https://arab.news/8ev2b
RIYAD: Le ministère saoudien de la Culture a signé un protocole d’accord avec des entreprises internationales pour développer et produire de la musique pop saoudienne, organiser des événements musicaux et former des talents saoudiens.
La cérémonie de signature a eu lieu au siège du ministère dans le quartier de Jax à Diriyah, où le ministère était représenté par le PDG par intérim de la Commission musicale, Sultan al-Bazei.
Le protocole d’accord comprend une section sur la production de musique pop saoudienne, la construction d’un écosystème musical, la découverte de talents saoudiens et le développement de contenu pop saoudien, ou S-pop, à travers une équipe créative saoudienne et coréenne d’écrivains et de producteurs.
La possibilité de créer un centre d’enseignement de la musique, un centre de formation, ainsi que des studios d’enregistrement de musique et de clips vidéo a également été évoquée.
L’accord s’inscrit dans le cadre des efforts du ministère et des organismes qui lui sont liés pour faire progresser le secteur culturel dans le Royaume, soutenir les créatifs saoudiens et leur donner les compétences nécessaires pour faire progresser leur carrière.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
https://arab.news/5dan5
PARIS: Dans une nouvelle déclaration française relative à l’assassinat du Premier ministre libanais Rafic Hariri, l’ancienne ministre française de la Défense Michèle Alliot-Marie révèle que «des personnalités du régime syrien sont impliquées» dans cette affaire.
La femme politique précise en effet dans l’interview qu’elle a donnée à la chaîne de télévision satellitaire saoudienne Al-Arabiya que «le Hezbollah et le régime syrien sont conjointement responsables de l’assassinat de Hariri». Elle ajoute que «le Tribunal spécial pour le Liban [TSL] a subi des pressions pour retirer toute mention d’une éventuelle implication du régime syrien».
Rappelons que la chambre d’appel du Tribunal spécial pour le Liban a rendu une décision contre Hassan Habib Merhi et Hussein Hassan Oneissi dans l’affaire de l’assassinat du Premier ministre Rafic Hariri.
Cette peine comprend l’emprisonnement à perpétuité pour Merhi et Oneissi, la plus sévère parmi celles qui sont prévues par les statuts et le règlement du TSL.
https://arab.news/vcazt
BAGDAD : Confronté aux défis du changement climatique, l’Irak doit oeuvrer pour un modèle de développement “plus vert” notamment en diversifiant et “décarbonisant” son économie, a estimé mardi la Banque mondiale (BM) après avoir présenté à Bagdad un nouveau rapport.
Le pays a besoin de 233 milliards de dollars d’investissements jusqu’en 2040 pour “répondre aux principaux besoins de développement de l’Irak et permettre de s’engager sur la voie d’une croissance verte”, évalue le rapport de la BM –soit 6% du PIB chaque année.
Pénuries d’eau, désertification galopante, températures en hausse: l’Irak est considéré par l’ONU comme un des cinq pays au monde les plus exposés à certaines conséquences du changement climatique, frappant de plein fouet certains secteurs comme l’agriculture.
Après des décennies de conflits, le pays affiche des infrastructures en déliquescence et son économie reste largement tributaire de l’immense manne pétrolière, qui représente 90% des revenus du gouvernement.
Le rapport de la BM, présenté lundi aux autorités irakiennes lors d’une table ronde, “examine le coût de la transition vers une économie moins dépendante du carbone” et évoque les réformes pour “un modèle de croissance plus vert”, selon un communiqué publié mardi.
“Il y a trois défis importants: le défi de l’eau, le défi de la désertification, et le défi de la pollution de l’air”, a indiqué à l’AFP Ferid Belhaj vice-président de la BM pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
“L’Irak a suffisamment de ressources financières pour gérer ces défis”, a-t-il estimé lors d’un déplacement à Bagdad, soulignant la nécessité de voir ces ressources “mises à la disposition de nouvelles politiques”.
Parmi les mesures identifiées par le rapport: mettre fin aux pénuries d’électricité, notamment en “éliminant le torchage de gaz” qui doit servir à produire de l’électricité, mais aussi “moderniser l’irrigation”, “réhabiliter et mettre à jour les barrages”.
Sur les moyen et long termes il faut “décarboniser l’industrie, l’agriculture et le secteur des déchets”, “améliorer la distribution de l’eau et la réutilisation des eaux usées” mais aussi “adopter et augmenter le recours à l’agriculture intelligente face au climat” et élaborer “des politiques de transition en matière de main-d’oeuvre”.
“L’Irak est confronté au défi de passer d’une dépendance totale au pétrole vers une économie plus diversifiée, emmenée par le secteur privé, qui garantit la création d’emplois et consolide le capital humain, tout en renforçant la résilience au changement climatique”, a résumé M. Belhadj.
https://arab.news/vyb2q
RIYAD: L’Agence Nationale de Soutien au Développement Internationale de l’Économie Française Business France organise les «Journées Équestres Françaises» à Riyad en Arabie Saoudite et ce du 12 au 14 décembre en présence de plus de dix entreprises équestres françaises, des entités gouvernementales et des entreprises en charge de mégaprojets. Cette rencontre a été inaugurée par l’ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille.
Organisé pour la première fois dans le Royaume, cet événement vise à promouvoir l’expertise française au sein de la société saoudienne et à renforcer le partenariat franco-saoudien. Il s’inscrit également dans les objectifs de la Vision 2030 saoudienne, qui trace la voie vers un mode de vie plus sain et plus actif.
Durant cette première journée, du côté saoudien, le ministère du Sport, la Fédération Saoudienne d’Équitation, la Fondation de Sport Boulevard et l’hôpital Équin de Riyad ont présenté leurs objectifs stratégiques. Le directeur du Racing Jockey Club Salem Binmahfouz a expliqué comment il faudrait adopter et appliquer les normes internationales dans la gestion des courses de chevaux. La France avait «exprimé son souhait de faire partie de ce projet» , a-t-il expliqué à Arab News, se réjouissant de la «présence d’experts en Arabie».
Cécile Tardieu, dirigeante de Business France Invest a souligné l’importance des missions de cette agence particulièrement responsable de la croissance des exportations des entreprises françaises et de la promotion des investissements internationaux.
Elle a tenu à mettre en avant l’expérience incontestable, l’image de marque et l’attractivité de la France dans le domaine équestre. Il faut également préciser que depuis janvier 2019, et dans le cadre de la réforme du système de soutien de l’État aux exportations, Business France a confié à des partenaires privés la responsabilité de soutenir les petites et moyennes entreprises équestres à travers le monde.
Mme Tardieu a déclaré à Arab News que ce projet de partenariat avait été décidé il y a un an lors de l’exposition universelle de Dubaï. Elle a reconnu le potentiel du marché saoudien et l’intérêt qu’accordent les autorités saoudiennes au développement du sport en général et des sports équestres en particulier. La présence des entreprises françaises consiste d’après elle dans un premier temps à mieux connaitre les différents acteurs qui vont intervenir dans le cadre de leur stratégie.
Au cours de l’évènement, Jean Roch Gaillet, directeur général de l’Institut Français des chevaux et de l’équitation (IFCE) a mis en exergue le poids économique de l’industrie équestre en présentant des chiffres clés du secteur équin français qui a réalisé en 2022 un chiffre d’affaires de 2.5 milliards d’euros. Ce secteur assure 22.287 emplois à plein temps, et 24,5% de revenus générés par l’exportation pour les entreprises opérant à l’échelle internationale.
Le Pôle Hippolia est l’unique pôle de compétitivité labellisé par l’état dédié à la filière équine. Basé en Normandie, il regroupe un réseau de plus de 210 membres sur l’ensemble du territoire français, des créateurs d’entreprises, des startups, des TPE, PME et grands groupes, mais aussi des équipes de recherche, des établissements de formation et des institutions. Il met à la disposition des porteurs de projets toute une ingénierie pour les accompagner dans leur processus d’innovation.
Plusieurs autres entreprises françaises ont pris part à cette rencontre. Citons parmi elles : Antarès Sellier, European Horse Services, Equ’Institut, Equi-rider, Equiways, Fornells, Franquet, Gregori International et Labéo venues spécialement à Riyad pour prévaloir leurs compétences indéniables dans le domaine.
Arab News a également saisi l’occasion de s’entretenir avec Ismaïl Himdi, représentant exclusif de la société Gregori International spécialisée dans la réalisation de projets complets et sur mesure et le développement de nouvelles gammes de terrains d’entraînement et de stades extérieurs clés en main. Elle crée des infrastructures sportives de proximité économiques, fonctionnelles, esthétiques et durables ainsi que des solutions prêtes à l’emploi. M. Himdi a admis que «le marché saoudien présente énormément d’opportunités».