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Alors que les annonces concernant une probable flexibilisation du Dirham se multiplient, beaucoup de questions se posent sur ses raisons, son opportunité dans le contexte actuel ou encore ses implications concrètes sur le cours du Dirham. Médias 24 tente d’apporter un début de réponse à ces questions très complexes.  
Le 19 juin 2014 à 17h00
Alors que les annonces concernant une probable flexibilisation du Dirham se multiplient, beaucoup de questions se posent sur ses raisons, son opportunité dans le contexte actuel ou encore ses implications concrètes sur le cours du Dirham. Médias 24 tente d’apporter un début de réponse à ces questions très complexes.  
Le cours du dirham est déterminé à partir de l’évolution d’un panier de monnaie formé de l’euro et du dollar. Le poids de chacune des deux monnaies dans le calcul est déterminé par l’importance des échanges commerciaux entre le Maroc et ses principaux partenaires. Actuellement, cette pondération est de 80% pour l’euro et 20% pour le dollar. Le Dirham est donc fortement arrimé à l’euro.
Le dirham est-il surévalué ?
Les analyses du FMI à l’occasion de la revue annuelle au titre de l’Article IV de janvier 2014 font état d’une surévaluation modérée du dirham, de l’ordre de 11% (résultats obtenus en utilisant la méthode du compte courant), mais en diminution par rapport à l’an dernier.
Pourquoi introduire plus de flexibilité ?
L’avantage d’avoir un Dirham arrimé à une monnaie forte telle que l’euro, outre la prime de crédibilité qui en découle, est une protection du pouvoir d’achat des ménages et des secteurs des biens non échangeables, la demande étant le principal moteur de croissance du Maroc, ainsi qu’un allègement de la facture d’importation notamment pétrolière.
Mais ce modèle de croissance a montré ses limites puisqu’avec l’ouverture commerciale du pays, les entreprises nationales sont de moins en moins compétitives et la demande nationale se tourne de plus en plus vers les importations. Résultat des courses : la part de marché des entreprises marocaines à l’étranger ne cesse de se dégrader, les entreprises produisant sur le marché local sont de plus en plus concurrencé par les importations et le déficit commercial explose.
Une plus grande flexibilité du dirham qui se traduirait sans doute par une dépréciation, si elle n’est pas «LA» solution au problème de compétitivité du Maroc et ne constitue pas une alternative à des réformes structurelles profondes, permettrait à court terme un regain de compétitivité de nature à soutenir le secteur productif.
Bien sûr, il y a un revers à la médaille :
–          Le service de la dette libellée en monnaie étrangère serait plus lourd, mais l’endettement extérieur du Trésor ne représente que moins du quart de sa dette totale (15% pour une dette totale de 65% du PIB) ;
–          La facture pétrolière s’en trouverait alourdie, mais elle serait d’une part compensée par de meilleures recettes d’exportation et d’autre part cela favoriserait les ajustements de comportements en faveur d’énergie plus propre ;
–          Le pouvoir d’achat des ménages s’en trouverait affaibli, certes, mais comme dans le cas de la compensation, le pays ne peut pas continuer à financer des dépenses de consommation (importée) par l’endettement causé par le déficit commercial.
En attendant cette flexibilisation, que pourrait-il se passer ?
Le Maroc devrait évoluer vers une politique de change plus flexible dans les trois prochaines années. En attendant, ce qui pourrait intervenir d’ici les prochains mois, selon les propos de Abdellatif Jouhari, Gouverneur de Bank Al-Maghrib, c’est une révision de la pondération au sein du panier de monnaie qui sert de référence à la fixation du cours du dirham.
Cette révision irait dans le sens d’une diminution du poids de l’euro au profit du dollar, pour tenir compte du fait qu’une part plus importante des échanges se fait désormais en dollar, la balance des règlements montrant une répartition proche des 50/50.
En théorie, si l’on va vers un rééquilibrage du poids des deux monnaies dans la détermination du cours du dirham, le dollar étant une monnaie moins forte que l’euro, on devrait assister à une dépréciation du dirham, toutes choses étant égales par ailleurs.
Le 19 juin 2014 à 17h00
La signature d’un mémorandum d’entente entre la Compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPC Ltd), l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) du Maroc et la CEDEAO, est prévue pour le jeudi 15 septembre à Rabat.
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