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PHOTO DENIS LOVROVIC, AGENCE FRANCE-PRESSE
Des piétons passent devant une statue en bronze de l’inventeur et ingénieur Nikola Tesla, le 26 juillet 2021 dans le centre de Zagreb, capitale de la Croatie, qui veut frapper une pièce de monnaie à son effigie pour marquer l’adhésion du pays à la zone euro. Tesla, un Serbe né dans la Croatie actuelle, fait la fierté des deux pays, anciennes républiques de la Yougoslavie communiste dont les relations restent tendues plus d’un quart de siècle après la guerre des années 1990.
(Zagreb) Le projet des autorités croates de graver des pièces en euro à l’effigie de Nikola Tesla, scientifique disputé par Zagreb et Belgrade, a exaspéré la Serbie qui entend protester auprès de l’Union européenne.
Serbe né en 1856 en Croatie, qui faisait à l’époque partie de l’Empire austro-hongrois, Nikola Tesla fait la fierté des deux pays, anciennes républiques de la Yougoslavie communiste dont les relations restent tendues plus d’un quart de siècle après la guerre des années 1990.
C’est en hommage à l’inventeur, pionnier de l’électricité, qu’Elon Musk a donné le nom de Tesla à sa société spécialisée dans la construction de voitures électriques et hybrides.
Dans le cadre des préparatifs pour l’intégration de la zone monétaire européenne, envisagée en 2023, la Banque nationale croate a récemment annoncé que Nikola Tesla figurait parmi les cinq motifs choisis pour apparaître sur le côté national des pièces de 10, 20 et 50 centimes d’euro.
« Ce serait l’usurpation de l’héritage culturel et scientifique du peuple serbe car Tesla lui-même se déclarait Serbe », a réagi la Banque nationale serbe (BNS) dans un communiqué adressé à l’AFP.
La banque a annoncé « des actions appropriées auprès des institutions compétentes de l’UE » si le projet devait être mené à bien, sans plus de précision.
Le premier ministre croate, Andrej Plenkovic, a lui estimé que le choix de Nikola Tesla « ne devrait poser problème à qui que ce soit », et le vice-premier ministre croate, Boris Milosevic, un Serbe de Croatie, a déclaré, lui, que ce projet le rendait « fier et heureux ».
Nikola Tesla, dont les cendres reposent depuis 1957 à Belgrade, dans un musée qui lui est consacré, se proclamait lui citoyen du monde.
Il est à l’origine de plus de 700 inventions, dont les premiers alternateurs, qui ont permis la naissance des réseaux électriques de distribution en courant alternatif.
(Kyiv) L’Ukraine, notamment sa capitale Kyiv, était largement privée d’électricité et d’eau jeudi, au lendemain de nouvelles frappes russes massives qui ont spécifiquement visé les infrastructures énergétiques, une stratégie qualifiée de « crimes de guerre » par les alliés occidentaux au moment où l’hiver s’installe.
(Londres) Des ministères du gouvernement britannique ont reçu l’ordre jeudi de ne plus installer de caméras de surveillance fabriquées en Chine sur des « sites sensibles ».
(Kyiv) Au moins quatre personnes ont été tuées et dix blessées jeudi dans un bombardement russe sur la ville de Kherson, dans le Sud de l’Ukraine, d’où les troupes de Moscou se sont retirées il y a deux semaines, a annoncé le gouverneur.
(Moscou) Les députés russes ont voté jeudi des amendements qui élargissent considérablement le champ d’application d’une loi interdisant la « propagande » LGBTQ+, en plein durcissement conservateur du Kremlin accompagnant son offensive militaire en Ukraine.
(Région de Donetsk) Avec l’hiver qui s’abat sur la ligne de front dans l’est de l’Ukraine, transformant les routes en boue arrosée par la neige et la pluie, les soldats ont désormais deux ennemis supplémentaires : les maladies et les pannes de courant.
(Ottawa) C’est une histoire de bunkers.
À l’approche de l’hiver, le gouvernement pro-européen en place en Moldavie doit se méfier des conséquences de la crise énergétique qui frappe actuellement le pays. Car cela risque d’attiser le mécontentement de la population qui, aux prochaines élections, pourrait se tourner vers l’opposition… prorusse.
(Kyiv) Des frappes russes sur les infrastructures ukrainiennes ont entraîné des coupures massives d’électricité et d’eau notamment dans la capitale Kyiv, faisant au moins six morts, décriées mercredi par Volodymyr Zelensky comme des « crimes contre l’humanité » devant le Conseil de sécurité de l’ONU.
(Bruxelles) Le Kosovo et la Serbie ont convenu mercredi des mesures à prendre pour apaiser les tensions sur les plaques minéralogiques, a annoncé le chef de la diplomatie de l’Union européenne Joseph Borell.
(Édimbourg) Après un revers judiciaire devant la Cour suprême mercredi, la première ministre écossaise a averti qu’elle transformerait les prochaines élections générales britanniques en un vote « de facto » sur l’indépendance de l’Écosse.
(À bord d’un avion militaire américain) La Russie souffre d’une « pénurie significative » de munitions pour son artillerie, ce qui pourrait limiter ses opérations en Ukraine à l’avenir, a déclaré mercredi le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin.
(Paris) Le président français Emmanuel Macron a annoncé mercredi qu’il aurait « un contact direct » avec son homologue russe Vladimir Poutine « dans les prochains jours » sur le nucléaire civil et la centrale de Zaporijjia que Moscou et Kyiv s’accusent mutuellement d’avoir bombardée.
L’Union européenne, les États-Unis et l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) s’alarment de la possibilité qu’un différend entre le Kosovo et la Serbie relativement à l’administration des plaques d’immatriculation de véhicules ne mène à une « escalade de violence ».
(Moscou) La stratégique péninsule ukrainienne de Crimée, que Kyiv veut reprendre à Moscou qui y base sa flotte de la mer Noire, a été visée mardi par une attaque de drones, sans grand dommage selon les autorités locales prorusses.
(Saint-Pétersbourg) La Russie a inauguré mardi un nouveau brise-glace à propulsion nucléaire qui doit faciliter ses exportations d’hydrocarbures vers l’Asie via l’Arctique, au moment où Moscou réoriente sa stratégie énergétique du fait des sanctions occidentales contre son offensive en Ukraine.
(Paleochora) Environ 500 migrants ont été secourus en mer au large de la Crète, poussant Athènes à lancer un appel à la « solidarité » européenne pour leur prise en charge.
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