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La Banque centrale européenne a surpris en baissant son taux principal à 0,25%.
La Banque centrale européenne (BCE) a décidé jeudi 7 novembre de baisser son principal taux directeur, le portant à un nouveau plus bas historique, prenant par surprise analystes et marchés. Le loyer de l’argent (le coût du crédit) en zone euro a été porté à 0,25% alors qu’il stationnait à 0,5% depuis mai.
La BCE a aussi abaissé son taux de prêt marginal d’un quart de point à 0,75% mais a maintenu le taux de dépôt au jour le jour dans ses caisses à 0%, se refusant à s’aventurer sur le terrain d’un taux négatif qui pourrait pourtant encourager les banques à prêter davantage mais qui met mal à l’aise une partie du conseil des gouverneurs de la BCE.
La principale mission de la BCE consiste à maintenir le pouvoir d’achat de l’euro, et donc la stabilité des prix dans la zone euro. En d’autre terme, contenir l’inflation.
Or, l’inflation en zone euro a atteint en octobre son plus bas niveau depuis fin 2009, à 0,7%, bien loin de l’objectif de la BCE de le maintenir proche de 2%. Pour Howard Archer, chef économiste chez IHS Global Insight, l’inflation d’octobre n’est ainsi “plus à un niveau cohérent avec l’objectif de la BCE”. Avant cette décision, Bruno Cavalier, de Oddo Securities, avait jugé que “en-dessous de 1%, on entre dans une zone où l’écart par rapport à la cible d’inflation de 2% met en jeu la crédibilité de la BCE”.
“La BCE vient de surprendre la plupart des analystes, nous y compris”, a commenté Carsten Brzeski, économiste chez le bancassureur ING, qui se dit “stupéfait”. La très grande majorité des analystes s’attendaient en effet à ce que la BCE résiste, du moins ce mois-ci, aux appels des marchés financiers et de responsables politiques à abaisser son taux directeur pour lutter contre le spectre de la déflation. En effet, à force de lutter contre l’inflation – l’augmentation des prix -, le risque était de provoquer une baisse des prix – déflation -, dont l’engrenage est synonyme de diminution des salaires et… de l’activité économique dans son ensemble.
Le ministre français de l’Economie, Pierre Moscovici, s’est réjoui de la baisse de taux décidée par la BCE, la qualifiant sur Twitter de “bonne nouvelle” : “Bonne nouvelle en provenance de la BCE. Soutien bienvenu à la reprise en cours dans la zone euro en limitant les risques de déflation.”
Bonne nouvelle en provenance de la #BCE. Soutien bienvenu à la reprise en cours dans la zone #euro en limitant les risques de déflation.
Pour Carsten Brzeski, “l’euro fort” peut également “avoir motivé” la décision de la BCE. Une monnaie forte renforce le pouvoir d’achat des acteurs économiques sur les produits – certaines matières premières notamment – et les services facturés dans des monnaies plus faibles. L’euro fort a ainsi contribué à alléger la facture énergétique de l’Europe. Mais à l’inverse, l’euro fort, critiqué notamment par Arnaud Montebourg, pénalise les exportations, sauf pour certaines économies très dynamiques et compétitives comme l’Allemagne. 
L’euro a été immédiatement impacté par la décision de la BCE, puisqu’il a reculé à 1,3296 dollar contre 1,3517 dollar mercredi à 23 heures. Son plus bas niveau depuis mi-septembre face au dollar.
Toutefois, selon le président de la BCE Mario Draghi, la force de l’euro par rapport aux autres monnaies mondiales n’a joué “aucun rôle” dans la décision de la Banque centrale européenne d’abaisser son principal taux directeur. Le taux de change de la monnaie européenne n’est en effet “pas un objectif” de la politique monétaire de la BCE, a rappelé Mario Draghi, précisant : “Pour autant que je me souvienne il [le taux de change] n’a pas été mentionné” lors de la réunion du conseil des gouverneurs du jour.
“Il est évident que la BCE sous la présidence de Draghi est devenue beaucoup plus pro-active que sous ses prédécesseurs”, a enfin assuré l’économiste Carsten Brzeski.
La Bourse de Francfort, comme les autres places européennes, a en effet réagi avec enthousiasme à la décision de la BCE. Son indice vedette Dax, déjà à un niveau record en séance dans la matinée, a accéléré après cette annonce, gagnant 1,28% vers 14h25 à 9.157,41 points, du jamais vu. Vers 15h40, le CAC 40 à Paris prenait quant à lui 0,98%, avant de ralentir un peu. De même, le marché obligataire a applaudi la nouvelle, qui permet aux investisseurs de prendre davantage de risque.
Pour Yves Marçais, vendeur d’actions chez Global Equities, “la réaction des marchés est cohérente, puisqu’ils apprécient les politiques monétaires accommodantes quelle que soit la logique à l’oeuvre”. “La BCE a montré une nouvelle fois qu’elle peut devenir très créative dans le but de soutenir la fragile reprise en zone euro”, indiquent quant à eux les stratégistes de Kempen Capital Management.
Le Fonds monétaire international (FMI) a même salué la baisse des taux, jugeant cette décision “totalement justifiée” : “La décision est totalement justifiée par les dynamiques d’inflation faible et par l’importante mollesse de l’économie” en zone euro, a déclaré le porte-parole du Fonds, Gerry Rice, lors d’une conférence de presse à Washington.
Les pays les plus fragiles ont également bénéficié de la baisse des taux de la BCE. Le taux à 10 ans de l’Espagne a baissé à 4,031% (contre 4,149% mercredi à la clôture), tout comme celui de l’Italie à 4,066% (contre 4,210%), sur le marché secondaire où s’échange la dette déjà émise. Dans le même temps, le taux de l’Allemagne reculait à 1,691% (contre 1,741%) et celui de la France à 2,157% (contre 2,222%).
Renaud Février (avec AFP)
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L'euro à 1,3296 DU PIPO ! Il est à 23h15 à 1,3415. Ne prenez pas vos désirs pour des réalités. Les E Unis ne toléreront pas longtemps une baisse de l'euro siggnificative. La 1re monnaie mondiale fera en sorte sue l'écart soit conséquent. Cet optimisme béat ne durera pas 3 mois. POUR AVOIR UN EURO FAIBLE SOLUTIONS: -Le dévaluer mais Merkel n'est pas intéréssée et comme c'est elle qui dirige … – sortir de l'euro , Les Anglais ont eu raison.
2021 L'euro dépasse officiellement la barre de 1 euro = 5 dollars sur les marchés des changes. <a rel="nofollow" href="http://dernierssiecles.blogspot.com/2012/02/2021.html" title="http://dernierssiecles.blogspot.com/2012/02/2021.html" >http://dernierssiecles.blogspot.com/2012/02/2021.html</a>
Trop tard, je crains. Que les marchés, et notamment les marchés actions s'en réjouissent c'est normal. Par contre au niveau des états l'ampleur et la marge de manœuvre sont trop faibles pour soutenir une relance impossibles en raison des coupes budgétaires.. On ne reconstruit pas un tissus économique détruit avec des 0,25 point de taux de base.

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