https://arab.news/bhvgw
DUBAÏ: Dubaï a inauguré mardi son musée du Futur, une structure spectaculaire présentée comme le plus beau bâtiment du monde. Et pour ce faire c’est une journée dont la date était un palindrome que les Emirats ont choisi. Cela faisait longtemps que ce projet attendait d’être inauguré, mais la pandémie de Covid-19 en a un temps décidé autrement. La date initiale d’inauguration était prévue en décembre 2021, puis les dirigeants émiratis ont choisi pour ce faire le 22 février 2022.
L’annonce de la création de ce monument avait été faite dès mars 2015, et en avril 2016, avec le lancement de la ‘Dubai Future Foundation’, ce musée du futur en faisait désormais partie.
Le musée, une ellipse argentée creuse de sept étages, décorée de calligraphies arabes de citations du dirigeant de Dubaï, le cheikh Mohammed ben Rachid al-Maktoum, et de milliers de lumières LED, occupe une place de choix sur Sheikh Zayed Road, l’autoroute principale de la ville.
Son contenu n’a pas encore été dévoilé, mais il présentera des innovations en matière de design et de technologie, entraînant le visiteur dans un «voyage vers l’an 2071», selon les organisateurs.
Des panneaux en bordure de route décrivaient le musée – à quelques minutes seulement de la plus haute construction du monde, le Burj Khalifa – comme le «plus beau bâtiment sur Terre» avant son ouverture de gala.
Il s’agit du dernier ajout à la collection d’architectures flamboyantes des Émirats arabes unis (EAU), après l’ouverture, le 30 septembre, de l’exposition universelle de sept milliards de dollars (1 dollar = 0,88 euro) à la périphérie de Dubaï, qui rassemble une multitude de créations futuristes.
Abu Dhabi, la capitale des EAU, accueille une succursale du Louvre, dont la licence a été prolongée d’une décennie l’année dernière, jusqu’en 2047, pour un coût de cent soixante-cinq millions d’euros.
Depuis que le président français, Emmanuel Macron, a inauguré le Louvre Abu Dhabi à la fin de l’année 2017, ce dernier a attiré quelque deux millions de visiteurs au cours de ses deux premières années, avant que la pandémie de Covid-19 ne frappe.
Les riches EAU n’ont pas caché leur intention de renforcer leur puissance en tant que centre commercial et touristique et de diversifier leur économie en dehors du pétrole.
Ils ont également cherché à développer leur secteur spatial, en envoyant leur premier astronaute dans l’espace en 2019 et une sonde baptisée «Amal» («espoir») en orbite autour de Mars en 2021 – devenant ainsi le premier pays arabe à réaliser un tel exploit.
(Avec AFP)
https://arab.news/j6t68
PARIS: Le sarcophage en bois peint de Ramsès II, prêt exceptionnel de l’Egypte à la France, sera présenté à Paris pour la première fois depuis 47 ans à partir d’avril, dans le cadre d’une exposition-événement consacrée à ce grand souverain égyptien et à l’or des pharaons, annoncent jeudi les organisateurs.
L’exposition intitulée “Ramsès et l’or des pharaons” a démarré à San Francisco en 2022 et se poursuivra à Sydney à l’automne mais le sarcophage ne sera visible qu’en France.
A Paris, le public pourra admirer ce célèbre cercueil royal anthropomorphe en bois de cèdre, précise à l’AFP le World Heritage Exhibitions, qui l’organise du 7 avril au 6 septembre à la grande halle de la Villette.
Le sarcophage, habituellement exposé au musée national de la civilisation égyptienne du Caire, n’était pas sorti d’Egypte depuis 45 ans.
Il avait été présenté à Paris au Grand Palais en 1976 lors d’une exposition déjà consacrée à Ramsès II, l’un des plus célèbres pharaons de la 19e dynastie, grand guerrier et bâtisseur prolifique qui a régné pendant 67 ans.
A l’origine, il devait être recouvert de dorures et d’incrustations en gemmes ou en verre mais la surface a ensuite été probablement grattée et peinte en jaune, avec quelques détails rehaussés de couleurs vives et d’yeux soulignés de noir.
Ce sarcophage figure le roi, bras croisés sur la poitrine, tenant le sceptre héqa et le fouet nekhakha, et coiffé d’un némès ornée du cobra dressé ainsi qu’une barbe postiche tressée sous son menton. Le linceul dont il est vêtu lui recouvre les pieds.
Plusieurs inscriptions y sont aussi visibles, notamment au niveau du ventre, rappelant le nom de “Ramsès aimé d’Amon”.
Après le succès de l’exposition “Toutânkhamon, le trésor des pharaons” en 2019 à la grande halle de la Villette qui avait attiré 1,4 million de visiteurs, celle sur “Ramsès et l’or des Pharaons” permettra au grand public de découvrir également d’autres sarcophages, de précieux bijoux, statues et amulettes ainsi que des momies d’animaux, dont des chats.
https://arab.news/c4efr
DJEDDAH: La pandémie de Covid-19 et les mégadéveloppements qui lui ont fait suite en Arabie saoudite ont transformé le service de catering au Royaume.
Les innovations dans les modèles commerciaux et les services ont aidé les entreprises non seulement à tenir le coup, mais également à prospérer dans le cadre d’une refonte à l’échelle du secteur.
L’industrie s’est développée rapidement dans le Royaume ces dernières années et elle rivalise avec les restaurants qui proposent également des services de catering.
Silverspoon et Sisters & Co. sont deux entreprises qui ont su s’adapter rapidement. Elles se sont démarquées en proposant non seulement de la nourriture de qualité, mais aussi des expériences agréables, avec un souci du détail dans le choix des couverts, des centres de table, de la décoration et du linge de table, par exemple.
Sisters & Co., une entreprise créée en 2018, s’est adaptée aux nouvelles tendances de l’industrie – des plats aux thèmes, en passant par le style. L’entreprise débute comme boulangerie, mais les opportunités l’ont poussée à se développer rapidement et à lancer sa propre cuisine centrale.
La fondatrice de la société, Dima Nabulsi, déclare à Arab News: «Les services de catering dans le Royaume sont désormais plus importants que par le passé. Chaque jour qui passe est l’occasion de s’épanouir et d’explorer toutes les facettes de la créativité. C’est extraordinaire de voir à quel point les gens ont bien accueilli cette industrie et la considèrent comme un excellent atout pour le monde d’aujourd’hui.»
Elle ajoute: «Notre entreprise est fermement convaincue que c’est le regard qui est d’abord sollicité et c’est pourquoi elle soigne le dressage et le cadre. Sisters & Co. a conçu sa propre vision, qui s’adresse à tout le monde, en perfectionnant non seulement les plats, mais aussi la façon dont ils sont présentés.»
Dima Nabulsi explique que la pandémie a montré que l’entreprise était capable de résister à n’importe quelle crise. Sisters & Co. n’a pas été témoin de changements significatifs depuis qu’elle a pu fournir et commercialiser ses services en ligne.
«C’était un point culminant pour nous. Il a contribué à la croissance, même après la pandémie, plutôt que de la ralentir», précise-t-elle.
Sisters & Co. répond aux exigences de chaque client. Chaque menu est personnalisé en fonction des préférences et de l’occasion, avec des idées de style et de configuration. L’entreprise a lancé ses services de catering à Djeddah avant de les élargir à Riyad et Dammam.
Dima Nabulsi estime que l’industrie a un avenir prometteur.
https://arab.news/gpegs
LONDRES: Les mémoires du prince Harry, aux révélations très dures pour la monarchie britannique, ont connu un démarrage fulgurant avec des ventes qui ont dépassé 1,4 million d’exemplaires le premier jour pour l’édition en anglais, a annoncé jeudi l’éditeur.
Selon Penguin Random House, “Spare” (“Le Suppléant” en français), ces ventes au Royaume-Uni, Etats-Unis et Canada, dans tous les formats et sous toutes les formes (numérique, audio…), sont sans précédent pour un essai publié par ce géant de l’édition. Ce dernier n’a pas donné de chiffres pour les 15 autres langues dans lesquelles le livre a été publié.
Dans ce livre publié mardi, quatre mois après la mort d’Elizabeth II et quatre mois avant le couronnement de Charles III, le prince exilé depuis 2020 en Californie dresse un portrait critique de ses proches, en réglant des comptes parfois vieux de plus de vingt ans.
Personne ne sort indemne du “Suppléant”: ni lui-même, à l’adolescence marquée par les drogues et l’alcool, et qui se raconte avec impudeur, ni son père le roi Charles III, ni son frère William, le plus attaqué, ni sa belle-mère et désormais reine consort Camilla, ou sa belle-soeur Kate.
Son “frère bien-aimé et meilleur ennemi” est le plus critiqué de tous. Présenté comme colérique, William n’aurait jamais aimé son épouse Meghan qu’il jugeait “mal élevée et agressive”, et aurait lors d’une dispute en 2019 jeté Harry à terre dans la gamelle du chien.
Harry décrit une longue rivalité entre William “l’héritier” et lui “le suppléant”. “J’étais l’ombre, la doublure, le plan B”.
Le palais de Buckingham a gardé le silence pour l’instant sur ces accusations même si la presse a fait état, citant des sources anonymes, du mécontentement des Windsor.
Le roi Charles III ainsi que William et Kate doivent faire jeudi leurs premières apparitions publiques depuis la publication du livre.
Malgré les bonnes ventes du livre, la popularité du prince est en berne au Royaume-Uni, où il est souvent décrit en enfant gâté qui veut les avantages de la royauté sans les inconvénients. Seuls 26% des Britanniques ont une opinion favorable du duc de Sussex, selon une étude de YouGov réalisée début janvier, soit sept points de moins qu’en décembre.
Même les jeunes, longtemps plus favorables, sont désormais divisés avec 41% d’opinions favorables et la même proportion d’opinions défavorables.