Site d’information dédié à l’art contemporain
La Monnaie de Paris accueille la première exposition personnelle de l’artiste américaine Kiki Smith (née en 1954) dans une institution française.  Exceptionnelle du fait de son ampleur, cette rétrospective inédite réunit près d’une centaine d’œuvres, réalisées depuis les années 1990 jusqu’à nos jours. Le parcours permet d’appréhender les thématiques majeures du travail de l’artiste, parmi lesquelles le corps humain, les figures féminines et la symbiose avec la nature composent des motifs récurrents. Les œuvres présentées témoignent par ailleurs de la grande diversité de la pratique de Kiki Smith, qui explore de nombreux mediums : le bronze, le plâtre, le verre, la porcelaine, la tapisserie, le papier, ou encore la cire. Visuel : Untitled III (Upside-Down Body with Beads), Kiki Smith, 1993. Photo Ellen Page Wilson courtesy Pace Gallery.

Lieu d’art
11, quai de Conti
75006 Paris France

15 décembre 202201 décembre 2023
La Fondation Boghossian présente L’invitation au voyage, une invitation à la promenade, à la contemplation et à l’interaction avec des œuvres d’art contemporaines. Située à quelques pas de la Villa Empain, l’installation de six œuvres monumentales dans le Bois de la Cambre a été conçue pour proposer un parcours qui invite le public, dans un périmètre réduit, le temps d’une année, à découvrir les nombreuses façons par lesquelles les artistes réinventent le paysage. L’itinéraire présente les œuvres de Ara Alekyan (Arménie), Thierry Bontridder (Belgique), Jiana Kim (Corée), Samar Mogharbel (Liban), Léopoldine Roux (France) et Kaz Shirane (Japon). La promenade convoque des formes architecturales archaïques, universelles, simples, à l’instar de l’arche ou du cercle. Pensées pour être touchées, traversées, photographiées, les œuvres, faites de matériaux distincts, ont été imaginées pour être intégrées à leur environnement respectif. Visuel > Barbara S. Felgenhauer, 2022 © urban.brussels
Voir les détails
08 décembre 202223 janvier 2023
Entre ce que l’on voit et son évocation, entre le mirage et la réalité, entre la lumière et l’ombre, les tableaux de la série The Crossing sont une recherche plastique puissante et une recherche poétique de ce qui lie Bao Vuong à son pays perdu. Les monochromes noirs de l’artiste sont au départ la projection du traumatisme de l’exil de sa famille, des nuits en haute mer vécues par d’innombrables boat people, la même vision que connaissent des milliers de migrants à travers les siècles et chaque jour encore. S’inspirant des terreurs et des tristesses qu’accompagnent l’exil, Bao Vuong utilise de grandes masses de peinture noire qu’il sculpte, dessine minutieusement chaque vague comme une litanie, un mantra. En nous déplaçant face aux toiles du peintre, nous vivons une expérience visuelle et introspective. Les reflets sur ces reliefs noirs nous rappellent à notre lumière intérieure, celle même qui nous guide dans les moments les plus sombres de nos vies et nous pousse à avancer. Pour cette nouvelle exposition « Horizons », il a rajouté la matière d’encens. Dans ses tableaux sous forme de cendre, l’encens figurent les nuages qui parfois cachent la lumière des astres. Dans le rituel des ancêtres – tradition encore bien présente dans tous les foyers vietnamiens – la fumée des encens est le véhicule entre les vivants et les défunts, un lien entre les hommes et l’au-delà. Sur les tableaux, la cendre d’encens est le reste palpable de cet acte sacré, la trace de nombreuses prières, la trace du souhait d’un lendemain meilleur ; mais elle est aussi la trace de ceux qui sont partis pour toujours et ne reviendront plus. Visuel > Bao Vuong, The crossing 115, 2022.
Voir les détails
09 novembre 202225 février 2023
 Arno Rafael Minkkinen (né le 4 juin 1945 à Helsinki en Finlande) est un photographe finlando-américain. Son œuvre, reconnue partout dans le monde, est entièrement consacrée à l’autoportrait, sur fond d’engagement militant en faveur d’une meilleure place de l’homme dans la nature. Celle qu’il s’assigne à lui-même se veut souvent discrète, fondue, évocatrice de cet Eden perdu dans lequel l’humanité commença son aventure ontologique. Habitant le monde, son monde, en poète, l’artiste considère son intervention dans le paysage comme un prolongement naturel de son corps, faisant ainsi citation de la partie par rapport au tout. Cette tautologie amène à découvrir comment ce corps humain, le sien, s’intègre parfaitement dans la nature dont il est partie prenante, mais aussi tributaire. Il n’hésite pas, en effet, à se mettre même en danger, à repousser les limites du possible et du tolérable par une forte contrainte corporelle liée à des pratiques de respiration, de contorsion, de résistance au froid et à la chaleur, cette posture ascétique, proche de celle du fakir, allant même parfois jusqu’à la disparition. C’est toujours seul que l’artiste se photographie au moyen d’un déclencheur, sans retouche ultérieure, ni intervention extérieure. Visuel > Arno Rafael Minkkinen, Stranda, 2007, Norway, photographie, 147 x 194 cm.
Voir les détails
26 novembre 202215 janvier 2023
Anthony D Green présente huit nouvelles œuvres, entre peintures et bas-reliefs, qui témoignent de sa fascination pour la représentation, en même temps qu’elle la dépasse. La photographie commerciale a longtemps été considérée comme l’instrument de séduction et de coercition du capitalisme, manipulant nos désirs manifestes et subliminaux et les réifiant en images de masse. En réalité, cette critique a été si répandue qu’elle a fini par être absorbée dans la culture de consommation ; la subversion, l’ironie et la perturbation sont toutes devenues partie intégrante de la boîte à outils du commerçant avisé. Ainsi, la représentation des entreprises et nos moyens de résister à son attrait ont fusionné – et le détournement est devenu un autre visage de la production esthétique chimérique. Aujourd’hui, alors que l’industrie est passée d’un modèle issu de cadres créatifs et de vastes campagnes à une publicité ciblée par algorithme et à des consommateurs atomisés, il semble que le besoin d’images contraignantes ait diminué, et que le besoin de contraindre de manière imaginative soit tout à fait superflu. Pourquoi manipuler quand il suffit d’un coup de pouce bien placé pour vous faire rentrer dans un cycle de consommation déjà tracé ? Détourés avec la clarté aliénante d’une infographie, les assemblages d’Anthony D Green présentent un tableau familier : des images sans prétention guidées par les principes médiatiques de neutralité du marché, des marques si génériques qu’elles en deviennent presque élémentaires, et les ouvertures élégamment encastrées, les losanges grossiers et les courbes souples du design des produits de base ; une norme esthétique qui a commencé avec les smartphones et les ordinateurs portables et qui a maintenant été appliquée à tout, des humidificateurs d’air aux cuiseurs de riz. Comme dans le monde des logos d’entreprise, la géométrie est réchauffée et arrondie en forme de pilule – un motif saillant, hermétique et profilé pour la consommation. Visuel > Anthony D Green, Coffee Machine, 2022. MDF, peinture en aérosol, peinture acrylique, papier imprimé. Courtesy the artist and Art : Concept, Paris. Photo : Romain Darnaud.
Voir les détails
02 décembre 202226 février 2023
Déployée sur trois lieux (Mucem, Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur et la chapelle de la Vieille Charité), l’exposition « Ghada Amer » est la première rétrospective de l’artiste franco-américano-égyptienne en France. Elle réunit ses différents modes d’expression plastique depuis ses débuts jusqu’à ses créations les plus récentes. La broderie, la peinture, la céramique, le bronze et la création de jardins sont au cœur de son art. Entre Orient et Occident, l’artiste interroge d’une culture à l’autre les représentations, les rapports de domination, les processus d’assimilation, d’opposition ou de traduction. Elle est aujourd’hui une voix majeure des enjeux post-coloniaux et féministes de la création contemporaine. Deployé sur les 280m2 du premier plateau, le parcours présenté au Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur met en lumière l’engagement résolument féministe de Ghada Amer. Pour elle, la question de la femme transcende celle de l’appartenance culturelle ou religieuse. Elle s’est emparée du médium traditionnellement féminin, la broderie. Entre hommage et revendication, ses toiles entrent en dialogue avec les « maîtres » d’une histoire de l’art trop longtemps dominée par les hommes. Elles se développent sous le signe d’une puissance créatrice jubilatoire et d’un intérêt nouveau pour le portrait. Visuel > Ghada Amer, Portrait Of The Revolutionary Woman [portrait de la femme révolutionnaire], 2017 Grès cérame avec incrustations de porcelaine et barbotine de porcelaine Collection privée, Munich (Allemagne) © Ghada Amer, photo : Christopher Burke Studios.
Voir les détails
01 décembre 202204 février 2023
Par son travail d’estampes brodées «Les Âmes animales», Lara Blanchard souhaite célébrer le «Vivant» et tout ce qui le compose. Elle explore les liens immuables entre l’Homme et l’Animal à travers la création de thérianthropes, créatures humaine/ animale auxquelles elle ajoute des éléments naturalistes. En complément, avec Ad Lucem, création de masques, parures et animaux oniriques mêlant céramique, feutrage, assemblage, elle laisse place à ce qu’elle nomme «le magique universel». Inspirée du monde naturel, organique et animal, elle s’inscrit en « passeur », laissant ce qui se sait pour ce qui se ressent. Un état primaire en ce sens qu’il était au commencement, peut-être un ressenti plus animal ? Un lien immuable à la nature et au vivant. Selon l’artiste, « Nous sommes les ancêtres d’un monde à venir… ». Visuel > Affiche de l’exposition.
Voir les détails
L’un des artistes vivants les plus populaires au monde va créer un spectacle immersif pour … Continuer la lecture de « Toujours plus de joie, de couleurs et de fleurs avec David Hockney »
En Espagne, le Musée Guggenheim Bilbao se pare de lumière tel un sapin de Noël … Continuer la lecture de « Le Guggenheim Bilbao tout en lumière »
Sturmfrei, festival littéraire et performatif survolté, lance sa deuxième édition et investit pour ce faire … Continuer la lecture de « Sturmfrei, festival de poésie, de performances et de fête »
Pour sa sixième édition, Fictions Documentaires, festival de la photographie sociale Carcassonne, propose une programmation … Continuer la lecture de « Se saisir d’un fait de société à Carcassonne »
Affiner les aptitudes de nos sens, étendre le champ de nos perceptions en explorant les … Continuer la lecture de « Les n+n Corsino font danser l’IA avec le public »
La galerie Templon à Paris, rue du Grenier Saint-Lazare, clôt l’année avec une exposition du … Continuer la lecture de « Pierre et Gilles annoncent « Les couleurs du temps » depuis 1976 »
CPPAP 0324 W 91303
ISSN 2777 – 4961
Créé en 2009, ArtsHebdoMédias est un média de référence concernant la création contemporaine, notamment en France. Sa base de données compte plus de 11 000 contenus : interviews, reportages, thématiques, portfolios, brèves et vidéos, ainsi qu’un agenda et un annuaire. ArtsHebdoMédias croit en l’art vecteur de connaissance, d’expérience et d’enthousiasme, en la nécessité d’une presse indépendante pour soutenir l’idée d’un monde conscient et ouvert, aux artistes d’aujourd’hui et ne se consacre qu’aux vivants. En 2020, ArtsHebdoMédias a lancé ASTASA, une revue scientifique en ligne, avec l’Université Bordeaux Montaigne, et OMNI-Objet Média Non Identifié, consacré à la parole des artistes.
@ArtsHebdoMédias 2016-2018Fièrement propulsé sur WordPress par Digital Workshop, Attractive Media et Fenêtre sur cour.

source

Catégorisé: