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Si l’agriculture a sédentarisé les hommes, la hiérarchisation de la société et l’activité économique ont contribué à créer les grandes cités. Dont certaines ne sont plus aujourd’hui que des ruines ensevelies.
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Il y a dix ans, en 2007, l’humanité a franchi un cap dans une relative indifférence. Cette année-là, les démographes ont annoncé que, pour la première fois de l’histoire, plus de la moitié des Homo sapiens vivaient en ville. Ces chercheurs notaient qu’au cours des trois décennies précédentes le nombre d’agglomérations comptant entre 500 000 et 10 millions d’habitants avait doublé, passant de 420 à 849. Ils prévoyaient aussi que le mouvement allait se poursuivre : nous devrions être 5 milliards d’urbains en 2030.
Une étude prospective publiée en 2012 dans PNAS, les comptes rendus de l’Académie des sciences américaine, expliquait qu’entre le début du XXIe siècle et 2030 l’espace dévolu aux villes augmenterait de 1,2 million de kilomètres carrés dans le monde. Chaque jour qui passe, 110 kilomètres carrés de la Terre – soit un peu plus de la superficie de Paris – se transforment en morceaux de ville. L’étude annonçait ainsi une explosion urbaine en Afrique, principalement dans cinq grandes régions : autour du Nil en Egypte, dans le golfe de Guinée, sur les rives nord du lac Victoria, dans le nord du Nigeria – pays le plus peuplé du continent et en forte croissance démographique – et dans la région de la capitale éthiopienne Addis-Abeba. Se dessine aussi, en Chine, un cordon côtier urbanisé de 1 800 kilomètres de long, entre Hangzhou et Shenyang… La ville, aujourd’hui, semble la norme de plus en plus évidente, voire inévitable, de l’habitat humain.
Après tout, notre civilisation ne s’inspire-t-elle pas de grandes cités (Athènes, Rome) ? Nous avons tous en tête et pour références les splendeurs et la puissance des civilisations mésopotamienne, égyptienne, grecque, qui semblent être surgies comme par miracle du néant. Sans jamais nous poser vraiment la question de leur apparition, du processus par lequel l’humanité inventa la ville.
Comme le reconnaît Jean Guilaine, professeur au Collège de France et auteur du récent ouvrage Les Chemins de la protohistoire. Quand l’Occident s’éveillait (7000-2000 avant notre ère), publié chez Odile Jacob (251 p., 25 euros), « il existe une propension chez les antiquisants à considérer la genèse des phénomènes comme une phase de gestation sans intérêt et à n’évoquer les cultures classiques que lorsqu’elles sont au sommet de leur éclat. Or, précisément, ce sont les processus de “fabrication” de ces civilisations qui sont captivants car c’est le moment où tout se joue, où “la mayonnaise prend” ».
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