Consulter
le journal
Le parc nucléaire français regagne en puissance et éloigne le spectre des coupures d’électricité
Microsoft prêt à investir jusqu’à 10 milliards de dollars dans OpenAI, spécialiste de l’intelligence artificielle « générative »
Forum de Davos : « Avec la fin du mois qui s’impose à la fin du monde, l’urgent a chassé l’important »
Réforme des retraites : « Nous demanderons à l’Assemblée nationale d’adopter une motion pour que le peuple puisse s’exprimer par la voie du référendum »
Comment des appareils de surveillance de Frontex sont utilisés par les garde-côtes libyens pour intercepter des migrants
Les images d’une série de tempêtes meurtrières en Californie
Brésil : les images de l’insurrection pro-Bolsonaro
Le résumé vidéo de 2022 en sept minutes
Retraites : l’irréductible fracture
Immigration : le mythe de « l’appel d’air »
« Nétanyahou, Bolsonaro et Trump partagent ceci : ils n’aiment pas les juges indépendants »
Réforme des retraites : « Nous demanderons à l’Assemblée nationale d’adopter une motion pour que le peuple puisse s’exprimer par la voie du référendum »
« Natural Light » : Dénes Nagy filme un soldat hongrois face aux atrocités de la seconde guerre mondiale
« Nos absentes », de Laurène Daycard : le féminicide, un système
« Derniers jours à Shibati », sur France 2 : chronique d’un quartier dont la disparition est programmée
Le guitariste Jeff Beck est mort à 78 ans
Trois recettes avec un zeste d’agrume (et de gourmandise)
Dans le verger Schaller-Bachès : pour la beauté du zeste
« Bibi’s Kitchen », les petits plats des mamies africaines
Ils ont changé de prénom : « J’ai eu l’impression galvanisante d’être puissante parce que je me réinventais »
Services Le Monde
Services partenaires
Service Codes Promo
Suppléments partenaires
Rien ne filtre de la majestueuse bâtisse abritant, à Budapest, la banque centrale hongroise (MNB).
Temps de Lecture 2 min.
Rien ne filtre de la majestueuse bâtisse abritant, à Budapest, la banque centrale hongroise (MNB). Son gouverneur, Andras Simor, refuse de s'exprimer davantage sur le différend qui l'oppose au gouvernement de Viktor Orban.
Mais le torchon brûle entre l'institution monétaire et le nouveau pouvoir, en place depuis avril. Une querelle qui s'est déjà traduite par une mesure spectaculaire : le premier ministre a décidé, fin juin, d'amputer de 75 % le salaire de M. Simor. Cette réduction drastique fait partie d'un projet de loi visant à plafonner les rémunérations des fonctionnaires à 24 millions de forints annuels (85 000 euros). Or le gouverneur de la banque centrale gagne plus de quatre fois cette somme en vertu d'une législation adoptée sous… le premier cabinet de M. Orban, entre 1998 et 2002. Son salaire est deux fois plus élevé que celui de Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed). Une “situation intolérable”, s'est récrié le gouvernement pour justifier sa décision.
Ancien directeur du cabinet de consultants Deloitte & Touche en Hongrie, M. Simor voit aujourd'hui son intégrité morale mise en cause : il est accusé par des proches de M. Orban de détenir des investissements “offshore” à Chypre. En réalité, la grande “faute” du banquier central semble être plutôt de maintenir, depuis près de deux ans, son taux directeur à 5,25 %.
Guerre d'usure
Un niveau bien trop élevé qui pénalise gravement la croissance, aux dires de l'exécutif hongrois. Mais l'endettement du pays est important et les tensions inflationnistes persistent. Le gouverneur invoque la nécessité de rassurer les investisseurs quant à la stabilité de la monnaie hongroise.
Des membres du Fidesz, le parti au pouvoir, ont prié M. Simor de présenter sa démission. “Le gouvernement aimerait nommer à sa place quelqu'un de plus conciliant”, estime Adam Keszeg, analyste à la Raiffeisen Bank. Invitation rejetée : l'intéressé compte bien aller au bout de son mandat qui s'achève en 2013. Il n'a pas non plus hésité à faire savoir qu'il désapprouvait la rupture des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI).
A Bruxelles et Francfort, la guerre d'usure menée contre la MNB inquiète. Mi-juillet, la Banque centrale européenne (BCE) a publié un communiqué pour condamner la baisse des émoluments imposée au gouverneur. Le patron de la BCE, Jean-Claude Trichet, y voit une entorse à la sacro-sainte indépendance des banques centrales. Il exhorte Budapest à attendre le successeur de M. Simor avant d'appliquer cette mesure, pour ne pas laisser croire qu'une pression est exercée sur l'actuelle direction.
M. Simor dénonce aussi un projet “dangereux ” : l'autonomie sur les salaires “est une des libertés principales de la banque centrale, protégée par les lois hongroises et les lois de l'Union européenne”, a-t-il souligné fin juin.
Voir les contributions
Édition du jour
Daté du vendredi 13 janvier
Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.
Newsletters du monde
Applications Mobiles
Abonnement
Suivez Le Monde