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La chute du zloty polonais et du forint hongrois accentue la flambée des prix de l’énergie dont souffrent ces deux pays frontaliers de l’Ukraine.
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Plus de 400 forints pour 1 euro en Hongrie, près de 5 zlotys pour 1 euro en Pologne… Confrontées aux effets de la guerre déclenchée par la Russie, les monnaies des deux principales économies d’Europe centrale ont sévèrement dévissé lundi 7 mars, signe de l’exposition particulière de ces pays frontaliers de l’Ukraine. Et même si elles se sont un peu ressaisies ces derniers jours, elles accusent toujours un net recul par rapport au début de l’année. Début janvier, l’euro s’échangeait encore pour 4,6 zlotys ou pour 367 forints.
Ces évolutions ont poussé la banque centrale polonaise à relever d’urgence son taux directeur de 0,75 point, le portant à 3,50 %, le 8 mars, tandis que la banque centrale hongroise a relevé son principal taux à 5,85 %, jeudi 10 mars. Ces mesures visent à gonfler le rendement des investissements en zlotys et en forints, à faire remonter les cours de ces devises et à limiter la hausse du prix des importations.
En janvier, l’inflation a atteint 9,2 % en Pologne, et 8,3 % en Hongrie en février, un taux jamais vu respectivement depuis plus de vingt et quinze ans, alors même que les deux pays ont instauré des mesures drastiques. La Hongrie a par exemple introduit un blocage administratif des prix de plusieurs denrées de base, à commencer par le carburant, en vue des élections législatives du 3 avril.
Pour Piotr Bartkiewicz, analyste auprès de la banque polonaise PKO, la chute des deux monnaies s’explique d’abord par la proximité géographique avec l’Ukraine : « Si le conflit devait s’étendre en dehors des frontières de l’Ukraine, la Pologne serait immédiatement affectée. Par ailleurs, la Pologne est exposée aux marchés ukrainiens, russes et biélorusses : du fait des sanctions et de la guerre elle-même, environ 5 % à 6 % de nos marchés à l’export ont disparu du jour au lendemain. »
« La Hongrie est aussi très exposée via ses exportations vers l’Ukraine et la Russie, et c’est l’économie européenne la plus dépendante au gaz russe », abonde Zoltan Török, économiste en chef de la Raiffeisen Bank en Hongrie. L’économie magyare dépend quasi entièrement de la Russie pour son approvisionnement en gaz. Voilà pourquoi le premier ministre nationaliste, Viktor Orban, refuse catégoriquement que les sanctions européennes contre Moscou s’étendent au domaine énergétique.
« Cela représenterait un fardeau insupportable », a-t-il plaidé en amont du conseil européen organisé jeudi 10 et vendredi 11 mars à Versailles. Lundi, son ministre des finances, Mihaly Varga, a même assuré que la chute du forint « était la faute des sanctions de Bruxelles » contre la Russie. Ces sanctions ont pourtant toutes été approuvées par Budapest. D’autres monnaies de la région, comme la couronne tchèque et le leu roumain, résistent mieux. « La banque centrale tchèque dispose de plus de réserves pour soutenir sa monnaie », avance M. Török, pour expliquer ce décalage.
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