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PHOTO ALEXANDER ZEMLIANICHENKO, ASSOCIATED PRESS
L’écran d’un bureau de change de Moscou, vu à travers une vitre endommagée, montrant les taux de change du dollar américain et de l’euro en roubles, le mardi 22 février 2022. Le rouble russe a sombré à son plus bas historique face au dollar, tombant à 90 roubles pour un dollar avant que la banque centrale russe intervienne.
(Londres) L’euro baissait fortement jeudi face au dollar américain et aux autres valeurs refuges après l’invasion russe de l’Ukraine, qui faisait également chuter le rouble et grimper l’or.
Vers 10 h 50 HNE, l’euro perdait 1,61 % à 1,112 5 dollar pour un euro et évoluait à son plus bas depuis le début du mois.
Le dollar canadien perdait environ un cent par rapport au dollar américain à 0,778 dollar américain pour un huard.
Vladimir Poutine a lancé jeudi une invasion de l’Ukraine, avec frappes aériennes et pénétration de forces terrestres y compris en direction de la capitale Kiev, faisant en quelques heures des dizaines de morts, selon les autorités ukrainiennes.
L’attaque a déclenché un tollé dans la communauté internationale, surtout côté occidental, avec des réunions d’urgence prévues dans plusieurs pays : les 27 pays de l’Union européenne se réunissaient jeudi après-midi en sommet à Bruxelles, tandis que l’OTAN convoquait un sommet en visioconférence pour vendredi.
Dans un premier temps, « le rouble russe a sombré à son plus bas historique face au dollar alors que le scénario du pire se déroulait », commente Victoria Scholar, analyste chez Interactive Investor.
La devise russe a en effet atteint 90 roubles pour un dollar avant que la banque centrale russe intervienne.
« La Banque de Russie assurera le maintien de la stabilité financière et la continuité des opérations des institutions financières, en utilisant tous les outils nécessaires », a-t-elle indiqué dans un communiqué, assurant avoir des « plans d’action clairs pour tout scénario ».
« La monnaie reste en baisse face au dollar », de 6,44 % à 87,29 roubles, note Neil Wilson, analyste chez Markets.com, qui énumère les raisons de rester pessimiste sur la devise : « Les sanctions vont mordre, l’accès aux marchés financiers occidentaux va être limité… ».
Quant au reste du marché, « inévitablement, la réaction a été de privilégier les valeurs refuges et de vendre les actifs à risque », résume Kit Juckes, analyste chez Société Générale.
Outre le dollar américain, l’or a atteint un sommet depuis septembre 2020 à 1974,34 dollars et prenait 0,83 % à 1924,90 dollars, tandis que le yen japonais gagnait 1,13 % à 128,58 yens face à l’euro.
Le franc suisse « se démarque parmi les autres monnaies en Europe » (+0,69 % à 1,030 8 franc suisse pour un euro), notait M. Juckes, même si la devise souffrait face au dollar (-0,94 % à 0,926 6 franc suisse).
Autre actif à risque, la cryptomonnaie bitcoin fondait de 4,35 % à 35 910 dollars.
« C’est un rappel que l’intérêt de la finance traditionnelle, qui a tant profité au bitcoin dernièrement, est à double tranchant : la cryptomonnaie est désormais bien plus corrélée au reste du marché qu’auparavant », commente Matthew Weller, analyste chez Forex.com.
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(Paris) Les craintes de récession dominaient sur les marchés mondiaux mercredi, provoquant une forte baisse du cours du pétrole, mais aussi des taux d’intérêt, ce qui apportait un léger répit aux Bourses mondiales et faisait encore plus briller le dollar.
(New York) La Bourse de New York évoluait en hausse peu après l’ouverture mercredi, s’essayant à un rebond après une série de baisses, mais encore paralysée par l’incertitude ambiante sur la trajectoire de l’économie et la perspective d’une nouvelle hausse de taux marquée de la banque centrale américaine (Fed).
(Londres) Lesté par les craintes de récession en pleine crise mondiale du coût de la vie, le Brent, référence du brut en Europe, est passé mercredi sous 90 dollars, une première depuis début février, avant l’invasion russe de l’Ukraine.
Jolina, conglomérat de la famille Saputo, a racheté l’immeuble qui abritait jusqu’à tout récemment l’hôtel des stars, le St-James, dans le Vieux-Montréal.
(New York) Les places européennes ont rebondi bien timidement mardi tandis que Wall Street s’est repliée, pénalisée par la tension des taux obligataires, alors que persistent les interrogations sur l’approvisionnement énergétique, le rythme du durcissement monétaire des banques centrales et les craintes de récession.
(New York) La Bourse de New York a terminé en baisse mardi, morose face à la crise énergétique en Europe et la perspective de nouvelles hausses de taux aux États-Unis où l’économie fait mieux que résister.
(New York) Les cours du pétrole ont terminé en ordre dispersé mardi, sur un marché qui a déjà digéré l’annonce d’une petite baisse de production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés de l’OPEP+.
(El Zonte) La chute sans fin de la valeur du bitcoin, un an après son instauration comme monnaie légale au Salvador, à côté du dollar, met à rude épreuve les nerfs des Salvadoriens. Pourtant, les convertis ne perdent pas espoir qu’un rebond change la donne.
(Francfort) Le deuxième groupe automobile mondial Volkswagen a donné lundi soir son feu vert pour introduire sa filiale Porsche en Bourse pour l’une des plus importantes cotations jamais réalisées en Europe, malgré des marchés sur une pente glissante.
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(Londres) L’euro a plongé sous le seuil de 0,99 dollar lundi, pour la première fois depuis fin 2002, la monnaie européenne pâtissant des craintes pour l’économie européenne après l’annonce vendredi de l’arrêt complet du gazoduc Nord Stream 1 par le russe Gazprom.
(Londres) Les prix du pétrole poursuivaient leur hausse lundi, gagnant brièvement plus de 4 % après la décision de l’OPEP+ de revoir légèrement à la baisse ses objectifs de production de brut pour octobre.
Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar.
Chaque samedi, un de nos journalistes répond, en compagnie d’experts, à l’une de vos questions sur l’économie, les finances, les marchés, etc.
(New York) Les Bourses européennes ont clôturé en hausse vendredi avant que l’annonce du report de la réouverture du gazoduc Nord Stream ne glace les marchés encore ouverts, en premier lieu Wall Street, qui a fini la semaine dans le rouge.
(New York) La Bourse de Toronto a mis fin vendredi à une séquence de cinq séances consécutives de baisse, soutenue par les gains des secteurs de l’énergie et des mines.
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