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Les Etats européens n'ayant pas encore adopté l'euro ont très peu de chances d'y parvenir dans les années à venir.
Les Etats européens n'ayant pas encore adopté l'euro ont très peu de chances d'y parvenir dans les années à venir.
« Les sept pays sous revue satisfont à la plupart des critères économiques quantitatifs, mais aucun d’entre eux ne remplit la totalité des obligations définies dans le traité, y compris les critères de convergence juridique » explique la Banque Centrale Européenne dans le communiqué de presse accompagnant son dernier « rapport sur la convergence 2016 ». Or, « l’adoption réussie de l’euro ne peut se réaliser sans une convergence durable » affirme la BCE.
Les sept Etats concernés sont la Bulgarie, la République tchèque, la Croatie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Suède.
Certains de ces pays aux situations économiques très inégales ont réalisé des efforts importants au cours des dernières années pour se rapprocher des standards économiques de la zone euro, mais ces efforts restent incomplets.
La Croatie continue d’avoir un déficit budgétaire supérieur au seuil maximal de 3% de son PIB. La Croatie, ainsi que la Hongrie, bénéficient en revanche d’un ratio d’endettement public représentant moins de 60% de son PIB, mais les cinq autres pays de la liste dépassent ce ratio maximal.
Surtout, « Aucun des pays sous revue ne participe au mécanisme de change européen (MCE II) » explique la BCE. Le MCE II désigne le mécanisme par lequel un pays peut adopter une parité quasi-fixe avec l’euro (+/-2%) de manière à préparer une transition monétaire en douceur vers la monnaie unique. « En Suède, en Hongrie, en Pologne et en Roumanie, la volatilité du taux de change a été relativement élevée durant la période de référence de deux ans » remarque ainsi la BCE.
Enfin, « Dans aucun des sept pays examinés, le cadre juridique n’est totalement compatible avec l’ensemble des exigences relatives à l’adoption de l’euro », notamment en termes d’indépendance de la banque centrale de ces pays vis-à-vis de leur gouvernement.
La BCE, intraitable, conclut que « Des ajustements durables de politique économique sont nécessaires dans un grand nombre de pays parmi ceux qui ont été soumis à cet examen. En particulier, il convient de consolider, sur le long terme, les améliorations enregistrées en ce qui concerne les critères budgétaires ».
Rappelons à titre de comparaison que depuis plusieurs années, la quasi-totalité des actuels Etats-membres de la zone euro ne respectent plus les critères qui leur ont permis d’adopter la monnaie unique en 2002.
Parmi eux, la France, qui dépasse à la fois le ratio maximal d’endettement public (97% de dette/PIB contre 60% demandé) et de déficit public (3,5% en 2015 contre 3% maximum demandés).
L’Allemagne dépasse également le ratio maximal d’endettement public, avec environ 75% de dette/PIB, mais la première économie d’Europe parvient depuis quelques années à réduire ce ratio grâce à une absence de déficit et une légère croissance de son PIB.
Le fait que les Etats-membres de la zone euro ne parviennent plus eux-mêmes à respecter les critères qui leur ont permis d’accéder à la monnaie unique par le passé montre à quel point il sera difficile pour les autres pays d’y parvenir. Il semble notamment très improbable que les Etats ayant déjà dépassé les 60% de dettes/PIB parviennent à repasser en-dessous de ce niveau en absence d’inflation.
Xavier Bargue (redaction@boursorama.fr)
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