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PHOTO DADO RUVIC, REUTERS
Les Occidentaux, rejoints par le Japon, ont notamment décidé l’exclusion de nombreuses banques russes de la plateforme interbancaire Swift, qui permet aux établissements financiers de communiquer rapidement et en toute sécurité au sujet de transactions.  
(New York) Les Bourses mondiales étaient en baisse ou mitigés lundi, mesurant le poids des sanctions économiques majeures contre la Russie, dont l’exclusion de grandes banques du système Swift.
Les marchés européens ont terminé en nette baisse : Paris et Milan ont chacune perdu 1,39 %, Francfort 0,73 % et Londres 0,42 %.
La Bourse de New York, en baisse toute la séance, a finalement terminé en ordre dispersé face à la surenchère des sanctions occidentales : le Dow Jones a lâché 0,49 %,  le NASDAQ a gagné 0,59 % et S&P 500 a cédé 0,24 %.  
Lorsque les marchés ont clôturé vendredi, les sanctions financières qui avaient frappé la Russie étaient moins sévères qu’attendu, mais elles ont été durcies au cours du week-end « et c’est ce qui fait bouger le marché aujourd’hui », souligne Xavier Girard,  expert en investissement financier de la Milleis Banque.
Du côté de Moscou, « si on regarde l’indice MOEX de la Bourse en Russie, il a chuté de 27 % la semaine dernière malgré un rebond de 20 % vendredi et la Bourse est restée fermée aujourd’hui », souligne Xavier Girard.
Pendant que les marchés dormaient, les Occidentaux, rejoints par le Japon, ont notamment décidé l’exclusion de nombreuses banques russes de la plateforme interbancaire Swift.
Plus encore, les transactions de la Banque centrale russe ont été bloquées par les ministres européens des Affaires étrangères en accord avec les puissances du G7.
Lundi, Washington a interdit avec effet immédiat toute transaction avec l’institution monétaire russe, annonce faite peu avant l’ouverture des marchés américains. Cette décision va limiter très fortement la capacité de Moscou à utiliser ses abondantes réserves de devises pour acheter du rouble.
Alors que les Bourses se repliaient, les marchés des matières premières ont fini en hausse.
« La crise sanitaire a révélé une grande dépendance à la Chine, cette crise-là montre qu’on est aussi trop dépendant de la Russie et en conséquence, les prix augmentent », a observé Xavier Girard.
Le cours du Brent de la Mer du Nord s’est réinstallé au-dessus des 100 dollars le baril.
Le blé tendre a conclu en hausse de plus de 10 %. L’aluminium a battu dans la journée un nouveau record à 3525 dollars la tonne. La Russie et l’Ukraine sont des pays essentiels pour l’approvisionnement en matières premières cruciales.
L’Union européenne va fournir des armes à l’Ukraine et l’Allemagne a annoncé une nette augmentation de ses dépenses militaires dans les années à venir.  
Dans le sillage de ces annonces, les entreprises de la défense étaient fortement recherchées. À Paris, Thales a pris 11,87 % et Dassault Aviation 7,87 %. A Francfort Rheinmetall (chars) s’envolait de 24,80 % et Hensoldt (radars) de 42,57 %.
À Wall Street les actions du secteur ont eu le vent en poupe comme Lockheed Martin (+6,67 % à 433,80 dollars) ou Northrop Grumman (+7,93 % à 442,14 dollars).
Selon l’Union européenne, environ 70 % du secteur bancaire russe est actuellement exclus du système Swift. La Banque centrale européenne a constaté la « faillite ou faillite probable » de la filiale européenne de la banque russe Sberbank, à cause de retraits « significatifs ».
En réaction, à Paris, Société Générale a perdu 9,89 %, BNP Paribas 7,47 % et Crédit Agricole 4,96 %. À Francfort, Commerzbank a baissé de 7,33 % et la Deutsche Bank de 5,20 %.
À Milan, Unicredit n’y a pas échappé non plus et a baissé de 9,48 % et du côté de la banque autrichienne Raiffeisen la chute est de 14,01 %.  
Du côté de l’automobile, Renault, présent en Russie via sa filiale Avtovaz, a dévissé de 6,56 % à 28,54 euros. Son concurrent Stellantis, né de la fusion de Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler, a perdu 3,05 % à 16,38 euros.
Le baril de Brent a grimpé de 3,12 % à 100,99 dollars.
« La réunion de l’OPEP “arrive mercredi », rappelle Xavier Girard. « On n’espère pas une révolution, mais peut-être une augmentation des quotas de production pour équilibrer l’offre et la demande ».
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en avril, a lui progressé de 4,50 %, pour clôturer à 95,72 dollars.
Vers 17 h 20 GMT, l’euro baissait de 0,48 % face au dollar à 1,1214 dollar.  
Le rouble perdait plus de 20 % à 104 4980 roubles pour un dollar, sous l’effet des sanctions occidentales à l’encontre de la Russie.
Le bitcoin était en hausse de 9,29 %, à 40 915 dollars.
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(Paris) Les Bourses mondiales revenaient dans le vert jeudi, au terme d’une journée au cours de laquelle les banques centrales ont réaffirmé en parole et en acte leur détermination à lutter contre l’inflation, provoquant une nouvelle hausse des taux sur le marché obligataire.
(New York) La Bourse de New York a ouvert en baisse jeudi, au lendemain d’un rebond, toujours orientée par la posture ferme de la banque centrale américaine (Fed), illustrée par de nouvelles déclarations de son président, Jerome Powell.
(Londres) Les prix du pétrole hésitaient jeudi entre gains et pertes, pris entre les craintes de récession qui affectent la demande et les tensions sur l’offre qui ne sont pas résolues.
(New York) Le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI), variété américaine de référence, a terminé mercredi à son plus bas en clôture depuis début janvier, soit avant l’invasion de l’Ukraine, sur un marché paniqué par la perspective d’une chute de la demande.
(New York) Les craintes de récession dominaient sur les marchés mondiaux mercredi, provoquant une forte baisse du cours du pétrole, mais aussi des taux d’intérêt, ce qui apportait un léger répit aux Bourses mondiales.
(New York) La Bourse de New York évoluait en hausse peu après l’ouverture mercredi, s’essayant à un rebond après une série de baisses, mais encore paralysée par l’incertitude ambiante sur la trajectoire de l’économie et la perspective d’une nouvelle hausse de taux marquée de la banque centrale américaine (Fed).
Jolina, conglomérat de la famille Saputo, a racheté l’immeuble qui abritait jusqu’à tout récemment l’hôtel des stars, le St-James, dans le Vieux-Montréal.
(New York) Les places européennes ont rebondi bien timidement mardi tandis que Wall Street s’est repliée, pénalisée par la tension des taux obligataires, alors que persistent les interrogations sur l’approvisionnement énergétique, le rythme du durcissement monétaire des banques centrales et les craintes de récession.
(New York) La Bourse de New York a terminé en hausse mercredi et est enfin parvenue à s’offrir un rebond après une série de baisses, en partie soutenue par des déclarations de banquiers centraux ainsi que par une contraction des taux obligataires.
(New York) Les cours du pétrole ont terminé en ordre dispersé mardi, sur un marché qui a déjà digéré l’annonce d’une petite baisse de production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés de l’OPEP+.
(El Zonte) La chute sans fin de la valeur du bitcoin, un an après son instauration comme monnaie légale au Salvador, à côté du dollar, met à rude épreuve les nerfs des Salvadoriens. Pourtant, les convertis ne perdent pas espoir qu’un rebond change la donne.
(Francfort) Le deuxième groupe automobile mondial Volkswagen a donné lundi soir son feu vert pour introduire sa filiale Porsche en Bourse pour l’une des plus importantes cotations jamais réalisées en Europe, malgré des marchés sur une pente glissante.
(Paris) Les Bourses européennes ont subi lundi les coups de boutoir de la fermeture du gazoduc Nord Stream 1 annoncée par Gazprom vendredi et qui a été suivi de la chute de l’euro et de la flambée des prix du gaz.
(Londres) L’euro a plongé sous le seuil de 0,99 dollar lundi, pour la première fois depuis fin 2002, la monnaie européenne pâtissant des craintes pour l’économie européenne après l’annonce vendredi de l’arrêt complet du gazoduc Nord Stream 1 par le russe Gazprom.
(Londres) Les prix du pétrole poursuivaient leur hausse lundi, gagnant brièvement plus de 4 % après la décision de l’OPEP+ de revoir légèrement à la baisse ses objectifs de production de brut pour octobre.
Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar.
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