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Les Occidentaux annoncent de nouvelles sanctions financières contre la Russie, ciblant ses réserves d’or ; le conflit a fait près de 3,7 millions de réfugiés, selon l’ONU.
Sur le front :
Près de 3,7 millions de personnes ont fui l’Ukraine et les combats déclenchés par l’invasion de l’armée russe le 24 février, selon le décompte de l’ONU, publié jeudi. Au total, plus de 10 millions de personnes, soit plus d’un quart de la population, ont du quitter leur foyer. L’ONU estime à presque 6,5 millions le nombre de déplacés à l’intérieur de l’Ukraine.
Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) recensait exactement 3 674 952 réfugiés ukrainiens sur son site Internet consacré jeudi vers 13 heures (heure de Paris). Ce sont 48 406 personnes de plus que lors du précédent pointage, mercredi. Quelque 90 % de ceux qui ont fui l’Ukraine sont des femmes et des enfants. Selon l’Unicef, plus de 1,5 million d’enfants se trouvent parmi les personnes ayant fui.
Diplomatie intense à Bruxelles
Alors que l’invasion russe entre dans son deuxième mois, trois sommets – OTAN, G7 et Union européenne – attendent, en un seul jour jeudi à Bruxelles, les chefs d’Etat et de gouvernement occidentaux. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a demandé jeudi aux pays de l’OTAN de fournir « une aide militaire sans restriction » à son pays, pour qu’il puisse faire face à l’armée russe, que Kiev affronte pour l’instant « dans des conditions inégales ». « Pour sauver les gens et nos villes, l’Ukraine a besoin d’une assistance militaire sans restriction. De même que la Russie utilise, sans restriction, tout son arsenal contre nous », a déclaré M. Zelensky dans un message vidéo publié sur son compte Telegram à l’attention des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Alliance atlantique.
L’OTAN renforce ses défenses sur son flanc est
Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a commis une « grosse erreur » avec l’invasion de l’Ukraine, dont il a « sous-estimé » la résistance, a affirmé jeudi Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’OTAN, avant l’ouverture du sommet extraordinaire de l’Alliance. L’OTAN va, selon lui, déployer quatre nouveaux groupements tactiques en Roumanie, en Hongrie, en Bulgarie et en Slovaquie pour renforcer ses défenses contre la Russie sur son flanc oriental.
Bombardement meurtrier près de Louhansk
Au moins quatre personnes sont mortes, dont deux enfants, et six autres ont été blessées dans des frappes russes sur la localité de Roubijne, près de Louhansk, dans l’est de l’Ukraine, a fait savoir jeudi le gouverneur de la région, Serhi Haïdaï. Le bilan risque de « s’avérer bien supérieur », a-t-il estimé, accusant les Russes d’utiliser des bombes au phosphore. D’autres responsables de cette région ont accusé les Russes d’utiliser de telles bombes ces derniers jours, accusations invérifiables dans l’immédiat.
Kiev dit avoir détruit un navire russe
La marine ukrainienne a affirmé jeudi avoir détruit un navire de transport de troupes russes ancré dans le port de Berdiansk, ville proche de Marioupol sur la mer d’Azov. L’information était invérifiable dans l’immédiat, l’armée russe ne donnant que très rarement des éléments sur ses pertes. Le port de Berdiansk est situé à 80 kilomètres à l’ouest du port stratégique de Marioupol, ville assiégée par les Russes depuis la fin février et pilonnée sans répit.
Le directeur du théâtre de Kherson a été libéré
Nous vous avions annoncé son enlèvement dans ce live, le directeur du théâtre de Kherson, Oleksandr Kniga, a été libéré, a appris Le Monde, en contact avec lui, jeudi. Il avait été kidnappé la veille dans cette ville ukrainienne occupée par les Russes, où les enlèvements se multiplient, tandis que des manifestations se déroulent chaque jour contre l’occupation. La libération de M. Kniga nous a été confirmée par l’un de ses collègues, le comédien Oleksandr Moudry. M. Kniga est éprouvé mais il va bien.
Londres prend de nouvelles sanctions
Le gouvernement britannique a annoncé jeudi une nouvelle série de sanctions visant 59 personnalités et entreprises russes et six biélorusses. Sont visées des entreprises comme le géant russe des diamants Alrosa ou le groupe privé de services militaires Wagner, ou encore le fondateur de Tinkoff Bank Oleg Tinkov, l’influent patron de la première banque russe Sberbank, Guerman Gref, ainsi que Polina Kovaleva, fille de la maîtresse supposée du ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov. Le premier ministre Boris Johnson a aussi appelé à empêcher la Russie d’utiliser ses importantes réserves d’or.
4,3 millions d’enfants déplacés
Plus de la moitié des enfants en Ukraine ont dû quitter leur foyer pour fuir l’insécurité et les combats déclenchés par l’invasion de l’armée russe le 24 février, a fait savoir l’Unicef jeudi. « Un mois de guerre en Ukraine a entraîné le déplacement de 4,3 millions d’enfants, plus de la moitié de la population enfantine du pays, estimée à 7,5 millions », a détaillé le Fonds des Nations unies pour l’enfance dans un communiqué.
Reprise de la Bourse de Moscou
Le marché des actions a repris partiellement jeudi à la Bourse de Moscou après un mois d’interruption, une réouverture très contrôlée après l’imposition de sanctions sans précédent par les Occidentaux pour l’intervention russe en Ukraine. Seulement une trentaine d’actions étaient disponibles lors de cette reprise partielle. « Ce à quoi nous assistons est une mascarade : une ouverture de marché Potemkine », a réagi dans un communiqué le conseiller adjoint à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Daleep Singh.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a demandé jeudi à l’OTAN de fournir « une aide militaire sans restriction » à son pays, pour qu’il puisse faire face à l’armée russe que Kiev affronte pour l’instant « dans des conditions inégales ».
« Pour sauver les gens et nos villes, l’Ukraine a besoin d’une assistance militaire sans restriction. De même que la Russie utilise, sans restriction, tout son arsenal contre nous », a déclaré M. Zelensky dans un message vidéo publié sur son compte Telegram, à l’attention des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Alliance atlantique, réunis en sommet extraordinaire à Bruxelles.
Le président ukrainien a, par ailleurs, accusé à son tour la Russie d’utiliser des « bombes au phosphore » dans les attaques contre son pays. Cette arme, qui peut servir pour illuminer un champ de bataille la nuit ou pour produire de la fumée, peut également être utilisée à des fins incendiaires.
« C’est un produit chimique qui a la particularité de brûler au contact de l’air », a expliqué mercredi à l’antenne Michel Goya, consultant défense de BFM-TV. Bien qu’elle ne soit pas classifiée comme arme chimique et donc pas interdite, « c’est une arme dégueulasse », qui ne doit pas être utilisée contre des civils, selon l’expert.
Vous pouvez retrouver le nouveau ici
Notre journaliste Emmanuel Grynszpan, de retour d’Ukraine, a répondu à vos questions lors d’un tchat. Vous pouvez retrouver l’échange ici :
Yohann Michel, chercheur sur les questions militaires et de défense à l’IISS, a répondu à vos questions lors d’un tchat cet après-midi. Vous pouvez retrouver l’échange ici.
La mairie de Marioupol demande de l’aide tandis que des habitants « commencent à mourir de faim à l’intérieur de la ville ». « De plus en plus de personnes se retrouvent sans nourriture alors que les multiples tentatives de créer des couloirs humanitaires et de fournir de l’aide ont échoué, les troupes russes continuant à violer les accords de cessez-le-feu », écrit le média ukrainien The Kyiv Independant.
Volodymyr Zelensky avait affirmé mardi que près de 100 000 personnes étaient encore piégées dans les ruines de Marioupol, « sans nourriture, sans eau, sans médicaments, sous des bombardements constants ». A l’hôpital numéro un, les patients sont soignés dans les sous-sols à la lueur des chandelles, rapportait mercredi le conseil municipal de la ville.
Bonsoir GDP (et merci !),
Tandis que l’économie ukrainienne devrait subir une récession de 35 % en 2022 selon les dernières estimations du Fonds monétaire international (FMI), son système bancaire demeure remarquablement résilient. La majorité des services bancaires restent à la disposition des clients, et les problèmes de liquidité auxquels les banques sont confrontées ont été minimes en raison du stock important d’actifs liquides et des sorties limitées de dépôts.
Le mérite en revient en grande partie à la Banque nationale d’Ukraine qui a introduit des limites aux retraits d’espèces, actuellement fixées à 100 000 hrivnas (environ 3 090 euros) par jour pour les comptes en monnaie locale et étrangère. Le gouverneur adjoint de la Banque nationale, Oleksii Shaban, affirme que les banques veillent à ce que toutes leurs succursales fonctionnent sans heurts, sauf si cela met en danger la vie et la santé du public. « Dans la mesure du possible, les banques procèdent également à l’entretien et au réapprovisionnement des distributeurs automatiques de billets. Plus de 90 % des agences des grandes banques du centre et de l’ouest de l’Ukraine sont opérationnelles », a-t-il déclaré à Emerging Europe (un site d’information économique sur l’Europe centrale et de l’est, basé à Londres), dans cet article daté du 24 mars.
Enfin, si nécessaire, les banques ont accès aux nombreux outils de renforcement des liquidités de la Banque nationale d’Ukraine, et M. Shaban indique que celle-ci a soutenu l’appel du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, en faveur de l’introduction d’une garantie publique de 100 % pour les dépôts des particuliers pendant la durée de la loi martiale.
Le président des Etats-Unis, Joe Biden, va se rendre vendredi dans la ville de Rzeszow, à environ 80 kilomètres de la frontière avec l’Ukraine en guerre, à l’occasion d’une visite en Pologne, seconde étape de son voyage en Europe, a annoncé jeudi la Maison Blanche. Arrivant de Bruxelles, il sera reçu par le président polonais Andrzej Duda, recevra un briefing sur la réponse humanitaire face aux réfugiés fuyant l’invasion russe de l’Ukraine et rencontrera des soldats américains positionnés sur le flanc est de l’OTAN, a précisé la Maison Blanche dans un communiqué.
Le ministre brésilien des affaires étrangères a indiqué jeudi que le gouvernement du président Jair Bolsonaro était « clairement opposé » à l’idée d’exclure la Russie du G20, comme suggéré notamment par les Etats-Unis. « Nous avons vu l’émergence d’initiatives dans divers organismes internationaux visant à expulser la Russie de ces entités ou à suspendre sa participation. Le Brésil s’y est clairement opposé (…) conformément à notre position traditionnelle en faveur du multilatéralisme et du droit international », a déclaré Carlos França devant le Sénat lors d’un débat sur les conséquences de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. « Le plus important pour le moment serait que tous ces forums, le G20, l’OMC, la FAO, soient pleinement opérationnels. Et pour qu’ils fonctionnent pleinement, il faudrait que tous les pays, y compris la Russie, soient présents », a-t-il ajouté.
Le président des Etats-Unis Joe Biden a appelé jeudi à exclure la Russie du G20, pays qui a déjà été expulsé du G8 – devenu par conséquent le G7 – après l’annexion de la Crimée en 2014. Mais il a reconnu que la décision revenait au G20 lui-même, format créé pour promouvoir le dialogue entre vieilles puissances industrielles du G7, et géants économiques émergents comme la Chine, le Brésil ou encore la Russie. L’Indonésie, qui préside le G20, a fait savoir jeudi qu’elle resterait « impartiale », tandis que la Chine a déjà estimé que Vladimir Poutine devait avoir sa place lors du sommet prévu en fin d’année.
Le Canada, quatrième producteur mondial de pétrole, a annoncé jeudi une augmentation d’environ 5 % de ses exportations de pétrole pour répondre « aux demandes d’aide » de ses « alliés, aux prises avec des pénuries » en raison du conflit en Ukraine. En 2022, « l’industrie canadienne a la capacité d’augmenter progressivement ses exportations de pétrole et de gaz d’environ 300 000 barils par jour (200 000 barils de pétrole et 100 000 barils d’équivalent pétrole par jour de gaz naturel), afin de remplacer le pétrole et le gaz russes », a indiqué Jonathan Wilkinson, ministre canadien des Ressources naturelles, dans un communiqué.
Mais les producteurs canadiens ne sont montrés plus nuancés estimant qu’une « augmentation de la production à court terme comporterait certains risques » pour l’industrie, a réagi auprès de l’Agence France Presse Ben Brunnen de l’Association canadienne des producteurs pétroliers. Le pays « n’a pas un débouché suffisant pour faire une réelle différence ». Une source gouvernementale a indiqué à l’AFP que même si le Canada ne pouvait « pas contrôler spécifiquement la destination du pétrole », « une fois sur le marché, il contribue à augmenter l’offre, ce qui va aider l’Europe ».
Les prix du pétrole sont repassés au-dessus du seuil des 120 dollars le baril mercredi, stimulés par la perspective de nouvelles sanctions contre la Russie, la chute des stocks américains et des dégâts sur un terminal pétrolier russe.
« Les pénuries alimentaires vont se concrétiser », a mis en garde le président américain Joe Biden à Bruxelles après des sommets du G7 et de l’OTAN, assurant que les Etats-Unis comme le Canada, gros producteurs de céréales, allaient augmenter leurs exportations en conséquence. Les Etats-Unis ont annoncé qu’ils allaient consacrer 11 milliards de dollars (environ 10 milliards d’euros) ces cinq prochaines années pour répondre aux menaces sur la sécurité alimentaire et à la malnutrition dans le monde.
La France, pour sa part, a proposé un plan d’urgence pour la sécurité alimentaire au niveau de l’UE et du G7. Avec d’abord un « plan d’urgence de libération des stocks en cas de crise pour éviter toute pénurie et modérer les hausses de prix », a déclaré Emmanuel Macron, en tant que président du Conseil de l’UE. Le président français a en outre appelé Moscou à être « responsable » en permettant que les semis en Ukraine aient lieu. Faute de quoi la guerre provoquera dans 12 à 18 mois « une famine inéluctable », avec des pénuries de céréales au Moyen-Orient et en Afrique du Nord – où l’Egypte dépend notamment « à 80% » des céréales russes et ukrainiennes pour nourrir sa population.
L’Egypte, la Turquie, le Bangladesh ou encore le Nigeria, des pays très peuplés, sont les principaux importateurs des céréales de Russie et d’Ukraine.
Les Etats-Unis ont révélé jeudi avoir inculpé quatre pirates informatiques russes, liés au gouvernement de leur pays, pour des attaques commises entre 2012 et 2018 contre des centaines d’entités du secteur de l’énergie dans le monde. « Les hackeurs liés à l’Etat russe représentent une menace grave et constante sur les infrastructures essentielles des Etats-Unis et du reste du monde », a commenté la ministre adjointe de la justice, Lisa Monaco, citée dans un communiqué. « Bien que les poursuites révélées aujourd’hui portent sur des activités passées, elles montrent clairement que les entreprises américaines doivent renforcer leurs défenses et rester vigilantes », a-t-elle ajouté, en écho au président Joe Biden.
Les deux dossiers rendus publics jeudi sont toutefois antérieurs à la guerre. Un premier acte d’inculpation, adopté en juin 2021 par un grand jury à Washington, vise Evgueni Gladkikh, un programmeur de 36 ans lié au ministère russe de la défense. Il est accusé d’avoir participé à l’attaque contre une raffinerie d’un pays tiers, en 2017, avec un logiciel malveillant appelé Triton. Un deuxième acte d’accusation, adopté en août 2021 au Kansas, vise Pavel Akoulov, Mikhail Gavrilov et Marat Tioukov, soupçonnés d’être des agents des services de sécurité russes (FSB) ayant mené une vague d’attaques contre le secteur mondial de l’énergie entre 2012 et 2017. Aucun de ces inculpés n’a été arrêté, mais le département d’Etat a offert une récompense pouvant aller jusqu’à dix millions de dollars pour toute information permettant de les localiser.
Sur le front :
Le dirigeant de la république russe de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, a assuré jeudi que ses forces avaient pris la mairie de Marioupol, avant de publier une vidéo où il n’est question que d’un bâtiment officiel de la périphérie de cette grande ville du sud-est de l’Ukraine que l’armée russe assiège. « Les gars rapportent par radio qu’ils ont libéré le bâtiment de l’administration de Marioupol et qu’ils y ont hissé notre drapeau », a déclaré M. Kadyrov sur Telegram, assurant que les forces ukrainiennes avaient « abandonné leurs positions ». Il a ajouté que d’autres unités russes avançaient parallèlement dans ce grand port en grande partie détruit par les bombardements. « Inch’Allah, Marioupol sera bientôt complètement nettoyé », a-t-il lancé.
Mais dans une vidéo publiée quelques heures plus tard, M. Kadyrov assure que les forces de Moscou « ont complètement nettoyé les quartiers résidentiels de la partie orientale de la ville ». Les images montrent un groupe de soldats hissant un drapeau à l’effigie du dirigeant tchétchène sur un bâtiment endommagé. « Les soldats ont hissé un drapeau au-dessus du bâtiment du bureau du procureur du district de Levoberejny, le dernier libéré », a-t-il écrit.
Fidèle du président russe Vladimir Poutine, Ramzan Kadyrov dispose d’une milice à ses ordres. Les forces sous son contrôle sont accusées de nombreuses exactions en Tchétchénie.
« L’Ukraine a informé l’AIEA que les troupes russes bombardaient des postes de contrôle ukrainiens » sur la commune de Slavoutitch, « mettant en danger les logements et les familles » des travailleurs de la centrale nucléaire de Tchernobyl, selon un communiqué de l’instance onusienne basée à Vienne. Son directeur général Rafael Grossi « a exprimé son inquiétude au sujet de ce développement, qui intervient quelques jours seulement après la première rotation » des employés depuis le début de l’invasion.
Les forces russes ont pris le contrôle de la centrale le 24 février. Une centaine de techniciens ukrainiens ont alors continué à gérer, pendant près de quatre semaines, sans être relayés, les opérations quotidiennes sur le site de déchets radioactifs. L’Agence onusienne a par ailleurs évoqué mercredi les feux de forêt en cours dans le voisinage de la centrale, victime de la pire catastrophe nucléaire de l’histoire en 1986. Ces incendies ne posent « pas d’inquiétude radiologique majeure », selon l’autorité de régulation ukrainienne, un avis partagé par les experts de l’AIEA.
Depuis le début de l’offensive militaire russe, le chef de l’AIEA ne cesse de mettre en garde contre les dangers du conflit, le premier à se dérouler dans un pays doté d’un vaste parc nucléaire comprenant quinze réacteurs, outre Tchernobyl. M. Grossi a réaffirmé cette semaine « être prêt à envoyer des experts et des équipements » sur place pour garantir la sécurité des installations et « prévenir un grave accident nucléaire ». Il a déploré qu’un accord n’ait pas encore pu être trouvé avec Moscou et Kiev « malgré d’intenses consultations ».
Quatre semaines après le début de la guerre, le président Biden est confronté à une pression croissante aux Etats-Unis : selon un sondage réalisé par l’Associated Press et NORC : quelque 56 % des Américains – dont 43 % chez les démocrates, 68 % chez les républicains – pensent qu’il n’a pas été « assez dur » dans sa réponse. Environ un tiers d’entre eux ont déclaré que sa gestion de la crise était « juste correcte », selon le sondage, qui a interrogé 1 082 Américains.
Bonsoir, Phil,
Difficile à anticiper… Au début de la pandémie de Covid-19, nous avons lancé un live dont nous ne nous doutions pas qu’il allait durer quatre-vingt-trois jours.
Bonsoir, Bento,
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les Etats-Unis ont mis en garde la Chine contre l’octroi d’une aide militaire ou financière. Joe Biden a exprimé jeudi « l’espoir » que la Chine n’aide pas la Russie à amortir l’impact des sanctions occidentales, estimant que l’avenir économique du géant asiatique « était plus lié à l’Occident » qu’à son voisin russe.
Bonsoir, Hervé,
Outre la Russie, ce sont la Biélorussie, la République populaire démocratique de Corée, la République d’Erythrée et la République arabe syrienne.
Bonsoir, Fan du Monde, voici une sélection de cartes :
Celle du ministère de la défense est ici
Voilà.
Live animé par Jacky Goldberg
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