensives presque partout.
Pourtant, si la situation semble bien être à l’avantage des troupes de Volodymyr Zelensky, la suite des opérations pourrait s’avérer compliquée.
>> Lire à ce sujet: Après avoir repris plus de 50% du territoire perdu en février, le plus dur reste à faire pour l’Ukraine
Un célèbre opposant du Kremlin incarcéré pour avoir dénoncé l’offensive en Ukraine a réclamé mercredi sa libération, au premier jour d’un procès qui symbolise l’implacable répression contre les voix critiques en Russie.
Ilia Iachine, âgé de 39 ans et membre du parlement municipal moscovite au moment de son arrestation, est accusé d’avoir “diffusé de fausses informations” sur l’armée russe avec “incitation à la haine”, un chef d’inculpation passible de dix ans de prison.
L’accusation lui reproche d’avoir dénoncé lors d’une allocution en direct sur YouTube “le meurtre de civils” dans la ville ukrainienne de Boutcha, près de Kiev, où l’armée russe a été accusée d’exactions, ce que nie Moscou.
Trois centrales nucléaires ukrainiennes ont été “déconnectées” mercredi du réseau électrique après des frappes russes ayant visé des infrastructures énergétiques et provoqué des pannes massives de courant, a annoncé l’opérateur national, Energoatom.
“En raison d’une baisse de fréquence dans le système énergétique ukrainien, le système de protection d’urgence a été activé dans les centrales nucléaires de Rivné, Pivdennooukraïnsk et Khmelnitski, ce qui a entraîné la déconnexion automatique de toutes les unités de production”, a indiqué Energoatom sur Telegram.
La Suisse impose de nouvelles restrictions commerciales à la Russie. Le prix du pétrole russe sera plafonné. Le Conseil fédéral a repris le huitième paquet de mesures de l’UE. Les mesures entrent en vigueur mercredi à 18h.
Ces nouvelles mesures ont été prises suite à l’annexion des territoires ukrainiens de Donetsk et Lougansk. Le résultat des référendums organisés par la Russie n’a pas été reconnu par la Suisse et l’UE.
La mesure-phare du paquet est la mise en oeuvre du plafonnement des prix du pétrole brut et des produits pétroliers russes convenu par le G7. Les ressortissants de l’UE ne pourront plus occuper un poste au sein des organes de direction de certaines entreprises détenues par l’État russe.
>> Plus d’informations: La Suisse reprend un 8e paquet de sanctions contre la Russie
La capitale ukrainienne, Kiev, se trouvait mercredi sans eau ni électricité après de nouvelles frappes russes qui ont aussi touché d’autres villes du pays.
“Les terroristes russes tentent de détruire les installations d’approvisionnement énergétique de l’Ukraine. Aujourd’hui, des explosions ont été enregistrées dans diverses régions du pays”, a déploré sur Telegram le chef adjoint de la présidence ukrainienne, Kyrylo Tymochenko.
“Un bâtiment de deux étages a été endommagé. Trois personnes sont mortes et six sont blessées”, a déclaré l’administration régionale de Kiev sur Telegram, sans donner davantage de détails.
Le maire de Kiev, Vitaly Klitschko, a indiqué de son côté qu’un “site d’infrastructure” a été touché, annonçant que l’approvisionnement en eau avait été “suspendu dans tout Kiev” à cause des frappes.
Le gouverneur régional, Oleksiï Kouleba, a lui annoncé que “toute la région est sans lumière”.
Des bombardements russes sur les infrastructures électriques en Ukraine ont provoqué une vaste panne de courant en Moldavie voisine, a déclaré mercredi le vice-Premier ministre moldave.
“Panne d’électricité massive en Moldavie après l’attaque russe de ce jour contre les infrastructures énergétiques de l’Ukraine”, a écrit Andreï Spinu, également ministre des Infrastructures, sur les réseaux sociaux.
Il a précisé que l’exploitant du réseau électrique moldave s’efforçait de rétablir le courant dans plus de la moitié du pays.
“Toute la ville” de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, se trouvait mercredi sans électricité après des frappes russes visant des sites énergétiques ukrainiens, a affirmé son maire, Andriï Sadovy.
“Des problèmes en approvisionnement en eau sont possibles”, a-t-il averti.
Un site d'”infrastructure” à Kiev a été touché mercredi par un bombardement, a indiqué le maire Vitali Klitschko, exhortant la population à rester dans les abris, après une série d’explosions entendues dans la capitale.
“Un site d’infrastructure a été touché. Restez dans les abris”, a écrit le maire de Kiev sur Telegram, sans donner plus de détails.
“Plusieurs autres explosions dans divers quartiers”, a-t-il ajouté peu après dans un message séparé.
Le maire de Kiev a également fait état de coupures d’électricité “d’urgence” dans “certains quartiers” de la capitale.
Des problèmes avec le réseau mobile ont également été observés dans la capitale.
Le Parlement européen a voté mercredi un texte qualifiant la Russie d'”Etat promoteur du terrorisme” dans la guerre en Ukraine, appelant les 27 pays de l’Union européenne à en faire de même.
Dans le texte adopté à Strasbourg par 494 voix pour (58 voix contre et 44 abstentions), les eurodéputés décrivent “la Russie comme un État promoteur du terrorisme et comme un État qui utilise des moyens terroristes”.
Des ressortissants russes ont été découverts dans des monastères appartenant à une Eglise dépendante de Moscou par les services de sécurité ukrainiens (SBU), qui ont annoncé mercredi que leurs perquisitions ont également conduit à la saisine de plusieurs milliers de dollars et de “littérature prorusse”.
Le SBU a indiqué dans un communiqué avoir trouvé de “la littérature prorusse, utilisée lors d’études dans les séminaires et dans les écoles paroissiales, y compris pour la propagande du ‘monde russe'”.
Le président russe Vladimir Poutine a utilisé ce concept idéologique de “monde russe”, qui relativise notamment les frontières entre nations au nom d’une communauté unie autour de la langue russe, pour justifier son invasion de l’Ukraine.
Argent liquide saisi
Le SBU a ajouté avoir saisi “plus de deux millions de hryvnias (environ 55’000 dollars), plus de 100’000 dollars ainsi que plusieurs milliers de roubles russes” en liquide dans les différents monastères perquisitionnés mardi.
Les services de sécurité ukrainiens ont effectué ces perquisitions dans le monastère principal de l’Eglise orthodoxe situé à Kiev et relevant du patriarcat de Moscou, ainsi que dans deux autres autres monastères de cette confession dans une région du nord-ouest, tous soupçonnés de liens avec la Russie.
Les secours ukrainiens sortent une personne blessée des décombres après une frappe russe sur une maternité de la région de Zaporijjia, dans le sud de l’Ukraine, que Moscou prétend avoir annexée. Un nouveau-né a été tué selon les services d’urgence ukrainiens.
“L’ennemi a une fois de plus décidé d’essayer d’accomplir par la terreur et le meurtre ce qu’il n’a pas pu accomplir en neuf mois” de son invasion de l’Ukraine, a lancé le président Volodymyr Zelensky sur Telegram.
>> Les images de l’intervention des secours:

Les secours fouillent les décombres d'une maternité détruite par une frappe russe dans la région de Zaporijjia [RTS]

Les secours fouillent les décombres d’une maternité détruite par une frappe russe dans la région de Zaporijjia / L’actu en vidéo / 21 sec. / hier à 11:13


Le Royaume-Uni a envoyé pour la première fois un hélicoptère en Ukraine pour soutenir le pays envahi par la Russie et prévoit d’en fournir deux autres, a indiqué mercredi le ministère britannique de la Défense.
Le ministre britannique de la Défense Ben Wallace, en déplacement en Norvège pour discuter avec ses alliés du soutien militaire apporté à l’Ukraine, a aussi indiqué que Londres allait envoyer 10.000 munitions d’artillerie supplémentaires à Kiev.
“Notre soutien à l’Ukraine est inébranlable. Ces munitions supplémentaires vont aider l’Ukraine à sécuriser les territoires qu’elle a repris à la Russie ces dernières semaines”, a indiqué Ben Wallace, cité dans un communiqué du ministère.
“Capacités de recherche et de sauvetage”
Et “la première livraison d’hélicoptères Sea King arrive en Ukraine pour fournir des capacités de recherche et de sauvetage essentielles”, ajoute le communiqué. Le premier des trois hélicoptères qui doivent être livrés est déjà arrivé.
Le Royaume-Uni est l’un des plus forts soutiens de Kiev depuis l’invasion russe en février avec une aide militaire comprenant notamment des systèmes de défense anti-aérienne et des drones mais Londres n’avait encore jamais livré d’aéronefs pilotés.
Face à la situation sur le terrain en Ukraine, de plus en plus de voix estiment qu’il est désormais temps de lancer des négociations de paix entre belligérants. Mais en Ukraine, les opinions sont parfois diamétralement opposées entre militaires et civils.
“Ceux qui veulent pousser l’Ukraine à négocier, je leur pose la question”, dit l’un des combattants dont la correspondante de la RTS a recueilli le témoignage: “Si vous aviez perdu autant d’amis proches à cause de la guerre, vous seriez prêts à négocier vous?”, interroge-t-il.
Mais à Mykolaïev, ville qui compte parmi celles qui ont subi de très lourds bombardements, des civils reconnaissent discrètement leur soutien à des négociations. “Je pense que les territoires devraient être libérés”, dit l’un d’entre eux. “Mais la Crimée a vraiment été très ‘russifiée’. Je ne suis pas sûr du tout que ses habitants veuillent revenir en Ukraine”, souligne-t-il.
>> Les témoignages recueillis par Maurine Mercier dans La Matinale:
Pour l’ambassadeur de Suisse à Kiev, la position helvétique est très claire après presque neuf mois de guerre en Ukraine. “Dans un scénario tel que nous le vivons en Ukraine, nous ne sommes pas neutres”, dit Claude Wild dans La Matinale de la RTS. “Nous appliquons le droit de la neutralité, c’est différent”.
“Cela veut dire deux choses”, précise le diplomate: “Nous ne rejoignons pas une alliance militaire et nous n’exportons pas d’armes dans la zone de conflit, même pour soutenir la victime. C’est ça, la neutralité”.
En revanche, au niveau des valeurs et des intérêts, “nous sommes clairement pour le respect du droit international et ce droit a été violé par la Russie en Ukraine”, poursuit-il. “Ce que l’Ukraine fait est légitime, ce que la Russie fait est illégal et illégitime. Donc nous sommes très clairement derrière la position de l’Ukraine”.
>> L’interview de Claude Wild dans La Matinale:
>> Lire aussi: Claude Wild: “La Suisse n’est pas neutre” dans le conflit en Ukraine
La Moldavie a assuré mercredi qu’elle paierait pour le gaz fourni par la Russie mais retenu en Ukraine par où il transite, après la menace de Moscou de réduire ses livraisons en accusant Kiev de siphonner un gazoduc.
Petite ex-république soviétique candidate à l’entrée dans l’Union européenne, la Moldavie se chauffe en grande partie avec ce gaz russe qui transite par le territoire ukrainien. Mardi, le fournisseur russe Gazprom a accusé Kiev d’en détourner une partie et menacé de réduire les volumes envoyés vers Chisinau dès la semaine prochaine.
“Pour être clair, tout le gaz livré à la Moldavie finit par arriver dans notre pays”, a déclaré le vice-Premier ministre moldave, Andrei Spinu.
“Des volumes stockés en Ukraine”
“Les volumes de gaz auxquels Gazprom fait référence et qui restent en Ukraine sont nos réserves et elles sont stockées dans des entrepôts en Ukraine. Notre pays a toujours payé pour ces quantités et continuera de les payer dans leur intégralité”, a-t-il ajouté.
Le géant gazier russe a accusé mardi les Ukrainiens d’avoir détourné 52,5 millions de mètres cubes de gaz destinés à la Moldavie et a menacé de commencer à réduire les livraisons à partir de lundi.
Un nouveau-né a été tué par une frappe russe sur une maternité dans la région de Zaporijjia dans le sud de l’Ukraine, ont indiqué mercredi les services d’urgence ukrainiens.
“Dans la nuit du 23 novembre, dans la ville de Vilniansk dans la région de Zaporijjia, un bâtiment de deux étages abritant une maternité a été détruit par une attaque aux missiles dans le secteur de l’hôpital local”, où se trouvait une femme avec son bébé et un médecin, ont indiqué le service d’Etat pour les situations d’urgence sur Telegram.
“En conséquence de l’attaque, le bébé né en 2022 est mort”, selon la même source, selon laquelle sa mère et le médecin ont pu être sauvés des décombres.
“L’Etat terroriste continue de faire la guerre aux civils”
La femme a été blessée, a indiqué sur Telegram le président ukrainien Volodymyr Zelensky. “L’Etat terroriste continue de faire la guerre aux civils”, a-t-il lancé.
Le service des situations d’urgence a publié une vidéo sur laquelle on peut voir des secouristes qui tentent de dégager un homme à moitié enfoui dans les débris.
La petite ville de Vilniansk se trouve dans le nord de la région de Zaporijjia, dont la majeure partie au sud est occupée par les troupes russes alors que Moscou a annoncé l’annexion de ce territoire.
Les Ukrainiens n’ayant pas accès aux services de première nécessité après les frappes russes contre les infrastructures énergétiques pourront se rendre dans des “centres d’invincibilité” spéciaux, a annoncé mardi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Des milliers de centres à travers le pays offriront l’accès à l’électricité, au chauffage, à l’eau, à l’internet, aux réseaux de téléphonie mobile et à des pharmacies, gratuitement et vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Volodymyr Zelensky a indiqué que 4000 centres avaient déjà ouvert et que d’autres centres devraient être créés. La Russie multiplie les frappes sur des sites stratégiques pour l’approvisionnement en eau et en électricité.
Après la libération de Kherson, le gouvernement ukrainien a déclaré avoir identifié quatre sites de torture utilisés par les occupants russes. Sur place, la RTS a recueilli le témoignage de deux victimes alors que la parole se libère peu à peu.
Devant son église, il y avait un panneau avec une blague où le prix du café était de 100 roubles, mais gratuit en hrivna, la monnaie ukrainienne. La plaisanterie n’a pas plu aux Russes, même si, à leur arrivée, le prêtre Sergey Chudovich s’était empressé de cacher les portraits des combattants tombés au front.
Mais cela n’a pas suffi. Le 30 mars, des soldats sont venus le chercher. “Ils m’ont enfoncé un bonnet sur la tête et ils m’ont emmené”, raconte Sergey Chudovich dans le 19h30. D’abord cordiaux, ses geôliers se montrent vite violents. “Ils m’ont frappé sur les genoux, sur la poitrine, sur la tête. Ils m’ont dit de me mettre à genoux et ont menacé de me violer avec une matraque.”
>> Le reportage du 19h30:

Guerre en Ukraine: Des lieux de torture ont été découverts à Kherson. Les victimes racontent leur calvaire [RTS]

Guerre en Ukraine: Des lieux de torture ont été découverts à Kherson. Les victimes racontent leur calvaire / 19h30 / 3 min. / mardi à 19:30

Oksana, la femme d’un militaire mort au combat, a aussi été torturée. “On m’a demandé de me mettre en sous-vêtements. Dans la pièce d’à-côté, il y avait des activistes ukrainiens. Eux étaient habillés. Les soldats russes leur ont demandé si Kherson était russe. Ils ont dit Kherson est ukrainienne! Ils ont refusé de s’agenouiller et les Russes leur ont tiré dans les genoux”, raconte-t-elle.
“On m’a mis un sac sur la tête, on m’a attachée à la chaise et ils ont commencé à m’arracher les ongles. On vous arrache les ongles, avec la tête dans un sac… vous suffoquez, vous ne savez pas ce qui vous attend”, poursuit-elle. “Alors, j’ai prié pour rejoindre mon mari, pour ne pas être violée, pour mourir rapidement.”
>> Lire aussi: Enlevés, frappés, menacés: le calvaire de deux habitants de Kherson
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les maires français à fournir de l’aide à son pays pour empêcher la Russie d’utiliser le froid cet hiver “comme arme de destruction massive”, dans un message diffusé lors du congrès de l’Association des maires de France à Paris.
“Pour survivre à cet hiver et ne pas permettre à la Russie de transformer le froid en outil de terreur et de soumission, nous avons besoin de beaucoup de choses”, a-t-il expliqué, mentionnant notamment “des générateurs de différentes capacités”, de “l’aide au déminage (et) du matériel pour les pompiers, les sauveteurs et les médecins”.
“Je vous appelle à être très concrets en aide et à soutenir contre le terrorisme nos villes et communautés”, a-t-il ajouté.Volodymyr Zelensky s'est exprimé lors du congrès de l'Association des maires de France (AMF) à Paris, le 22 novembre 2022.  [ALAIN JOCARD - AFP]Volodymyr Zelensky s’est exprimé lors du congrès de l’Association des maires de France (AMF) à Paris, le 22 novembre 2022. [ALAIN JOCARD – AFP]
Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kuleba a mis en garde l’Union européenne contre la “fatigue” face à la guerre en Ukraine. “J’appelle mes collègues dans l’UE” à “rejeter tout doute” et à “finaliser au plus vite le neuvième paquet de sanctions” qui est “attendu depuis longtemps”, a-t-il déclaré.
Dmytro Kuleba a notamment exigé de sanctionner l’opérateur nucléaire public Rosatom en raison de son rôle dans l’occupation par la Russie de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia. Il a également souligné l’importance de sanctions permettant de “freiner”  l’industrie militaire russe.
Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kuleba. [UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SERVICE - AFP]Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kuleba. [UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SERVICE – AFP]
La Banque mondiale a annoncé accorder une enveloppe de 4,5 milliards de dollars supplémentaires en soutien à l’Ukraine afin de lui permettre de “faire fonctionner les services essentiels et le gouvernement”.
Ce soutien, qui s’intègre au programme PEACE mis en place par la Banque mondiale à destination de l’Ukraine, doit permettre au gouvernement de “payer les salaires des employés des hôpitaux, du gouvernement et des écoles, ainsi que les pensions de retraite, les salaires des fonctionnaires et les programmes d’aide sociale”, a détaillé l’institution dans un communiqué.
Cette nouvelle enveloppe porte le montant total du soutien de la Banque mondiale à l’Ukraine à 17,8 milliards de dollars depuis le début du conflit, dont plus de 11,4 milliards ont d’ores et déjà été décaissés.
La péninsule ukrainienne de Crimée, contrôlée par la Russie, a été visée par une attaque de drones, les forces russes sur place étant “en alerte”, ont indiqué les autorités installées par le Kremlin.
“Il y a une attaque avec des drones”, a déclaré sur Telegram le gouverneur de la région administrative de Sébastopol en Crimée, installé par Moscou. “Nos forces de défense aérienne sont en train de travailler en ce moment même”.
Le gouvernement canadien a annoncé une nouvelle série de sanctions contre des responsables biélorusses, au moment où l’opposante en exil Svetlana Tikhanovskaïa est en visite dans le pays pour exhorter Ottawa à maintenir la pression sur le régime d’Alexandre Loukachenko.
Cette salve cible 22 responsables du régime et 15 entreprises liées à “la fabrication de matériel militaire, la technologie, l’ingénierie, les activités bancaires et le transport ferroviaire”. Au total, plus de 100 personnes et entreprises du pays ont été sanctionnées par le Canada.
La ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly a accusé le régime du président biélorusse de laisser “son territoire servir de rampe de lancement pour les attaques odieuses de la Russie contre l’Ukraine”, selon un communiqué.

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Oleksandra Matviichuk, la lauréate ukrainienne du prix Nobel de la paix 2022, a appelé dans un message vidéo le pilote de Formule 1 Max Verstappen à persuader Red Bull d’arrêter ses activités en Russie.
La vidéo a été diffusée sur le bâtiment Red Bull au Royaume-Uni. “Je crois que les entreprises occidentales doivent abandonner l’argent russe, mais pas les gens. Ceci est un message pour Max Verstappen et tous les athlètes Red Bull”, explique-t-elle sur Twitter.

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Les sanctions prises dans le cadre de la guerre en Ukraine ne doivent pas pouvoir être contournées. La commission de politique extérieure du National a adopté par 9 voix contre 8 et 6 abstentions une motion en ce sens.
Le Conseil fédéral devra en particulier veiller à ce que le système de séparation des comptabilités, appelé “ring fencing” en anglais, ne puisse plus être utilisé pour contourner des sanctions prises dans le cadre de la loi sur les embargos, précise le texte de la motion publié mardi. Une minorité s’y oppose.
Des combats ont éclaté entre Ukrainiens et Russes sur la pointe de Kinbourne, bout de terre niché à la pointe de la rive gauche du Dniepr dans le sud de l’Ukraine, au sud de Mikolaïv, selon les autorités.
“Il nous reste trois localités (à reprendre) sur la péninsule de Kinbourne” avant de libérer entièrement la région de Mikolaïv (sud), a affirmé mardi le gouverneur régional.
Lundi, la porte-parole du Commandement sud de l’armée ukrainienne, Natalia Goumeniouk, avait indiqué qu'”une opération militaire est actuellement en cours sur la péninsule de Kinbournska, ‘en mode silence'”.
La Russie avait conquis cette zone dans les premiers jours de son invasion de l’Ukraine, fin février.
L’Union européenne fournira 2,5 milliards d’euros supplémentaires d’aide financière à l’Ukraine, a annoncé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, mardi sur Twitter.

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Un camion pompier a quitté Payerne (VD) pour Kiev. Sur demande des autorités ukrainiennes, la Suisse fournit des équipements pour lutter contre les incendies, nettoyer les eaux contaminées et évacuer les gravats et les décombres.
Le camion pompier devrait arriver à Kiev dans cinq jours environ. Il s’agit du troisième véhicule d’extinction que la Suisse envoie en Ukraine dans le cadre de cette livraison, a expliqué Özgür Unal, chargé de communication auprès de la Direction du développement et de la coopération (DDC).
Un camion pompier a quitté Payerne (VD) pour Kiev, le 22 novembre 2022.  [JEAN-CHRISTOPHE BOTT - KEYSTONE]Un camion pompier a quitté Payerne (VD) pour Kiev, le 22 novembre 2022. [JEAN-CHRISTOPHE BOTT – KEYSTONE]
Un don de 5,2 millions de francs
L’ensemble du matériel, qui fait partie d’un don de 5,2 millions de francs, est acheminé de manière échelonnée depuis début octobre. Une dizaine d’engins et de véhicules de chantier ont déjà pris la route, chargés sur des camions. Au total, la Suisse livrera 20 machines de chantier, trois véhicules d’extinction ainsi que divers matériaux pour la récupération et le nettoyage des eaux contaminées.
Vu l’ampleur des destructions en Ukraine, “la demande pour ce type de matériel est énorme”, relève Özgür Unal. Deux experts suisses devraient se rendre à Kiev pour effectuer des formations. Depuis le début du conflit, la Suisse a acheminé quelque 900 tonnes de matériel en Ukraine.
>> Les images du convoi spécial:

Un convoi spécial part de Payerne pour l'Ukraine [RTS]

Un convoi spécial part de Payerne pour l’Ukraine / L’actu en vidéo / 1 min. / mardi à 16:38

Des explosions ont tué trois personnes dans la région russe de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, a annoncé le gouverneur de ce territoire régulièrement frappé par des tirs et où des fortifications sont en construction.
Sur Telegram, le gouverneur a indiqué qu’une femme était morte après avoir subi un traumatisme crânien lors d’un bombardement à Chebekino, une ville située à huit kilomètres de l’Ukraine.
Selon la même source, deux personnes ont été tuées dans l’explosion “d’une munition d’un type non identifié” dans le village de Starosselié, frontalier de l’Ukraine et où l’état d’urgence est en vigueur depuis le 27 octobre, d’après le gouverneur.
Fortification en construction
Des localités et infrastructures dans la région subissent très fréquemment des tirs, souvent mortels, attribués par Moscou à l’armée ukrainienne. La capitale régionale, également nommée Belgorod, a été touchée directement à plusieurs reprises.
Le gouverneur a indiqué lundi qu’une ligne de fortifications était en construction à la frontière, sans en préciser la longueur ni sa localisation.
>> Lire aussi: Belgorod, la base logistique russe devenue la cible des Ukrainiens
Le Kremlin a fait savoir qu’aucun progrès substantiel n’avait été réalisé en vue de la création d’une zone de sécurité autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l’Ukraine, accusant une nouvelle fois Kiev de bombarder la centrale et de faire peser le risque d’un incident nucléaire.
L’Ukraine nie ces accusations et a porté les mêmes reproches à la Russie. “En parlant de la zone de sécurité, on ne devrait parler que de ceux qui bombardent cette centrale. Qui est une menace? La menace, ce sont ceux qui la bombardent”, a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
La centrale nucléaire de Zaporijjia, dont la Russie s’est emparée peu après son invasion du 24 février, a de nouveau été secouée par des bombardements ce week-end, ce qui a conduit l’Agence internationale de l’énergie atomique à renouveler ses appels en faveur de la création d’une zone de protection autour de la centrale pour éviter une catastrophe nucléaire.
Le géant russe Gazprom a menacé de réduire ses livraisons de gaz vers la Moldavie en accusant l’Ukraine de siphonner le gazoduc qui transite sur son territoire.
“Le volume de gaz fourni par Gazprom au point de passage de Soudja pour transiter vers la Moldavie via le territoire de l’Ukraine dépasse en réalité le volume” qui parvient à la frontière entre l’Ukraine et la Moldavie, a déploré le géant gazier, propriété de l’État russe.
Selon Gazprom, l’Ukraine a accumulé illégalement 52,5 millions de mètres cubes de gaz en novembre en “violant” une partie des livraisons pour l’utiliser à ses propres fins.
Le géant russe a ainsi menacé de “réduire l’approvisionnement en gaz au point de passage de Soudja (…) à partir du 28 novembre”, si Kiev continuait de siphonner du gaz à destination d’autres pays.
Le président polonais s’est entretenu au téléphone avec un homme se faisant passer pour Emmanuel Macron quelques heures après la chute d’un missile en Pologne la semaine dernière, a annoncé la présidence.
Deux comédiens russes surnommés Vovan et Lexus ont publié de leur côté sur internet un enregistrement de sept minutes et demie dans lequel on entend le chef de l’Etat polonais, Andrzej Duda, parler anglais avec un interlocuteur qui tente d’imiter l’accent français.Le président polonais Andrzej Duda. [Pawel Supernak - Keystone/EPA]Le président polonais Andrzej Duda. [Pawel Supernak – Keystone/EPA]
C’est la deuxième fois en quelques années que la présidence polonaise est victime d’un tel canular venant de Russie.
“Emmanuel, crois moi, je suis super prudent”, a déclaré Andrzej Duda à son interlocuteur. “Je ne veux pas d’une guerre avec la Russie et crois moi, je suis super prudent, super prudent.”
Ses services ont déclaré sur Twitter qu'”après l’explosion du missile à Przewodow, pendant les conversations téléphoniques qui ont suivi avec des chefs d’Etat et de gouvernement, une personne prétendant être le président français, Emmanuel Macron, a été connectée”.
“Pendant l’appel, le président Andrzej Duda a réalisé, à la manière inhabituelle dont son interlocuteur menait la conversation, qu’il pouvait s’agir d’une tentative de canular et il a mis fin à la conversation.”
Les enquêteurs ukrainiens ont affirmé avoir arrêté pour “trahison” un responsable des centres de détention provisoire russes à Kherson.
“Dès les premiers jours de l’occupation de Kherson, cet employé d’un centre de détention a travaillé pour les envahisseurs (…) en tant que responsable des centres de détention provisoire et des lieux d’exécution des peines”, a indiqué le Bureau d’Etat d’enquête ukrainien (SBI).
Selon le SBI, cet employé “a permis l’évasion de criminels emprisonnés juste avant la libération de Kherson”.
Après l’arrivée de l’armée ukrainienne le 11 novembre à la suite de deux mois de contre-offensive de Kiev dans la région de Kherson, “il n’a pas eu le temps de s’échapper et a été détenu par les employés du SBU”.
Le suspect a ainsi été arrêté pour “trahison”, un chef d’accusation qui peut valoir une condamnation à perpétuité en Ukraine.
Les services de sécurité ukrainiens (SBU) effectuaient mardi matin une perquisition dans le principal monastère de la capitale Kiev, lieu de résidence du primat de l’Église orthodoxe ukrainienne et soupçonné de liens avec la Russie, ont-ils annoncé dans un communiqué.
Le SBU “mène des mesures de contre-espionnage” sur le site de la laure des Grottes de Kiev “pour contrer les activités subversives des services spéciaux russes en Ukraine”, a-t-il indiqué sur Telegram, précisant que cette perquisition était menée “conjointement avec la police nationale et la garde nationale”.
Situé au sud du centre-ville de la capitale ukrainienne, la laure des Grottes de Kiev, construite au milieu du XIe siècle, est le plus ancien monastère d’Ukraine. Il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1990.
La perquisition a lieu à la Laure des Grottes de Kiev, monastère ukrainien orthodoxe, photographié ici en 2017. [Masha Mosconi / Hans Lucas - AFP]La perquisition a lieu à la Laure des Grottes de Kiev, monastère ukrainien orthodoxe, photographié ici en 2017. [Masha Mosconi / Hans Lucas – AFP]
Rupture avec l’Eglise orthodoxe russe
L’Ukraine est centrale pour l’Eglise orthodoxe russe, dont certains des monastères les plus importants se trouvent dans ce pays.
Fin mai, la branche moscovite de l’Eglise orthodoxe ukrainienne avait toutefois annoncé rompre ses liens avec la Russie en raison de l’invasion russe en Ukraine. En mai 2019, déjà sur fond de tensions diplomatiques, une partie de l’Eglise ukrainienne représentée par le patriarcat de Kiev avait rompu avec Moscou et prêté allégeance au patriarche Bartolomée, basé à Istanbul.
“Implication dans des activités illégales”
Les services de sécurité ukrainiens ont expliqué mardi “effectuer des contrôles sur les personnes (…) concernant leur implication dans des activités illégales au détriment de la souveraineté de l’État ukrainien”.
“Ces mesures sont réalisées pour empêcher l’utilisation (du monastère) comme centre du monde russe”, ont-ils ajouté sans donner plus de détails.
Les tentatives de l’Occident de pousser l’Ukraine à négocier avec Moscou après une série d’importantes victoires militaires de Kiev sont “bizarres”, estime un conseiller de la présidence ukrainienne. Elles relèvent selon lui d’une demande capitulation.
“Quand tu as l’initiative sur le champ de bataille, c’est un peu bizarre de recevoir des propositions du genre: vous ne pourrez pas de toute façon tout faire par la voie militaire, menez les négociations”, a-t-il déclaré.
“Cela veut dire que le pays qui attaque, qui récupère ses territoires, doit capituler devant le pays qui est en train de perdre”, a-t-il ajouté.
Pourparlers encouragés par les Etats-Unis
Des médias américains ont récemment rapporté que certains hauts responsables commençaient à encourager Kiev à envisager des pourparlers, ce que le président Volodymyr Zelensky a refusé jusqu’ici sans retrait préalable des forces russes de tout le territoire ukrainien.
“La victoire militaire n’est probablement pas, au sens propre du terme, réalisable par des moyens militaires”, a ainsi estimé le 9 novembre le plus haut responsable militaire américain, le général Mark Milley, estimant qu’il existe “une fenêtre d’opportunité pour la négociation”.
Selon le conseiller, Moscou n’a fait “aucune proposition directe” à Kiev sur ces pourparlers préférant les transmettre via des intermédiaires et évoquant même la possibilité d’un cessez-le-feu.
Dix jours après la libération de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, les habitants subissent désormais les bombardements russes. Lundi, ils ont été particulièrement intenses. Après huit mois d’occupation, l’armée russe a dû se retirer. Mais elle se trouve maintenant juste de l’autre côté du fleuve Dniepr et semble déterminée à se venger.
Malgré les bombes, la plupart des habitants ne cèdent ni à la pression, ni à la peur. Tatiana retrouve enfin l’école qu’elle dirige. Rien ne viendra entacher cette journée, pas même l’artillerie de Moscou, qui fait trembler le sol et les vitres des salles de classe. “Je suis heureuse”, déclare-t-elle.
Lorsque les Russes ont occupé sa ville, ils ont voulu lui imposer d’enseigner le programme russe. Elle a refusé de collaborer. “Les Russes me cherchaient partout. J’ai dû me cacher en ville et changer souvent d’endroit”, raconte-t-elle.
“Oui, il y a des bombes. Mais au moins aujourd’hui, personne ne fait plus pression sur nous”, lance-t-elle. “Personne ne nous nous soumet. On va espérer et prier pour nos forces armées.” Tatiana subira ces bombardements sans trembler.
>> Ecouter tout le reportage de Maurine Mercier à Kherson:

Des habitants de Kherson chantent l'hymne ukrainien le 20 novembre. [AP Photo/Bernat Armangue - Keystone]AP Photo/Bernat Armangue – Keystone

Les habitants de Kherson sous les bombes russes après avoir été libérés / La Matinale / 2 min. / mardi à 06:24

>> Retrouvez le détail des événements de lundi: L’hiver “menace la vie de millions de personnes” en Ukraine, alerte l’OMS

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