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Le président russe a renouvelé ses menaces d’utiliser ses armes les plus modernes contre toute intervention extérieure dans le conflit. L’Ukraine dit s’attendre à «des semaines extrêmement difficiles».
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Les députés canadiens ont adopté mercredi une motion condamnant les «actes de génocide contre le peuple ukrainien» menés par la Russie et reconnaissant qu’il existe «des preuves claires et abondantes de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité systématiques et massifs». Le texte, déposé à l’initiative d’une députée du Nouveau parti démocratique (NPD, gauche), Heather McPherson, a été adopté à l’unanimité.
La motion précise qu’il «existe des preuves claires et abondantes de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité systématiques et massifs commis contre le peuple ukrainien par les Forces armées de la Fédération de Russie, sous la direction du président Vladimir Poutine». Ces «crimes» incluent notamment la torture, des «atrocités de masse dans les territoires ukrainiens», le «transfert forcé d’enfants ukrainiens vers le territoire russe», ou encore des «cas à grande échelle de violence physique, mentale et de viol».
L’adoption de ce texte intervient une dizaine de jours après que le Parlement ukrainien a voté une résolution similaire.
Des groupes liés à l’État russe ont mené plus de 200 attaques informatiques contre l’Ukraine et ses infrastructures depuis les prémices de l’invasion de l’armée russe, selon un rapport de Microsoft publié mercredi. Le géant américain de l’informatique y détaille «les cyberattaques destructrices et incessantes de la Russie dans sa guerre hybride contre l’Ukraine», selon Tom Burt, vice-président de Microsoft en charge de la sécurité client, dans un résumé du rapport. Ces attaques «n’ont pas seulement détérioré les systèmes des institutions en Ukraine mais ont également visé la perturbation de l’accès par la population à une information fiable et aux services vitaux dont dépendent les civils, et ont tenté d’ébranler la confiance envers les dirigeants du pays», note-t-il.
Juste avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, «nous avons vu au moins six acteurs distincts liés à l’État russe lancer plus de 237 opérations contre l’Ukraine, y compris des attaques destructrices qui sont toujours en cours et menacent le bien-être des civils», poursuit ce texte. «Près de 40» attaques ont été directement «destructrices» pour les institutions publiques ukrainiennes notamment, et se sont accompagnées d’activités d’espionnage. Microsoft relève également que la temporalité des attaques «apparaît fortement corrélée, et parfois directement calée, avec les opérations terrestres» de l’armée russe.
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Mises en place pour faire pression sur le Kremlin, les sanctions occidentales ont-elles échoué à fragiliser l’activité russe ? Malgré ces mesures qui se sont multipliées depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, le président russe Vladimir Poutine veut convaincre que son économie n’a que peu souffert. Celui-ci a même affirmé ce lundi que la situation économique de son pays était en train de se «stabiliser».
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Les ministres européens en charge de l’énergie se réuniront lundi 2 mai en «session extraordinaire», a annoncé mercredi soir la ministre française en charge de la Transition écologique, Barbara Pompili, alors que la Russie a annoncé la suspension des livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie.
«À la suite de l’arrêt des livraisons de gaz russe à la Pologne et à la Bulgarie, les Européens restent unis et solidaires», a déclaré sur son compte Twitter Barbara Pompili mercredi, qui «réunira lundi après-midi (ses) homologues pour une session extraordinaire du Conseil des ministres en charge de l’énergie».
Le groupe russe Gazprom a annoncé mercredi avoir suspendu toutes ses livraisons de gaz vers la Bulgarie et la Pologne, ces deux pays membres de l’Union européenne n’ayant pas effectué de paiement en roubles alors que le président russe Vladimir Poutine avait déclaré le mois précédent que la Russie n’accepterait le paiement des livraisons de gaz que dans sa monnaie nationale.
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La proposition de Bruxelles de suspendre pendant un an tous les droits de douane sur les produits ukrainiens importés dans l’UE «soutiendra l’activité économique au maximum», a déclaré mercredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
«Cela nous permettra de soutenir l’activité économique au maximum en Ukraine et de préserver notre production nationale», s’est félicité Volodymyr Zelensky dans une vidéo postée sur Telegram. Cette proposition doit être encore approuvée par le Parlement européen et les 27 pays membres de l’UE.
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L’Ukraine a dit mercredi s’attendre à «des semaines extrêmement difficiles» face à l’armée russe qui «a déjà accumulé des forces pour une offensive majeure dans l’est» du pays, priorité de Moscou.
«Nous avons des semaines extrêmement difficiles à venir», a prévenu le ministre ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov, dans un communiqué sur Facebook, appelant les Ukrainiens à «la résilience et l’unité» après plus de deux mois de conflit avec la Russie.
«Malheureusement, nous allons perdre encore des soldats avant de gagner», a-t-il ajouté, estimant qu’«il y aura plus de destructions et de blessés». Selon lui, l’armée russe, «déjà consciente de sa défaite stratégique, va tenter d’infliger le plus de souffrances possibles» aux soldats ukrainiens qu’il a exhortés à «tenir le coup».
Plus tôt dans la journée, l’armée ukrainienne avait reconnu une avancée des forces russes dans l’est du pays, avec la prise de plusieurs localités dans la région de Kharkiv et dans le Donbass.
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TotalEnergies a annoncé mercredi une dépréciation de 4,1 milliards de dollars d’actifs concernant notamment le projet de gaz liquéfié Arctic LNG 2, rendu incertain par les sanctions contre la Russie.
Les «nouvelles interdictions font peser des risques supplémentaires sur la capacité d’exécution du projet Arctic LNG 2. En conséquence, TotalEnergies a décidé de provisionner au 31 mars un montant de 4,1 milliards de dollars concernant notamment Arctic LNG 2», indique le groupe dans un communiqué, signalant ainsi «le début d’un repli», selon un porte-parole.
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Le président américain Joe Biden va recevoir le premier ministre italien Mario Draghi le 10 mai à Washington pour discuter de la réponse occidentale à la guerre lancée par la Russie en Ukraine, a annoncé mercredi la Maison-Blanche.
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La rencontre interviendra notamment en préparation des sommets du G7 et de l’Otan, prévus en juin en Europe. Les États-Unis et leurs alliés poursuivent leur soutien militaire à l’Ukraine, qui fait face à une offensive russe dans le Donbass.
«Les dirigeants discuteront de leur coordination avec les alliés et partenaires sur les mesures pour soutenir le peuple ukrainien et imposer un coût économique à la Russie pour son agression injustifiée», a déclaré dans un communiqué la porte-parole de la Maison-Blanche Jen Psaki. Ils échangeront également sur l’économie mondiale, le développement de la sécurité énergétique européenne et le combat contre le changement climatique, a-t-elle ajouté.
La guerre en Ukraine va-t-elle se propager à la Moldavie voisine ? Plusieurs explosions en Transnistrie, une république prorusse séparatiste à la frontière entre les deux états, inquiètent les autorités qui ont convoqué le «conseil de sécurité nationale». À la chute de l’URSS, un conflit meurtrier a séparé de facto cette longue bande frontalière de la Moldavie. Conséquence : ses 500.000 habitants vivent sous l’occupation de 1500 soldats russes et sous perfusion économique de Moscou.
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L’Espagne a interdit l’accès à ses eaux à un navire maltais qui transportait une cargaison en provenance d’un bateau russe, interdit d’entrer dans les ports européens en vertu des sanctions contre la Russie depuis l’invasion de l’Ukraine, a annoncé le gouvernement espagnol mercredi.
La marine marchande espagnole a refusé l’accès «du navire battant pavillon maltais “Black Star” dans les eaux territoriales espagnoles car elle a des preuves qu’il transportait une cargaison transférée depuis le bateau russe “Andrey Pervozvanniy”, objet de sanctions de l’UE», a informé le ministère des Transports dans un communiqué. Les autorités espagnoles avaient déjà empêché une escale à Barcelone du «Andrey Pervozvanniy» le 25 avril, en raison des sanctions de l’UE contre la Russie pour son offensive en Ukraine.
Un cinquième paquet de sanctions, adopté le 8 avril, interdit aux navires battant pavillon russe d’accoster dans les ports de l’UE, à l’exception de ceux qui transportent des produits alimentaires, de l’aide humanitaire ou de l’énergie. Le navire maltais avait prévu de décharger sa cargaison, qui comprenait de l’huile de palme non alimentaire et des dérivés, mercredi soir au port de Barcelone, ajoute le communiqué.
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L’ex-Marine américain Trevor Reed, condamné à neuf ans de prison en Russie pour violences, a été échangé mercredi avec un pilote russe incarcéré aux Etats-Unis depuis 2010, un échange de prisonniers rappelant la Guerre froide. «Le 27 avril, à l’issue d’un long processus de négociation, Trevor Reed (…) a été échangé contre le citoyen russe Konstantin Iarochenko, condamné à 20 ans de prison par un tribunal américain» en 2011, a indiqué sur Telegram la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
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Le président américain Joe Biden a confirmé cet échange, disant avoir dû prendre des «décisions difficiles» pour obtenir la libération de l’ancien militaire. «Son retour sain et sauf témoigne de la priorité que mon administration accorde au rapatriement des Américains retenus en otage et injustement détenus à l’étranger», a-t-il affirmé. La télévision russe a diffusé des images de Trevor Reed, vêtu de noir et portant un grand sac, embarquant dans un avion à l’aéroport moscovite de Vnoukovo.
Trevor Reed, 30 ans, avait été condamné en juillet 2020 à neuf ans de prison pour avoir agressé en août 2019, alors qu’il était en état d’ébriété, deux policiers appelés sur les lieux d’une fête à Moscou. Il avait nié l’agression et dénoncé une affaire «politique» sur fond de tensions russo-américaines.
Konstantin Iarochenko avait lui été arrêté en mai 2010 au Libéria par des agents des services secrets américains. Accusé de trafic de drogue en lien avec les FARC colombiens, il avait été emmené aux Etats-Unis puis condamné à 20 ans de prison. Selon la femme de Konstantin Iarochenko, Victoria, citée par les agences de presse russes, l’échange a eu lieu en Turquie. Un avion en provenance d’Ankara, avec Konstantin Iarochenko à son bord, a atterri vers 12h30 GMT (14h30 en France) à Sotchi, station balnéaire russe sur les rives de la mer Noire, selon l’agence Interfax.
L’échange de prisonniers entre Moscou et Washington n’a «aucun» impact sur les relations entre les deux pays, a souligné un responsable américain.
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Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres est arrivé mercredi en Ukraine, sa première visite depuis le début de l’invasion russe le 24 février, a-t-il annoncé sur son compte Twitter mercredi.
«Je suis arrivé en Ukraine après m’être rendu à Moscou», a-t-il écrit, indiquant vouloir «poursuivre notre travail pour étendre le soutien humanitaire et assurer l’évacuation des civils des zones de combat». Antonio Guterres doit se rendre jeudi matin à Borodianka, Irpin et Boutcha, théâtres d’exactions pendant l’occupation russe en mars, avant de rencontrer le ministre des Affaires étrangères Dmytro Kouleba et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
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La production industrielle en Russie a augmenté de 3% en mars sur un an, selon les chiffres publiés mercredi par l’agence statistique Rosstat, une progression en berne par rapport aux mois précédents sur fond de sanctions occidentales imposées à Moscou en raison du conflit en Ukraine. La production industrielle avait bondi de 6,3% en février et de 8,6% en janvier, sur un an.
Au premier trimestre 2022, la production industrielle a augmenté de 5,9% par rapport à la même période de l’année précédente, selon Rosstat. Parmi les principaux secteurs en progression en mars, on trouve les services dans le secteur minier (+15,7%), la production de médicaments et de produits médicaux (+46,8%), la fabrication de conserves de viande (+32,1%). En 2021, cet indicateur a bondi de 5,3% sur un an, après avoir diminué de 2,9% en 2020.
Dans l’ensemble, l’activité économique russe a été relativement épargnée par la pandémie en 2020 (PIB en repli de 3,1%) du fait de la décision de ne pas confiner à nouveau le pays après la première vague de Covid-19.
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Le Canada veut devenir le premier pays du G7 à liquider des actifs russes pour financer l’aide à l’Ukraine, et a annoncé mercredi de nouvelles sanctions contre 203 personnes «complices» de la tentative d’annexion du Donbass.
«Nous cherchons à obtenir la capacité non seulement de saisir, mais aussi d’autoriser la confiscation des biens des personnes et des entités sanctionnées et de nous permettre d’indemniser les victimes (ukrainiennes) par la suite», a déclaré mercredi la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly. S’adressant à la presse, le premier ministre Justin Trudeau a pour sa part précisé que le Canada cherchait «des moyens de punir davantage» en saisissant des biens des personnes qui ont été sanctionnées.
Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février, le Canada a imposé des sanctions à «plus de 1100 personnes et entités» complices du régime de Vladimir Poutine. Plusieurs de ces sanctions ont été prises en coordination avec ses alliés. «Nous sommes le premier pays du G7 à proposer ce nouveau pouvoir parce que nous croyons que cela va fonctionner», a expliqué la ministre aux journalistes, précisant ne pas avoir «d’estimations claires» quant aux sommes qui pourront être récoltées par ce nouveau mécanisme. Mélanie Joly a néanmoins précisé que «les actifs des oligarques russes au Canada sont considérables».
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La Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (Criirad) a appelé mercredi à une «expertise approfondie» sur le niveau de radioactivité de la centrale de Tchernobyl, en Ukraine, en critiquant les méthodes de l’AIEA.
Lors d’une visite sur le site de la centrale, le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a estimé mardi que le niveau de radioactivité était «dans la normale» en précisant que les niveaux avaient «augmenté à certains moments, quand les Russes amenaient dans la zone de l’équipement lourd et quand ils sont partis» après avoir occupé la centrale entre le 24 février et le 31 mars.
«Avant de se prononcer sur la radioactivité dans la zone de Tchernobyl du fait des agissements de troupes russes, il faut une expertise approfondie sur le site», a déclaré à l’AFP Bruno Chareyron, directeur du laboratoire de la Criirad, une association indépendante créée au lendemain de la pire catastrophe nucléaire civile de l’Histoire. «Ce n’est pas rigoureux de la part de l’AIEA», d’affirmer cela «à peine arrivée sur place», a-t-il dit. Selon lui, «il faut d’abord des mesures détaillées dans tous les bâtiments où les troupes (russes) ont pu pénétrer, en particulier dans les bâtiments abritant des matières radioactives ayant subi des pillages».
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Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde mercredi contre toute intervention extérieure dans le conflit en Ukraine, promettant qu’elle rencontrerait une riposte «rapide et foudroyante».
«Si quelqu’un a l’intention de s’ingérer de l’extérieur dans ce qui se passe (en Ukraine, ndlr) et de créer des menaces inacceptables pour la Russie, ils doivent savoir que notre riposte (…) sera rapide et foudroyante», a déclaré Vladimir Poutine devant le Parlement russe. Selon lui, la Russie n’hésitera pas à utiliser ses armes les plus modernes.
«Nous avons tous ces outils dont personne d’autre ne peut se vanter actuellement. Nous n’allons pas nous vanter: nous allons les utiliser s’il le faut. Et j’aimerais que tout le monde le sache», a souligné le président russe. «Toutes les décisions là-dessus ont été déjà prises», a-t-il ajouté.
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La plateforme de streaming musical Spotify a fait part mercredi d’une hausse du nombre de ses abonnés payants moins importante que prévu au premier trimestre, une déception qu’elle impute à la suspension des ses activités en Russie.
De janvier à mars, le nombre d’utilisateurs du service Premium du groupe suédois s’est établi à 182 millions de personnes, un chiffre en hausse de 15% par rapport à l’année précédente, mais inférieur aux estimations du groupe (183 millions). Les analystes avaient eux tablé sur 187 millions d’abonnements payants.
«Bien que cela soit légèrement en-dessous de nos prévisions, si l’on enlève la perte involontaire d’environ 1,5 million d’abonnés liée à notre sortie de Russie, la croissance a été supérieure à nos attentes et tirée vers le haut par nos bonnes performances en Amérique Latine et en Europe», a indiqué Spotify dans un communiqué. L’action de l’entreprise, cotée au Nasdaq, dégringolait de 11% en début de séance à Wall Street.
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Renault est en négociation pour vendre sa participation dans le constructeur automobile russe AvtoVAZ à un institut scientifique russe spécialisé dans l’automobile, a annoncé le ministre russe du Commerce et de l’Industrie, Denis Mantourov.
Selon Denis Mantourov, cité par les agences de presse russes en marge d’un déplacement à Tachkent (Ouzbékistan), la transaction se ferait pour «un rouble symbolique» et concernerait aussi l’usine du groupe français près de Moscou, qui produit des voitures Nissan et Renault. «Ce sera très probablement notre institut central, le NAMI, qui reprendra les parts», a ajouté Denis Mantourov, précisant que Renault disposera d’une «option de cinq ou six ans, une période pendant laquelle ils peuvent décider de racheter» leurs parts.
Renault contrôle 68% d’AvtoVAZ, le premier constructeur russe qui produit notamment les voitures Lada, la marque leader du marché russe. Selon Denis Mantourov, la future direction d’Avtovaz sera nommé par le NAMI, en collaboration avec le conglomérat militaro-industriel russe Rostec, l’autre actionnaire d’AvtoVAZ.
La Russie est le deuxième marché du groupe Renault dans le monde derrière l’Europe, avec près de 500.000 véhicules vendus en 2021, mais la présence du groupe dans le pays est compliquée depuis le lancement d’une opération militaire russe en Ukraine, le 24 février.
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«Nous dépassons ce jour les 70.000 déplacés ukrainiens couverts par l’allocation» pour demandeurs d’asile (Ada) dans l’Hexagone, a annoncé mercredi à l’AFP Didier Leschi, directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), organisme sous tutelle du ministère de l’Intérieur.
Il s’agit de l’indicateur le plus fiable pour mesurer le nombre de déplacés ukrainiens installés en France depuis le 24 février. Le ministère de l’Intérieur fournissait jusque-là des estimations fondées sur les contrôles de la police aux frontières (Paf): or ces chiffres incluent les Ukrainiens qui poursuivent leur route vers d’autres pays comme l’Italie ou les personnes arrivées sur le sol français sans avoir été contrôlées.
L’allocation pour demandeurs d’asile attribuée aux réfugiés ukrainiens sous la «protection temporaire» enclenchée par l’Europe, s’élève à 6,80 euros par jour et pour une personne.
La Russie a annoncé mercredi l’expulsion de huit diplomates japonais, en représailles à une décision similaire de Tokyo récemment prise à l’encontre des diplomates russes en raison de l’offensive russe en Ukraine.
Avec le début de cette opération militaire le 24 février, «Tokyo a pris un cap antirusse ouvertement hostile», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Il accuse les autorités japonaises d’inciter à «une hystérie antirusse» dans leur pays, dont «l’apothéose a été l’expulsion de huit diplomates russes» début avril.
«Compte tenu du principe de réciprocité, la partie russe a demandé que huit collaborateurs diplomatiques japonais quittent notre pays d’ici au 10 mai», est-il précisé dans le communiqué.
Un médecin légiste ukrainien a retrouvé des fléchettes dans le corps de certaines victimes de Boutcha. «Nous avons trouvé plusieurs objets très fins ressemblant à des clous dans le corps d’hommes et de femmes, tout comme d’autres de mes collègues de la région», a-t-il affirmé au Guardian.
Plusieurs experts en armement ont confirmé au média britannique l’hypothèse de l’utilisation de cette munition antipersonnel, tirée depuis un char ou un canon. Largement utilisée pendant la Première Guerre mondiale, elle peut contenir 8 à 10.000 fléchettes de 3 ou 4 cm de longueur. Une fois tiré, l’obus explose et les projectiles se dispersent telle une pluie de poignards, selon un arc conique de 300 mètres de long et environ 90 mètres de large. À l’impact, la fléchette peut perdre de sa rigidité à l’avant et se courber, tandis que l’arrière, composé de quatre ailettes, se détache et provoque une seconde blessure.
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L’invitation a été faite par le président indonésien Joko Widodo mercredi. «Je suis reconnaissant de l’invitation à participer au sommet du G20», a déclaré sur Twitter le président ukrainien au terme d’un échange téléphonique avec son homologue. À l’automne 2022, le sommet du G20 aura lieu en Indonésie.
L’armée ukrainienne a affirmé avoir bombardé les positions russes sur l’île aux Serpents, en mer Noire, devenue symbole de la résistance ukrainienne depuis le début de l’invasion des forces russes le 24 février.
«Nos forces ont effectué des frappes sur les positions de l’ennemi sur l’île aux Serpents», a indiqué mardi soir le commandement Sud de l’armée ukrainienne sur Facebook, affirmant avoir touché un «poste de contrôle» et détruit un système antiaérien. «Les pertes des Russes sont en train d’être clarifiées», a-t-il ajouté.
La Russie n’a pas confirmé que des tirs avaient touché l’île, dont elle a pris le contrôle peu après le début de son invasion de l’Ukraine le 24 février.
Cette petite île en mer Noire est devenue un symbole en Ukraine depuis un échange radio, devenu viral sur les réseaux sociaux, dans lequel, au premier jour du conflit, les garde-frontières ukrainiens avaient lancé «Va te faire foutre, navire militaire russe !» au croiseur russe, le Moskva, qui leur intimait de se rendre. Peu après cet échange, le navire avait bombardé l’île et les militaires ukrainiens avaient été faits prisonniers. Ils ont ensuite été libérés à la faveur d’un échange de prisonniers, selon Kiev.
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Le gouvernement allemand, selon de nouvelles prévisions dévoilées mercredi, s’attend à une croissance plus faible et à une inflation presque deux fois plus forte que prévue pour 2022, en raison de la guerre en Ukraine.
Le produit intérieur brut (PIB) devrait connaître une hausse de 2,2% cette année, contre 3,6% prévu en janvier, et l’inflation se hisser à 6,1%, contre 3,3% attendu précédemment, a indiqué le ministre de l’Économie Robert Habeck, lors d’une conférence de presse.
«Les risques pesant sur la conjoncture s’aggravent. Après deux années de pandémie, la guerre de la Russie (contre l’Ukraine) ajoute un poids supplémentaire», a-t-il commenté.
L’Allemagne «paie le prix» pour son soutien à l’Ukraine. «Nous devons être prêts à payer ce prix», a-t-il ajouté.
«Aucun accord concret n’a été conclu» sur l’implication de l’ONU ou du CICR dans l’évacuation des civils d’Azovstal lors de la rencontre mardi entre le président russe Vladimir Poutine et le secrétaire général de l’ONU António Guterres, a déclaré le secrétaire de presse présidentiel russe Dmitri Peskov.
La veille, l’ONU avait affirmé que le président russe Vladimir Poutine avait donné son accord «de principe» sur le sujet. «Ce sujet a effectivement été évoqué par M. Guterres, et il sera développé davantage», a simplement précisé mardi Dmitri Peskov, relayé par les agences de presse russes.
L’immense usine Azovstal est le dernier réduit contrôlé par les forces de Kiev à Marioupol, grande ville portuaire ravagée par les bombardements après plusieurs semaines de siège. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé qu’environ un millier de civils et des centaines de blessés y étaient toujours retranchés, dans des conditions catastrophiques.
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Les entreprises européennes acceptant de payer le gaz russe en roubles, comme l’exige Moscou, violent les sanctions de l’UE et s’exposent à un risque juridique «élevé», a averti la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.
«Environ 97% des contrats (entre des groupes de l’UE et les fournisseurs de gaz russe) prévoient des paiement en euros ou dollars (…) Les entreprises avec de tels contrats ne doivent pas céder à l’exigence de la Russie, ce serait contrevenir aux sanctions» imposées par les Vingt-Sept, a-t-elle ajouté.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a affirmé mercredi que la Bulgarie et la Pologne sont désormais approvisionnées en gaz «par leurs voisins de l’Union européenne», après la suspension par Gazprom des livraisons russes.
«Nous ferons en sorte que la décision de Gazprom ait le moins d’effet possible sur les consommateurs européens», a assuré la cheffe de l’exécutif européen dans une brève allocution à la presse à Bruxelles. «La mesure prise par la Russie affecte la Russie elle-même. Le Kremlin fait mal à l’économie russe car ils se privent eux-mêmes de revenus importants», a-t-elle estimé.
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Le Kremlin a affirmé mercredi que la suspension des livraisons de gaz russe à la Bulgarie et à la Pologne, pour n’avoir pas payé en roubles comme exigé, est la conséquence d’actes hostiles inédits contre la Russie.
«Les conditions qui ont été fixées font partie d’une nouvelle méthode de paiement élaborée après des actes inamicaux sans précédent dans le domaine économique et financier» après l’offensive russe en Ukraine, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Il a assuré que la Russie avait dû élaborer un nouveau mode de paiement après le «vol» d’une «partie significative» des réserves russes, une référence au gel des réserves de devises étrangères russes détenues à l’étranger.
«Il ne s’agit pas de chantage», a poursuivi Dmitri Peskov, en réponse à des accusations en ce sens de la cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
La Commission européenne a proposé mercredi de suspendre pendant un an tous les droits de douane sur les produits ukrainiens importés dans l’UE afin de soutenir l’économie du pays attaqué par la Russie.
Cette proposition, qui doit encore être approuvée par le Parlement européen et les 27 pays membres, est «un geste sans précédent de soutien à un pays en guerre», a déclaré l’exécutif européen dans un communiqué. Le Royaume-Uni avait déjà annoncé lundi la suppression de ses droits de douane sur les produits importés d’Ukraine.
La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a expliqué avoir initié cette mesure après des discussions avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. «Nous sommes tous deux d’accord sur l’importance cruciale d’une suspension des droits de douane pour soutenir l’économie de l’Ukraine», a-t-elle déclaré, citée dans le communiqué. Le commerce bilatéral entre l’UE et l’Ukraine a représenté 52 milliards d’euros d’échange l’an dernier, selon l’exécutif européen, un chiffre qui a doublé depuis 2016.
«La Norvège va allouer 44 millions de dollars pour acheter des armes pour l’Ukraine. Le premier ministre norvégien Jonas Gahr Store a déclaré le 27 avril que la décision faisait partie d’une initiative menée par les Britanniques pour acheter des armes à l’Ukraine», a annoncé le média ukrainien, The Kyiv Independent sur Twitter.
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La Russie a interdit mercredi à 287 membres de la Chambre basse du Parlement britannique d’entrer dans le pays, en représailles à une mesure similaire de Londres contre des députés russes ayant soutenu l’offensive en Ukraine.
«Les personnalités visées, dont l’entrée en Russie a été interdite, ont participé le plus activement à l’instauration de sanctions anti-russes par Londres», a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué accompagné de la liste des parlementaires concernés, 287 sur les 650 membres de la Chambre.
La liste compte notamment le président de la Chambre, Lindsay Hoyle, ainsi que le ministre pour le Brexit Jacob Rees-Mogg et le Secrétaire d’Etat à l’environnement George Eustice. On y trouve aussi Diane Abbott, une proche de l’ancien chef des travaillistes Jeremy Corbyn.
La Russie a décidé mercredi de se retirer de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), prenant les devants alors que son exclusion devait être soumise au vote des États membres, a annoncé sur Twitter cette agence de l’ONU basée à Madrid.
«La Russie a annoncé son intention de se retirer de l’OMT» lors de son Assemblée générale à Madrid, a écrit l’agence onusienne. Sa suspension est «effective immédiatement», ajoute l’OMT qui avait annoncé début mars vouloir suspendre la Russie de ses instances en raison de l’invasion de l’Ukraine.
La Turquie compte poursuivre l’acquisition du système de défense anti-missile russe S-400, malgré son appartenance à l’Otan et en dépit de la guerre menée par Moscou en Ukraine, selon un haut responsable. C’est ce qu’a indiqué mardi soir à la télévision nationale Ismail Demir, le président de l’agence gouvernementale chargée des industries de défense turques (SSB), précisant qu’Ankara doit encore recevoir deux des batteries commandées.
«Nous continuons de mettre en oeuvre la décision initiale», a déclaré Ismail Demir à la télévision TRT. «Ça a toujours été un projet unique. Nous ne cherchons pas à en susciter d’autres», a-t-il insisté tout en faisant valoir les efforts d’Ankara pour garder le lien avec Moscou. Depuis le début du conflit, la Turquie a regagné les faveurs de Washington en tentant de promouvoir une médiation entre les deux belligérants, tout en autorisant la livraison de drones militaires à l’Ukraine par un groupe privé – mais dirigé par un gendre du président Recep Tayyip Erdogan.
Le SSB et son responsable Ismail Demir avaient été sanctionnés dans les derniers jours de l’administration Trump pour l’achat fin 2017 du système de défense anti-missile sol-air S-400.
Le Premier ministre bulgare a dénoncé mercredi un «chantage inacceptable» après la suspension par le groupe russe Gazprom de toutes ses livraisons de gaz vers ce pays des Balkans ainsi que vers la Pologne.
Cette interruption, décidée au motif du non paiement en roubles comme exigé par la Russie en riposte aux sanctions occidentales, «constitue une grave violation du contrat», a déclaré Kiril Petkov devant la presse. «Nous ne céderons pas à un tel racket».
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À côté des Ukrainiens victimes du conflit, des Russes occidentalisés ou opposés à la guerre sont eux aussi, par milliers, poussés à l’exil. Assia Pasternak et son mari, descendants du grand écrivain russe, se confient.
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Un ressortissant russe et un Biélorusse ont été interpellés en Pologne pour espionnage pour le compte de la Russie, ont annoncé mercredi les services spéciaux. Sur la base des documents rassemblés par les services de renseignement militaires polonais SKW, «les suspects ont été interpellés par la police militaire», a indiqué le porte-parole des services spéciaux polonais Stanislaw Zaryn, dans un communiqué.
«Tous deux ont été inculpés» et «placés en détention provisoire pour trois mois», a-t-il précisé. Les documents réunis indiquent que «le Russe et le Bélarusse, agissant au nom des services de renseignement russes et contre la Pologne, ont mené des activités de reconnaissance du fonctionnement des forces armées polonaises, y compris du déploiement de l’armée dans la zone frontalière polono-bélarusse», a-t-il encore indiqué.
«Nous sommes convaincus que nous gagnerons», a déclaré mercredi l’ambassadeur d’Ukraine en France, Vadym Omelchenko, dans un entretien au quotidien Nice-Matin, estimant que les Ukrainiens ont «déjà gagné la première phase». «Les Russes avaient envahi l’Ukraine via huit axes, il n’en reste que deux. Ailleurs, ils ont été expulsés du territoire ukrainien», a affirmé Vadym Omelchenko.
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«La deuxième phase, une invasion massive à l’Est et dans le Donbass, dure depuis huit jours. Sans succès», a ajouté le diplomate, selon qui les futures initiatives du président russe Vladimir Poutine «vont dépendre de la détermination de l’Ouest et de la communauté occidentale». Interrogé sur la menace nucléaire que fait peser Moscou, Vadym Omelchenko «ne pense pas qu’il s’agisse seulement de bluff» ajoutant que «comme les Russes se rendent compte qu’ils sont en train de perdre, ils ont recours à des menaces».
Les autorités de la république séparatiste prorusse de Transnistrie, en Moldavie, ont annoncé mercredi qu’un village frontalier de l’Ukraine hébergeant un important dépôt de munitions de l’armée russe avait été la cible de tirs après avoir été survolé par des drones.
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«La nuit dernière, plusieurs drones ont été repérés au dessus du village de Kolbasna», a indiqué le «ministère de l’Intérieur» de Transnistrie dans un communiqué, ajoutant que mercredi matin, «des coups de feu ont été tirés en direction de Kolbasna depuis l’Ukraine» sans faire de victimes.
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La guerre en Ukraine va-t-elle se propager à la Moldavie voisine ? Plusieurs explosions en Transnistrie, une République prorusse séparatiste à la frontière entre les deux États inquiètent les autorités qui ont convoqué le «conseil de sécurité nationale». À la chute de l’URSS, un conflit meurtrier a séparé de facto cette longue bande frontalière de la Moldavie. Conséquence : ses 500.000 habitants vivent sous occupation de 1500 soldats russes et sous perfusion économique.
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«La Russie veut déstabiliser la région de Transnistrie, ce qui suggère que la Moldavie devrait s’attendre à recevoir des invités», a déclaré sur Twitter le conseiller de la présidence ukrainienne, Mikhaïlo Podoliak.
L’UE s’était «préparée» à une interruption du gaz russe et prépare «une réponse coordonnée», a déclaré mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, après la suspension par Gazprom des livraisons à la Bulgarie et la Pologne.
«L’annonce de Gazprom est une nouvelle tentative de la Russie de nous faire du chantage au gaz. Nous sommes préparés à ce scénario. Nous élaborons notre réponse européenne coordonnée. Les Européens peuvent être sûrs que nous sommes unis et solidaires avec les États membres touchés», a-t-elle réagi sur Twitter.
Le groupe russe Gazprom a annoncé mercredi avoir suspendu toutes ses livraisons de gaz vers la Bulgarie et la Pologne, assurant que ces deux pays membres de l’Otan et de l’Union européenne n’avaient pas effectué de paiement en roubles.
Les mauvaises nouvelles arrivent tous azimuts pour les marchés mondiaux, qui peinent à se raccrocher aux résultats d’entreprises pour progresser et restent mitigés mercredi, tandis que l’euro est au plus bas depuis cinq ans.
Les places boursières européennes oscillent proches de l’équilibre depuis l’ouverture et n’arrivent pas à accrocher de tendance. Vers 08H00 GMT, Paris s’adjugeait 0,18%, Londres 0,26%, Francfort était stable et Milan perdait 0,28%, face à la situation géopolitique.
L’annonce du groupe russe Gazprom de suspendre toutes ses livraisons de gaz vers la Bulgarie et la Pologne, assurant que ces deux pays membres de l’Union européenne n’avaient pas effectué de paiement en roubles, poussait l’euro à un plus bas depuis avril 2017 (-0,22% à 1,0613 dollar).
L’armée taïwanaise a déclaré mercredi qu’elle observait de près la guerre en Ukraine, et tirait des leçons de l’invasion russe en vue de son exercice militaire annuel qui se déroulera en juillet, durant lequel l’île simule sa défense contre une potentielle attaque chinoise. «Le ministère de la Défense suit de près, étudie et analyse la guerre entre la Russie et l’Ukraine ainsi que les mouvements de l’armée communiste», a dit aux journalistes le général de division Lin Wen-huang, faisant référence à l’armée de la Chine continentale.
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«Nous tirerons les leçons de la guerre russo-ukrainienne pour continuer à améliorer nos capacités en matière de guerre asymétrique, de guerre cognitive, de guerre électronique et de force de réserve», a-t-il ajouté, lors de l’annonce de la tenue en juillet des traditionnels exercices militaires «Han Kuang» («Gloire de Han»).
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L’armée russe a affirmé mercredi avoir détruit une «grande quantité» d’armes livrées à Kiev par les Etats-Unis et des pays européens, lors d’une frappe de missiles dans le sud-est de l’Ukraine.
«Des hangars avec une grande quantité d’armes et de munitions étrangères, livrées aux forces ukrainiennes par les Etats-Unis et des pays européens, ont été détruits avec des missiles de haute précision Kalibr tirés depuis la mer sur l’usine d’aluminium de Zaporojjia», dans le sud-est de l’Ukraine, a indiqué le ministère russe de la Défense.
Selon la tradition, le chancelier allemand, Olaf Scholz, a été le premier à féliciter Emmanuel Macron pour sa réélection, et le président français lui réservera la première visite à l’étranger de son second quinquennat. Jusqu’ici, tout est normal. Le moteur franco-allemand, malgré ses ratés, ses incompréhensions et ses différences de régime, est indispensable pour faire avancer l’Europe. Mais cette relation de vieux couple, comme sa place dans la famille européenne, ont été percutées par la guerre en Ukraine, devenue un marqueur pour de nombreux pays. Et personne ne connaît encore l’étendue des dégâts.
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Dans une interview diffusée à la télévision d’État lundi 25 avril au soir, Sergueï Lavrov a affirmé que son pays s’efforçait de réduire le risque de guerre nucléaire, rappelant toutefois que le danger était «réel et sérieux». Au cours de son entretien télévisé, le ministre russe des Affaires étrangères a également mis en garde contre le danger d’une Troisième guerre mondiale : «Le danger est grave, il est réel, on ne peut pas le sous-estimer». En parallèle, des explosions se sont produites lundi 25 et mardi 26 en Transnistrie. L’Ukraine accuse Moscou de chercher à déstabiliser la région séparatiste moldave prorusse, et la présidente de la Moldavie a réuni mardi son conseil de sécurité national, craignant un débordement du conflit en Ukraine.
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Le groupe russe Gazprom a annoncé mercredi avoir suspendu toutes ses livraisons de gaz vers la Bulgarie et la Pologne, ces deux pays membres de l’Union européenne n’ayant pas effectué de paiement en roubles.
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Dans un communiqué, Gazprom a indiqué avoir notifié la société bulgare Bulgargaz et la société polonaise PGNiG de la «suspension des livraisons de gaz à partir du 27 avril et jusqu’à ce que le paiement soit effectué» en roubles. Le président russe Vladimir Poutine a déclaré le mois dernier que la Russie n’accepterait le paiement des livraisons de gaz que dans sa monnaie nationale. Le gazier polonais PGNiG confirme l’arrêt des livraisons du gaz russe par Gazprom.
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L’armée ukrainienne a reconnu mercredi une avancée des forces russes dans l’est du pays, avec la prise de plusieurs petites localités dans la région de Kharkiv et dans le Donbass.
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Les forces russes progressent depuis Izioum, déjà sous leur contrôle, en direction de Lyman et près de Severodonetsk, l’une des grandes villes d’importance de la région : elles ont pris les localités de Velyka Komychouvakha et Zavody, dans la région de Kharkiv, et celles de Zaritchné et Novotochkivské, dans la région de Donetsk, a indiqué le ministère de la Défense ukrainien dans son rapport matinal.
«On peut craindre que la guerre s’étende en Moldavie, car Poutine est toujours dans une optique de prédation totale. Mais si l’Occident envoie de plus en plus d’armes, c’est pour que Poutine ne puisse pas faire cela», analyse Pierre Servent sur France Inter, après les récentes explosions en Transnistrie, une bande prorusse séparatiste en Moldavie à la frontière ukrainienne.
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Invité de Léa Salamé sur France Inter, le spécialiste des questions de défense et de stratégie Pierrer Servent a estimé que «le fait qu’assez régulièrement, après des coups durs, Poutine sorte une déclaration sur le nucléaire ou un essai balistique terrible, je pense que c’est plutôt un aveu de faiblesse de la part de la structure du Kremlin».
Les obusiers arrivent sur le front. Les dix-huit premiers «howitzer» promis par les États-Unis le 14 avril dernier ont bien été «acheminés», a assuré lundi le Pentagone. À la veille de la réunion des soutiens de l’Ukraine convoquée à Ramstein, en Allemagne, les États-Unis tenaient à démontrer qu’ils gardent le rythme. Soixante-douze autres de ces canons d’artillerie devraient suivre dans les prochaines semaines. Sept d’entre eux sont d’ailleurs sur le point d’être envoyés tandis que «dans un pays limitrophe» les soldats ukrainiens sont formés au maniement de ces équipements. Face à la Russie qui amasse ses troupes dans le Donbass, l’Ukraine se prépare avec de nouvelles armes à une nouvelle phase de la guerre.
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Après les affrontements en zone urbaine, autour de Kiev notamment, Ukrainiens et Russes vont s’affronter en espace ouvert sur une longue ligne de front. Les blindés russes vont manœuvrer pour percer les défenses, l’aviation et l’artillerie vont pilonner. Pour résister -et mener des contre-offensives- les forces ukrainiennes devront être capables de se protéger des tirs à longue distance et de frapper elles aussi dans la profondeur les positions ennemies. Les missiles antichars Javelin, qui ont fait le succès des Ukrainiens, ne suffiront plus même si le combat d’embuscade va se poursuivre dans les vallons du Donbass.
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Zaporijjia, grand centre industriel sur le Dniepr, a été ces dernières semaines le point d’accueil des civils ukrainiens fuyant Marioupol assiégée et d’autres villes bombardées du Donbass. Mais la ville se prépare maintenant à une attaque des Russes en provenance de la côte, selon Kiev. Par ailleurs, la ville se situe à proximité de la plus grande centrale nucléaire d’Europe.
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«L’Ukraine conserve le contrôle de la majorité de son espace aérien. La Russie n’a pas réussi à détruire efficacement l’armée de l’air ukrainienne ni à supprimer les défenses aériennes ukrainiennes. L’Ukraine continue de mettre en danger les actifs aériens russes», estime le renseignement britannique dans son brief quotidien via le twitter du ministère de la défense. «L’activité aérienne russe se concentre principalement sur le sud et l’est de l’Ukraine, apportant un soutien aux forces terrestres russes. La Russie a un accès aérien très limité au nord et à l’ouest de l’Ukraine, limitant les actions offensives à des frappes en profondeur avec des armes à distance».
«La Russie continue de cibler les ressources militaires et les infrastructures logistiques ukrainiennes dans tout le pays. La majorité des frappes aériennes russes à Marioupol sont probablement menées à l’aide de bombes à chute libre non guidées. Ces armes réduisent la capacité de la Russie à discriminer efficacement lors des frappes, augmentant le risque de pertes civiles», peut-on également lire.
Suicide ou mise en scène ? Le 20 avril, le corps de Sergey Protosenya, l’ancien directeur général de Novatek, un important producteur russe de gaz naturel, a été retrouvé dans des circonstances étranges : pendu dans le jardin d’une villa de Lloret de Mar, en Espagne. Un peu plus loin, les corps poignardés de sa femme et de sa fille de 18 ans reposaient dans un lit, près d’une hache et d’un couteau. Selon la télévision espagnole Telecinco, le fils, qui résidait en France, a appelé la police après avoir tenté de joindre en vain sa mère par téléphone.
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Les enquêteurs espagnols plancheraient sur la thèse d’un double meurtre perpétré par l’oligarque russe, suivi de son suicide. Mais l’ancien employeur de Sergey Protensya ne l’entend pas de cette oreille. «Sergey Protosenya s’est imposé comme une personne exceptionnelle et un merveilleux père de famille, un professionnel fort qui a apporté une contribution considérable à la formation et au développement de la société, a déclaré l’entreprise dans un communiqué. Malheureusement, des spéculations ont émergé dans les médias à ce sujet, mais nous sommes convaincus que ces spéculations n’ont aucun rapport avec la réalité.»
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Le niveau de radioactivité à Tchernobyl se situe «dans la normale», a estimé le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui était sur place mardi, 36 ans après l’explosion survenue dans la centrale nucléaire.
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Située à 150 kilomètres de Kiev, la centrale était tombée aux mains des Russes au premier jour de leur invasion, avant d’être victime d’une coupure d’électricité et des réseaux de communications. «Le niveau de radioactivité est, je dirais, anormal», a déclaré Rafael Grossi à des journalistes sur le site, qui avait été occupé par l’armée russe entre le 24 février et fin mars. «Nous suivons tout cela de façon quotidienne», a-t-il ajouté.
Un dépôt d’armes situé dans un village russe près de la frontière avec l’Ukraine était en feu mercredi, a annoncé le gouverneur local. «Selon des informations préliminaires, un dépôt de munitions est en feu près du village de Staraïa Nelidovka» à une vingtaine de kilomètres de la frontière ukrainienne, a indiqué sur Telegram le gouverneur de la région russe de Belgorod, Viatcheslav Gladkov. Selon le gouverneur, l’incendie a été maîtrisé et il n’y a aucune victime parmi les civils ni dommage pour les bâtiments résidentiels.
La Russie a accusé à plusieurs reprises les forces ukrainiennes d’avoir effectué des frappes sur le sol russe.
Le président russe Vladimir Poutine dispose de «l’espace politique» nécessaire pour mettre fin à son invasion de l’Ukraine, en partie grâce à la censure instaurée en Russie, a déclaré mardi le premier ministre britannique Boris Johnson. «Compte tenu du soutien massif de la Russie à ce qu’il fait, de l’apparente indifférence des médias russes à l’égard de ce qui se passe réellement en Ukraine, le paradoxe est que Poutine dispose de beaucoup d’espace politique pour faire marche arrière et se retirer», a déclaré Boris Johnson sur TalkTV.
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La Russie affirme que son invasion de l’Ukraine est une «opération militaire spéciale» et a menacé de prison toute personne donnant une version différente des événements. En conséquence, Vladimir Poutine pourrait dire au peuple russe que l’opération lancée en Ukraine a été «une réussite», et qu’elle est «techniquement un succès», a déclaré Boris Johnson. La Russie a mis en garde à plusieurs reprises contre la possibilité d’une escalade des combats en Ukraine vers un conflit nucléaire, l’Occident envoyant à Kiev des armes de plus en plus puissantes.
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Près de 5,3 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays depuis l’invasion par les troupes russes il y a deux mois, et l’ONU s’attend à ce qu’il y en ait 3 millions de plus d’ici la fin de l’année. Selon le HCR, au 25 avril, 5.264.767 Ukrainiens avaient quitté leur pays depuis le début de l’invasion russe le 24 février, soit 32.753 de plus que le chiffre de la veille.
Si le flux s’est très nettement ralenti depuis le mois de mars, l’ONU estime néanmoins dans ses nouvelles projections que 3 millions de réfugiés supplémentaires pourraient venir s’ajouter à la cohorte de ceux qui ont déjà fui combats et bombardements incessants, d’ici à la fin de cette année. Ce nouveau nombre de 8,3 millions de réfugiés est «un chiffre de planification», fondé sur un examen des mouvements de population et des divers scénarios possibles en Ukraine, a déclaré une porte-parole du HCR, Shabia Mantoo, lors d’un point de presse à Genève.
Le premier ministre bulgare Kiril Petkov et ses alliés dans la coalition gouvernementale, à l’exception des socialistes prorusses, partiront mercredi pour l’Ukraine, a annoncé mardi le gouvernement, sur fond de querelle politique sur l’aide militaire fournie à Kiev. Des représentants de trois des quatre partis au pouvoir partiront d’abord pour la Pologne, avant de se rendre à Kiev dans la nuit de mercredi à jeudi. «Nous allons rencontrer (le président ukrainien Volodymyr) Zelensky», a déclaré sans donner plus de détails l’un des membres de la délégation, Stanislav Balabanov, aux journalistes.
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La Bulgarie, membre de l’UE et de l’Otan mais traditionnellement proche de Moscou, est un des rares pays européens à avoir refusé, officiellement, de livrer des armes à l’Ukraine. Ses exportations dans ce domaine vers d’autres nations de l’UE ont toutefois quasiment triplé au cours des deux derniers mois, suggérant une possible livraison via d’autres États. La Bulgarie fabrique des munitions, des missiles, des armes légères et possède des MiG-29 de conception soviétique, des avions que réclame Kiev car les militaires ukrainiens savent déjà les piloter.
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La Russie va interrompre mercredi ses livraisons de gaz à la Pologne et la Bulgarie au moment où des explosions dans la région séparatiste moldave prorusse de Transnistrie font craindre une extension de la guerre au-delà des frontières de l’Ukraine. Mardi soir, les autorités polonaise et bulgare ont annoncé avoir été averties par le groupe gazier russe Gazprom de son intention d’interrompre dès le lendemain ses livraisons de gaz à ces deux pays, malgré les contrats les liant.
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Ces deux membres de l’Otan et de l’Union européenne (UE) se disent toutefois préparés à obtenir le gaz manquant par d’autres sources. Cette annonce intervient alors que de nombreuses chancelleries s’inquiètent du risque d’extension du conflit actuel hors d’Ukraine, après une série d’explosions, attribuées par Kiev à Moscou, dans la région moldave séparatiste de Transnistrie.
Bienvenue sur ce direct consacré à une nouvelle journée de guerre en Ukraine. Suivez toutes les dernières informations liées à l’invasion russe minute par minute.
Vous pouvez retrouver la journée d’hier ici.
Paul Emiste
le 28/04/2022 à 05:33
Pourquoi, nous n´avons pas aussi de riposte foudroyante?!
PChabert13
le 28/04/2022 à 04:26
Comment M Poutine ne voit il pas qu’il enferment la Russie dans une incroyable perte d’influence alors qu’au delà de l’echec du rêve communiste, la culture Russe est son meilleur atout. Quelle peut être la place de la Russie dans le concert des nations s’il gagne en Ukraine ?
Balbadus06
le 28/04/2022 à 00:11
Poutine s’énerve….ça doit pas bien se passer sa guerre ?
Ces menaces ne me font plus peur.
DÉCRYPTAGE – Entre la propagande russe et le black-out informationnel de Kiev, les informations concernant la contre-offensive menée dans la région de Kherson sont peu nombreuses. Mais l’armée ukrainienne semble avancer.
L’administration prorusse a annoncé une «pause pour l’instant» de ce projet alors que Kiev a lancé dans la région de Kherson une contre-offensive.
«Poutine utilise tous les moyens et les armes en sa possession, en premier lieu desquels le gaz naturel […] je pense que l’Europe connaîtra de sérieux problèmes cet hiver», a déclaré le président turc.
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Guerre en Ukraine : Poutine promet une riposte «foudroyante» en cas d’intervention extérieure
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