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Les économistes Michel Aglietta et Natacha Valla, auteurs de l’ouvrage « Le Futur de la monnaie », expliquent, dans un entretien au « Monde », que les innovations dans les politiques monétaires ou les technologies financières ne remettent pas en cause les fondements psychologiques et politiques de l’argent tel que nous le connaissons.
Propos recueillis par
Temps de Lecture 10 min.
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Entretien. Michel Aglietta est conseiller scientifique au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII), organisme de recherche indépendant placé auprès du premier ministre. Né en 1938, professeur émérite de sciences économiques à l’université Paris-Nanterre, il a écrit de nombreux ouvrages sur la théorie de la monnaie : La Violence de la monnaie (avec André Orléan, PUF, 1984), La Monnaie souveraine (Odile Jacob, 1998), La Monnaie : entre violence et confiance (Odile Jacob, 2002), La Monnaie : entre dettes et souveraineté (avec Pepita Ould Ahmed et Jean-François Ponsot, Odile Jacob, 2016) et Le Futur de la monnaie (avec Natacha Valla, Odile Jacob, 320 pages, 24,90 euros).
Natacha Valla est doyenne de l’Ecole de management et d’innovation de Sciences Po Paris. Née en 1976, elle a fait une grande partie de sa carrière à la Banque centrale européenne, de 2001 à 2005, puis de 2018 à 2020 comme directrice générale adjointe chargée de la politique monétaire, entrecoupée de passages par le secteur privé – Goldman Sachs de 2008 à 2014, LVMH de 2016 à 2018 et à nouveau depuis 2020 – et par la recherche – CEPII de 2014 à 2016. Avec Michel Aglietta, elle a publié, en 2017, Macroéconomie financière (La Découverte).
Il convient de repartir de l’idée que la monnaie n’est pas un dispositif technique, une simple fonction « d’utilité » pour opérer des transactions, mais une institution essentielle, exprimant l’appartenance sociale à une communauté humaine ; son fonctionnement est la manifestation d’une souveraineté publique. La monnaie est née il y a 5 000 ans à Sumer, entre le Tigre et l’Euphrate, en même temps que l’écriture et qu’une entité nouvelle, l’Etat, qui met à distance le sacré pour devenir l’expression du collectif dans sa diversité. Et cela n’a pas changé : toute crise de la monnaie, qu’elle soit inflationniste (envolée des prix et effondrement de la valeur de la monnaie) ou déflationniste (insolvabilité en chaîne des dettes), est aussi une crise politique.
Or la monnaie est un objet ambivalent, car elle est à la fois du ressort du droit et des institutions qui « font société » et à la fois ce qu’on s’approprie pour exercer un pouvoir sur les autres. C’est pourquoi la confiance dans la monnaie ne peut être conservée que si sa dimension collective reste prépondérante, si elle exprime le lien entre chaque individu et la société dans son ensemble, et non la domination d’un individu sur un autre ou le pouvoir d’une entité privée.
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