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Le porte-parole du ministère des affaires étrangères ukrainien a publié sur Twitter une photo d’un champ en feu dans la région de Zaporijia. La guerre menace les moissons prévues cet été, ce qui pourrait aggraver la crise alimentaire mondiale.
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Pour Beth Van Schaack, l’ambassadrice américaine pour les crimes de guerre, il est « impossible » que le président russe Vladimir Poutine ainsi que le commandement militaire russe « puissent affirmer qu’ils n’étaient pas au courant » des crimes commis en Ukraine.
« D’après les exactions que nous étudions, il est difficile de conclure que ce sont uniquement des actes d’individus voyous ou de troupes voyous », a-t-elle déclaré sur CNN, écartant la possibilité d’actes isolés.
Selon Mme Van Schaack, le président russe et son entourage pourraient faire l’objet de poursuites internationales. Il existe « de nombreux tribunaux compétents » pour poursuivre Vladimir Poutine pour crimes de guerre, mais « la question est d’obtenir sa capture, et tant qu’il reste en Russie, il est hors de portée ».
L’ambassadrice a précisé qu’aucune décision n’avait été prise sur la qualification d’un génocide en Ukraine, notant que « le génocide est difficile à prouver – l’élément spécial est cette intention de détruire le groupe en tout ou en partie ». « Nais nous suivons évidemment ces événements avec une grande attention », a-t-elle ajouté.
Le président du Sénat, Gérard Larcher, s’est rendu, vendredi, en Ukraine accompagné d’une délégation de sénateurs français. Ils ont notamment visité la ville de Borodianka, dans la périphérie de Kiev, ainsi que Boutcha où l’armée russe est accusée d’avoir commis des crimes de guerre sur des civils ukrainiens.
Le sénateur des Yvelines a également été reçu au Parlement ukrainien, la Rada.
« Nous avons signé une déclaration d’intention entre la Rada et le Sénat en matière de partenariat parlementaire. Nous accompagnerons l’Ukraine pour faire vivre le statut de candidat à l’UE », a-t-il écrit sur son compte Twitter.
La vice-première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk a appelé vendredi les habitants des zones occupées par l’armée russe dans les régions de Kherson, au sud du pays, et de Zaporijia, au centre-est, à partir le plus vite possible en prévision de combats acharnés.
« Je vous exhorte à évacuer le plus tôt possible, par tous les moyens. N’attendez pas », a-t-elle prévenu à la télévision ukrainienne. Elle a averti les habitants qu’ils pourraient être utilisés comme boucliers humains par les Russes.
« Il y aura d’énormes batailles », dit-elle, précisant que l’armée ukrainienne cherchait à libérer ces régions.
Fermée depuis fin février, juste après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’ambassade de Belgique va rouvrir ses portes, lundi 11 juillet, a confirmé le conseil des ministres.
« La défense fournira un soutien matériel et humain à l’appui de la réouverture de l’ambassade », ont précisé les autorités belges. Peter Van De Velde remplacera l’ancien ambassadeur en Ukraine, Axel Lenaerts, ce dernier arrivant à la fin de son mandat.
Serhi Haïdaï, le gouverneur de Louhansk, met en garde, vendredi, contre la détérioration des conditions de vie dans la ville de Sievierodonetsk, capturée par les forces russes il y a deux semaines. Selon lui, la ville est sans eau, sans électricité ni système d’égouts en état de marche tandis que les cadavres se décomposent dans des immeubles.
Cette semaine, Moscou a revendiqué le contrôle total de Louhansk, mais le gouverneur et d’autres responsables ukrainiens ont déclaré que leurs troupes conservaient une petite partie de la province. « Louhansk n’a pas été entièrement capturé même si les Russes ont engagé tout leur arsenal pour atteindre cet objectif », a déclaré Serhi Haïdaï à l’agence AP. « Des combats acharnés se déroulent dans plusieurs villages frontaliers de la région. Les Russes comptent sur les chars et l’artillerie pour avancer, laissant la terre brûlée  », ajoute-t-il, jugeant que l’armée russe lançait des frappes aveugles pour sécuriser ses gains dans la province.
Les forces russes « frappent tous les bâtiments qui, selon elles, pourraient être une position fortifiée », a-t-il déclaré. « Ils ne sont pas arrêtés par le fait que des civils sont laissés là-bas, et ils meurent dans leurs maisons et leurs cours. Ils continuent de tirer », ajoute-t-il. M. Haïdaï a rapporté la semaine dernière qu’environ 8 000 habitants restaient dans la ville, qui comptait 100 000 habitants avant la guerre.
Sievierodonetsk « est au bord d’une catastrophe humanitaire », écrit le gouverneur sur les réseaux sociaux. « Les Russes ont complètement détruit toutes les infrastructures critiques, et ils sont incapables de réparer quoi que ce soit. »
La reconstruction est « impossible tant que la ville n’est pas libérée, que le contrôle ukrainien n’est pas rétabli et qu’un projet d’urbanisme n’est pas mis en place. Et en attendant, la situation sanitaire sera catastrophique », a déclaré, de son côté, le maire de Sievierodonetsk, Oleksandr Striouk.
Joe Biden a appelé, vendredi, Elizabeth Whelan, la sœur de Paul Whelan, un Américain condamné à 16 ans de prison en Russie pour espionnage et qui clame son innocence, a fait savoir la Maison Blanche.
Le président américain lui a redit « qu’il s’engageait à ramener Paul à la maison aussi vite que possible », et que le gouvernement américain « poursuivait ses efforts pour obtenir la libération de Paul ainsi que de Brittney Griner et de tous les Américains otages ou incarcérés à tort dans le monde », a déclaré un responsable de l’exécutif américain.
La championne de basket Brittney Griner a plaidé coupable jeudi de contrebande de drogue. Le procès de la sportive, emprisonnée en Russie depuis février après avoir été arrêtée en possession d’un liquide de vapoteuse à base de cannabis, est suivi de près par Joe Biden, qui a fait de sa libération une « priorité ».
Le cas de Brittney Griner a ravivé l’attention médiatique autour de Paul Whelan, ancien responsable de la sécurité d’une entreprise de pièces automobiles, détenu depuis 2018. Les spéculations vont bon train autour d’un possible échange de prisonniers pour obtenir la libération de ces deux citoyens américains.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est rendu, vendredi, dans la ville de Dnipro, à l’est du pays. Il en a profité pour décorer certains militaires ukrainiens et visiter l’hôpital Mechnikov, précise-t-il dans sa vidéo quotidienne, en soirée.
Il précise qu’il est de retour à Kiev, dans la capitale ukrainienne.
En plein G20 à Bali, alors que le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, s’est adressé à son homologue russe, Sergueï Lavrov, pour exiger que Moscou autorise les expéditions de céréales depuis l’Ukraine, Oleg Nikolenko, porte-parole du ministère des affaires étrangères ukrainien, s’est fendu d’un tweet pour critiquer l’attitude de Moscou.
Il a publié une photo d’un vaste champ de céréales en feu accompagné d’un commentaire : « Les troupes russes ont incendié des champs de céréales dans la fertile région ukrainienne de Zaporijia. Souvenez-vous de cette image chaque fois que les Russes disent qu’ils se soucient de la sécurité alimentaire mondiale. Des millions de personnes à travers le monde seront confrontées à la faim, parce que la Russie a lancé une guerre brutale contre l’Ukraine ».
Se basant sur des images satellites prises le 13 juin par la mission Sentinel-2 de l’Agence spatiale européenne, des chercheurs de la NASA estiment que la Russie contrôle 22 % des terres agricoles ukrainiennes et que la guerre menace les moissons prévues cet été, ce qui pourrait aggraver la crise alimentaire mondiale. « Le grenier du monde est en guerre » et « nous sommes au premier stade d’une crise alimentaire qui va probablement affecter chaque pays et chaque personne dans le monde d’une certaine façon », expliquait jeudi Inbal Becker-Reshef, directrice du Programme sur les récoltes de l’agence spatiale américaine.
Les Etats-Unis ont annoncé une nouvelle aide militaire à l’Ukraine, qui comprend des lance-roquettes et des obus de précision. Cette aide, d’un montant de 400 millions de dollars (plus de 390 millions d’euros), comprend quatre systèmes de lance-roquettes multiples Himars et des munitions, qui ont déjà permis aux forces ukrainiennes d’attaquer des cibles – telles que des dépôts de munitions – avec des missiles tirés hors de portée de l’artillerie russe, a précisé un haut responsable du Pentagone.
Avec ces Himars, « l’Ukraine a réussi à toucher des cibles russes plus en retrait de la ligne de front et à perturber les opérations d’artillerie russes », a expliqué ce responsable. L’armée ukrainienne disposera au total de douze Himars.
Les Etats-Unis fourniront également un millier d’obus de 155 mm pour des pièces d’artillerie fournies par les alliés occidentaux de Kiev. Ces obus sont « plus efficaces » parce qu’ils sont plus précis et ont un rayon d’action plus important que ceux fournis jusqu’ici, a précisé le responsable du Pentagone. Il n’a pas confirmé si ces munitions étaient des obus téléguidés Excalibur, qui peuvent parcourir plus de 40 kilomètres avant de toucher leur cible avec précision, de fabrication américaine, et déjà livrés par le Canada à l’Ukraine.
« Les Ukrainiens ont besoin de plus d’armes lourdes pour repousser l’agression russe. Avec un nombre suffisant d’obusiers, de canon automoteurs et d’Himars, nos soldats sont capables d’arrêter et de chasser les envahisseurs de notre terre. (…) Nous avons besoin de défenses aériennes et antimissiles pour sauver des milliers de vies », a écrit sur Twitter Andriy Yermak, le chef de cabinet du président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

Dans le cadre d’une nouvelle salve de mesures en réponse à l’invasion de l’Ukraine, le Canada a sanctionné le patriarche Kirill, chef de l’Eglise orthodoxe russe. Les mesures ont rapidement été dénoncées par Moscou, par le biais de la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, selon qui « les sanctions contre le patriarche n’ont pu être introduites que par des satanistes ».
Le patriarche Kirill, chef des orthodoxes russes depuis 2009, a mis son Eglise au service du président russe, Vladimir Poutine, le qualifiant de « miracle », partageant son ambition d’une Russie conservatrice dominatrice et soutenant l’offensive en Ukraine. Le Royaume-Uni a aussi sanctionné, depuis juin, le patriarche Kirill, âgé de 75 ans, après que l’Union européenne a renoncé à l’inscrire sur sa liste noire.
« Pour contrer la campagne de désinformation du Kremlin, le Canada impose des sanctions contre vingt-neuf agents de désinformation et de propagande parrainés par l’Etat et quinze entités contrôlées ou détenues par le gouvernement russe et participant aux efforts de désinformation », a fait savoir la ministre des affaires étrangères Mélanie Joly, en marge d’une réunion du G20, en Indonésie. Les sanctions visent aussi Sumbatovich Gasparyan, chef du département international du groupe de médias russe RT. Au cours des derniers mois, Ottawa a interdit la diffusion des chaînes de RT au Canada, entraînant des représailles de Moscou, qui a fermé le bureau du média public canadien CBC/Radio-Canada en Russie.
L’Allemagne espère convaincre le Canada de lui restituer une turbine destinée au gazoduc russe Nord Stream pour atténuer la crise énergétique avec la Russie, mais l’Ukraine reproche à Berlin de « se soumettre au chantage du Kremlin ».
Cette turbine est actuellement en maintenance dans des ateliers du groupe allemand Siemens au Canada. Le groupe gazier russe Gazprom avait invoqué ces travaux pour justifier mi-juin une réduction de ses livraisons à l’Allemagne via le gazoduc Nord Stream.
L’Allemagne ne croit pas au motif technique invoqué par Gazprom pour expliquer la baisse des livraisons de gaz, mais considère que le retour de la turbine priverait la Russie d’un prétexte pour prolonger cette fermeture du robinet de gaz, qui menace de dégénérer en crise énergétique majeure.
De son côté, l’Ukraine a instamment prié le Canada de ne pas rendre la turbine. « Nous demandons au Canada de ne pas remettre la turbine de Gazprom à l’Allemagne, mais à l’Ukraine », a écrit jeudi sur sa page Facebook Serguiï Makogon, patron de l’opérateur de transport de gaz OGTSU.
Selon lui, les gazoducs ukrainiens sont capables de transporter un volume suffisant de gaz vers l’Allemagne pour compenser la baisse des livraisons russes. « L’Ukraine peut transporter la totalité du volume de Nord Stream, parce qu’il existe encore le gazoduc inactif Yamal qui passe par la Pologne », argumente M. Makogon. « Nous ne devons pas nous soumettre au chantage du Kremlin », ajoute-t-il.
« Le Canada examine actuellement si la livraison de la turbine enfreint les dispositions relatives aux sanctions », a expliqué vendredi le ministère de l’économie allemand. « Si cela rendait la décision plus facile à prendre pour les Canadiens sur le plan juridique », les Allemands proposent à Ottawa de leur envoyer la turbine plutôt que de la livrer à la Russie.
Le Kremlin a assuré vendredi que « si la turbine revenait après sa réparation, cela permettrait d’augmenter les volumes » livrés via Nord Stream. L’Allemagne craint que Moscou ne coupe totalement les flux de gaz après la maintenance de routine du gazoduc lui-même, qui doit débuter lundi et durer une dizaine de jours.
Le géant allemand de l’énergie « Uniper subit des sorties de l’ordre de plusieurs dizaines de millions d’euros par jour. Cette situation n’est plus tenable longtemps », a déclaré son PDG, Klaus-Dieter Maubach, lors d’une conférence de presse. L’entreprise a été contrainte d’officialiser sa demande d’aide à l’Etat. Si rien n’est fait, Uniper « pourrait perdre jusqu’à 10 milliards d’euros » d’ici à « la fin de l’année », selon M. Maubach.
Des pourparlers sont en cours depuis la semaine dernière avec les ministères. Uniper dit espérer une décision « rapide » mais n’a détaillé ni les montants, ni le type d’aide demandé.

Les exportations françaises vers la Russie ont été divisées par plus de quatre en valeur en avril 2022 par rapport au même mois de 2021, illustrant les conséquences de la guerre en Ukraine, selon une étude publiée par les douanes vendredi. Elles sont ainsi passées de 500 millions d’euros en avril 2021 à 100 millions en avril 2022
« Avec la guerre en Ukraine [qui a débuté] le 24 février 2022 et les paquets de sanctions adoptés par l’Union européenne à l’encontre de la Russie, les échanges commerciaux franco-russes ont été fortement affectés », soulignent les douanes.
Avant la guerre, la France exportait surtout des produits de « moyenne-haute technologie » dans l’aéronautique, la chimie, la pharmacie, l’information ou l’automobile. En 2021, ces ventes atteignaient 6,3 milliards d’euros.
Le président russe, Vladimir Poutine, a mis en garde contre de possibles conséquences « catastrophiques » des sanctions occidentales. « Une utilisation plus poussée de la politique des sanctions peut entraîner des conséquences encore plus graves, sans exagérer, voire catastrophiques, pour le marché mondial de l’énergie », a averti M. Poutine.
« Les sanctions contre la Russie causent beaucoup plus de dommages précisément aux pays qui les imposent », a-t-il encore affirmé – c’est une phrase qu’il répète à l’envi –, notant l’envolée des prix de l’énergie dans les pays occidentaux. Il s’est réjoui que les autres pays producteurs de pétrole résistent aux demandes occidentales d’augmenter leur production de pétrole pour compenser le pétrole russe boycotté et empêcher une hausse des prix.
Les pays occidentaux ont « échoué » à imposer un boycott de la Russie à la réunion du G20, en Indonésie, où l’offensive de Moscou en Ukraine a fait l’objet de vives critiques, a affirmé vendredi la diplomatie russe. « Le plan du G7 pour boycotter la Russie au G20 a échoué. Personne n’a appuyé les régimes occidentaux », a déclaré sur Telegram la porte-parole du ministère des affaires étrangères russe, Maria Zakharova.
Mme Zakharova a aussi nié que le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, ait boudé des réunions lors du G20 à Bali, des participants affirmant pourtant que le ministre russe avait quitté plusieurs sessions lors desquelles l’intervention militaire de Moscou en Ukraine était critiquée. La cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, a par exemple déclaré que M. Lavrov avait passé « une grande partie des négociations non pas dans la salle, mais en dehors », preuve selon elle qu’il n’était « pas intéressé par la coopération internationale ».

L’Allemagne a ratifié vendredi l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN, trois jours après la signature par les deux pays de leur protocole d’accession. Le texte intégrant les deux pays nordiques à l’Alliance atlantique a été approuvé par les deux chambres du Parlement.
« Cela crée plus de sécurité − pour tous les membres de l’OTAN et pour l’Europe », a commenté le chancelier allemand, Olaf Scholz, sur Twitter.
L’adhésion de la Finlande et la Suède doit être ratifiée par les trente pays membres de l’Alliance avant d’entrer en vigueur.
Vkousno i totchka, la chaîne qui a repris les restaurants McDonald’s en Russie en juin, fait face à une pénurie croissante de frites à cause des sanctions occidentales contre Moscou, a rapporté vendredi le site d’information économique russe RBK.
« Dans certains restaurants Vkousno i totchka (délicieux, point), il n’y aura plus de frites », l’un des plats les plus prisés des clients russes de la chaîne, a averti le site RBK, citant le service de presse du groupe russe. Selon le groupe, la récolte de 2021 en Russie de patates destinées à la fabrication de frites a été mauvaise, conduisant à une pénurie, et « l’importation en provenance de marchés étrangers est devenue impossible » en raison des sanctions occidentales mises en place contre Moscou du fait de l’offensive russe contre l’Ukraine, a-t-il précisé.
Le porte-parole a indiqué que le groupe espérait un retour des frites au menu de tous les restaurants Vkousno i totchka en automne, avec le début de la nouvelle récolte en Russie. Contacté par l’AFP, le groupe n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaires.
La Russie est l’un des plus grands producteurs de pommes de terre au monde, un aliment refuge pour les habitants du pays en temps de crise. Mais la dernière récolte a fortement pâti des conditions météorologiques.
Comme nous l’expliquions plus tôt dans la matinée, l’élu municipal moscovite, Alexeï Gorinov, a été condamné à sept ans de prison vendredi pour avoir dénoncé l’assaut russe contre l’Ukraine. L’élu avait, lors d’une session du conseil municipal à la mi-mars, qualifié le conflit en Ukraine de « guerre », et non « d’opération militaire spéciale », comme le veut la terminologie officielle. Demandant à ses collègues une minute de silence, le député avait également évoqué la mort d’enfants en Ukraine, ce qui, selon la juge, ne correspond pas aux informations délivrées par le ministère de la défense russe dans ses points presse quotidiens.
Les enquêteurs accusaient également M. Gorinov d’avoir qualifié la Russie « d’Etat fasciste » mais les propres experts de l’accusation ont conclu durant le procès que ces mots n’avaient pas été prononcés. La juge a en revanche insisté sur le fait que l’opinion du député sur le conflit avait été forgée « par des discussions en groupe », ce qui permet de mettre en avant une conspiration.
« Le redressement de l’accusé est impossible sans peine de privation de liberté », a estimé la magistrate avant de le condamner à sept ans de détention dans une colonie pénitentiaire. Ce juriste de formation, élu député indépendant en 2017, aura ensuite interdiction d’exercer des fonctions publiques pendant encore quatre ans.
Alexeï Gorinov s’était présenté à cette dernière audience, dans sa cage de verre, brandissant une pancarte : « Avez-vous encore besoin de cette guerre ? » Les policiers se sont positionnés de façon à la masquer, et des personnes venues soutenir l’homme politique ont été évacuées de la salle. A l’énoncé du verdict, sa femme, en pleurs, lui a demandé de ne pas répondre à toutes les lettres qu’elle lui écrirait « pour ne pas perdre trop de temps ».
Le 7 juillet, lors de ses traditionnels « derniers mots » à la cour, il avait notamment lancé : « La guerre est l’instrument le plus rapide de déshumanisation de l’homme. Quand la frontière entre le bien et le mal s’efface, le résultat est toujours la mort. Je ne l’accepterai pas. » Il avait aussi interpellé les juges : « C’est déjà le cinquième mois de guerre. On nous promet la victoire et la gloire, mais alors pourquoi une grande partie de mes concitoyens ressent-elle de la honte et de la culpabilité ? Boutcha, Irpine, Gostomel, ces noms vous disent-ils quelque chose ? »
Depuis l’entrée des forces russes en Ukraine, les autorités ont passé une série de lois punissant jusqu’à 15 ans de prison ceux qui réprouvent publiquement cette guerre. Des milliers d’affaires sont en cours, s’agissant de « diffusion de fausses informations » ou de « discréditation » des forces armées. La très grande majorité des condamnations se limite toutefois à des amendes. Le verdict contre M. Gorinov est à ce jour le plus dur. Ce verdict intervient aussi dans le contexte de préparation des élections municipales à Moscou, en septembre. Des députés sortants et des personnalités d’opposition modérée, qui étaient auparavant considérés comme loyaux, sont écartés au moyen de diverses procédures judiciaires.

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