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Kiev et Moscou ont encore échangé des accusations de tirs sur la plus grande centrale d’Europe, occupée par la Russie et déjà visée à plusieurs reprises. A Kramatorsk, une frappe russe a fait trois morts.
Notre nouveau direct est accessible ici.
Dans son allocution vidéo de soirée, samedi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait le point sur les exportations de céréales ukrainiennes par bateaux, qui ont pu reprendre début août après cinq mois de blocus.
« Un total de seize navires transportant des céréales pour sept pays sur trois continents ont quitté les ports ukrainiens », détaille M. Zelensky. Les continents en question sont l’Europe, l’Asie et l’Afrique.
« Près d’un demi-million de tonnes de produits agricoles étaient à bord : maïs, blé, huile de tournesol, soja et autres biens absolument nécessaires au marché mondial », explique-t-il encore. « En moins de deux semaines, trois de nos ports – Odessa, Chornomorsk et Pivdenny – ont réussi à exporter un tel volume, qui est égal à la totalité des exportations agricoles par route pour juillet et plus des deux tiers des exportations par rail pour le mois passé », se réjouit le président ukrainien.
Dans son allocution quotidienne, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un « chantage russe » autour du site nucléaire de Zaporijia.
« Les occupants essaient d’intimider les gens de façon extrêmement cynique en utilisant la centrale nucléaire de Zaporijia, a dit le président qui affirme que les forces russes se « cachent » derrière la centrale pour bombarder les villes sous contrôle ukrainien de Nikopol et Marhanets, qui se trouve sur l’autre rive du Dniepr, juste en face de la centrale. M. Zelensky a souhaité que les responsables de ces attaques soient « jugés devant une cour internationale ».
La Hongrie a obtenu gain de cause, alors que Moscou réduit depuis des semaines ses livraisons de gaz à l’Europe. Budapest a annoncé samedi que la Russie avait commencé à lui livrer plus de gaz naturel que prévu dans leurs précédents accords commerciaux, après une visite de son ministre des affaires étrangères à Moscou. Le chef de la diplomatie hongroise, Peter Szijjarto, avait effectué un déplacement impromptu à Moscou en juillet afin de discuter de l’achat de 700 millions de mètres cubes supplémentaires de gaz, qui viendraient s’ajouter aux 4,5 milliards livrés chaque année à Budapest avant le conflit en Ukraine.
« C’est le devoir du gouvernement hongrois d’assurer un approvisionnement sûr en gaz pour le pays, et nous sommes à la hauteur », a déclaré sur Facebook un haut fonctionnaire du ministère, Tamas Menczer. Jusqu’à la fin du mois d’août, un volume additionnel de 2,6 millions de mètres cubes quotidiens arrivera du Sud via le gazoduc Turkstream, a-t-il précisé, ajoutant que des négociations étaient en cours concernant les livraisons de septembre. « A la lumière de ce que nous savons de l’état actuel du marché européen, il est clair que l’acquisition d’un aussi gros volume est impossible sans des sources russes », a fait valoir M. Menczer.
L’Union européenne a commencé à mettre en œuvre un plan visant à réduire sa consommation de gaz de 15 % pour faire face à la flambée des prix de l’énergie provoquée par l’invasion russe de l’Ukraine. Certains pays du bloc européen ont néanmoins des réticences à suivre strictement ce plan. La Hongrie, qui dépend du gaz acheminé directement depuis la Russie, a demandé un régime dérogatoire.
Emmanuel Macron a signé samedi, au nom de la France, le protocole de ratification d’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN, qui avait été adoptée par le Parlement français le 2 août. « Ce choix souverain de la Finlande et de la Suède, deux partenaires européens, permettra de renforcer leur sécurité face à la menace actuelle dans leur voisinage immédiat et apportera une contribution significative, au vu des capacités de ces deux partenaires, à la posture collective et à notre sécurité européenne », a fait valoir l’Elysée.
La Suède et la Finlande ont renoncé à leur neutralité traditionnelle en raison de l’invasion russe en Ukraine. « Vingt alliés » ont « déjà ratifié les protocoles », avait précisé, lors de l’adoption par le Parlement français, la ministre des affaires étrangères, Catherine Colonna. Les deux pays ont besoin d’une ratification des trente Etats membres de l’organisation pour bénéficier de la protection de l’article 5 de la Charte de l’OTAN en cas d’attaque.
Les forces ukrainiennes continuent de se battre dans la région de Louhansk, prise par les Russes début juillet. Le gouverneur ukrainien de l’oblast, Serhi Haïdaï, a déclaré sur Telegram que les troupes ukrainiennes contrôlaient toujours une petite zone dans la région. Selon lui, les soldats ukrainiens sont enfermés dans une raffinerie de pétrole à la périphérie de Lyssytchansk, une ville dont Moscou a revendiqué la prise il y a plus d’un mois. M. Haïdaï, les forces de Kiev ont aussi la maîtrise de plusieurs territoires près d’un village.
« Il est difficile savoir à combien de milliers de bombardements ce territoire de la région libre de Louhansk a résisté au cours du dernier mois et demi », a écrit Serhi Haidai.
Le ministre de la défense ukrainien, Oleksii Reznikov, a salué samedi sur Twitter l’arrivée de quatre canons automoteurs Zuzana envoyés à l’Ukraine par la Slovaquie. Après les M777 américains, les FH70 italiens, les Caesar français, les M109, notamment norvégiens, les Krab polonais et les PzH 2000 allemands, les Zuzana sont le septième type d’obusiers de calibre 155 mm (le calibre OTAN) à être envoyés à Kiev, souligne le ministre.
Son homologue slovaque, Jaro Nad, en a lui aussi fait l’annonce sur Twitter. « La Slovaquie aide à protéger des vies ukrainiennes innocentes », a-t-il écrit en introduction de son message.
L’armée ukrainienne a affirmé cette semaine avoir rendu « inutilisable » un pont situé près de la centrale hydroélectrique de Kakhovka, dans la région de Kherson, occupée par les forces russes dans le sud du pays. Le 8 août, l’armée ukrainienne avait annoncé avoir frappé une autre infrastructure située dans la même région, le pont autoroutier Antonivsky, d’importance stratégique pour la logistique des forces russes.
Pour le ministère de la défense britannique, les frappes ukrainiennes sur ces deux infrastructures donnant accès aux territoires occupés par les Russes, sur la rive droite du Dniepr, les ont probablement rendues impraticables pour les véhicules militaires lourds, et donc inadaptées aux besoins d’un ravitaillement militaire d’ampleur. Le renseignement britannique estime que les Russes n’ont pu effectuer que des réparations superficielles du pont Antonivsky, qui reste probablement miné. Depuis la fin du mois de juillet, les forces de Moscou utilisent un ferry pour leur ravitaillement militaire dans cette zone.
« Même si la Russie parvient à effectuer d’importantes réparations sur les ponts, ces derniers resteront des points de vulnérabilité majeurs. […] Avec leur chaîne d’approvisionnement limitée, l’importance des stocks que la Russie a réussi à établir sur la rive droite pourrait s’avérer être un facteur déterminant pour l’endurance des troupes », analysent les Britanniques.
Le débat hante les casernes de l’Hexagone depuis le 24 février et l’entrée des troupes russes sur le sol ukrainien. Traditionnellement réticents à évoquer leurs faiblesses, les différents chefs d’état-major de l’armée française ont levé un voile sur leurs réflexions, à l’occasion des auditions menées à huis clos en juillet par la nouvelle commission de la défense de l’Assemblée nationale, dont les comptes rendus ont été publiés début août.
Drones, missiles sol-air, aviation de chasse, stocks de munitions… Ces auditions se révèlent riches d’enseignements sur les besoins, parfois criants, des armées.
Le flou persiste quant aux événements qui ont eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi près d’un aérodrome militaire à Ziabrovka, dans la région de Gomel, en Biélorussie. Une chaîne Telegram biélorusse, spécialisée notamment dans le suivi et la surveillance du conflit en Ukraine, a affirmé qu’« au moins huit explosions » se sont produites près de cet aérodrome, qui abriterait du matériel militaire russe. Principal allié de Moscou, le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994, avait laissé libre accès au territoire de son pays à l’armée russe pour qu’elle puisse lancer son offensive sur l’Ukraine le 24 février.
L’armée biélorusse a démenti, affirmant qu’il s’agissait d’un simple incident survenu lors d’un contrôle. « Un véhicule a pris feu après le remplacement de son moteur, a fait savoir le ministère de la défense biélorusse dans un communiqué. Le feu a été rapidement maîtrisé. Personne n’a été blessé. »
Des images satellites publiées samedi par Maxar Technologies montrent cependant les traces d’un incendie et d’une explosion survenue sur la piste principale de l’aérodrome. Le chef adjoint du département opérationnel de l’état-major des forces armées ukrainiennes, Oleksi Hromov, a affirmé dans la semaine que les forces ukrainiennes n’étaient pas en cause.
Kiev et Moscou ont de nouveau échangé samedi des accusations de tirs sur la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d’Europe, occupée par la Russie et visée à plusieurs reprises depuis une semaine.
« Limitez votre présence dans les rues d’Enerhodar ! Nous avons reçu des informations sur de nouvelles provocations de la part des occupants » russes, a déclaré sur Telegram l’agence nucléaire ukrainienne Energoatom, republiant le message d’un dirigeant local d’Enerhodar − ville dans laquelle se trouve la centrale − resté loyal à Kiev.
« Selon les témoignages des habitants, des bombardements sont à nouveau en cours en direction de la centrale nucléaire de Zaporijia (…) L’intervalle entre le départ et l’arrivée des tirs est de 3 à 5 secondes », ajoute le message.
De leur côté, les autorités d’occupation installées par la Russie dans les zones envahies de la région de Zaporijia ont sans surprise accusé les forces ukrainiennes d’être à l’origine de ces tirs.
« Enerhodar et la centrale nucléaire de Zaporijia sont à nouveau sous le feu des militants [du président ukrainien Volodymyr] Zelensky », a déclaré sur Telegram un membre de l’administration militaire et civile prorusse, Vladimir Rogov.
Les projectiles sont tombés « dans des zones situées sur les berges du Dniepr et dans la centrale », a-t-il affirmé, sans faire état de victime ni de dégâts.
Le fleuve Dniepr (Dnipro, en ukrainien) sépare les zones aux mains des Russes de celles contrôlées par les autorités ukrainiennes.
Plusieurs bombardements dont les deux parties s’accusent mutuellement ont visé la centrale de Zaporijia depuis la semaine dernière, faisant craindre une catastrophe nucléaire et provoquant jeudi une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU.
Les premières frappes, le 5 août, ont notamment touché un transformateur de ligne électrique haute tension, entraînant l’arrêt automatique du réacteur n°3 de la plus grande centrale nucléaire d’Europe et le démarrage de ses groupes électrogènes de secours. Les dernières frappes en date, jeudi, ont endommagé une station de pompage et des capteurs de mesure de la radioactivité.
Les autorités ukrainiennes, soutenues par leurs alliés occidentaux, appellent à la démilitarisation de la zone et au retrait des troupes russes qui occupent le site depuis mars, Volodymyr Zelensky dénonçant le « chantage nucléaire russe ».
Condamnée à neuf ans de prison par un tribunal russe pour « possession et trafic de drogue » − du liquide de vapoteuse à base de cannabis, interdit en Russie, mais légal dans de nombreux Etats américains −, Brittney Griner se trouve prise au piège de la crise géopolitique entre la Russie et les Etats-Unis sur fond de conflit en Ukraine.
Moscou a confirmé, samedi, des « discussions » en vue d’« un échange » de prisonniers avec Washington. Mais l’histoire de cette double championne olympique et du monde avec les Etats-Unis, qui s’est affirmée dès le début de sa carrière comme un modèle, ne se résume pas à une simple monnaie d’échange.
Un diplomate russe a confirmé samedi que Moscou et Washington discutaient d’un possible échange de prisonniers impliquant notamment un trafiquant d’armes russe détenu aux Etats-Unis. Washington a plusieurs fois déclaré avoir fait une « offre importante » pour obtenir la libération de deux Américains détenus en Russie, la basketteuse Brittney Griner et un ancien soldat américain, Paul Whelan.
Brittney Griner, considérée comme l’une des meilleures joueuses de basket au monde, a été arrêtée en février à Moscou en possession d’une vapoteuse contenant du liquide à base de cannabis. Son cas a pris une ampleur géopolitique dans le contexte de la crise entre Moscou et Washington liée à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Selon des médias américains, l’échange impliquerait un célèbre trafiquant d’armes russe détenu aux Etats-Unis, Viktor Bout, surnommé « le Marchand de mort ». M. Bout a été arrêté en Thaïlande en 2008 et purge une peine de vingt-cinq ans de prison aux Etats-Unis. Son parcours hors du commun a été l’une des inspirations du film Lord of War, dans lequel Nicolas Cage interprète un trafiquant d’armes cynique.
« Les discussions sur le sujet très sensible d’un échange de [prisonniers] se déroulent via des canaux choisis par nos présidents », a déclaré le directeur du département Amérique du Nord au ministère des affaires étrangères russe, Alexandre Dartchiev. Les noms cités par la presse américaine « sont effectivement considérés. La Russie cherche à obtenir la libération de Viktor Bout depuis longtemps », a-t-il ajouté dans un entretien publié samedi par l’agence de presse russe TASS.
« La “diplomatie silencieuse” continue et devrait porter ses fruits si, bien sûr, Washington (…) se garde de tomber dans la propagande », a-t-il ajouté. C’est la première fois que Moscou confirme que des discussions ont lieu sur un possible échange impliquant M. Bout. Le Kremlin a plusieurs fois reproché à Washington de faire des déclarations publiques sur les négociations en cours.
Le produit intérieur brut de la Russie s’est contracté de 4 % au deuxième trimestre de cette année par rapport à celui de l’année 2021, a annoncé vendredi Rosstat, le service statistique de l’Etat.
C’est le premier trimestre complet depuis que la Russie a envahi l’Ukraine le 24 février. Le pays est touché par plusieurs séries de sanctions internationales depuis le début de la guerre en Ukraine, notamment des sanctions qui ont coupé certaines banques russes du système de transfert international Swift, ainsi que par le départ de nombreuses entreprises étrangères.
Selon le rapport du service Rosstat, le commerce de gros a baissé de 15,3 % et le commerce de détail de 9,8 %. Ces chiffres semblent couper l’élan économique de la Russie, qui avait signalé des augmentations considérables de son PIB au premier trimestre de 2022 et pour les trois derniers trimestres de 2021.
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